1939 (Chronologie de Dada et du surréalisme)
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[modifier] Éphéméride
[modifier] Janvier
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- Exclusion de Salvador Dalí pour son soutien au régime franquiste et ses déclarations pro-hitlériennes.
Il quitte l'Espagne pour s'installer à New York où ses tableaux se vendent bien.
- Exclusion de Salvador Dalí pour son soutien au régime franquiste et ses déclarations pro-hitlériennes.
[modifier] Février
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- Parution du deuxième numéro de "La Clé", bulletin mensuel de la Fédération internationale de l'art révolutionnaire indépendant
(F.I.A.R.I.) créé par André Breton avec, en couverture, un dessin d'André Masson « Le Thé chez Franco »[1]
- Parution du deuxième numéro de "La Clé", bulletin mensuel de la Fédération internationale de l'art révolutionnaire indépendant
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- 22 février
Internement d'Antonin Artaud à Ville-Évrard, à une vingtaine de kilomètres de Paris. Le certificat de transfert porte l'indication : « graphorrhée ».[2]
- 22 février
[modifier] Mai
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- 6 mai
Paul Éluard
« Chanson complète », illustré de quatre lithographies de Max Ernst.[3]
- 6 mai
[modifier] Juin
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- 3 juin
Paul Éluard
« Donner à voir ».[4]
- 3 juin
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- Paul Éluard
« Jeux vagues la poupée »,
avec deux photographies d'Hans Bellmer.[5]
- Paul Éluard
[modifier] Juillet
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- André Breton en vacances à La Baule (Loire-Atlantique) avec Pierre Mabille rencontre Julien Gracq.
[modifier] Août
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- Séjour en commun à Chemillieu (Ain) : Breton et Jacqueline Lamba, Esteban Francès, Matta, Gordon Onslow-Ford, Kay Sage et son époux le marquis Di Faustino et Yves Tanguy.
Breton y écrit le poème « La Maison de Tanguy ».[6]
- Séjour en commun à Chemillieu (Ain) : Breton et Jacqueline Lamba, Esteban Francès, Matta, Gordon Onslow-Ford, Kay Sage et son époux le marquis Di Faustino et Yves Tanguy.
[modifier] Septembre
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- Dissolution du parti communiste français et interdiction de toute activité votées par l'Assemblée nationale en réaction au pacte de non agression signé entre l'Allemagne et l'URSS. Invasion de la Pologne, déclarations de guerre et début de la « Drôle de guerre ».
[modifier] Novembre
[modifier] Cette année-là
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- Frédéric Delanglade, médecin psychiatre et peintre, ami d'Artaud et de Gaston Ferdière, organise une exposition intitulée « Le Rêve dans l'art et la littérature » avec la participation conséquente de peintres comme Victor Brauner, Oscar Dominguez, André Masson, Matta, Wolfgang Paalen, Tanguy...
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- Max Ernst, déclaré « étranger ennemi », est arrêté et interné dans une briqueterie transformée en camp d'internement aux Milles, près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
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- À l'initiative de Léonor Fini, la galerie René Drouin propose une exposition tentant de conjuguer le surréalisme et le design.
Fini y propose son « Armoire anthropomorphe » et
Meret Oppenheim un « Miroir encadré de cheveux »[9]
- À l'initiative de Léonor Fini, la galerie René Drouin propose une exposition tentant de conjuguer le surréalisme et le design.
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- Frida Kahlo est à Paris pour une exposition. Accueillie avec indifférence par Breton, Marcel Duchamp est, pour elle, « le seul qui ait les pieds sur terre parmi ce tas de fils de putes lunatiques et tarés que sont les surréalistes. »[10]
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- Matta s'installe aux États-Unis. Il rebaptise ses œuvres « Inscape » (paysages intérieurs).
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- Wolfgang Paalen se réfugie au Mexique.
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- Yves Tanguy apparaît dans le film « Violon d'Ingres » de Jacques Brunius[11]
[modifier] Œuvres
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- Hans Bellmer
« Céphalopode irisé », huile sur toile
- Hans Bellmer
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- Eugène Berman
« Garde-robe »,[12] huile sur toile vernie sur structure en pin
- Eugène Berman
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- Victor Brauner
« Chimère »,[13]
« Espace psychologique »,[14]
« Fascination »,[15] huiles sur toile
- Victor Brauner
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- André Breton
« Anthologie de l'humour noir », recueil de textes parmi les auteurs favoris de Breton, ses « têtes d'orages », comme Petrus Borel, Arthur Cravan, Xavier Forneret, Charles Fourier, Franz Kafka, Lautréamont, Arthur Rimbaud, Sade, Alberto Savinio, Jonathan Swift, John Millington Synge.
« L'humour noir est tout autre chose que l'ironie sceptique ou la plaisanterie sans gravité ».
- André Breton
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- Leonora Carrington
« La Dame ovale », écrits illustrés par Max Ernst[16]
« Portrait de Max Ernst »,[17] huile sur toile
- Leonora Carrington
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- Aimé Césaire
« Cahier d'un retour au pays natal »
« inutile de durcir sur notre passage vos faces de tréponème pâle
inutile d'apitoyer pour nous l'indécence de vos sourires de kystes suppurants
flics et flicaillons
verbalisez la grande trahison le grand défi et l'impulsion sataniques
et l'insolente dérive nostalgique de lunes rousses de feux verts de fièvres jaunes...
Parce que nous vous haïssons vous et votre raison,
nous nous réclamons de la démence précoce de la folie flambante
du canibalisme tenace »
- Aimé Césaire
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- Marc Chagall
« Le Temps n'a point de rives »,[18] huile sur toile
- Marc Chagall
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- Salvador Dalí
« L'Énigme de Hitler »,[19] huile sur toile
- Salvador Dalí
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- Oscar Dominguez
« Nostalgie de l'espace »,[20] huile sur toile
- Oscar Dominguez
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- Nicos Engonopoulos
« Les Clavecins du silence », poèmes
- Nicos Engonopoulos
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- Esteban Francès
« Labyrinthe du Minotaure », huile sur toile
- Esteban Francès
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- Frida Kahlo
« Les Deux Rita »,[21] huile sur toile
- Frida Kahlo
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- Marcel Lefrancq
« Aérolithe », photographie[22]
- Marcel Lefrancq
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- Michel Leiris
« L'Âge d'homme »
- Michel Leiris
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- André Masson
« L'Homme emblématique »,[23]
« Le Pianotaure »
- André Masson
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- Matta
« Morphologie psychologique », huile sur toile
- Matta
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- E. L. T. Mesens
« La Misère humaine », poèmes[24]
- E. L. T. Mesens
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- Meret Oppenheim
« Table avec des pattes d'oiseau »,[25] meuble et bronze
- Meret Oppenheim
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- Gordon Onslow-Ford
« Toile d'araignée de l'espace »,
peinture exécutée sur le procédé du « coulage » qui consiste à répandre sur une couche de peinture à l'huile des émaux industriels qui se craquèlent.
- Gordon Onslow-Ford
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- Wolfgang Paalen
« Combat des princes saturniens III »,[26]
peinture exécutée selon un procédé de son invention le « fumage » : la flamme d'une bougie promenée à la surface de la toile recouverte de peinture fraîche.[27]
- Wolfgang Paalen
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- Picasso
« Portrait de Jaime Sabartés », huile sur toile
- Picasso
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- Louis Scutenaire
« Frappez au miroir », poèmes
- Louis Scutenaire
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- Yves Tanguy
« Si c'était », huile sur toile
- Yves Tanguy
[modifier] Notes et références
- Pour les références bibliographiques complètes, voir l'article principal Chronologie de Dada et du surréalisme
- ↑ Biro, p.168
- ↑ Grossman, p.1753
- ↑ Scheler, p. LXX
- ↑ Scheler, p. LXX
- ↑ Scheler, p. LXX
- ↑ Angliviel, p.210
- ↑ Scheler, p. LXX
- ↑ Angliviel, p.210
- ↑ "L'Œil" n°590, p. 95
- ↑ « Frida Khalo par Frida Kahlo ».
- ↑ André Tulard : « Le champion du surréalisme au cinéma », in « Dictionnaire des réalisateurs », Robert Laffont et Angliviel, p. 211
- ↑ "L'Œil" n°590, p. 94
- ↑ René Passeron « Surréalisme », Terrail, 2005, p. 159
- ↑ Breton, "SP", p. 124
- ↑ Breton, "SP", p. 123
- ↑ Colvile, p. 60
- ↑ Colvile, p. 65
- ↑ Breton, "SP", p. 62
- ↑ René Passeron « Surréalisme », Terrail, 2005, p. 160
- ↑ Pierre, p. 175
- ↑ "Courrier international" n°874, août 2007, p. 40
- ↑ Biro, p. 240
- ↑ Clébert, p.11
- ↑ Bédouin, p. 176
- ↑ "Connaissance des Arts" n°649, mai 2007, p. 25
- ↑ Breton "SP", p. 140 et Pierre, p. 23
- ↑ Biro, p.
- ↑ Breton, "SP", p. 36
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