Projet:Pyrénées/Géographie

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Ateliers du Projet Pyrénées - Portail Pyrénées
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Cet atelier a pour but d'organiser le travail sur les articles relatifs à la géographie des Pyrénées: géographie générale - montagnes - cols - vallées - lacs - cours d'eau - géologie - grottes - climat - etc... Plusieurs but :

  • Lister les sites géographiques manquants ou en ébauche
  • Mettre des modèles et infobox dans les articles
  • écrire des articles généraux manquant comme : Géographie des Pyrénées - Géologie des Pyrénées - Climat des Pyrénées ...
  • Répertorier les sites importants manquant dans le portail
  • Comment les répertorier dans le portail et par catégories : par départements/provinces? versant français ou espagnol? par massifs? par altitude?...

Sommaire

[modifier] Modèles

[modifier] Créer les articles en lien rouges des listes

Note : Distinction entre montagne et massif? (plusieurs articles font la confusion)

Note : Comment répartir les articles (dans les listes ou catégories)? Par départements, altitudes, zones géographiques?

[modifier] Écrire les articles généraux

[modifier] Article Géographie des Pyrénées

Article en cours, complétez-le ou discutez-en ici :

  • Question n°2 : qu'est-ce qui caractérise les Pyrénées par rapport aux autres chaines de montagnes?

[modifier] Article Géologie des Pyrénées

  • Question n°1 : quels sont les différents types de roche (granitique/basaltique...) - où trouver une carte avec les types de roches?
  • Question n°2 : question existentielle d'orogénèse : comment c'est formé exactement le massif? En combien d'étapes? Peux-t-on inclure la fermeture la mer peu profonde qui la précédée dans l'article? Phases de volcanisme?
  • Question n°3 : question existentielle en tectonique des plaques : est-ce que la plaque ibérique (qui remonte) passe dessus ou dessous de la plaque europénne? En regardant une photo satellite, on a l'impression qu'elle passe par dessus (la plaque ibérique monte sur la plaque européenne qui s'enfonce), or c'est à l'opposé des scénari concernant les Alpes (la plaque italienne qui passe au-dessous de la plaque européenne) et l'Himalaya (sous continent indien qui passe au-dessous de la plaque eurasiatique)
  • Extrait n°1 : "qui associe des terrains mésozoïques et cénozoïques à des formations anciennes. Ces dernières étaient déjà agencées, au moins depuis l'orogenèse varisque hercynienne , en un substrat plissé à caractère de croûte continentale. Ce substrat affleure en un certain nombre de massifs « anciens » pyrénéens ; il constitue, de part et d'autre des Pyrénées, le tréfonds de bassins sédimentaires Aquitaine, Èbre qui relèvent des cratons européen et ibérique. Vers l'est, le devenir de l'édifice pyrénéen qui est partiellement repris dans le système plissé alpin est difficile à suivre sous les eaux de la Méditerranée nord-occidentale. Vers l'ouest, cet édifice se prolonge dans l'étroit plateau continental"
  • Extrait n°2 : "Méditerranée, et des chaînes alpines qui entourent celle-ci, jusqu'aux plaines du Nord, à substratum hercynien . Malgré cette diversité, elle doit son unité à la facilité des communications, due à l'interruption des Alpes, qui s'arrêtent à la vallée du Rhône ou s'incurvent à son approche, la barrière des chaînes tertiaires ne reprenant que dans les Pyrénées. Cette interruption brutale des Alpes vers l'ouest s'accompagne d'un morcellement et d'une fracturation de la plate-forme hercynienne ; d'où résulte l'individualisation des « massifs » et des « bassins ». Dans les années 1830, Élie de Beaumont soulignait le contraste entre le Bassin parisien, au nord, lieu de convergence entouré de massifs anciens"
  • Extrait n°3 : "détente et par contact avec l'air froid et les parois froides d'altitude. En exagérant la pente des fronts et la turbulence, la montagne en renforce les effets. L'accroissement des précipitations peut alors se manifester sur une bande de plusieurs dizaines de kilomètres ; cette ombre pluviométrique de la montagne projette, par exemple au nord des Pyrénées, l'isohyète de 1 200 mm jusqu'à Dax et Pau. Sur les hauts massifs, les ascendances liées aux brises de vallée font apparaître en été, par temps non perturbé, des cumulus où naissent les forts orages d'après-midi. Les averses montagnardes peuvent être d'une extrême brutalité. Valleraugue, dans les Cévennes, a reçu, le 28 septembre 1910, 950 mm en"
  • Extrait n°4 :
  • Extrait n°5 :
  • Bibliographie :

[modifier] Article Climat des Pyrénées

Rôle du climat sur l'occupation du versant nord des Pyrénées au paléolithique supérieur :

  • Le versant nord des Pyrénées (partie supérieure) présente une occupation humaine pendant tout le paléolithique supérieur.
  • À partir de la fin de la dernière grande glaciation dite de Würm dont le maximum glaciaire se situe vers 18 000 ans BP, on observe une multiplication et une montée en altitude des sites (voir aussi tardiglaciaire).
  • On divise le versant nord pyrénéen en trois zones d'implantation des sites, répartis selon les régions climatiques et l'altitude:

-la région de basse altitude (<200 m) de l'ouest pyrénéen à climat océanique (Pyrénées-Atlantiques, Landes) est occupée pendant tout le paléolithique supérieur. La majorité des gros sites (Isturitz & Brassempouy) et des sites de plein air se trouve dans cette région.

-la région de basse montagne des calcaires mésozoïques (entre 300 et 500 m) est aussi occupée pendant les périodes de l'aurignacien, gravettien et solutréen, les sites se concentrent dans les vallées de la Garonne et de l'Ariège (rivière) et de leurs affluents. Pendant le tardiglaciaire, les sites s'étendent aussi plus à l'ouest dans les vallées des gaves et de l'Adour. Il existe aussi une montée en altitude d'environ 100 m des implantations au tardiglaciaire.

-la région de Tarascon-sur-Ariège et de la vallée de l'Arac (au-dessus de 500 m) est occupée seulement à la fin du tardiglaciaire. Ces sites semblent avoir été spécialisés dans la chasse du bouquetin, du lagopède et dans la pêche du saumon.

[modifier] Extrait de l'article Climat de la France

Le climat du Sud-Ouest est, comme celui du Nord et du centre, un climat océanique dégradé, mais plus chaud car plus au sud. Les hivers sont frais (4 à 7°C), et les étés sont chauds (19 à 22°C) et orageux. En automne et en hiver, le vent de sud à sud-ouest peut amener un temps sec et exceptionnellement chaud pour la saison, à cause de l'effet de Fœhn dû au franchissement des Pyrénées par une masse d'air doux en provenance d'Espagne.

Les précipitations sont régulières toute l'année, avec un petit minimum estival y compris quand on va vers l'est. On note aussi un maximum de printemps, en particulier au pied des Pyrénées.

L'ensoleillement moyen est d'environ 2100 heures par an. Il diminue quand on s'approche des Pyrénées et augmente en allant vers les Charentes au nord-ouest et vers la Méditerranée au sud-est.

Les massifs montagneux français sont soumis à un climat montagnard, qui peut être très différent selon le massif et l'altitude. La température diminue et les précipitations augmentent avec l'altitude, et dans les petits massifs et les contreforts externes des grands massifs, le climat montagnard est effectivement un climat de plaine dégradé par l'altitude. Là où la température moyenne hivernale est inférieure à 0°C (au-dessus de 700 m dans les Vosges, 800 m dans le Jura, 900 m dans le Massif Central, 1000 m dans les Alpes du Nord, 1200 à 1500 m dans les Alpes du Sud et les Pyrénées), la neige tombe régulièrement et tient en hiver.

Mais dans les grandes vallées à l'intérieur des massifs et les plaines d'effondrement, comme l'Alsace, la Limagne ou le Forez, on doit plutôt parler de climat d'abri, avec des pointes de continentalité assez marquées. Les hivers sont plus froids, avec des inversions de température importantes (jusqu'à -40°C dans le Jura) et très peu arrosés par endroits, tandis que les étés sont plus chauds qu'à l'extérieur des massifs à altitude égale. Le cumul annuel moyen de précipitations chute dans les endroits les mieux abrités à moins de 600 mm.

Enfin, c'est en montagne que la notion de topoclimat prend toute son importance : la différence d'exposition au soleil entre un adret et un ubac crée des variations de température importantes sur quelques centaines de mètres. Le vent peut être fortement accéléré lorsqu'il s'engouffre dans une vallée, alors qu'une crête perpendiculaire au vent protège complètement la zone sous le vent.

Mais le principal rôle des montagnes est de séparer les zones climatiques : plus elles sont hautes et plus la masse d'air est arrétée ou modifiée par leur franchissement ou leur contournement. Les obstacles aux masses d'air océaniques que sont le Massif central, les Alpes et les Pyrénées expliquent en partie pourquoi les régions méditerranéennes et les vallées abritées connaissent un climat si différent du reste de la France.

[modifier] Récupéré depuis Climat des Hautes-Pyrénées

Le climat du département des Hautes-Pyrénées est contrasté et changeant : les " normales " révèlent un climat plutôt doux et pluvieux, mais elles ne reflètent pas la grande variabilité des paramètres météorologiques tels que précipitations, températures, ensoleillement.

La température moyenne annuelle (12°C) est relativement élevée avec une amplitude saisonnière assez faible, 6°C en moyenne l'hiver et 19°C l'été. Mais en hiver, la température a déjà atteint -18°C en janvier 1985 et elle peut aussi dépasser 29°C en plein hiver. Ces coups de fortes chaleurs sont typiques de l'effet de fœhn, dû au relief des Pyrénées.
À Tarbes, les brouillards sont rares, les vents forts aussi.

Les caractéristiques de ce climat se retrouvent sur le nord du département, mais avec des brouillards plus nombreux en hiver, et des températures diurnes plus élevées et des précipitations moindres en été. À l'inverse, en se rapprochant du relief, les quantités moyennes de précipitations augmentent. Elles varient fortement en fonction de l'exposition et des versants, mais deviennent abondantes à proximité des crêtes frontières.

La zone entre plaine et montagne possède un climat plus humide et moins ensoleillé que le reste du département.
En montagne, le soleil brille fréquemment au dessus d'une mer de nuages, et le vent souffle plus fort et plus souvent qu'en plaine (brises, vents de Sud parfois très forts).

[modifier] Extrait de l'article Climat de l'Espagne