Discuter:Florent Schmitt

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Sommaire

[modifier] Pour les passionnés

les enregistrements commerçiaux (CD)

3 Trios op 99 Chœur de femmes Calliope - direction R.Théodoresco cantates, oratorios,... 5 refrains op 132 Chœur de femmes Calliope - direction R.Théodoresco cantates, oratorios,... 6 chœurs op 81 Chœur de femmes Calliope - direction R.Théodoresco cantates, oratorios,... De vive voix op 131 Chœur de femmes Calliope - direction R.Théodoresco cantates, oratorios,... En bonnes voix op 92 Chœur de femmes Calliope - direction R.Théodoresco cantates, oratorios,... psaume 47 G.Tzipine, Orchestre des Concerts du Conservatoire, D.Duval soprano, M.Duruflé orgue, cantates, oratorios,... psaume 47 M.JANOWSKI cantates, oratorios,... psaume 47 J.MARTINON cantates, oratorios,... l'éventail de Jeanne ballet tragédie de salomé (intégrale - version originale pour petit orchestre) DAVIN ballet andante religioso LOCKHART symphonique Antoine et Cléopatre ( suite N°1 et N°2) SEGERSTAM symphonique danse d'abisag SEGERSTAM symphonique dionysiaque DONDEYNE symphonique Etude pour le palais hanté Prêtre - EMI symphonique fonctionnaire 1912 LOCKHART symphonique In Mémoriam STOLL symphonique La tragédie de Salomé (suite) JANOWSKI symphonique La tragédie de Salomé (suite) MARTINON symphonique La tragédie de Salomé (suite) COPPOLA symphonique Oriane et le prince d'amour - suite STOLL symphonique rêves ROBERTSON symphonique rêves SEGERSTAM symphonique ronde burlesque STOLL symphonique Salammbô (3 suites) J. MERCIER symphonique soirs (orch) LOCKHART symphonique soirs (orch) ROBERTSON symphonique suite sans esprit de suite LOCKHART symphonique symphonie n° 2 SEGERSTAM symphonique légende pour alto et orch STOLL concertante Suite en trois parties pour trompette et orch E.AUBIER / Orchestre Bretagne / F.X.Gilber concertante symphonie concertante ROBERTSON concertante

A tour d'anches (hb, cl, Bas, pn) Prague wind quintet chambre Chants Alizés (quintette à vents) Prague wind quintet chambre habeyssée (vln, pn) SEGERSTAM chambre hasards chambre Lied et scherzo (cor et vents) Prague wind quintet chambre quatuor pour saxophone chambre Quintette BERNE chambre Quintette ( 2 ième mvt) Quatuor Calvet (1931 - 1938) chambre sonate pour piano et violon chambre Suite en rocaille (fl; hrp, vl, alt, vcl) Prague wind quintet chambre 3 Rapsodies pour 2 pianos LE CORRE piano 3 valses nocturnes LE CORRE piano crépuscules Laurent Wagschal piano piano Enfants Laurent Wagschal piano piano Mirages LE CORRE piano Mirages ( pour le tombeau de Claude Debussy op 70 N° 1) Laurent Wagschal piano piano Musiques intimes op 16 Ivo Kaltchev - 2001 - CD GEGA NEW - Bulgarie piano Musiques intimes op 29 Ivo Kaltchev - 2001 - CD GEGA NEW - Bulgarie piano Nuits Romaines Ivo Kaltchev - 2001 - CD GEGA NEW - Bulgarie piano Ombres Laurent Wagschal piano piano pièces romantiques LE CORRE piano Prélude…pour une suite à venir Ivo Kaltchev - 2001 - CD GEGA NEW - Bulgarie piano Small Gestures Ivo Kaltchev - 2001 - CD GEGA NEW - Bulgarie piano

Enregistrements de l'INA et autres enregistrements non disponibles (ext)

3 duos (ext) Testut - Chœurs de Lyon cantates, oratorios,... 3 goelettes cantates, oratorios,... 3 liturgies joyeuses Maitrise de Radio-France: J.Jouinneau cantates, oratorios,... 3 Trios op 99 (ext) Testut - Chœurs de Lyon cantates, oratorios,... 5 choeurs (ext) Testut - Chœurs de Lyon cantates, oratorios,... 5 motets-voix d'hommes (ext) Testut - Chœurs de Lyon cantates, oratorios,... 6 chœurs op 81(ext) Testut - Chœurs de Lyon cantates, oratorios,... à contre-voix GROUPE VOCAL DE FRANCE cantates, oratorios,... cantique de Siméon 1 et 2 Ensemble Vocal Phonandre - L Grégoire cantates, oratorios,... Chansons à la voix Ensemble X tuor cantates, oratorios,... En bonnes voix op 92 Chorale Prof de Paris cantates, oratorios,... hymne à l'été E.Ericson. Chœurs de la radio suédoise cantates, oratorios,... messe cantates, oratorios,... Musique sur l'eau RTF - Engelbrecht -Crespin cantates, oratorios,... psaume 47 INGELBRECHT - CRESPIN - RTF cantates, oratorios,... sémiramis RTF cantates, oratorios,... Oriane et le prince d'amour (intgl) RTF DERVAUX ballet tragédie de salomé (intégrale - version originale pour petit orchestre) Orchestre Philharmonique de Radio-France direction : Pascal Rophé - Soprano : M.Fallot.Mars 2003 - F.M ballet Antoine et Cléopatre ( suite N°1) ORTF / J.Michon symphonique Antoine et Cléopatre ( suite N°2) ORTF / J.Martinon symphonique Antoine et Cléopatre (suite N°2/ 2 extraits) ORTF / M. Rosenthal symphonique danse d'Abisag MONTPELLIER symphonique enfants (orch) ORTF / T. Aubin symphonique Etude pour le palais hanté ORTF / A. Girard symphonique Etude pour le palais hanté Prêtre - ONF - Live - Festival de Montpellier, 1991 symphonique Feuillets de voyage Orchestre Philharmonique de Lorraine - J.Houtmann - diffusé en mars 2002 - TV câble "musique classique". symphonique In Mémoriam ( Cippus Feralis) G.Prêtre, ORTF, 1962 symphonique Janiana J.F Paillard symphonique La tragédie de Salomé (suite) ONF - E.Svletanov - live decembre 2000 symphonique La tragédie de Salomé (suite) ALMEDIA symphonique La tragédie de Salomé (suite) Paul Paray, Detroit Symphonic Orchestra - 1958 LP, 1994 CD symphonique La tragédie de Salomé (suite) INGELBRECHT symphonique Le petit Elfe ferme l'oeil (suite N° 1) RTF / E. Bigot symphonique mirages (intégral) BIGOT symphonique mirages 2 : La tragique chevauchée ORTF - Dervaux symphonique Oriane et le prince d'amour - suite ORTF / J.Martinon symphonique Oriane et le prince d'amour - suite ORTF / Szinschaua symphonique procession dans la montagne INGELBRECHT symphonique Rapsodie viennoise (orch) S.Baudo symphonique Reflets d'Allemagne (ext) RTF/ ENGHELBRECHT symphonique Salammbô ( ext) AUBIN symphonique Salammbô ( ext) ORTF / M. Rosenthal symphonique Suite sans esprit de suite RTF/ H.Tomasi symphonique symphonie n° 2 R.F - L.Slatkin symphonique symphonie n° 2 MARTINON symphonique Introït, Récit, et congé (cello, orch) André Navarra - RTF concertante fête de la lumière BIGOT scène, film, ... Andante et Sherzo (Harpe et cordes) F. Cambreling -Radio France chambre Andante et Sherzo (Harpe et cordes) Sandrine Chatron harpe, chambre andantino op 30 bis (clarinette & piano) chambre Andantino op 30 N° 1 Ralph Manno : Clarinette, A.Perl : piano chambre Clavecin obtempérant M.Delacourt chambre Janiana - symphonie pour cordes J.F Paillard chambre Légende op 66 (saxo) chambre Lied et sherzo (cor , pn) chambre quatuor à cordes chambre quatuor pour flûtes Quatuor Arcadie chambre quatuor pour presque tous les temps Atelier de Ville d'Avray - chambre sonatine (pn,fl,alto) F.M -Radio-France chambre Suite en rocaille (fl; hrp, vl, alt, vcl) M.C Jamet, Ch Lardé, Quatuor Rosamonde chambre suite pour trompette et piano DELMOTTE chambre trio à cordes ALBERTI chambre 3 chants op 98 mélodies 3 mélodies op 4 mélodies 4 lieder op 45 mélodies 4 monocantes op 115 ext (la petite princesse) I Joachin mélodies 4 poèmes de Ronsard op 100 Y.Geissler, sop mélodies Kherob-Shal op 67 (n°1 Octroi) extrait J.Nirouet, falsettiste, G.Parmentier, piano 1982 mélodies Le lièvre et la tortue ORTF- J.Peyron - Dervaux mélodies 1 Rapsodies française pour 2 pianos Robert & Gaby Casadessu piano 3 danses F.Gobet piano 3 préludes (extrait : n° 3) Y.Pâris, live piano 3 Rapsodies pour 2 pianos Robert & Gaby Casadessu piano Chaîne brisée RAËS piano Chaîne brisée ext : Stèle à la mémoire de Paul Dukas A. D'Arco piano Chaîne brisée ext : Stèle à la mémoire de Paul Dukas M.C Girod piano cortége des adorateurs du feu RAËS piano crépuscules RAËS piano Enfants RAËS piano Hommage à Fauré piano Le petit Elfe ferme l'oeil Robert & Gaby Casadessu piano Mirages John Augdon piano Mirages A. D'Arco piano musiques foraines G. & J . DOYEN piano Musiques intimes op 29 RAËS piano Nuits Romaines ( extrait : lucioles) Aline Van Barenzen piano Ombres D. Blumenthal piano petites musiques RAËS piano pièces romantiques RAËS piano Reflets d'Allemagne (3 extraits) piano V.Brier, V.De Terme piano Reflets d'Allemagne (3 extraits) piano V.Brier, V.De Terme piano soirs - 10 préludes - F/MANUELLE piano soirs - 10 préludes - ext Marie Landos piano

[modifier] Débaptisation du lycée de Saint-Cloud

Ces faits semblent être totalement avérés. Voir ici. H2O 24 janvier 2006 à 15:14 (CET)

[modifier] Notice

Notice dans Sax, Mule & Co — Marcel Mule ou l'éloquence du son, ouvrage publié à Paris en 2004 (Editions H & D) et comportant un dictionnaire de compositeurs pour saxophone.

Forte envie de supprimer cette... note. Je l'ai simplement déplacée ici. A vérifier. Airelle 30 mars 2006 à 18:19 (CEST)
Le bouquin existe vraiment (ISBN 2-914266030) mais un contributeur anonyme en fait la publicité dans plusieurs articles. Je suis en train de réverter. H2O 30 mars 2006 à 20:04 (CEST)
Une simple notice dans un livre sur le saxophone : ça me paraissait quelque peu incongru. Voilà qui le confirme. Airelle 31 mars 2006 à 18:33 (CEST)

[modifier] Erreurs factuelles du passage "Polémique"

A la date du 19 février 2007, le paragraphe "Polémique" comporte les erreurs suivantes.

1. Le Conseil d'administration du lycée de Saint-Cloud n'a pas fondé sa demande de changement de nom sur l'antisémitisme du compositeur, mais sur son engagement dans la collaboration.

2. Le Groupe Collaboration n'était pas un "groupement artistique", mais un mouvement politique avec un programme que son nom indique clairement.

3. La cantatrice Madeleine Grey avait-elle besoin qu'on signe des pétitions pour la défendre ? Elle avait quitté l'Europe en 1939... Voir Alain PÂRIS, Dictionnaire des interprètes et de l’interprétation musicale au XXe siècle, 1982 rééd. 1995, R. Laffont.

4. Il semble effectivement que Florent Schmitt n'a pas cherché à tirer avantage de son engagement en faveur de l'Allemagne nazie, mais il est inexact de suggérer qu'il aurait évité de fréquenter les occupants. Il a assisté à plusieurs réceptions à l’ambassade d’Allemagne, entre juin 1942 et juin 1943. Voir Collaboration, numéro de septembre-octobre 1943.

5. La présentation de son épuration est incorrecte. S'il est vrai que les poursuites judiciaires pour indignité nationale ont été classées sans suite, Florent Schmitt a été condamné dans le cadre de l'épuration professionnelle. Le 7 janvier 1946, le Comité national d’épuration des gens de lettres, auteurs et compositeurs a prononcé contre lui une peine d’interdiction d’éditer ou de faire jouer ses œuvres d’une durée d’un an, interdiction partant du 1er octobre 1944. Voir Herbert LOTTMAN, L’épuration, Fayard, 1986.

J'ai essayé d'arranger l'article comme j'ai pu... Airelle 19 février 2007 à 19:00 (CET)
Ne serait-il pas préférable de déplacer ce passage en page discussion et de rédiger un court paragraphe évoquant cette polémique de la manière la plus équilibrée possible? H2O 19 février 2007 à 19:40 (CET)
Je suis d'accord avec l'avis de H2O. Les arrangements d'Airelle permettent de donner les deux points de vue de façon équilibrée, mais il y a des répétitions, des contradictions sur des faits (à propos de l'épuration), et le tout est bien long et complexe pour le lecteur non prévenu. Je propose le texte suivant, mais je ne veux pas l'imposer. Dtallon 20 février à 15:15 (CET)

Polémique

*** Début ***

En dehors de son activité musicale, Florent Schmitt est aussi connu pour ses positions favorables à l'Allemagne nazie, dans les années trente puis sous l'Occupation. Il a été membre du Comité France–Allemagne, créé en 1935. Il a participé à un voyage de musiciens français organisé par les services de Joseph Goebbels, à Vienne, en décembre 1941. Il a été le co-président d'honneur de la section musicale du Groupe Collaboration à partir de décembre 1941.

A la Libération, les poursuites judiciaires engagées contre Florent Schmitt pour indignité nationale ont été classées sans suite. Cependant, il a été condamné dans le cadre de l'épuration professionnelle : le 7 janvier 1946, le Comité national d’épuration des gens de lettres, auteurs et compositeurs a prononcé contre lui une peine d’interdiction d’éditer ou de faire jouer ses œuvres d’une durée d’un an, à compter du 1er octobre 1944.

Florent Schmitt a expliqué son voyage en Allemagne par la volonté de revoir son fils, prisonnier dans un stalag. Il a justifié son appartenance au Groupe Collaboration par son souci de défendre la musique française.

L'engagement de Florent Schmitt dans la collaboration a conduit le Conseil d'administration du lycée de St-Cloud à proposer que l'établissement soit rebaptisé du nom d'Alexandre Dumas. Le Conseil Régional d'Île-de-France a accepté cette demande en 2005 après une dizaine d'années de polémiques[1].

*** Fin***

On signalerait qu'il a été fait Commandeur de la Légion d'Honneur dans la section Honneurs.

Ce texte me semble bien meilleur, notamment en raison de sa relative concision et pour le respect de la chronologie. Déplacer l'essentiel de la polémique ici me convient aussi, mais on court le risque qu'elle recommencede plus belle sur l'article lui-même. Airelle 20 février 2007 à 17:40 (CET)

[modifier] Polémique (passage déplacé de l'article à la page de discussion)

Ce chapitre présente les arguments de points de vue opposés concernant la respectabilité de Schmitt. On peut comprendre et respecter l'attachement de certains à la mémoire de Florent Schmitt, mais une encyclopédie se doit d'être objective et exacte.

[modifier] Collaboration

En dehors de son activité musicale, Florent Schmitt est aussi connu pour ses positions favorables à l'Allemagne nazie, dans les années trente puis sous l'Occupation. Il a été membre du Comité France–Allemagne, créé en 1935. Il a participé à un voyage de musiciens français organisé par les services de Joseph Goebbels, à Vienne, en décembre 1941. Il a été le co-président d'honneur de la section musicale du Groupe Collaboration à partir de décembre 1941.

En fait, le Groupe Collaboration n'était pas un « groupement artistique », mais un mouvement politique avec un programme que son nom indique clairement. Quant à la cantatrice Madeleine Grey, elle n'avait nul besoin qu'on signe des pétitions pour la défendre car elle avait quitté l'Europe en 1939. Voir le Dictionnaire des interprètes et de l’interprétation musicale au XXe siècle (Alain Pâris, 1982, réédité en 1995 chez Robert Laffont).

  • Arguments de la défense :

Dans l'article Des habitants de Saint-Cloud veulent débaptiser un lycée, publié dans Le Monde le 4 mai 2002, Christophe de Chenay parle d'un « musicien collaborateur ». Que Schmitt ait appartenu au groupement artistique « Collaboration » sous l'occupation est indéniable mais encore ne faut-il pas en occulter la raison véritable : sa motivation résidait uniquement dans son désir de défendre la musique française ainsi que l'attestent divers écrits. Il réagit vivement « contre la propagande allemande dans les programmes des sociétés de concerts parisiennes et plaide en faveur de Rameau, Couperin, Janequin » et de la production de son temps (Bibliothèque nationale de France, dossier Schmitt, pièce 25 Rés. F1641(2)). N’est-ce pas le même but que celui du groupe résistant Front National : « Nous cherchions à sauvegarder les valeurs essentielles de la musique française, submergée sous le magnifique torrent romantique allemand. » (Roland-Manuel, cité par Catherine Morgan in Les Lettres Françaises du 16 septembre 1944). Soulignons qu’il profita de sa position pour signer des pétitions en faveur de musiciens israélites comme Madeleine Grey, François Lang, Fernand Ochsé, etc.

[modifier] Débaptisation d'un lycée

Pour répondre aux exigences de « débaptisation » du lycée émanant d'enseignants et d'élèves du lycée de Saint-Cloud, qui portait son nom, le Conseil Régional d'Île-de-France a renommé l'établissement lycée Alexandre-Dumas en 2005 après une dizaine d'années de polémiques[1]. Le Conseil d'administration du lycée de Saint-Cloud n'a pas fondé sa demande de changement de nom sur l'antisémitisme du compositeur, mais sur son engagement dans la collaboration.

  • Arguments de la défense :

En dehors de son activité musicale, Florent Schmitt est aussi connu pour ses positions favorables à l'Allemagne nazie, dans les années trente puis sous l'Occupation. Il a été membre du Comité France–Allemagne, créé en 1935. Il a participé à un voyage de musiciens français organisé par les services de Joseph Goebbels, à Vienne, en décembre 1941. Il a été le co-président d'honneur de la section musicale du Groupe Collaboration à partir de décembre 1941.

[modifier] Antisémitisme

  • Arguments de la défense :

Claude Samuel, dans la revue Diapason de juin et décembre 2002 et La Lettre du musicien d’octobre, novembre et décembre 2002, a ravivé la polémique déclenchée par un esprit de délation qui vise à récrire l’histoire en faisant de Florent Schmitt un antisémite collaborateur. Certains pensent qu'il ne s’agit en l’occurrence que de récupération idéologique. En effet, l’accusation d’antisémitisme semble démentie par l’existence tout entière de Schmitt, épris de droiture et de justice, ami de Paul Dukas, d’Alexandre Tansman et d'Arnold Schönberg, tous juifs qu’il appréciait et défendait vigoureusement. Les termes louangeurs avec lesquels Darius Milhaud évoque son complice sont suffisamment éloquents : « Il est très rare que, malgré une franchise assez crue, on puisse avoir des relations fort agréables, lors des nombreuses rencontres auxquelles on est exposé dans la vie musicale. J’ai toujours eu un vif plaisir à voir Schmitt. Ses boutades m’enchantent. » (texte inédit de Darius Milhaud publié in Portrait(s) de Darius Milhaud, éditions de la Bibliothèque nationale de France, 1998)

« Il était toujours là où on a essayé de faire quelque chose d’honnête et de bon » affirmait le compositeur hongrois Lazlo Lajtha. Pour fêter son élection à l'Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France au fauteuil de Paul Dukas, un banquet réunissait le 17 janvier 1936 en l'Auberge alsacienne de l’avenue Victor-Hugo une soixantaine de personnes parmi lesquelles Magda Tagliaferro, Filip Lazar, Jean Rivier, Madeleine Darius-Milhaud et Albert Roussel, qui n'eurent sûrement pas accepté l'invitation s'ils l'avaient su antisémite hitlérien. À l'issue du repas, une épée de hêtre revêtue de la signature des convives fut remise au compositeur ennemi de la langue de bois avec cette mention : « À Florent Schmitt, de l'Institut, cette arme contre les poncifs. »

[modifier] Prévarication

Si Florent Schmitt n'a pas cherché à tirer avantage de son engagement en faveur de l'Allemagne nazie, il a assisté à plusieurs réceptions à l’ambassade d’Allemagne, entre juin 1942 et juin 1943 (Collaboration, septembre-octobre 1943).

Si les poursuites judiciaires pour indignité nationale ont été classées sans suite, Florent Schmitt a été condamné dans le cadre de l'épuration professionnelle : le 7 janvier 1946]], le Comité national d’épuration des gens de lettres, auteurs et compositeurs a prononcé contre lui une peine d’interdiction d’éditer ou de faire jouer ses œuvres d’une durée d’un an, interdiction partant du 1er octobre 1944 (L’épuration, Herbert Lottman, Fayard, 1986).

  • Arguments de la défense :

En dehors de son activité musicale, Florent Schmitt est aussi connu pour ses positions favorables à l'Allemagne nazie, dans les années trente puis sous l'Occupation. Il a été membre du Comité France–Allemagne, créé en 1935. Il a participé à un voyage de musiciens français organisé par les services de Joseph Goebbels, à Vienne, en décembre 1941. Il a été le co-président d'honneur de la section musicale du Groupe Collaboration à partir de décembre 1941.

À la différence de ceux qui ont soutenu et fréquenté les dignitaires nazis, comme Germaine Lubin, Serge Lifar, Paul Belmondo, André Derain, Charles Despiau ou Paul Landowski, Schmitt quitta Paris le 11 juin 1940 pour s’installer à Artiguemy (Pyrénées) et ne rentra à Saint-Cloud qu’en novembre 1941 : un « collabo » se serait-il isolé plus d'un an dans les Pyrénées alors que les nazis semblaient triompher ? Les autorités d’occupation lui firent miroiter que sa venue en Allemagne accélèrerait la libération de son fils unique. C’est pourquoi, en décembre 1941, tout comme Honegger, Delannoy, Samazeuilh ou Rouché, il se rendit au Festival Mozart à Vienne pour représenter la France. Le 8 décembre, il put enfin revoir son fils Jean-Florent dont il n’avait plus de nouvelles depuis juin 1940, mais celui-ci resta malgré tout prisonnier au stalag XXIII de Pirmassens.

Après enquête, le Comité national d'épuration classa sans suite le dossier Florent Schmitt. Si un doute avait subsisté, peut-être n'aurait-il pas été élu représentant de l'Institut de France à la Commission nationale de l'Unesco en 1948 et n'aurait-il pas été fait Commandeur de la Légion d'Honneur en 1952.

[modifier] A propos de Kurt Weill

Bonjour. Je me permet de rajouter une anecdote sur la manière dont Scmitt a opéré au sabotage d'un concert de Kurt Weill en 1933.--Fanny Kaplan (d) 21 mars 2008 à 11:35 (CET)