Réseau Voltaire

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Le Réseau Voltaire pour la liberté d'expression se définit comme « un réseau international de presse non-alignée ».

Sommaire

[modifier] Le réseau Voltaire aujourd'hui

[modifier] Forme juridique

Le Réseau Voltaire est une association internationale à but non lucratif, fondée en 1994 au Parlement européen. Selon ses statuts, son but est « la promotion de la Liberté et de la Laïcité. Il œuvre à l’émancipation des individus face aux dogmes et aux empires. »

Ses principaux dirigeants sont :

  • Président : Thierry Meyssan (France)
  • Vice-présidents : Issa El-Ayoubi (Liban), Sandro Cruz (Pérou)
  • Secrétaire général : Jean-Claude Ramos
  • Trésorier : Bernard Célérier

[modifier] Médias membres

Le Réseau Voltaire rassemble des agences de presse et des journaux d'Amérique latine, d'Europe et du monde arabe :

[modifier] Moyens de diffusion

Le Réseau Voltaire édite un site internet multilingue, voltairenet.org. Il revendique plus d'un million de visiteurs distincts par mois. Selon le classement établi au 1er juin 2006 par Alexa.com sur la base des trois mois précédents, il est le 9e site d'information en langue française (derrière L'Express et RFI, mais devant Courrier international et Le Monde diplomatique). En outre, le Réseau Voltaire édite une vingtaine de sites internet pour ses membres et deux bases de données : 911investigations.net et gulfinvestigations.net.

[modifier] Histoire

[modifier] Origines

L'association a été créée en 1994 pour animer une campagne en faveur de la liberté d’expression que ses fondateurs estimaient menacée par une disposition législative introduite dans le Nouveau Code pénal[1]. Elle s’est pérennisée au-delà et s’est transformée en un observatoire de l’extrême droite et des milieux cléricaux. Elle est intervenue notamment pour empêcher le financement public de la partie religieuse des voyages du pape[2], pour susciter une commission d’enquête parlementaire sur le DPS, le service d'ordre du Front national[3]. À partir de 1999, le réseau Voltaire s’est orienté vers les questions internationales en publiant notamment un bulletin quotidien sur la guerre en ex-Yougoslavie.

Dans la période 1994-1999, le réseau Voltaire apparaît dans le paysage politique français comme un outil de gauche contre la droite. L’association est lancée par une pétition co-signée par le gotha des intellectuels de gauche (Pierre Bourdieu, Henri Caillavet, Gilles Perrault, Philippe Sollers, etc.) pour dénoncer ce qu’ils désignent comme « le retour de l’ordre moral »[4]. Elle multiplie les attaques personnelles contre les dirigeants de la droite qu’elle accuse de donner des gages à l’extrême droite, notamment en matière de législation sur les mœurs ou de financement de l’Église catholique[5]. Des organisations importantes siègent à son conseil d’administration, qu’il s’agisse d’associations antiracistes comme le MRAP, de syndicats comme le SGP, et surtout des partis parlementaires de la gauche non socialiste (Les Verts, le PCF, le PRG).

L’année 1997 marque un tournant important avec le retour de la gauche au pouvoir. Les responsables du réseau Voltaire publient un trombinoscope au vitriol du gouvernement Jospin.[6] En 1999, ils se lancent dans une dénonciation de la participation de la France à la guerre de Yougoslavie sans vote parlementaire, ce qui serait selon eux contraire à la Constitution.[7] Les organisations de gauche prennent alors une à une leurs distances avec le Réseau.

Les prises de position du réseau Voltaire après les attentats du 11 septembre 2001, soutenant que ceux-ci sont le fruit d'une conspiration intérieure et non pas extérieure, sont peu médiatisées. Mais la publication par son président, Thierry Meyssan, en mars 2002 d’un ouvrage sur le sujet, L'Effroyable imposture, et sa médiatisation, provoque une levée de boucliers contre son auteur, accusé de céder à ses fantasmes et à la théorie du complot. Une partie de la presse, qui soutenait jadis le Réseau, se déchaîne contre lui. Les Verts se retirent. Toutefois, Perline reste encore quelque temps au conseil d’administration tout en publiant, sous son nom patronymique des textes incendiaires de l’eurodéputé Alain Lipietz,[8] dont elle est l’assistante parlementaire. Elle démissionne au bout de six mois en janvier 2003, critiquant l'absence à ses yeux de contrôle du Conseil d'administration sur les activités, menées au nom du Réseau par le Bureau de l'association, notamment les liens tissés par le président et le secrétaire général avec les autorités iraniennes et le Hezbollah libanais.[9],[10] Elle regrette aussi l'orientation du Réseau dans la critique selon elle exacerbée des États-Unis et de leur politique étrangère, et ses relations tournées principalement vers les pays musulmans.

La crise s’amplifie lorsque le réseau Voltaire s’engage contre ce qu'il considère comme la stratégie américaine du « clash des civilisations » et précise son opposition au régime politique israélien qu'il compare à celui de l'apartheid sud-africain.

En février 2005, trois autres membres du conseil d'administration, Michel Sitbon, trésorier depuis la fondation en 1994, Gilles Alfonsi représentant le Parti communiste français, et Jean-Luc Guilhem, quittent l'association. Ils estiment que, « sous prétexte de résistance à l'impérialisme américain, les accommodements avec les impérialismes chinois et russe et les rapprochements avec les islamistes traduiraient une dérive antisémite latente au sein de l'équipe de direction ». Ils accusent l’association de servir secrètement la diplomatie française et de faire preuve de complaisance vis-à-vis de la Russie et la République populaire de Chine (l’un des administrateurs est conseiller économique de la ville de Shanghai).[11]. Selon leur version, « le 26 février 2005, au terme d'une Assemblée générale à participation restreinte, convoquée dans des conditions sujettes à caution, les signataires de ce texte ont quitté le Conseil d'administration du réseau Voltaire tandis qu'y faisait son entrée Claude Karnoouh, chercheur au CNRS ». « Le 4 avril 2005 : Le nouvel organigramme du Conseil d'administration du réseau Voltaire vient de subir un nouvel aménagement : alors qu'il avait tout juste été intégré à l'instance de direction du réseau, Claude Karnoouh, chercheur au CNRS et soutien du négationniste Robert Faurisson dès 1981, vient d'en être débarqué. Les autres membres du conseil lui ont en fait demandé de se mettre en retrait pour ne pas être emportés avec lui dans la tourmente », affirme la revue Amnistia[12].

Cette version des faits est contredite par le réseau Voltaire. Selon lui, M. Karnoouh était bien présent à l'Assemblé générale, mais n'a jamais été élu administrateur ainsi que le prouvent les documents enregistrés en préfecture. En outre, toujours selon le réseau Voltaire, il n'y a pas eu de changement de ligne politique, mais un simple « changement de dimension ».[13]. Cette polémique serait une manière inélégante des démissionnaires de justifier leur départ : « les administrateurs favorables à une conception politicienne franco-française de l’association ont été mis en minorité. Ils ont démissionné, soit avant, soit pendant l’Assemblée générale », indique un communiqué.

Par la suite, l’association poursuit son développement dans le monde arabe et en Europe orientale. Elle modifie ses statuts, abandonne sa forme française et se transforme en un « réseau international de presse non-alignée ». Elle lance des éditions en plusieurs langues et organise la conférence Axis for Peace.

[modifier] Bilan

[modifier] Jurisprudences

Le Réseau Voltaire est à l'origine de trois jurisprudences dans le droit français :

Restriction du champ d'application de l'article 227-24 du Code pénal. L'interdiction des « messages à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine (…) lorsque ce message est susceptible d'être vu ou perçu par un mineur » trouve sa limite dans la supériorité du droit constitutionnel d'expression et dans les impératifs de santé publique. Ainsi l'interdiction ne peut s'appliquer à la diffusion d'images de guerre au journal télévisé ou de représentations sexuelles dans des messages de prévention du sida.

Le délai de prescription prévu par la loi sur la presse de 1881 s'applique aussi aux publications internet (affaire Carl Lang contre Réseau Voltaire). Les actions en insulte ou diffamation sont prescrites trois mois après la publication. Cependant ce délai repart à zéro en cas de modification du contenu de la page internet ou de son URL.

La liberté d'expression est supérieure au droit des marques (affaire Danone contre Réseau Voltaire). Les citoyens peuvent utiliser le nom et le logo d'une marque déposée pour la désigner verbalement et visuellement dans le cadre d'un débat démocratique. La multinationale Danone voulait interdire le site Jeboycottedanone.com[14] que le Réseau Voltaire avait mis en ligne pour dénoncer les conséquences sociales de plans de restructuration[15].

[modifier] 11 septembre

Le Réseau Voltaire a suscité une vaste polémique au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 en affirmant qu'ils avaient été organisés par une faction du « complexe militaro-industriel états-unien » dans le but de manipuler l'opinion publique internationale afin de pouvoir justifier des interventions des États-Unis à l'étranger, notamment en Afghanistan et en Irak. Son président, Thierry Meyssan, a développé ce point de vue dans un livre controversé, L'Effroyable Imposture. Cette enquête est poursuivie dans les colonnes du quotidien électronique du Réseau Voltaire.

Bien que le département d'État ait présenté le Réseau Voltaire comme une des sources majeures de désinformation et que le département de la Défense ait déclaré Thierry Meyssan persona non grata sur le territoire des États-Unis, il dispose de relais locaux, notamment dans la revue universitaire Research in Political Economy, la radio Republic Broadcasting Network, le magazine American Free Press et divers sites internet. Selon un sondage Zogby International réalisé en mai 2006, 42 % des Américains pensent qu’il y a eu une opération de dissimulation[16],[17].

[modifier] Crainte de disparition

Le réseau Voltaire affirme en mai 2008 qu'il risque de disparaître de par la volonté du Département de la Défense des États-Unis. Il prétend que ce dernier aurait « interdit aux grands médias d’évoquer [leur] action sous peine de suppression de leurs accréditations ». Il affirme en outre qu'une unité spécialisée de Tsahal a piraté leur site Internet et que des contrats ont été lancés contre Thierry Meyssan et contre certains de ses collaborateurs sud-américains. Ils expliquent : « cependant, jusqu’en mai, les autorités françaises ont garanti notre sécurité physique, notre liberté de circulation et d’expression. Il en va autrement aujourd’hui : les pressions sont plus fortes, elles s’étendent à notre entourage, et nous ne pouvons plus compter sur la bienveillance de la France ». Il conclut en demandant une aide financière sous forme de donations[18].

[modifier] Idéologie

[modifier] Positions

Le Réseau Voltaire délivre régulièrement des informations originales qui conduisent à des points de vue très éloignés de ceux de ses confrères de la presse. Les sources et preuves utilisées pour soutenir ses points de vue ne font que peu souvent l'objet d'un large consensus.

Exemples de positions qui ne font pas consensus :

  • Le réseau accuse l'équipe de campagne de Ronald Reagan d'avoir saboté l’opération militaire Eagle Claw planifiée par la Maison-Blanche pour libérer les otages de l'ambassade américaine de Téhéran en 1980. Une imputation qui avait déjà été formulée par un des responsables d'Eagle Claw au Conseil de sécurité nationale, le capitaine Gary Sick[19]
  • L'association accuse, en 1997, l'archevêque catholique du San Salvador (Salvador), Mgr Fernando Saenz Lacalle, d'être impliqué dans plusieurs crimes, y compris l'assassinat de son prédécesseur [20]. Celui-ci dément[21] mais, pour faire cesser la campagne contre lui, démissionne de ses fonctions de général de l'armée salvadorienne.[22]
  • Son président, Thierry Meyssan, tout comme l'association, affirme qu'une « machination du complexe militaro-industriel états-unien » (selon les termes du Réseau Voltaire[23]) a mis en scène les attentats du 11 septembre 2001 : voir l'Effroyable Imposture. Le Réseau Voltaire porte des accusations similaires sur d'autres faits terroristes, comme l'attaque du USS Cole[réf. nécessaire].
  • En mai 2002, le Réseau Voltaire affirme que le coup d'État contre le président Hugo Chávez a été organisé depuis la Maison Blanche et donne le nom de personnalités impliquées[24]. Ses informations servent de base à l'enquête du procureur général du Venezuela, Danilo Anderson, et sont reprises par le président Chávez à la télévision[réf. nécessaire]. Elles sont formellement démenties par le Département d'État américain, démentant toute implication de son pays[réf. nécessaire].
  • Selon eux, l'Armée islamique en Irak, qui avait pris en otage des journalistes français (Christian Chesnot, Georges Malbrunot et Mohammed Al-Joundi leur chauffeur), agit en collusion avec le gouvernement américain[25]. Cette théorie est contredite par Christian Chesnot et Georges Malbruno dans leur livre Mémoires d'otages, mais reprise par Richard Labévière dans son livre Le Grand retournement.
  • Lors du conflit israélo-libanais de 2006, il indique les taux de pertes élevées des forces d'Israël [26],[27] : Le Hezbollah aurait déjà détruit au moins une division de blindés sur les sept dont dispose Tsahal. [28]

Assertions sur l'Armée islamique en Irak :

  • Le réseau Voltaire a regroupé plusieurs informations sur ce groupe, estimant qu'il existe une collusion suspecte entre lui et le gouvernement américain[29] :
  • Les négociations pour la libération passent généralement par le gouvernement irakien, mis en place par les États-Unis ;
  • L'ayatollah Ali Khamenei déclare soupçonner ce groupe d'être composé d'agents travaillant pour les États-Unis et Israël. D'après Hassan Gharib, auteur d'un livre sur les groupes politiques en Irak, l'« Armée islamique en Irak » ne fait pas référence à une structure connue par les groupes d'oppositions[30] ;
  • Le 4 septembre, 2004, Abdeljabbar al Kubaysi, président de l'Alliance Patriotique Irakienne, est arrêté par l'armée américaine, et emmené dans un centre d'interrogatoire ;
  • Le lendemain, les GI's reviennent fouiller la maison ;
  • Selon le réseau Voltaire, Abdeljabbar al Kubaysi, tentait de démontrer l'identité réelle de l'Armée islamique en Irak, et de sauver les deux journalistes français[31].
  • Des vidéos de décapitations sont souvent envoyées par ce groupe. Dans ces vidéos, les prisonniers ont toujours des costumes de prisonniers états-uniens. Orange, comme la prison de Guantánamo, concession américaine, sur l'île de Cuba. Ou bien polo blanc et pantalon bleu, comme les prisonniers des prisons américaines en Irak.

Plus largement, le Réseau Voltaire, qui a été rejoint par des personnalités d'opposition américaines (« états-uniennes ») et israéliennes, (comme James Petras ou Mordechaï Vanunu) axe systématiquement ses argumentations contre la politique des administrations Bush et Sharon. Par exemple, le gouvernement transitoire irakien est appelé « autorités de Collaboration irakiennes »[25]. Selon l'association, Washington est une « hyper puissance » et les relations internationales dépendent très fortement de la position que les autres pays adoptent face à elle. Dès lors ses analyses ne parviendraient pas à s'écarter très longtemps du rôle des États-Unis qui serait d'ailleurs en capacité d'imposer un Nouvel ordre mondial[32].

[modifier] Vocabulaire

Dans les huit langues qu'il utilise, le Réseau Voltaire manie un vocabulaire qui le différencie des principaux médias occidentaux (qualifiés de « médias atlantistes ») :

  • « états-unien » plutôt qu'« américain », relativisant ainsi la puissance des États-Unis en soulignant qu'ils ne sont qu'une nation parmi d'autres sur le continent américain. Le dictionnaire critique de géographie ou des organes de presse français emploient également ce mot, comme Rivarol, Politis ou L'Humanité ;
  • « résistance irakienne » plutot que « guérilla irakienne », exprimant ainsi qu'il considère la guerre d'Irak comme illégale et la rébellion comme légitime, similaire à un mouvement de résistance.
  • « gouvernement de collaboration » plutot que « gouvernement irakien », signifiant ainsi que, selon lui, le gouvernement internationalement reconnu de Bagdad est sous influence de troupes étrangères, dans une situation proche de la collaboration.
  • « américanisme » : désigne l'idéologie selon laquelle la meilleure solution souhaitable pour le monde est un ordre unipolaire où règnerait la « Pax Americana ». (Ce terme se répand dans la littérature militaire. Il est utilisé par d'autres médias comme De Defensa.)

[modifier] Lien externe

[modifier] Références

  1. Numéro spécial de Globe Hebdo, « Censure, le retour », 2 mars 1994 ; « Un comité veut l'abrogation d'un article du Code pénal », L'Humanité, 12 mars 1994. Dossier « Au secours, la censure revient ! », L'Écho des savanes, avril 1994.
  2. « Le réseau Voltaire en guerre contre les JMJ », Le Figaro, 24 juillet 1997. « Des mouvements laïques contestent le rôle du comité de coordination du général Morillon », Le Monde, 24 août 1997.
  3. « Le président du réseau Voltaire, Thierry Meyssan mis en examen sur plainte de Jean-Marie Le Pen », Le Monde, 28 octobre 1998. « Commission d'enquête sur les agissements, l’organisation, le fonctionnement, les objectifs du Groupement de fait dit "Département Protection Sécurité" et les soutiens dont il bénéficierait », Assemblée nationale, Rapport N°1622, 26 mai 1999. « Au tribunal, le service d'ordre du FN mord encore », Libération, 14 décembre 1999. « Le Pen débouté », Libération, 18 janvier 2000. « Le Front national a été débouté par la cour d'appel de Paris du procès en diffamation qu'il avait intenté à Thierry Meyssan », Le Monde, 14 septembre 2001.
  4. Cf. numéro spécial de la revue Maintenant, « La censure », juin 1994.
  5. « L'Elysée et le Vatican contre la République », tribune de Thierry Meyssan, Le Monde, 10 septembre 1996.
  6. « Le Premier gouvernement Jospin », Note d’information du Réseau Voltaire n°122-123, 10 juin 1997, 16 pages.
  7. Le Journal de la guerre en Europe, Bulletin quotidien du Réseau Voltaire sur la guerre de Yougoslavie (avril-octobre 1999)
  8. L’affaire Meyssan et la destruction de la raison, Alain Lipietz, 1er avril 2002
  9. Entretien avec le Hezbollah, Réseau Voltaire, 18 novembre 2002
  10. Lettre de démission de Perline, 31 janvier 2003, amnistia.net
  11. La fin du réseau Voltaire, Michel Sitbon, Gilles Alfonsi, et Jean-Luc Guilhem, 30 mars 2005, amnistia.net
  12. Reseau Voltaire : Karnoouh démissionne, mais la ligne est maintenue - Amnistia.net news
  13. Communiqué : « Le réseau Voltaire n’a pas changé de buts, mais de dimension », Réseau Voltaire, 13 avril 2005
  14. le site Jeboycottedanone.com
  15. Arrêt de la Cour d’appel de Paris, Danone contre Réseau Voltaire, 30 avril 2003
  16. (en) A word about our poll of american thinking toward the 9/11 terrorist attacks, en:Zogby International, 24 mai 2006
  17. 11 septembre : 42 % des États-uniens doutent de la version officielle, Réseau Voltaire, 26 mai 2006
  18. « Le Réseau Voltaire est en danger. Il a besoin de vous ! », Réseau Voltaire, 13 mai 2008
  19. Ronald Reagan contre l'Empire du Mal [Voltaire]
  20. http://www.voltairenet.org/article1503.html
  21. http://www.voltairenet.org/article1553.html
  22. http://www.voltairenet.org/article1721.html
  23. À propos du Réseau Voltaire [Voltaire]
  24. Opération manquée au Venezuela [Voltaire]
  25. ab Dossier spécial : les otages français en Irak, Décryptage par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 2 septembre 2004
  26. Le Temps - recherche
  27. Char Merkava
  28. Israël accuse les lance-roquettes russes de ses revers au Liban [Voltaire]
  29. [http://www.reseauvoltaire.net/article14762.html Décryptage [Voltaire]
  30. Les téléspectateurs d'Al Jazira ne croient pas l'« Armée islamique en Irak » [Voltaire]
  31. Les GI's arrêtent notre ami Abd El Jabar Al Kubaysi [Voltaire]
  32. L’hyper-puissance états-unienne domine-t-elle le monde ?, Réseau Voltaire, 20 septembre 2005