Ligne Paris - Brest

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Ligne Paris - Brest
Le viaduc de Morlaix
Le viaduc de Morlaix
Ligne Paris - Brest
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Longueur : 622 km
Mise en service : 1840-1865
Écartement : standard
Nombre de voies : double voie (4 voies de Paris à la Verrière, du Perray à Rambouillet d'Epernon à Maintenon
Pente maximale : {{{pente maximale}}} ‰
Propriétaire : RFF
Exploitant : SNCF
Électrification : 1500 V continu de Paris au Mans, 25 kV 50 Hz du Mans à Brest
Signalisation : BAL
Types de trafic : Transilien de Paris à Gazeran, TER de Paris à Brest, TGV de Conneré à Brest, fret
Lignes affluentes : PC, GC, LGV Atlantique, Rennes - Redon, Tours - Le Mans, Le Mans - Angers, Lison - Lamballe, Réseau breton, Morlaix - Roscoff, Morlaix - Roscoff, Savenay - Landerneau
Principales gares : Paris-Montparnasse, Versailles-Chantiers, Chartres, Le Mans, Laval, Rennes, Saint-Brieuc, Brest

La ligne Paris - Brest est une ligne de chemin de fer française, propriété de Réseau ferré de France et exploitée par la Société nationale des chemins de fer français, qui relie la gare Montparnasse à Paris à la gare de Brest.

Longue de 622 kilomètres, c'est l'une des principales lignes radiales du réseau ferroviaire français.

Sommaire

[modifier] Section Paris - Rennes

Entre Paris et Le Mans, elle constitue un tronc commun avec l'axe Paris-Nantes. C'est une ligne à double voie, équipée du bloc automatique lumineux et entièrement électrifiée, en courant continu 1,5 kV de Paris au Mans et en courant alternatif 25 kV-50 Hz au delà du Mans.

Depuis la mise en service de la LGV Atlantique en 1989, le trafic Grandes Lignes est happé par celle-ci entre Paris et Connerré, et il en sera de même pour la suite de la ligne une fois la LGV Bretagne-Pays de la Loire construite.

[modifier] La section Rennes - Brest

La section ligne Rennes-Brest relie la côte nord de la Bretagne à Paris. D'orientation est-ouest, elle est électrifiée en courant alternatif 25 kV depuis le 23 avril 1987 entre Rennes et Saint-Brieuc, depuis le 12 septembre 1989 entre Saint-Brieuc et Brest[1].

[modifier] Tracé et profil

La ligne a été ouverte entre 1863 et 1865. D'orientation est-ouest, elle quitte la gare de Rennes en partageant ses voies jusqu'à la bifurcation de Port-Camours avec la ligne Rennes - Saint-Malo. La gare de la Brohinière, autrefois une importante gare de bifurcation, n'est plus que l'ombre d'elle-même suite à la fermeture de nombreuses lignes secondaires. A Lamballe, la ligne est rejointe par la transversale secondaire venant de Dol-de-Bretagne.

La première ville importante est Saint-Brieuc, à 101 kilomètres de la gare de Rennes; sa gare est dotée de 5 voies et commandait deux lignes à voies uniques se dirigeant vers Le Légué et Pontivy. 30 kilomètres plus loin, la gare de Guingamp commande elle aussi deux lignes secondaires, qui se dirigent vers Paimpol et Carhaix.

La ligne de Lannion, qui se détache de la ligne principale à Plouaret, est la seule à bénéficier de l'électrification. La gare de Morlaix, équipée de quatre voies, commande quant à elle la ligne de Roscoff.

A Landerneau enfin, la ligne reçoit celle venant de Quimper. La gare de Brest (à 249 kilomètres de Rennes et 622 de Paris-Montparnasse via Chartres[1]), est équipée de 6 voies à quai et est en cul-de-sac.

Le tracé de cette ligne n'est pas très favorable : c'est que le relief, sans jamais être impressionnant, n'en est pas moins gênant. De même le profil n'est-il pas excellent pour une ligne proche du littoral : les rampes atteignant souvent des taux de 10 ‰, et la ligne atteint les 165 mètres d'altitude entre Saint-Brieuc et Guingamp[1]. Aussi la mise en route de TGV pendulaires est-elle projetée sur cette ligne.

[modifier] Équipement

La ligne, entièrement à double voie, bénéficie du BAPR sur la majeure partie de son parcours, et même du BAL aux abords de Rennes et Brest[1]. Elle est de plus électrifiée depuis 1987-1989 et la mise en place du TGV Atlantique.

[modifier] Trafic

Le trafic sur cette ligne est d'abord marqué, comme dans l'ensemble de l'Ouest de la France, par l'écrasante prépondérance du trafic voyageurs ; le fret est très peu développé en raison de la faible présence d'industries lourdes dans cette région. Ensuite, le trafic voyageurs est caractérisé par l'importance relative du trafic échangé avec la région parisienne : 8 TGV relient quotidiennement (en semaine) la Gare Montparnasse à celle de Brest, couvrant les quelques 613 kilomètres en 4 heures environ. Brest est de plus relié les week-ends à la gare de Lille Europe.

Par comparaison, le trafic TER semble relativement limité.

Au total, 58 trains, dont 43 de voyageurs, parcouraient quotidiennement cette ligne en 1990[1].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Sources et références

  1. abcde Gérard Blier, Nouvelle Géographie ferroviaire de la France, Tome 2 : L'organisation régionale du trafic, 1993, éd. La Vie du Rail.