1942 (Chronologie de Dada et du surréalisme)

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Sommaire

[modifier] Éphéméride

[modifier] Janvier

[modifier] Février

  • 9 février : Lettre de Breton à Antoine de Saint-Exupéry :
    « Vous n'avez pas démissionné clairement du "Conseil national".[1] Est-ce ma faute si vous n'êtes pas seulement l'auteur de très beaux livres et au privé un homme des plus émouvant mais aussi quelqu'un d'autre de très influent et de très agissant dont le pouvoir peut s'exercer - et sans doute s'exerce - à rebours de tout ce que pour ma part je juge nécessaire ? »

[modifier] Mars

  • Pierre Lazareff engage Breton comme "speaker" pour les programmes en français de la radio "La Voix de l'Amérique".

[modifier] Avril

[modifier] Juin

  • André Breton, « Prolégomène à un troisème manifeste ou non » illustré par Matta.
    « Il faut non seulement que cesse l'exploitation de l'homme par l'homme, mais l'exploitation de l'homme par le prétendu Dieu, d'absurde et provocante mémoire. »

[modifier] Septembre

  • Paul Éluard, « Poésie et vérité 1942 », recueil où figure « Liberté ». Ce poème est églement publié par la revue clandestine "La Main à plume" créée par Noël Arnaud.[3]
  • Éluard devient membre du comité de lecture des Éditions de Minuit et organise pour la zone occupée le "Comité national des écrivains".[4]

[modifier] Octobre

  • 21 octobre : Exposition « Art of this century » à la galerie de Peggy Guggenheim.
    Breton signe la préface du catalogue « Génèse et perspective artistique du surréalisme ».
  • La publication de « Poésie et vérité 1942 » attirant l'attention de la police (des avions anglais lâchent sur tout le territoire français des tirages du poème « Liberté »), Éluard quitte son domicile et entre dans la clandestinité.[5]

[modifier] Novembre

[modifier] Décembre

  • 10 décembre : André Breton, « Situation du surréalisme entre les deux guerres », conférence prononcée à l'université de Yale.

[modifier] Œuvres

  • André Breton,
    « J'ai salué à six pas »,[6], poème-objet confectionné à partir d'une carte postale
  • Joseph Cornell,
    « Les Îles Salomon », "boite de marin" dont le couvercle est tapissé d'une carte des îles Salomon, un compartiment supérieur contient vingt petites boussoles et le compartiment inférieur contient des objets et des scènes gravées inspirés de voyages et d'explorations
  • Morris Hirshfield,
    « American Beauty », peinture présentée à l'occasion d'une exposition organisée à New York par André Breton sous le titre « Autodidactes dits naïfs ».[11]
  • Wifredo Lam,
    « Lumière dans la forêt »,
    « Ta propre vie »,
    « Les Yeux dans la grille »[13]
  • Conroy Maddox,
    « Le Jardin enchanté », peinture
  • André Masson,
    « Méditation sur une feuille de chêne »,
    « Paysage iroquois »
  • Matta,
    « Ici, Monsieur le Feu, mangez »[14]
  • Picasso,
    « Tête de taureau », assemblage d'une selle et d'un guidon de bicyclette
  • Yves Tanguy,
    « Divisibilité indéfinie »,
    « Le Palais aux rochers de fenêtres »[15]

[modifier] Notes et références

  1. ↑ Organisme créé par le gouvernement de Vichy.
  2. ↑ Scheler, p. LXXI
  3. ↑ Scheler, p. LXXI
  4. ↑ Scheler, p. LXXI
  5. ↑ Scheler, p. LXXI
  6. ↑ Biro, p. 68
  7. ↑ Breton, SP, p. 77
  8. ↑ René Passeron « Surréalisme », Terrail, 2005, p. 79
  9. ↑ Pierre, p. 312
  10. ↑ Biro, p. 214
  11. ↑ Biro, p. 207
  12. ↑ Laurence Iché
  13. ↑ "L'Œil" n°575, déc. 2005, p. 59
  14. ↑ Breton, SP, p. 82
  15. ↑ "Connaissance des arts" n°651, juillet 2007, p. 100

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