Caroline Fourest

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Caroline Fourest est une essayiste et journaliste française, militante féministe, des droits des homosexuels et de la laïcité, née en 1975 à Aix-en-Provence.

Diplômée en histoire, en sociologie à l'EHESS et en sciences politiques, elle est titulaire d'un DESS de communication politique, obtenu à la Sorbonne. Elle y a étudié la communication de crise (réactions aux boycotts et aux rumeurs) et elle a tiré de ses études la matière d'un livre : Face au boycott.

Elle est rédactrice en chef de la revue Prochoix, journaliste à Charlie Hebdo et enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris. Elle est surtout connue pour ses prises de positions récentes au sujet du rôle de l'islam intégriste dans la société.

Caroline Fourest est la compagne de Fiammetta Venner, qui cosigne la plupart de ses textes[1].

Sommaire

[modifier] Biographie

En 1997, elle fonde la revue Prochoix avec Fiammetta Venner et Moruni Turlot. Éditée par une association du même nom, cette revue s'est donné pour objet de « défendre les libertés individuelles contre toute idéologie dogmatique, liberticide, essentialiste, raciste ou intégriste ». Ses thèmes de prédilection sont la protection de la laïcité, les droits des femmes et des homosexuels[2]. Le nom Prochoix provient de l'anglais prochoice utilisé par les mouvements en faveur du droit à l'interruption volontaire de grossesse. La revue ne se limite cependant pas à la question de l'avortement.

En 1998, elle co-écrit avec Fiammetta Venner, Le guide des sponsors du FN. Utilisant de nombreuses sources écrites (publications proches du Front national, documents officiels), le livre dresse la liste de nombreuses entreprises ayant financé ce parti. Il remet également en cause certaines enquêtes précédente par exemple concernant le boulanger Lionel Poilâne[3].

En 1999, elle publie, à nouveau avec Fiammetta Venner, Les Anti-PACS ou la dernière croisade homophobe, une enquête sur les mouvements anti-PaCS, leurs liens avec la droite catholique radicale et sur Christine Boutin. En annexe, le livre rend aussi publique la liste des maires ayant signé la pétition contre le PaCS.

En 2000, Caroline Fourest publie un livre aux éditions Golias[4], Foi contre choix : la droite religieuse et le mouvement prolife, qui étudie la montée en puissance et l'inspiration pro-life ou « anti-choix » d'organisations chrétiennes intégristes et de leurs alliés du parti républicain, actifs dans l'entourage de George W. Bush.

En 2003, elle co-écrit Tirs croisés avec Fiammetta Venner, (Calmann-Lévy, 2003) sur la « laïcité à l’épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman ». Les auteurs le présentent comme une dénonciation de la stigmatisation de l'islam et contre la tentation de nier le danger intégriste au nom de l'islam. Le livre ne porte pas tant sur la religion en tant que telle mais plutôt sur l'« intégrisme », que les auteurs définissent en introduction comme « l'emprise autoritaire, nécessairement politique, qu'exercent certains groupes sur la vie en société au nom de la religion » (p. 13-14). Et le livre conclut que si l'intégrisme musulman est bien le plus virulent des trois intégrismes, « ce surcroît de nocivité n'a rien à voir avec la religion mais avec l'instrumentalisation de la religion » (p. 514). En l'occurrence, selon les auteurs, le phénomène serait dû au fait qu'un nombre élevé de pays musulmans ne sont pas réellement sécularisés. Et les auteurs de préciser : « Au risque de décevoir ceux qui voudraient croire à une barbarie propre à l'islam, le Coran n'est pour rien dans le retard démocratique et séculier des pays musulmans » (p. 404 ou 514 dans l'édition en poche). Pour les deux auteures, si l'intégrisme musulman est aujourd'hui plus dangereux, la raison n'est pas dans le Coran, mais dans l`absence de contrepouvoirs et le manque de démocratie existant dans certains pays arabes et/ou musulmans.

Après avoir dénoncé presque exclusivement l’extrême droite et l’intégrisme chrétien pendant plus de dix ans, Caroline Fourest dénonce en 2006 dans ses livres – Frère Tariq et La tentation obscurantiste – ce qu'elle désigne comme les rapprochements entre une partie de la gauche et les mouvements islamistes.

Dans Frère Tariq, Caroline Fourest étudie le discours de Tariq Ramadan, à partir de l'étude de ses livres et cassettes, où elle analyse comment il lui apparaît qu'il tient un discours relativement libéral lorsqu'il s'exprime dans les médias et fondamentaliste et réactionnaire quand il s'exprime devant ses partisans musulmans[5],[6],[7],[8]. Certains critiques affirment qu'elle multiplie les approximations, tandis que d'autres vantent sa rigueur, lui attribuant d'avoir été la première à analyser toutes ses déclarations[9].

En 2005, elle obtient avec Fiammetta Venner le Prix national de la laïcité, remis par le Comité Laïcité République, les récompensant « pour leurs actions contre tous les fondamentalismes religieux et leurs avatars liberticides, ainsi que pour leur engagement face à l’extrême-droite ».

La Tentation obscurantiste a obtenu le Prix du livre politique 2006 de l'Assemblée nationale[10]. Le livre pose cette question : « la complaisance voire la fascination pour l'islamisme – une idéologie réactionnaire, intégriste et totalitaire – a-t-elle sa place à gauche ? ».

Le propos de ce livre est ainsi résumé par Caroline Fourest elle-même :

« De la conférence de Durban au Forum social de Londres en passant par la pétition des « Indigènes de la République » et le débat sur les signes religieux à l'école publique, la gauche semble avoir perdu tous ses repères. Pas toute la gauche. Une partie seulement. Celle que l'on surnomme "islamo-gauchiste", alors qu'il vaudrait peut-être mieux parler de gauche obscurantiste, pro-islamiste. Une autre gauche, anti-intégriste et anti-totalitaire, la regarde dériver, muette et paralysée d'incompréhension. Les militants de cette gauche-là ne comprennent pas pourquoi ils se font traiter d'"islamophobes" ou de "racistes", voire de vendus à la pensée "bushienne et sharonienne" chaque fois qu'ils osent dénoncer la nature intégriste et réactionnaire de l'intégrisme, fût-il musulman, au nom de la laïcité, du féminisme ou de l'universalisme. Ou lorsqu'ils se battent pour que l'antisionisme ne serve pas à justifier l'antisémitisme. [...] La Tentation obscurantiste, c'est aussi l'histoire de ce consensus étonnant, allant de la gauche altermondialiste à la droite mondialiste, qui pourrait bien servir de voie royale, sans barrage ni obstacle, au nouveau totalitarisme. »

À l'assemblée nationale lors de la remise du prix, Richard Descoings, directeur de l'Institut d'études politiques de Paris a salué l'ouvrage comme réunissant tout particulièrement les qualités requises pour ce prix : « le sérieux, la capacité au discernement et le courage de dire ». Fait rare, le livre a été plébiscité dès le premier tour, par 80% des membres du jury composé de journalistes de tous horizons. Les deux précédents livres de Caroline Fourest, Tirs croisés (co-écrit avec Fiammetta Venner) et Frère Tariq étaient finalistes les années précédentes. Ce prix n'avait jamais été attribué à une lauréate de trente ans[11].

Elle continue néanmoins son travail sur l’intégrisme chrétien notamment dans Charlie Hebdo[12] Ainsi, en mai 2006, elle publia une analyse du lobbying chrétien contre le film Da Vinci Code[13]. Avec Fiammetta Venner, elles dénoncent la radicalisation de l'Église catholique confirmée par Benoît XVI et les campagnes anti-blasphème menées depuis des années par les réseaux chrétiens.

En 2007, Caroline Fourest a publié un livre intitulé Le Choc des préjugés, prenant le contre-pied de la thèse du choc des civilisations, décortiquant les amalgames et réfutant un à un les préjugés aussi bien sécuritaires que victimaires. Le livre, très sévère à l'égard du bilan de Nicolas Sarkozy, propose aux responsables politiques de remettre la question sociale au cœur des politiques pour sauver le vivre-ensemble.

[modifier] Engagements et polémiques

Ses prises de position lui valent nombre de critiques et de détracteurs. Elle aurait été menacée sur un forum islamiste au moment de la parution de Frère Tariq, ainsi que sur un forum britannique[14] pour avoir initié le Manifeste des douze intitulé « Ensemble contre le nouveau totalitarisme », traduit et diffusé en plusieurs langues[15]. Cet appel est dénoncé par la Ligue des droits de l'homme qui considère qu'il diabolise l'islam[16].

À propos de Tariq Ramadan elle dit que « son message vise moins à faire connaître l’islam qu’à rendre plus acceptable l’islamisme ». Elle lui reproche de chercher « des journalistes suffisamment naïfs ou complices pour devenir les relais de cette propagande [la sienne] » (in Frère Tariq). Caroline Fourest a répondu aux questions nourries de plusieurs partisans de Tariq Ramadan sur le forum en ligne du Nouvel observateur[17].

Elle a engagé des polémiques avec Xavier Ternisien[18], notamment au sujet du mot « islamophobie[19] ». En effet, Caroline Fourest et Fiammetta Venner affirment que ce mot a été utilisé pour la première fois dans un sens liberticide en 1979 par les mollahs en Iran qui « souhaitaient faire passer les femmes qui refusaient de porter le voile pour de "mauvaises musulmanes"[20] ». Xavier Ternisien affirme pour sa part que le mot est bien plus ancien et remonte à 1921[21]. Elle a perdu les deux procès pour diffamation - dont un en appel - qu’elle avait engagés contre lui. Xavier Ternisien reproche notamment « les erreurs et les approximations » de Prochoix, dans un texte diffusé sur le Net[22]. Parmi ces erreurs en date, Prochoix affirme le 12 juillet 2007 que l'« UOIF intégriste » essaie d'infiltrer les aumôneries de prison et d'hôpitaux[23]. La revue cite comme exemple d'aumônier modéré Abdelhaq Nabaoui, lequel n'est autre que le président de l'UOIF en Alsace[24], ce que semblait ignorer Prochoix.

Caroline Fourest dénonce régulièrement ce qu'elle considère comme des « errements » du Réseau Voltaire. Avec Fiammetta Venner, elle a analysé les positions et engagements du réseau Voltaire et de Thierry Meyssan, qu'elle estime assez troubles [25],[26]. Pour le Réseau Voltaire, Caroline Fourest érige les musulmans en bouc-émissaires et présente systématiquement leurs leaders comme des intégristes. Ainsi, lorsque Caroline Fourest présente le Hezbollah comme un groupe terroriste radical, le Réseau Voltaire y voit un groupe de résistants à l'occupation israélienne animé par une idéologie comparable à celle des théologiens de la libération dans le christianisme sud-américain[27].

Le journaliste spécialiste de l'extrême droite René Monzat, qui collabore à la revue Ras l'Front, reproche à Caroline Fourest d'avoir « une conception de la liberté religieuse singulièrement étriquée ». Selon lui, dans son livre Frère Tariq, elle « fait grief à Ramadan de ce qu'on peut reprocher à tous les religieux, aux évêques, pasteurs, imams ou rabbins[28] ». Quant à l'Observatoire du communautarisme, il l'accuse de « communautarisme lesbien », pour avoir participé à un festival de cinéma « lesbien » non mixte, parce qu'ouvert uniquement aux femmes et subventionné par la Mairie de Paris[29].

Elle critique également Les mots sont importants de Pierre Tévanian, avec qui elle est en désaccord, ce dernier s'étant opposé à la loi française sur les signes religieux dans les écoles publiques de 2004, ou des universitaires partisans d'une nouvelle laïcité, plus ouverte aux religions, comme Raphaël Liogier, professeur des universités à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence[30]. Dans un débat face à Caroline Fourest sur le plateau de Ripostes, celui-ci a accusé les laïques de faire preuve d'un « racisme esthétique » à propos du voile.

Sous le titre Les lauriers de l'obscurantisme, les sociologues et historiens des religions Jean Baubérot, Bruno Étienne, Franck Fregosi, Vincent Geisser et Raphaël Liogier protestent dans Le Monde du 18 avril 2006 contre le prix du livre politique décerné à Caroline Fourest[31],[32]. Les auteurs considèrent que le livre est un « pamphlet qui s’érige frauduleusement en argumentaire rationnel, alors qu’il ne repose que sur le trafic des émotions, des peurs, permettant d’ânonner des lieux communs sur l’islam et les musulmans ».

Quatre jours plus tard, Michael Smadja, professeur de philosophie, les contredit sévèrement[33]. L'auteur de l'article conteste ce qu'il juge un « portrait diffamatoire » du livre de Caroline Fourest que font ces sociologues. « Pour tout lecteur du livre de Caroline Fourest La Tentation obscurantiste (Grasset, 2005), le point de vue paru à son sujet sous la plume d'universitaires bardés de titres (Le Monde du 18 avril) est stupéfiant (...) Malheureusement pour eux, ledit livre existe. Si bien que tout un chacun peut, de ses propres yeux, pas encore décrottés par l'analyse percutante de ces messieurs, vérifier qu'il n'a rien à voir, même de loin, avec le portrait diffamatoire qu'en font les éminences en question. » Pour lui, le texte de Caroline Fourest « est surtout une piqûre de rappel salutaire pour la gauche en général. Il s'agit de s'inquiéter d'une connivence contre nature entre un certain militantisme de gauche et des représentants de l'islam radical.Il s'agit d'en appeler à des valeurs universelles ("pseudo-universalistes" si l'on en croit nos amis très scientifiques) telles que l'égalité des hommes et des femmes, l'idée que la religion n'a rien à faire dans la vie publique ou le rappel du fait que l'homophobie est intolérable. »

Elle est accusée de double langage par Cédric Housez dans l'article « "Division" de la gauche : le "double langage" de Caroline Fourest » publié par le réseau Voltaire[34]. Dans cet article, Cedric Housez l'accuse notamment de ne pas tenir le même discours selon qu'elle écrit dans Charlie Hebdo ou dans le Wall Street Journal et de tenter de diaboliser les mouvements altermondialistes et les organisations musulmanes en leur inventant des « réseaux fantasmés » avec les islamistes grâce à des « amalgames répétés » afin de « vendre » aux Européens la théorie du « choc des civilisations ». Cette accusation fait suite à une accusation lancée contre Caroline Fourest par Tariq Ramadan sur le site. Caroline Fourest dénonce une manipulation de ses textes (et y a répondu point par point lors d'un forum d'échange avec les internautes du site en ligne du Nouvel observateur[35], sur le site de ProChoix[36] et sur son blog[37]).

[modifier] Œuvres

[modifier] Écrits

  • Le guide des sponsors du Front national et de ses amis, Paris, Éditions Raymond Castells, 1998. (ISBN 2-912587-00-X)
  • avec Fiammetta Venner, Les Anti-pacs ou la dernière croisade homophobe, Paris, Éditions Prochoix, 1999. (ISBN 2-913749-00-3)
  • Foi contre choix : La Droite religieuse et le mouvement Pro-life aux États-Unis, Villeurbanne, Éditions Golias, « Les enquêtes de Golias », 2001. (ISBN 29-114-5378-6)
  • avec Fiammetta Venner, Tirs croisés. La laïcité à l'épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman , Paris, Éditions Calmann-Lévy, 2003. (ISBN 2-7021-3304-5) ; rééd. Librairie générale française, « Le Livre de poche », 2005. (ISBN 2-253-11437-5)
  • Frère Tariq. Discours, stratégie et méthode de Tariq Ramadan , Paris, Éditions Grasset, Paris, 2004. (ISBN 2-246-66791-7)
  • Face au boycott. L'entreprise face au défi de la consommation citoyenne, Paris, Éditions Dunod, 2005. (ISBN 2-10-048936-4)
  • La tentation obscurantiste, Paris, Éditions Grasset, Paris, 2005. (ISBN 2-246-69194-X)
  • Le choc des préjugés. L'impasse des postures sécuritaires et victimaires, Paris, Éditions Calmann Levy, 2007. (ISBN 978-2-7021-3533-4)

[modifier] Films

  • Sœur Innocenta, priez pour nous !, moyen-métrage documentaire (coréalisé avec Fiammetta Venner).
  • Safia et Sarah, court-métrage, 18 minutes (écriture et réalisation ; produit par Fiammetta Venner).

[modifier] Prix

  • Prix du scénario du festival Cineffable pour Safia et Sarah[38].
  • Prix national de la laïcité 2005 pour Tirs croisés. La laïcité à l'épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman.
  • Prix du livre politique 2006 pour La Tentation obscurantiste.
  • Prix Jean Zay - Laïcité et République 2006 pour La Tentation obscurantiste.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes

  1. Claude Askolovitch, « Caroline Fourest, Fiammetta Venner. Les hussardes », Le Nouvel observateur, n°2064, 27 mai 2004.
  2. Présentation de la revue Prochoix
  3. Cf. Stop la rumeur
  4. Sites des éditions Golias
  5. Présentation de l'ouvrage
  6. « Ramadan est un chef de guerre », L'Express, 18 octobre 2004.
  7. « Qui est vraiment Tariq Ramadan ? », Elle, 25 octobre 2004.
  8. Dominique Dhombres, « Le double langage du très médiatique "Frère Tariq" », Le Monde, 4 décembre 2004.
  9. Edna Castello, « Le livre qui dévoile Tariq Ramadan », 360° Magazine, novembre 2004.
  10. Prix du livre politique de l'Assemblée nationale
  11. « Le Prix du livre politique 2006 a été attribué à La Tentation obscurantiste de Caroline Fourest », 27 mars 2006.
  12. Site de la revue Prochoix
  13. Ibid.
  14. Charlie Hebdo, n° 716.
  15. « Manifeste des douze : "ensemble contre le nouveau totalitarisme" », 1er mars 2006.
  16. Jean-Pierre Dubois (Président de la LDH), Henri Leclerc et Michel Tubiana (Présidents d'honneur de la LDH), « Dialoguer plutôt que diaboliser l'islam politique », Libération, 16 mai 2006.
  17. « Caroline Fourest répond aux questions des internautes du Nouvel Obs.com », 9 janvier 2006.
  18. Caroline Fourest, « "Le Monde" à l’envers », Prochoix, n°26-27.
  19. Xavier Ternisien, « En France, le terme "islamophobie" suscite un débat », Le Monde, 14 février 2004.
  20. Fiammetta Venner & Caroline Fourest, « Le concept d'"islamophobie", lancé par les mollahs iraniens, est désormais appliqué à tout contestataire de l'intégrisme » [pdf], Libération, 17 novembre 2003.
  21. Xavier Ternisien, « En France, le terme "islamophobie" suscite un débat », Le Monde, 14 février 2004.
  22. Xavier Ternisien, « Salir un homme, Que se passe-t-il à ProChoix ? », 23 décembre 2003.
  23. « L'aumônier musulman des hôpitaux alerte les pouvoirs publics », 12 juillet 2007.
  24. Site de CFCM TV
  25. « Parution de l'"Effroyable Imposteur : quelques vérités sur Thierry Meyssan" », 8 mars 2005.
  26. « Qui est vraiment Thierry Meyssan ? », 6 mai 2005.
  27. « Entretien avec le Hezbollah », réseau Voltaire, 18 novembre 2002.
  28. René Monzat, « Les limites de "Frère Tariq" », journal de Ras l'Front, n°104, février-mars 2005.
  29. « Tartuffette fait ramadan », Les très brèves de l'Observatoire, octobre 2004.
  30. Observatoire du religieux
  31. « Les lauriers de l'obscurantisme », Le Monde, 18 avril 2006.
  32. « Les lauriers de l'obscurantisme », oumma.com.
  33. Michael Smadja, « Du bon usage du pamphlet », Le Monde, 22 avril 2006.
  34. « "Division" de la gauche : le "double langage" de Caroline Fourest », réseau Voltaire, 25 novembre 2005.
  35. « Caroline Fourest répond aux questions des internautes du Nouvel Obs.com », 9 janvier 2006.
  36. « Tariq Ramadan ment et déforme l'analyse de Caroline Fourest sur les émeutes », 30 novembre 2005.
  37. Blog de Caroline Fourest
  38. « Safia et Sarah, un court-métrage écrit et réalisé par Caroline Fourest »