Ligne Savenay - Landerneau

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Ligne Savenay - Landerneau
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Ligne Savenay - Landerneau
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Longueur : 245 km
Mise en service : 1862-1867
Écartement : standard
Nombre de voies : 2 voies jusqu'à Quimper, voie unique au-delà
Pente maximale : {{{pente maximale}}} ‰
Propriétaire : RFF
Exploitant : SNCF
Électrification : 25 kV-50 Hz en 1991-1992 jusqu'à Quimper, traction thermique au-delà
Signalisation : BAPR jusqu'à Quimper, BM-VU SNCF au-delà
Types de trafic : TGV , TER, fret
Lignes affluentes : Tours - Le Croisic, Rennes - Redon, Paris - Brest
Principales gares : Savenay, Redon, Vannes, Auray, Lorient, Quimper, Landerneau

La ligne Savenay - Landerneau est une ligne de chemin de fer bretonne reliant Savenay (entre Nantes et Saint-Nazaire) à Landerneau (près de Brest) le long de la côte sud de la Bretagne.

Grâce à la greffe d'une ligne venant de Rennes près de Redon, cette ligne permet aussi la liaison entre la Bretagne et Paris.

D'orientation globalement est-ouest, elle est électrifiée en courant alternatif 25 kV depuis le 10 septembre 1991 (sauf la section Gestel-Quimper, électrifiée un an plus tard[1]).

Sommaire

[modifier] Tracé et profil

A Saint-Nicolas-de-Redon, c'est un noeud ferroviaire majeur de la Bretagne qui se dessine, avec un triangle permettant l'accès à la ligne venant de Rennes. Juste après ce triangle se trouve la gare de Redon, dont l'activité est due davantage aux possibilités de correspondances qu'à la desserte de la ville.

Si le profil de la ligne était jusque là très favorable, il devient plus difficile après Redon (rampes allant jusqu'à des taux de 9‰[1]), la ligne ne pouvant plus suivre aucun cours d'eau.

A Vannes, la ligne atteint le littoral, qu'elle ne peut suivre en raison de l'extrême découpage de la côte. À Auray, la ligne reçoit l'antenne de Quiberon et la ligne aujourd'hui fermée qui menait à Saint-Brieuc.

Après la ville de Lorient, la ligne traverse Rosporden (où une antenne menait à Concarneau) avant d'atteindre la gare de Quimper, comptant quatre quais et desservant la préfecture du Finistère. Au delà de Quimper, la ligne continue vers Landerneau, à voie unique et non électrifiée, permettant aux seuls TER, de gagner Brest.

En raison de la sinuosité de la ligne, il est projeté d'y faire circuler à long terme des TGV pendulaires.

[modifier] Équipement

La ligne, intégralement à double voie, est électrifiée en courant alternatif 25kV depuis 1991-1992. Elle est de plus équipée du block automatique à permissivité restreinte (BAPR)[1].

[modifier] Trafic

Comme sur les autres lignes bretonnes, le trafic est d'abord caractérisé par la forte domination du trafic voyageurs : sur les 53 trains qui parcouraient quotidiennement la section Rennes-Redon en 1990, 39 transportaient des voyageurs[1], et cette proportion a augmenté depuis l'arrivée du TGV.

Par ailleurs, à l'instar de la ligne Rennes-Brest avec laquelle elle partage de nombreuses similitudes, le trafic est marqué par l'importance des relations avec la capitale, portées par le tourisme : 5 trains relient quotidiennement les jours de semaine la gare Montparnasse à celle de Quimper. De plus, un aller-retour hebdomadaire relie le sud de la Bretagne à Lille Europe.

Par comparaison, le trafic TER Bretagne est moins important.

[modifier] Sources et références

  1. abcd Gérard Blier, Nouvelle Géographie ferroviaire de la France, Tome 2 : L'organisation régionale du trafic, 1993, éd. La Vie du Rail.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes