L'Île-de-Grand-Calumet

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45° 44′ 00″ N 76° 41′ 00″ W / 45.733338, -76.683338

L'Île-de-Grand-Calumet


   
Administration
Pays
Province
Canada Canada
Québec Québec
Région Outaouais
Comté ou équivalent Pontiac
Statut municipal Municipalité
Arrondissements {{{arrond}}}
Fondateur
Date de fondation
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Constitution 1er juillet 1855
Maire
Mandat en cours
Paul-Émile Maleau
2005- 2009
[ Site officiel de L'Île-de-Grand-Calumet]
Démographie
Population 785 hab. (2006[1])
Densité 5,9 hab./km2
Gentilé calumettan, calumettane
Langue(s) officielle(s) {{{lang}}}
Géographie
Altitudes minimale : {{{mini}}} m.
maximale : {{{maxi}}} m.
Superficie 132,14 km2
Fuseau horaire UTC{{{fuse}}}
Indicatif {{{tel}}}
Code géographique 84035
Latitude
Longitude
45° 44′ 00″ Nord
         76° 41′ 00″ Ouest
/ 45.733338, -76.683338
Localisation de L'Île-de-Grand-Calumet
Lieux d’intérêts
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L'Île-de-Grand-Calumet est une municipalité du Québec située dans la municipalité régionale de comté du Pontiac et la région administrative de l'Outaouais.[2] Le village et la communauté environnante sont situés sur l'île du Grand-Calumet, entourée de la rivière des Outaouais.

Sommaire

[modifier] Démographie

  • Le recensement de 2001 de Statistiques Canada indique que Grand-Calumet a une population totale de 732 personnes dont 100 métis et/ou autochtones (14%).
  • Les personnes de moins de 54 ans représentent 72% de la population.
  • Du côté linguistique, 495 personnes (68%) déclarent parler le français, 185 personnes (25%) l'anglais et 45 personnes (6%) déclarent être bilingues.
  • Le recensement indique également que la population a diminué de 5.4% entre 1996 et 2001.
  • Au recensement de 2006, la population est passée à 785 personnes, une augmentation de plus de 7%.

Sources[3]

[modifier] Repères historiques

La région située le long de la rivière des Outaouais n'est pas colonisée durant le régime français afin de maintenir la traître des fourrures avec les Amérindiens qui y habitent. Les Français maintiennent une garnison militaire dans plusieurs forts le long de l'Outaouais dont le fort Coulonge[4]. Les fourrures y sont livrées, puis on les acheminent sous escorte vers les grands centres de la colonie. Après 1763, les Britanniques ont le même souci de décourager l'installation de colons.

En mai 1709, Jean Cadieux, né à Boucherville le 12 mars 1671, fils cadet de Jean Cadieux et de Marie Valade, meurt de blessures et d'épuisement en voulant sauver ses compagnons de voyage des attaques des Iroquois. Des canotiers venus d'Oka ont trouvé son corps, en haut des Sept Chutes du Grand Calumet, tenant dans ses mains un texte écrit sur un écorce de bouleau, relatant sa mort, à l'origine de la légende La complainte de Cadieux.

Voici un extrait du texte de la Complainte de Cadieux (extrait de Forestiers et Voyageurs, Chapitre XV, de Jean-Charles Taché[5]):

"Petit rocher de la haute montagne, je viens ici finir cette campagne!
Ah! doux échos, entendez mes soupirs en languissant, je vais bientôt mourir."

Cadieux s'engage depuis 1695 pour conduire des canots dans la région des Grands Lacs pour en ramener des fourrures. Il épouse le 30 mai 1695 à Boucherville, Marie Bourdon, né le 11 août 1675 au même endroit. On dit de cette dernière qu'elle est algonquine. Ses parents, possiblement adoptifs, sont Jacques Bourdon (1650-1724) et Marie Ménard (1658-1726), tous deux nés en France. Après la mort de Jean Cadieux, elle épouse Antoine Quenneville le 26 mai 1710 à Longueuil.

Pierre de Troyes[6] y passe en 1686, en route pour la Baie d'Hudson pour y déloger les Anglais, et relate dans son journal que:

"Nous vimes vis à vis de notre camp un croix, au pied de laquelle est enterré le nommé dargy, voiageur, qui se noya, il y a quelque temps en trainent son canot à un portage au dessus qui porte le nommé. Le vingt septième, je décampé et commencêms à monter les rapides des Calumets. On leur a donné ce nom, parce qu'il se trouve proche cet endroit une pierre bleue propre à en faire."


La municipalité de Grand-Calumet a d'abord été créée comme municipalité du canton de Calumet le 14 mai 1847, abolie le 1er septembre suivant et rattachée à la municipalité du comté d'Ottawa, avant d'être rétablie en 1855. En 2003, la municipalité du canton de Grand-Calumet devenait la municipalité de Grand-Calumet. Le 22 débembre 2007, elle rechangea son nom pour l'actuel[7].


[modifier] Municipalités limitrophes

Mansfield-et-Pontefract Litchfield
Ontario N Campbell's Bay
O    Grand-Calumet    E
S
Bryson
Enclave:

[modifier] Sources

  1. Grand-Calumet - Profils des communautés 2006, Statistiques Canada, consulté le 26 janvier 2008
  2. L'Île-de-Grand-Calumet - Répertoire des municipalités du Québec, munistère des Affaires municipales et des Régions], consulté le 26 janvier 2008
  3. Statistiques Canada 2001 - Mansfield et Pontefract
  4. Dunn, Guillaume, Les forts de l'Outaouais, Éditions du jour, Montréal, 1975
  5. Forestiers et Voyageurs, Chapitre XV, 1884, à la Bibliothèque nationale du Québec
  6. biographie de Pierre de Troyes
  7. Modifications aux municipalités du Québec - Décembre 2007, Institut de la Statistique du Québec, consulté le 1er février 2008

[modifier] Liens externes

Autres langues