État de l’épizootie de grippe aviaire dans les pays africains touchés par la grippe aviaire

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Sommaire

[modifier] Burkina Faso

5e pays africain touché.
L'élevage y est placé au 2nd rang pour les exportations, après l'agriculture, pour plus de 12% du PIB. C'est aussi une part essentielle de l’alimentation du pays.

  • Mardi 4 avril 2006 : Le Burkina Faso devient le 5e pays atteint par la virus H5N1 ; Un foyer de grippe aviaire de sous-type H5N1 a été signalé dans un camping de Gampéla a annoncé à Paris l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Ce cas de H5N1, le premier confirmé dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, a été signalé dans la province de Kadiogo (centre). Après la mort de 123 pintades, des prélèvements ont été effectués et envoyés dans le laboratoire référence/OMS italien de Padoue qui a confirmé le diagnostic, précise l'OIE de Paris.
  • Mercredi 10 mai 2006 : Le H5N1 n’a à ce jour été confirmée que dans la zone de Gampéla près de Ouagadougou (région du Centre). Du 10 au 14 mai 2006, à Ouagadougou (au parc urbain Bangr-Wéogo), une quinzaine d’agents forestiers sont formés à suivre, identifier et dénombrer les oiseaux sauvages notamment sur 5 sites jugés sensibles dans les départements de Saaba, Koubri, Pabré, Loumbila, Komki-Ipala/Komsilga, qui hébergent des colonie d'oiseaux migrateurs venant d'Europe. Ces forestiers formés devront eux-mêmes former des villageois pour le suivi de la faune aviaire. Cette formation est payée par la Cellule de coordination de gestion des fonds d'appui contre la grippe aviaire.
  • Mardi 23 mai 2006 : Au haut-commissariat du Nayala, un comité provincial de gestion des épizooties (CPGE) est mis en place, présidé par le haut-commissaire de la province, Boureima Sigué. Un Arrêté porte création, attributions, composition et fonctionnement du comité.
    La direction provinciale des Ressources animales du Nayala (DPRA) y a conduit ces dernières semaines des activités d'information, de sensibilisation et de surveillance. Le haut-commissaire, les préfets des 6 départements, les services partenaires et 399 producteurs ont été touchés. + 257 d'exploitations, 84 cages de marchés analysées et 2 sorties sur plan d'eau. Ainsi que 142 prélèvements sur canards, pintades et poules par le laboratoire national à Toma et à Yaba, selon les autorités.
  • Mardi 30 mai 2006 : Le gouvernement venait à peine de classer « éteint » le 1er foyer de grippe aviaire à virus H5N1 découvert à Gampèla. il affirmait la capitale Ouagadougou indemne du H5N1. Hélas 3 autres foyers ont été notifiés (secteur n°2 de Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Sabou). Des abattage partiel, avec incinération et enfouissement des cadavres ont été faits dans les zones de séquestration ce 30 mai dans les élevages de Bilbalogo (quartier de Ouagadougou). 563 carcasses venant du secteur n°2 de Ouagadougou ont été enfouis dans une fosse creusée dans une ancienne décharge de Wapassi (banlieue de Ouagadougou). (en tout : 456 poules, 105 pigeons, un dindon et une pintade (seule à avoir été capturée) ont été abattus au 30 mai, mais le travail doit continuer quelques jours dans la zone de séquestration à Ouagadougou.
    Dédommagement : 1 000 francs le poulet traditionnel, 1 200 francs la pintade, 5 000 francs le dindon, 250 francs le pigeon, 25 francs l’œuf traditionnel...
    Un comité chargé du recensement, de l’abattage et de la destruction des volailles de la zone de séquestration a agi avec 8 véhicules, 16 policiers aidant les agents de la mairie centrale, responsables des services vétérinaires, accompagnés de journalistes. Une quinzaine de jeunes de Bilbalago en combinaisons blanche, engagés depuis le 24 mai ont capturé les volaille.
  • Mercredi 31 mai 2006 : La presse annonce aussi une session de formation des techniciens d'élevage sur l’Influenza aviaire (maladie, diagnostic, contre-mesures, la police zoo-sanitaire, impacts économiques, les risques pour l’homme, etc.)

[modifier] Cameroun

  • Jeudi 2 mars 2006 : Centre de l'Institut Pasteur de Yaoundé détecte un virus H5 chez un canard mort dans le nord du Cameroun. Le laboratoire national vétérinaire (LANAVET) de Garoua confirme le virus, puis l'Institut Pasteur de Paris confirme un virus A H5N1 HP
  • Samedi 11 mars 2006 : Première confirmation de la découverte d'un virus H5N1 chez un canard dans une élevage de canards du Département de Diamaré, dans le quartier Doualaré de la ville de Maroua, chef-lieu de la province de l'Extrême-Nord du Cameroun, en zone sub-sahélienne. Cette zone est sèche et chaude, mais bénéficie quand même un peu de la proximité du Lac Tchad. Trois petits élevages de canards sont touchés. (50 canards morts sur 58 dans le premier signalement à l'OIE)
Ce nouveau foyer confirme les craintes des experts de voir s'étendre l'épizootie en Afrique. Après le Nigeria, l'Égypte et le Niger, où le virus mortel a été annoncé en février 2006 c'est le 4e pays africain touché.
Le gouvernement déclare que "les résultats d'analyse de prélèvements effectués, à sa demande, par l'Institut Pasteur de Paris sur quelques volailles de la ville de Maroua à 1 200 km au nord de Yaoundé ont révélé, dans un cas à ce jour la présence du virus H5N1 de la grippe aviaire dans la zone considérée". Ce cas concerne un canard d'élevage, ont précisé les services du premier ministre Ephraïm Inoni, sans préciser le nombre de volailles mortes dans cette province frontalière du Nigeria et du Tchad.
Maroua est située dans une région plutôt sèche au sud du Parc naturel Waza au S-W des zones humides liées au Lac Tchad, et c'est la 1re destination touristique du pays, mais elle est aussi un carrefour routier. Elle est desservie par l’aérodrome le plus septentrional du pays.
  • Dimanche 12 mars 2006, le gouvernement annonce qu’une "brigade nationale d'intervention" composée d'experts chargés "d'éviter la propagation de la maladie et la contamination humaine" est envoyée dans la région touchée. Les autres canards de la ferme de Maroua ont été abattus et tous les marchés de volailles de la région fermés.
Des analyses sont effectuées sur des volailles dans d'autres exploitations de l'Extrême-Nord et le gouvernement s'apprête à vacciner des volatiles si c'est nécessaire, a-t-il ajouté.
Remarque : Le virus est sensé très mal résister à la chaleur et aux radiations. À Maroua le jeudi 16 mars en fin de matinée, il faisait pourtant 40°C ( à l'ombre !).
  • Jeudi 16 mars 2006 : Selon la presse [1], c’est dans la concession de Haman Tamo (chef de famille de 55 ans) qu’on a dépisté le premier cas de H5N1 ; 43 canards (11 appartenant à Haman Tamou, 14 à Tchang David et 18 à Guedjewé ) sont morts dans le foyer de Mbalgaré à Maroua. Ces chiffres diffèrent des premières annonces officielles.
Selon la mission de la brigade nationale de lutte contre la grippe aviaire il ne semble pas y avoir depuis eu de nouveaux cas de volaille malade ni dans ce quartier, ni dans les quartiers contigus. La famille de Haman Tamou sera testée par précaution, certains membres ayant mangé des canards morts, probablement infectés par le virus.
Selon les habitants, il n'y a pas d'oiseaux migrateurs dans cette zone sèche et chaude.
Certains accusent les pigeons sauvages, mais alors toute la ville devrait déjà être infecté par le virus plutôt qu’un seul quartier.
Le marché ou des trafics de volaille pourrait être une autre source, des ventes clandestines se font encore.
La brigade nationale a visité le proche parc national de Waza, situé au nord de la zone du premier foyer, qui est plus humide et verte et qui abrite notamment de nombreuses sarcelles d'été.
  • Mercredi 29 mars 2006 : deux semaines après le premier cas repéré à Maroua, le ministre de l’Elevage, de la pêche et des industries animales confirme un 2nd cas de grippe aviaire (testé/confirmé à Padoue en Italie) cette fois sur un canard sauvage mort trouvé au bord du lac Malapé, près du village du même nom, à 40 km à l’ouest de Garoua, près de la frontière nigériane.
- Des associations de consommateurs estiment que des produits dérivés sont importés du Nigéria malgré les interdictions et les contrôles annoncés.
- Plus 1 000 cadavres volailles seraient mortes autour de Maroua, et plus de 400 autres oiseaux ensuite à Yaoundé, la capitale, et aux environs, selon l’inspecteur général de l’Élevage, de la pêche et des industries animales Oumaoru Dawa. Et près de 250 volaille sont mortes à Limbe, sur la côte atlantique, mais sans que le H5N1 y soit détecté.
  • Jeudi 8 juin 2006 : Les industriel accouveur camerounais doivent préparer Noël dès les mois de juin, en commandant en France et aux États-Unis des poussins qui doivent grandir 6 mois pour donner des œufs à couver. Ces œufs seront mis en couvoir trois semaines pour produire des poussins qu'on vendra aux éleveurs qui les nourriront 30 à 45 jours (poulets de chair) ou 6 mois (pondeuses)". Le complexe avicole de Mvog-Betsi annonce par exemple 20.000 poussins de chair produits par semaine, dont 15.000 seront vendus, contre 30 à 35.000 vendus par semaine avant la crise (source : http://fr.allafrica.com/stories/200606080356.html, 8 juin 2006).

[modifier] Côte d'Ivoire

(7e pays africain touché) :

  • Mercredi 26 avril 2006 : La Côte d'Ivoire devient le 7e pays atteint par le virus H5N1 (après le Nigeria, l’Égypte, le Cameroun, le Burkina Faso, le Niger et le Soudan). .
- Selon l'OIE, 17 oiseaux trouvés morts lors de manifestations dans les banlieues de Marcory Anoumabo et de Treichville d'Abidjan étaient bien porteurs de virus A H5N1 HP.
- Le gouvernement s'est dit prêt à abattre des poulets et prendre des restrictions aux mouvements de la volaille, jeudi après le reportage sur ces cas de grippe aviaire.
  • Lundi8 mai 2006 : Après avoir mis en doute la réalité de la présence du virus, le gouvernement a estimé que l’épizootie était circonscrite au district d’Abidjan, sans cas humain déclaré. Durant 10 jours, la vente de volailles a été interdite dans les marchés de Marcory et de Treichville, où un personnel équipé de masques et combinaisons blanches a entamé la désinfection des cages et où des centaines de poulets familiaux ont été abattus et incinérés.
L’abattage et l’incinération n'a cependant pas touché les élevages industriels de poulets, selon la presse locale qui ajoute que des abidjanais disent que de nombreux vendeurs et aviculteurs vont cacher leurs poulets quelques semaines afin de ne pas les perdre, bien que 6 milliards de francs CFA (9,2 million d’euros) d'indemnisation des éleveurs aient été annoncés par le ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques.
Selon la presse locale, 10 millions de volailles devraient être abattues dans les 10 jours, projet jugé impossible par certains, car de l’aviculture dépend le revenu d’environ un million de personnes dans le pays.
On accuse parfois les Blancs et des laboratoires français de vouloir faire marcher leurs produits.
Les journaux locaux annoncent qu’une « danse du poulet grippé » a fait son apparition à Abidjan, inspirée des spasmes d'un poulet agonisant...
L’ONU appelle au renfort des structures vétérinaires, mais le pays est coupé en 2 avec le Nord contrôlé par les rebelles, ce qui complique les actions de lutte et de compensation financière des éleveurs.
  • Mercredi 31 mai 2006 : le pays annonce la commande de 12 millions de dose de vaccin animal au laboratoire franco-américain Merial. Le pays sera le 1er en Afrique à lancer une grande campagne de vaccination. Les foyers semblent encore localisés autour d’Abidjan. 40 agents du ministère ivoirien de la production animale sont en cours de formation pour devenir à leur tour formateurs sur la grippe aviaire.
  • Vendredi 16 juin 2006 : Le Comité national de lutte contre la grippe aviaire a reçu 1925 kits de protection offerts par les États-Unis.

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  • Jeudi 23 novembre 2006 : Deux nouveaux cas découverts ont été indiqués par le laboratoire central vétérinaire de Bingerville du Lanada. Les animaux touchés sont deux dindes d'élevage traditionnel mortes le 9 novembre 2006, en provenance d'un campement situé dans les environs du village d'Abatta au bord de la lagune. Les analyses effectuées sur ces échantillons ont permis de détecter, le 17 novembre 2006 un cas isolé de grippe aviaire dû au virus H5N1 sur les dindes.
Les mesures d'urgence ont été mises en œuvre à savoir l'abattage, la destruction, la désinfection et la restriction de mouvement, comme le prescrit ce type de situation et les personnes exposées sont sous surveillance médicale.
Aussi, le comité national de lutte contre la grippe aviaire prend au sérieux cette menace et appelle à la vigilance.

[modifier] Djibouti

Le H5N1 a été trouvé chez des volailles mortes d'un poulailler domestique de Boulaos en avril 2006, mais le virus n'a été confirmé que plus tard[2].

  • Jeudi 11 mai 2006 : 8e pays atteint par la grippe aviaire..
    Abdallah Abdillahi Miguil, actuel Ministre de la Santé annonce un 1er cas humain de H5N1 (une fillette de 2 ans), confirmé, détecté à Damerjog. Il s’agit de Choukri Abdi Ali, une fillette de 2 ans hospitalisée suite à des symptômes apparus le 23 avril 2006. Traitée au Tamiflu, elle était samedi 13 mais 2006 dans un état stable selon le Gouvernement, bien qu’encore affectée de poussées intermittentes de fièvres selon les dires de Kamil Issa, son infirmier de garde.
    Ce cas a été détecté et confirmé suite à un prélèvement fait le 27 avril 2006.
    Les tests de laboratoire ont été effectués en Égypte par le centre de collaboration de l’OMS de NAMRU III (service de santé de la Marine américaine basée au Caire).
    Le ministre n’a d’abord précisé ni son origine ni le lieu d’hospitalisation de la fillette.
    Selon les communiqués, trois poules domestiques ont également été trouvées porteuses du virus. Les tests de laboratoire ont été effectués par le centre de collaboration de l’OMS, le laboratoire de référence de NAMRU III au Caire.


A ce jour, en Afrique, les humains n’avaient été détectés malades qu’en Égypte où le virus a fait 5 morts. Le pays est situé face au Yémen, sur la partie la plus étroite du détroit entre Mer Rouge et Golfe d'Aden, à l’est de l’Éthiopie, entre l’Érythrée et la Somalie. C'est un pays très aride mais qui abrite cependant quelques importantes zones humides dont à l'intérieur, au centre et S-W du pays. Le climat aride à très aride, parmi les plus rudes du monde et l’ensoleillement ne sont pas réputé du tout favorable au H5N1 qui pourtant, comme en Égypte non seulement est apparu, mais a touché des humains. Par ex la t°c a varié de 26 à 36 °C à l’ombre à Djibouti le 15 mai 2006.

  • Vendredi 12 mai 2006 ; Trois nouveaux cas humains suspects sont annoncé par l’OMS dans la fratrie de la fillette (tests faits par le Laboratoire de Namru III du Caire). L'OMS annonce l’arrivée dimanche à Djibouti de 3 experts, de matériel médical et de doses supplémentaires de Tamiflu.
  • Samedi 13 mai 2006 : le ministre de la santé a appelé ses partenaires internationaux à l’aide. http://www.lanation.dj/news/2006/ln56/national.htm).
    Selon la presse locale, il n’y a pas d'élevage de volailles à Djibouti, et Choukri Abdi Ali pourrait avoir été contaminée par une ou plusieurs des 11 poules de sa basse-cour, susceptibles d’être en contact avec des oiseaux aquatiques issus d’une proche zone de conservation des oiseaux. Ce secteur est situé sur un corridor de migration d’oiseaux, de même que la côte du Yemen qui lui fait face. (Cartes du district : http://www.elec.dj/Cartographie%20Arta.htm)
  • Contexte : Le pays, indépendant depuis 1977 après avoir été terrritoire français, est considéré par certains comme une dictature, avec un multipartisme controlé, dominé par le Parti du Rassemblement Populaire pour le Progrès (RPP) présidé parle président Ismaïl Omar Guelleh. Le pays accueille aussi des militaires français et des américains qui apporte une aide médicale et vétérinaire (MEDCAP/VETCAP / Combined Joint Task Force-Horn of Africa Ex : www.hoa.centcom.mil/ . Une importante censure gouvernementale y règne selon certains observateurs.
    La Loi n°149/AN/02/4ème L portant sur l’Orientation Economique et Sociale de la République de Djibouti pour la période 2001-2010 prévoit de "Sécuriser la santé animale par la mise en œuvre de la composante nationale du Programme Panafricain de Contrôle des Epizooties (PACE)".

[modifier] Égypte

L'Egypte est devenue l'un des pays les plus touchés, avec des femmes et des enfants comme principales victimes (phénomène attribué au fait qu'ils s'occupent plus des volailles). La situation est préoccupante en raison du fait que le pays est très touristique et situé sur un couloir migratoire avien.

[modifier] 2006

  • 17 février 2006 : Premiers cas aviaires découverts chez des volailles.
  • mi-février 2006 : Premiers cas connus à l'étranger. Le gouvernement pousse la population à mettre un terme aux petits élevages domestiques sur les toits.
  • Samedi 24 février 2006 : H5N1 confirmés dans 10 gouvernorats. On signale la mort d'oiseaux exotiques dans des zoos. Le Gvt annonce que la propagation de la grippe est sous contrôle après une semaine de zoonose (1er cas le 17 janvier), mais en lançant une campagne contre la propagation du H5N1 qui a sévi dans 13 des 26 gouvernorats et dans la ville de Luxor, dans le sud du pays. Du 20 au 23 février 2006, des cas nouveaux avaient été signalés à Giza et dans le gouvernorat de Damietta, dans 2 communes d’une zone déjà contaminée. 29 personnes présentant des symptômes de la grippe aviaire ont été testées négatives au virus.
  • Vendredi 17 mars 2006 : Premier cas humain ; Jusqu'ici l'Égypte n'avait connu que des cas aviaires, avec à ce jour dix-huit protectorats touchés sur les 26 que compte le pays. Mais ce vendredi matin une égyptienne (Amal Mohammad Ismaïl, âgée de 35 ans (30 selon d'autres sources), hospitalisée deux semaines plutôt avec des symptômes grippaux est morte à l'hôpital d'un virus H5 selon les premiers tests.
- Elle vivait dans le village de Nawa où selon SaphirNews, elle avait continué à élever ses volailles malgré la mort de plusieurs d'entre elles et en dépit des interdictions en vigueur depuis la mi-février.
- Ce village est situé à +/- 40 km au nord du Caire, dans l’Est du Gouvernorat de Qalyubiya(ou kalyobiya ) au sud du triangle formant le delta du Nil (carte du protectorat). Elle avait été transférée le 15 mars à l'hôpital Abbassiyah du Caire où elle est morte après deux jours de soins. Elle a reçu du Tamiflu dès son arrivée.
  • Samedi 18 mars 2006 : La télévision d'État et l'OMS confirment en fin d'après midi avoir été informé du 1er cas humain repéré dans le pays et en Afrique(sous réserve de confirmation par le laboratoire référence de l'OMS de Weybridge).
- Le village est mis en quarantaine. Des prélèvements sanguins sont faits chez des proches ou des personnes ayant été en contact avec la malade ou avec ses volailles.
  • Dimanche 19 mars 2006 : Hatem el-Gabali, Ministre de la Santé annonce un second cas humain testé positif par l'Unité navale américaine de recherches médicales du Caire; il s’agit d’un homme de 28 ans, Mohammed Bahaaeddin Abdel-Menem du village de Noqbas, ouvrier avicole. Il a été hospitalisé jeudi 16 mars 2006 et immédiatement traité au Tamiflu à l'hôpital de Banha où il s’était spontanément présenté, dans le gouvernorat de Qalyubiya.
- Il possédait également des volailles dont plusieurs sont mortes lundi 13 mars selon la presse égyptienne. Selon des proches du malade, les autorités prévenues d'une mortalité anormale n'avaient rien fait pour l'aider rapporte aljazeera.
- Son état est stable. Sa fièvre a baissé et il pourrait rapidement quitter l'hôpital selon le ministre.
- Il habitait le même gouvernorat au nord du Caire.
  • L'Égypte continue à acheter du Tamiflu et devrait en avoir un stock de 500.000 doses vers octobre 2006,
  • Lundi 20 mars 2006 : Mohammed Bahaaeddin Abdel-Menem pourrait quitter l'hôpital dans deux jours d'après les médecins.
  • Mardi 21 mars 2006 : Un jeune Egyptien de 17 ans est porteur du virus H5N1 de la grippe aviaire.
- Il s'agit du quatrième cas humain en moins d'une semaine rapporté dans le pays. L'adolescent est le fils d'un propriétaire d'une exploitation avicole où des milliers de volailles porteuses du virus de la grippe aviaire ont été récemment abattues. Le jeune Egyptien est sous traitement médical et que son état est stationnaire. Son père est de Gharbiya, une province dans le Delta du Nil près de Qalyubiya où les trois autres cas humains ont été découverts.
  • Dimanche 26 mars 2006 : le pays annonce un cinquième malade probable du H5N1, traitée au Tamiflu. Son état n'inspire pas d'inquiétude.
- Deux autres malades guéris, ont quitté l’hôpital ce même jour annonce le ministère de la santé.
  • Lundi 27 mars 2006 : l’OMS et le Ministère égyptien de la Santé annoncent un second décès humain du au H5N1 en Égypte. Il s’agit d’une femme Fatma Mahmoud Youssef Sabra (30 ans) vivait dans la province de Qalyoubia, non loin du village de la victime précédente à 20km au nord du Caire. Bien que placée sous assistance respiratoire, elle est morte au Caire lundi 27 mars matin après 15 jours d’hospitalisation.
- La première victime, morte 10 jours avant, avait 35 ans et elle vivait dans la même région
- Un cinquième cas humain (femme de 18 ans venant de Kafr el-Sheik, delta du Nil, où le virus H5N1 de la grippe aviaire a été signalé pour la première fois sur des volailles ce week-end).
  • Vendredi 21 avril 2006 : L'Organisation mondiale de la santé a confirmé 12 cas de grippe aviaire dont quatre mortels. Le laboratoire britannique chargé d'analyser les échantillons prélevés sur les malades a confirmé la présence du virus H5N1.
- Les quatre victimes sont des femmes qui ont découpé et traité de la volaille malade. Une personne reste à l'hôpital, alors que les sept autres sont pleinement rétablies.

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  • Samedi 11 novembre 2006 : Des cas de H5N1 chez la volaille sont signalés dans le gouvernorat d'al-Menofiya (nord) et à Luxor (sud).
  • Lundi 20 novembre 2006 : À Alexandrie (nord du pays), des volailles sont encore testées positives au H5N1, elles sont abattues, avec l’aide des services vétérinaires et de la police. La population en contact avec des volailles a été testée. Deux personnes (venant du Caire et de Giza (à l'ouest du Caire) hospitalisées avec des symptômes grippaux ne portaient pas le H5N1. À ce jour, 7 malades sont morts du H5N1dans ce pays et le virus a été trouvé dans 20 des 26 gouvernorats.
  • Vendredi 1er décembre 2006 : Une femme et ses deux enfants sont suspecter d'être atteint par le H5N1 indique un fonctionnaire sanitaire. Ils sont issus d'un village du gouvernat de Suhaj et ont été hospitalisés après avoir montré les premiers symptômes de la maladie. Actuellement, l'Égypte est le pays le plus populeux du monde arabe et se situe sur un itinéraire important pour les oiseaux migrateurs et est le pays qui détient le nombre le plus élevé de cas humains H5N1 après l'Indonésie et la Chine selon le docteur David Nabarro.
  • Dimanche 10 décembre 2006 : Le virus s'est propagé dans 20 des 26 gouvernorats du pays. Jusqu'ici, sept personnes sont mortes du virus.
  • Jeudi 28 décembre 2006 : Le ministère égyptien de la santé et de la population a informé l'OMS que trois nouveaux morts humains due à l'infection au virus de la grippe aviaire a été déclarée dans la province de Gharbiyah, à 80km au nord-ouest du Caire. Ceux-ci ont été en contact avec des canards malades.

[modifier] 2007

  • Jeudi 18 janvier 2007 : Le virus H5N1 a fait dix morts et huit autres cas humains ont été recensés depuis l'apparition de la maladie dans un élevage de volailles en février 2006.
  • Lundi 22 janvier 2007 : C'est une femme de 27 ans qui est décédée dans la nuit de vendredi à samedi du virus H5N1 portant à onze le nombre de personnes mortes après avoir contracté ce virus, a annoncé samedi le ministère égyptien de la Santé.
  • Mardi 6 février 2007 : Une jeune fille de 17 ans d'origine de Fayoum, à 120 km au sud du Caire, est morte du virus H5N1 lundi, portant à douze le nombre des décès causé par la grippe aviaire, a rapporté l'agence de presse MENA.
  • Mercredi 14 février 2007 : Une femme égyptienne originaire de Fayoum a été transférée à l'hôpital d'Abbasiya âgée de 37 ans vient d'être reconnue positive par l'OMS comme porteuse du H5N1. Elle est reconnue morte officiellement par l'OMS le 16 février 2007.
  • Samedi 17 février 2007 : Un garçon âgé de 5 ans de la province de Sharqiya est testé positif au H5N1 après avoir développé une fièvre élevée vendredi dernier. Il est dans un état stable et est en cours de traitement à l'aide de tamiflu.
  • fin février 2007 : le Ministère de la Santé et de la Population a annoncé un nouveau cas d'infection humaine par le virus H5N1. Il s'agit d'une fillette de 4 ans, du Gouvernorat de Dakahlea qui est dans un état stable depuis début mars. Elle a été exposée à son domicile à des oiseaux malades une semaine avant l'apparition des symptômes.
  • Dimanche 11 mars 2007 : 24e cas humain, il s'agit d'un petit garçon âgé de quatre ans originaire du gouvernorat d'Al-Daqhalia. Il a été en contact avec des poules malades durant les 3 premiers jours de mars selon des sources officiels.
  • Jeudi 15 mars 2007 : 25e cas humain déclaré en attente une confirmation de l'OMS. Une fille âgée de 10 ans et issue du gouvernat d'Aswan au sud du Caire a été hospitalisée avec des symptômes compatibles avec une grippe et elle est placée sous tamuflu.
  • Lundi 26 mars 2007 : 26e et 27e cas humains a annoncé par le ministère égyptien de la Santé. Ces deux derniers cas conserne un garçon de deux ans et une fillette de trois ans du gouvernat d'Aswan dans la même région du dernier cas. Les enfants sont sous Tamiflu.
  • Lundi 2 avril 2007 : Les 28e, 29e, 30e, 31e et 32e cas humains ont été décelés durant la semaine écoulée.

On dénombre :

- Une fillette de quatre ans originaire d'al-Qanater, une ville du nord du Caire.
- Une fillette de six ans ainsi que son frère de quatre ans, originaire du gouvernorat de Qena.
- Un garçon de sept ans, originaire gouvernorat de Sohag.
- Une fillette de quatre ans, originaire gouvernorat de Qalubiea.

Sur les 32 cas, la majorité des victimes du virus sont des femmes et des enfants, notamment parce qu'ils sont le plus souvent en contact avec les volailles ce qui fait que leurs proches sont étroitement suivis pour éviter une propagation entre les membres de la famille.

  • Jeudi 12 avril 2007 : On dénombre les 33e et 34e cas humains de la grippe aviaire.
Une jeune fille de 15 ans du quartier de Chobra, au Caire, est morte de la grippe ce qui porte à 14, le nombre des décès en Égypte depuis l'apparition de la grippe.
  • Samedi 9 juin 2007 : Une fillette de 10 ans, de la ville de Kenaest (Sud) est morte du H5N1 (15e décès dans ce pays). Elle est tombée malade après avoir eu des contacts avec des volailles infectées.
  • Mardi 12 juin 2007 : Une fillette de 4 ans, du Gouvernorat de Qena tombée malade du H5N1 le 7 Juin, hospitalisée le 10, dans un état stable (au 13 juin). Elle a été en contact avec des oiseaux malades. (Confirmé par communiqué OMS (2007_06_12), par le Egyptian Central Public Health Laboratory et le NAMRU-3).
  • Vendredi 20 juillet 2007 : On dénombre en Égypte 38 cas dont 15 mortels depuis le début de l'apparition du virus après le cas d'une jeune femme de 25 ans du gouvernorat de Damietta découvert récemment.

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[modifier] 2008

  • 24 février 2008 : hospitalisation d'une fillette de 4 ans, originaire du district d'El-Edwa (Gouvernorat de Minya, le 21 février).
  • 26 février 2008 ; L'Egypte confirme un 44e cas humain de grippe aviaire (fillette de 4 ans), dans l'administration El Minya, en Haute-Egypte, à environ 220 km au sud du Caire. Elle a été hospitalisée lundi pour une forte fièvre puis transférée à l'hôpital Manshiat al-Bakri du Caire. Il y a eu en égypte 44 cas humains repérés, dont 19 sont morts (à ce jour).
    Ce même jour un adolescent de 11 ans, est hospitalisé (après des contacts avec des volailles malades ou mortes), avec les symptomes du H5N1 (qui ser confirmé) dans le district de Menof (gouvernorat de Menoufeya).
  • 27 février : hospitalisation d'une femme de 25 ans (du district de Sennoris, gouvernorat de Fayoum). Elle décèdera.
  • Samedi 8 mars 2008 : le ministère de la Santén annonce qu'un garçonnet âgé de huit ans nommé Abdel Hamid al-Sayyed Youssef, originaire de Fayoum (Sud du Caire) est hospitalisé localement puis transporté au caire (48 ème victime égyptienne du H5N1depuis Fevrier 2006, 20 en étant mortes), avoir été contaminé par des volailles. (forte fièvre et difficultés respiratoires).

[modifier] Ghana

  • Mercredi 2 mai 2007 : Le ministre ghanéen de l'Agriculture, Ernest Debrah, annonce le premier cas du virus H5N1 vérifié de la grippe aviaire dans un élevage de volailles près de Tema, une cité portuaire située à l'est d'Accra, après une détection le 24 avril.
En conséquence, les 1.700 volailles autour de l'élevage ont été abattues par les autorités locales.
Ce qui fait que le Ghana en attente de confirmation de l'OMS devient le 9e pays africain touché par la grippe aviaire.
  • Mercredi 22 mai 2007 : Les services vétérinaires annoncent et confirment un nouveau et second foyer de H5N1, à proximité du foyer précédent, près de Sanyani (Ouest), dans un petit élevage avicole de moins de 200 volailles.

[modifier] Niger

3e pays africain officiellement touché par le H5N1
Le Niger est jugé parmi les plus pauvres de la planète, il manque de moyens financiers, matériels et de compétences vétérinaires et médicales. Faute de statistiques précises, le nombre de volailles élevées en liberté ("la caisse d’épargne du pauvre") sans alimentation dans les concessions autour des cases est estimé à 25 à 40 millions d’oiseaux.


  • Lundi 27 février 2006 : Un foyer de grippe aviaire est suspecté au Niger, pays voisin du Nigéria où le H5N1 était apparu le 8 février 2006. Le H5N1 est détecté et sera confirmé chez des volailles, à Magaria-ville, Gallawa Riga et Dan Bardé, tous trois situés dans le département de Magaria, dans la région de Zinder. Le laboratoire italien référent OMS de Padoue a confirmé le H5N1.
    L'information a été donnée lundi à Paris lors d'une conférence internationale sur la grippe aviaire à laquelle assistaient les responsables des services vétérinaires d'une cinquantaine de pays.
  • Mardi 28 février 2006 : l’OIE estime que 20.000 volailles environ, de plusieurs espèces ont été touchées par le virus Février H5N1 HP dans la commune de Magaria (région de Zinder) près de la frontière avec l’état nigérian de Kano. La cause pourrait être «l'introduction de volailles infectées en provenance du Nigeria». Le pays qui en appelle à l’aide internationale pays annonce une campagne de vaccination, alors que le Nigéria voisin propose son aide. La presse évoque des volailles mortes à Goure et Dogo (villes du centre-sud du pays, non loin du Nigeria) et à N'Guigmi, plus à l'Est, près de la frontière avec le Tchad.
  • Mercredi 1er mars 2006 : Des analyses sur 42 volailles (poules locales ou industrielles, pintades, canards et dindes) ayant fait l'objet des prélèvements dans cinq villes de Magaria ont confirmé des sous-type H5N1 sur deux canards, l'un à Magaria et l'autre à Dan Bardé (+9 cas positifs de la maladie de Newcastle chez des poules)
  • Vendredi 3 mars 2006 : De nouveaux cas suspects ont été signalés dans trois communes. La grippe aviaire est suspectée dans trois autres villes ;
- N’Guigmi (Est, près de la frontière avec le Tchad),
- Goure,
- Dogo (Centre-Sud, près de la frontière avec les États infectés du Nigéria)
  • Vendredi 17 mars 2006 : Mi-mars, la grippe aviaire ne touche selon la presse du pays que le Département de Magaria (région de Zinder, voisine du Nigeria). Depuis fin février les autorités s’appliquent à faire respecter les interdictions d’importer, de transporter la volaille et ses sous-produits. Ceux qui tentent d’écouler leurs volailles sur les marchés voient leurs volatiles saisis et détruits aux postes de contrôle sanitaire ou de police.
    Un article du Walfadjiri cite le cas d’un éleveur de 4 500 pondeuses (3 000 œufs/ jour) « Que faire alors que la France, pays d’où j’importe mes poussins de un jour, est-elle aussi contaminée ? ».
    1 000 F Cfa (1,5 €) de dédommagement sont prévus par poulet abattu, mais les éleveurs craignent de ne pas les toucher et chaque poulet vaut 3 fois plus dit l’un alors que l’autre ajoute que ce n’est pas le prix d’un poussin de un jour qu’il importe de la France ! Harouna Labo, éleveur à Maradi produisait 20 000 œufs/jour. Il dit à un journaliste du Walfadjiri : "J’ai importé près de 10 000 poussins d'Égypte. Avec le déclenchement de la grippe aviaire au Nigeria et dans ce pays, cette commande se trouve bloquée là-bas. Lequel de ces deux pays va me dédommager ?".
(source : Grippe aviaire au Niger : La filière volaille sous le choc / Walfadjiri 16/03/2006)(http://www.africatime.com/niger/nouvelle.asp?no_nouvelle=245314&no_categorie=)
  • Mardi 6 juin 2006 : Nouveau et 4e foyer aviaire, dans un nouveau département. Le H5N1 a été confirmé par le laboratoire de référence OMS de Padoue. L'épizootie touche aujourd’hui le village de Boko Mai Gao (maigao), commune de Gabi, département de Madaroumfa, à 700 km à l’est de la capitale Niamey. Selon les autorités, les mesures de police sanitaire existent déjà (marchés et commerce de volailles interdits, contrôles routiers, épidémio-surveillance renforcée dans la commune et alentours, dont à Tabadama et Najiko). Des abattage sanitaires sont prévus dans les jours qui viennent, ou la semaine prochaine). Près de 18 000 volailles avaient déjà été abattues en 3 jours par 25 équipes dans les 47 villages du périmètre de Magaria. 18 871 650 Fcfa d’indemnisation ont été donnés aux 15 000 éleveurs touchés dans la région de Magaria, selon les médias locaux.(Source : Réseau Santé Animale au Niger (Sani).)

Rappels :

Les foyers précédents datent du 27 février 2006, et le virus était réputé fragile en saison chaude et sèche.
De violentes manifestations d'étudiants ont eu lieu dans la capitale.

[modifier] Nigeria

[modifier] 2006

  • Mardi 10 janvier 2006 1re flambée dans l'État de Kaduna mais qui ne sera reconnue officiellement qu’un mois plus tard.
  • Jeudi 2 février 2006 : Une mission OIE/FAO évalue l’ampleur de la zoonose et l’efficacité de la surveillance et du contrôle de l’épidémie. Il semble que les 800 vétérinaires et 7000 techniciens du pays pourraient, s’ils disposent d’assez de personnel pour les aider prendre les mesures de contrôle nécessaires et lancer une campagne de vaccination si elle était prochainement recommandée par les experts. Des difficultés de coordination entre le niveau national et celui des États locaux existent cependant, et d’autres zones pourraient déjà être touchées en plus des trois États sont reconnus touchés. De plus la restriction des mouvements de volaille, la quarantaine, la fermeture des marchés de volaille dans secteurs affectés, et le contrôle aux frontières ne sont qu’imparfaitement appliqués. Et la population a une faible conscience du niveau de risque et des mesures à prendre et de la nécessité de ne pas toucher sans précautions les oiseaux morts ou infectés. Il faudrait aussi immédiatement dédommager les éleveurs dont on doit tuer les volailles.
  • La FAO rappelle (le 22 février 2006) qu’il y aurait 140 millions de volailles dans le pays dont 60% dans les élevages familiaux, 25% dans les élevages industriels et 15% en élevages semi-commerciaux. Les volailles sont surtout dans le sud-ouest du pays mais c’est dans le nord, là où sont situés les élevages industriels, dans la partie sèche du pays que les flambées semblent avoir démarré. Certains se demandent si le virus ne serait pas venu de chine via l’importations par avion de poulets industriels de 1 jour.
- Une dose de vaccin pour les poulets coûte de 0,05 à 0,20 dollar.
  • Mercredi 8 février 2006 : le pays reconnaît un début de la flambée de H5N1 chez les volailles
  • Mercredi 15 février 2006  : Selon le chef Olatunde Badmus, Président national de l'Association avicole du Nigéria, « Les rapports ont montré que les oiseaux des cas de Kano et Kaduna ne venaient pas des couvoirs enregistrés » (NDR : ce qui sous-entend qu’ils viennent de couvoirs illégaux ? ou que des poussins ou cannetons ont été importés de pays touchés par le H5N1, en dépit de l’interdiction d’importer à partir de ces pays ?. ( The Punch, Lagos, 15 février 2006)
  • Point au jeudi 23 février 2006 :
- « Le mouvement et le commerce de volailles ont fortement contribué à la propagation ultérieure du virus. Les autorités (..) se heurtent à d'immenses difficultés de mise en œuvre », affirme M. Joseph Domenech (FAO) qui recommande une campagne de vaccination ciblée ainsi que des mesures de biosécurité nécessitant de mobiliser plusieurs milliers de vétérinaires nigérians des secteurs privés et public et un engagement résolu des autorités et le soutien de la communauté internationale. Il évoque le besoins de vaccins, véhicules, équipes de vaccination, formation, etc + besoin urgent de groupes électrogènes, d'ordinateurs et de matériel de laboratoire, de campagnes de communication de masse et de collecte et diffusion rapide de l'information => coordination, chaîne centrale de commande et indemnisation et communication. Une cellule de crise est en place.
- Dans les zones de poussée épidémique, la FAO conseille de ne consommer ni poulets ni œufs.
- La FAO a félicité l'UNICEF de sa campagne de communication et a alloué environ 1 million de dollars US pour surveillance au : Nigeria, Niger, Algérie, Mauritanie, Égypte, Tunisie, Tchad, Bénin, Togo, Ghana, Côte d'Ivoire, Guinée, Guinée-Bissau, Sénégal, Burkina Faso, Libéria, Sierra Leone, Gambie, Mali et Cameroun. (dont pour recruter des consultants locaux, achat de matériel de surveillance et de formation, + équipements de protection pour le Nigeria et le Niger).
  • Vendredi 24 février 2006 : sur 4 cas humains suspects (symptômes respiratoires + contacts avec volailles malades), une femme est morte d’une pneumopathie le 16 février 2006. Les 3 autres seraient dans un état satisfaisant. (analyses en cours)
- 5 régions abritent officiellement des foyers à ce jour.
  • Samedi 25 février 2006 : La Banque mondiale annonce qu’elle va puiser 50 millions de dollars (42 millions d'euros) dans son fonds spécial de lutte contre la grippe aviaire pour aider le pays. La Banque mondiale pourrait aussi rapidement aider le Niger.
  • Lundi 27 février 2006 : Sept parmi 36 États du Nigeria sont maintenant touchés avec deux nouveaux états victimes d’un virus H5N1 : les États de Nassarawa et de Yobe (frontalier du Niger également touché depuis quelques jours au moins) sont également touchés, ce qui porte à 7 le nombre d’états touchés (sous réserve d’une autre confirmation par les analyses, demandée par le gouvernement central)
  • vendredi 10 mars2006 : 130 élevages de volailles touchés dans 11 des 37 États du pays, à la fois dans le nord et dans le sud, mais pas de cas humain confirmé selon l'OMS. Le pays n`a confirmé que huit États touchés et le FCT (Territoire de la capitale). 450.000 poulets ont été euthanasiés depuis le début de la zoonose. Les aviculteurs ont reçu une compensation financière à partir de la semaine dernière.
- La presse locale rapporte que le H5N1 HP a gagné des quartiers de la capitale Abuja où vivent des députés nigérians, ce qui a justifié une opération massive de désinfection par fumigation de leurs résidences.
  • lundi 13 mars 2006 : Le virus étend son aire au Nigeria : 11 de ses 36 États sont maintenant infectés.
- Après confirmation de présence du H5N1 par l’institut pasteur de Paris, le ministère de l’Agriculture a promis une aide aux éleveurs touchés. Il a imposé l’abattage des autres canards de la ferme infectée, la fermeture des marchés de volailles. Il a aussi créé une « brigade nationale d’intervention » envoyée dans 3 provinces (Extrême-Nord, Nord et de l’Adamawa) pour « éviter la propagation de la maladie et la contamination ».
- Le pays ne dispose pas de vaccins contre l’influenza aviaire.
- Selon la presse nationale, les frontières sont encore perméables aux échanges de volailles, des poulets nigérians se vendant par exemple encore au Camerou, bien après l’interdiction d’importation (8 février 2006), y compris dans la province de l’Extrême Nord
- Après confirmation de présence du H5N1 par l’institut pasteur de Paris, le ministère de l’Agriculture a promis une aide aux éleveurs touchés. Il a imposé l’abattage des autres canards de la ferme infectée, la fermeture des marchés de volailles. Il a aussi créé une « brigade nationale d’intervention » envoyée dans 3 provinces (Extrême-Nord, Nord et de l’Adamawa) pour « éviter la propagation de la maladie et la contamination ».

[modifier] 2007

  • Samedi 13 janvier 2007 : Les services d'hygiène nigériens ont confirmé un nouveau cas H5N1 dans l'état de Sokoto (nord du pays).
  • Jeudi 1er février 2007 : Les autorités sanitaires viennent de faire état des premiers cas de grippe aviaire humains dans le pays affirmant qu'une femme de 22 ans est morte à Lagos le 17 janvier, alors qu'un membre de sa famille, infecté, est actuellement soigné et semble bien réagir au traitement.
L'OMS confirme cette première victime le 3 février et depuis l'apparition du virus dans le pays, celui-ci s'est propagé en un an à 17 des 36 états du Nigeria en dépit de mesures d'abattage, de quarantaine et d'interdiction de transporter des volailles vivantes.

[modifier] Soudan

  • Samedi 25 mars 2006 : Premiers soupçons de cas aviaires au centre du pays qui est traversé par le Nil utilisé comme corridor de migration par les oiseaux, mais aussi par les hommes dans ce pays qui est le plus vaste d'Afrique. La situation épidémiologique est difficile à suivre étant donné les troubles civils et militaires qui secouent 3 régions (Sud, Darfour à l'Ouest du pays et bande frontalière érythréenne à l'Est).
  • Mardi 18 avril 2006 : 24 jours après découverte des premières volailles mortes, les médias annoncent que le Soudan devient le 6e pays atteint par la virus H5N1. Le 1er cas de H5N1 détecté l'est dans un élevage de volaille de la capitale Khartoum, dans l'état d'Al Jazirah.
  • Dimanche 7 mai 2006 : Un rapport envoyé par le Soudan à l’OIE annonce un nouveau foyer à Atbara, dans l'État du Nil, à 250 km au nord de Khartoum (Confirmé par le laboratoire de référence OMS de Padoue). Selon ce rapport, d’autres foyers ont été signalés dans l'État de Gezira (ou Al Jazirah) dans 4 élevages de volailles à 40-50 km au sud de Khartoum.
    Remarques : Le H5N1 est réputé ne pas supporter la chaleur, or dans la région de Khartoum, la saison chaude va de mars à novembre et le thermomètre monte normalement à 40-45 °C. Le pays est réputé particulièrement aride, et c'est le cas sur une grande partie du territoire, mais au sud de la capitale, des milliers d'ha sont cultivés en agriculture industrielle et intensive, avec des alignements continus de milliers de champs rectangulaires.

(../..)

  • Mardi 23 novembre 2006 : Des milliers de volaille domestique ont été détruites dans et autour de la capitale soudanaise de Juba afin d'essayer de contenir une menace de grippe aviaire rapportée dans la région il y a plusieurs mois. Un fermier a été hospitalisé avec des symptômes de grippe aviaire et a été plus tard testé comme positif, incitant l'organisation mondiale de la santé pour envoyer une équipe dans ce pays démuni.

[modifier] Togo

Ce pays, le 10e touché en Afrique, l'est alors que se préparent des élections dont la transparence devrait être suivie par de nombreux observateurs étrangers. C'est un moment important car le pays a des relations tendues avec les bailleurs de fonds tels que le FMI ou l’UE, depuis 1993 en raison d'un « déficit démocratique ».

  • Le 1er foyer aviaire togolais est signalé et confirmé fin juin 2007 dans un élevage semi-industriel de Sigbehoue à 40 km environ à l’est de la capitale Lomé. 2.505 volailles étaient mortes du H5N1, justifiant l'abattage de 8.000 autres volailles environ dans le périmètre rapproché (3km autour du foyer), dont les 3.069 volailles encore vivantes dans l'élevage. En périphérie de ce périmètre, les volailles devraient être vaccinées.
  • Début juillet 2007, le ministère de la santé, selon la presse locale a reçu de l'OIE un million de doses de vaccins pour volailles, contre la grippe aviaire. Une vaccination serait envisagée d’abord dans la zone du premier foyer de la grippe aviaire selon la source anonyme de l'article.
  • Mercredi 8 aout 2007, le gouvernement reconnaît que trois nouveaux foyers de H5N1 ont aussi concernés le sud du pays, détectés à partir de l’analyse (faites à Padoue) de volailles mortes dans des fermes de villages des préfectures des Lacs ( Sigbehoue et Agbata ), et des préfectures du Golfe et du Zio, à 45 km environ à l'est de Lomé (région maritime)[3].
    Selon le gouvernement qui demande à nouveau la fermeture - réelle - des marchés locaux de volailles, dont à Lomé, et redemande qu'on respecte l'interdiction de transport de volaille dans la région maritime, la surveillance des importations avait été renforcée et le gouvernement et une procédure d'identification et de suivi des oiseaux migrateurs a été lancée, après validation d’un plan gouvernemental de prévention en février 2006, incluant un système d'alerte nationale, des formations et une surveillance, ainsi que des "comités locaux de vigilance" notamment mis en place aux frontières. En octobre 2006 l'importation de volailles vivantes et de leurs dérivés en provenance des pays touchés par la grippe aviaire a été interdite.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. source http://fr.allafrica.com/stories/200603170558.html
  2. Journal La Nation, Avril 2008
  3. Communiqué ministériel du 8 aout 2007 repris par |Lome@cité