Thales Alenia Space

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Logo de Thales Alenia Space
Repères historiques
Création :	2007
Personnages clés :	Reynald Seznec, PDG
Fiche d’identité
Actionnaires :	Thales, France, 67% et Finmeccanica, Italie, 33%
Activité(s) :	Satellite artificiel
Société mère :	Thales & Finmeccanica
Effectif :	7200
Site corporatif :	http://www.thalesaleniaspace.com
Données financières
Chiffre d’affaires :	1,8 Mds Euros en 2004
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Thales Alenia Space est née^[1] le 10 avril 2007 par l'apport à Thales des activités spatiales d'Alcatel-Lucent détenues dans Alcatel Alenia Space.

Thales Alenia Space est devenue en 2006 le leader mondial en terme de commandes et le premier constructeur en Europe^[2] dans le domaine des satellites et un acteur majeur dans le domaine de l'infrastructure orbitale.

Son siège social est basé au Centre spatial de Cannes Mandelieu, à Cannes, Alpes-Maritimes, France.

Sommaire 1 Organisation 2 Programmes 3 Thales Alenia Space souffre de la faiblesse du dollar 4 Station Spatiale Internationale 5 Notes et références de l'article 6 Voir aussi 6.1 Bibliographie 6.2 Articles connexes 6.3 Liens et documents externes

[modifier] Organisation

Lors de la création en 2007, Pascale Sourisse est nommée PDG, dans la continuité des fonctions qu'elle occupait au sein d'Alcatel Alenia Space.

Le 1er mai 2008, elle est remplaçée par Reynald Seznec.^[3]

En 2007^[4], Thales Alenia Space emploie 7200 personnes dans onze sites industriels dans quatre pays (France, Italie, Belgique, Espagne):

 France

• Cannes, abritant également le siège social
• Toulouse
• Colombes

 Italie

• Rome Saccomuro/Tiburtina
• L'Aquila
• Turin
• Florence
• Milan

 Belgique

• Hoboken
• Charleroi

 Espagne

• Madrid

[modifier] Programmes

Thales Alenia Space participe aux grands programmes de

satellites de télécommunications 

• Satellites de télécommunications, en orbite géostationnaire, de la famille Spacebus dont Syracuse 3 (télécommunications militaires)
• Développement de la plate-forme lourde de satellites de télécommunications en orbite géostationnaires Alphabus, en coopération avec EADS Astrium Satellites
• seconde génération de la constellation de satellites en orbite basse pour les liaisons avec les mobiles Globalstar 2^[5].
• Sicral
• Koreasat-6, pour l'opérateur Korea Telecom (KT), en partenariat avec le fabricant américain, Orbital Sciences Corporation (Orbital), qui fournira la plate-forme STAR-2^[6].

météorologie spatiale

• Météosat seconde génération, (MSG) (météorologie)

satellites de télédétection

• Sentinelle-3^[7], pour une mission d'océanographie ainsi que de surveillance de la végétation sur les terres émergées, un programme de l'Agence spatiale européenne.

satellites scientifiques

• Télescope spatial Herschel et Satellite Planck pour l'Agence spatiale européenne
• Satellites en orbite basse de la famille Proteus

satellites militaires

• Helios d'observation spatiale
• Pléiades^[8], satellites d'observation de la Terre d'applications duales, civiles et militaires
• satellites de télécommunications Syracuse 3

satellites de navigation

• EGNOS, pour European Geostationary Navigation Overlay Service, un réseau de 40 stations terrestres qui corrige les signaux des systèmes de positionnement des États-Unis GPS et russe GLONASS, et améliore à la fois leur fiabilité et leur précision.
• Galileo (navigation)
• Giove-B^[9]

mais aussi

• Global Monitoring for Environment and Safety (environnement et sécurité)
• COSMO-SkyMed ;
• SAR-Lupe ;
• le projet LIAISON, le système de géolocalisation satellitaire le plus avancé dans le domaine de la collecte d'informations et de géolocalisation pour les services d'urgence. Ce système est destiné aux pompiers, aux forces de police et à toutes les entités publiques impliquées dans la protection civile, pour rendre leurs interventions à la fois plus sûres et plus efficaces^[10].

mais également à la Station spatiale internationale et ses modules

• Harmony
• Laboratoire européen Columbus.

[modifier] Thales Alenia Space souffre de la faiblesse du dollar

Telle est la déclaration de son PDG, Pascale Sourisse, le 26 septembre 2007^[11] qui pourrait perdre plusieurs contrats de satellites. Cet effet est souligné par de nombreux médias au cours de ce quatrième trimestre 2007^[12], "l'Elysée se félicitant officiellement que les arguments français sur l'"euro fort" commencaient à gagner des points".

Le phénomène s'amplifie en 2008 et de nombreuses entreprises du secteur aéronautique et spatial envisagent des délocalisations en zones "dollar"^[13].

[modifier] Station Spatiale Internationale

Thales Alenia Space est dans l'aventure de la Station Spatiale Internationale par des élements importants réalisés dans une de ses usines italiennes :

• le module de liaison Node 2, nommé Harmony^[14].
• le Laboratoire européen Columbus.

Harmony est lancé le 23 octobre 2007 à bord de STS-120^[15], comme composant primaire de la mission d'assemblage ISS-10A. Il est arrimé à la station le 27 octobre 2007, par l'Italien Paolo Nespoli expert de l'Agence spatiale européenne (ESA), et le commandant de l'ISS, l'Américaine Peggy Whitson^[16]. Harmony, est un élément crucial pour le développement de la structure orbitale. Il permet non seulement d’agrandir l’espace habitable de la Station mais également d’accéder à 3 unités d’expérimentation : le laboratoire américain Destiny, le laboratoire scientifique européen Columbus, et le module japonais Kibo. De plus, il sera utilisé comme point d’ancrage pour le véhicule de transfert japonais H II, pour les modules MPLM ainsi que pour les futures missions. Il servira également de support au bras robotique, Canadarm2, qui sera accroché à l’extérieur d'Harmony. Dans un environnement très technologique, Thales Alenia Space joue ainsi un rôle fondamental en fournissant près de la moitié du volume (7 mètres de long et 4,6 mètres de diamètre, soit environ 500 mètres cubes, pesant 14 tonnes) pressurisé et habitable de la Station, avec la livraison du Premier gros module européen à la Station.

Le laboratoire Columbus, dont la durée de vie est estimée à 10 ans, est lancé avec succès le 7 février 2008^[17] et arrimé à la Station le 12 février. C'est le premier laboratoire Européen permettant d'effectuer des recherches long-terme dans un environnement de microgravité. Thales Alenia Space en est le principal contributeur pour le compte de l'ESA, la société étant responsable du design et de la production des structures primaires et secondaires du module ainsi que du développement et de la pré-intégration de la totalité de l'ensemble thermomécanique (PICA : Pre-Integrated Columbus APM). De plus, Thales Alenia Space était également en charge du système de protection anti-météorites et débris (MDPS : Meteorite and Debris Protection System), du système de contrôle thermique (TCS), du système de contrôle de l'environnement et de soutien de vie (ECLSS), du harnais et de l'ensemble des équipements de soutien au sol (GSE). La société a également contribué à certaines des principales fonctions du système, telles que le contrôle des charges utiles et des sous-systèmes, le contrôle de la température, le contrôle de l'atmosphère de la cabine ainsi que le système de contrôle incendie.

Par ailleurs, deux des cinq charges utiles internes (dédiées aux expériences en microgravité) ainsi qu'une des deux charges utiles externes ont été développées par Thales Alenia Space :

• Le Fluid Science Laboratory (FSL) permettant des expériences physiques sur les fluides et le European Drawer Rack (EDR) comportant une série de tiroirs et caissons pour effectuer les expériences,
• La charge utile externe SOLAR, qui permet d'effectuer 3 expérimentations simultanées sur les caractéristiques du Soleil et ses phénomènes. SOLAR sera installée à l'extérieur de Columbus par les astronautes, au cours d'activités extra-véhiculaires (EVA), qui auront lieu au 7eme jour de la mission.

[modifier] Notes et références de l'article

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

• Guy Lebègue, « Du Spatial aux Travaux publics : Les Maquettes virtuelles - Le projet d'extension "Alcatel Odyssée", bâtiment destiné au siège social », avec la collaboration de Eric Lebègue, CSTB et Laurent Lebègue, CNES, Lettre AAAF Cannes, spécial mars 2007, publiée sur Thélème, reprise dans La Lettre nationale AAAF, N°6, juin 2007, (ISSN 1767-0675).

[modifier] Articles connexes

• Thales
• Reynald Seznec
• Centre spatial de Cannes Mandelieu

[modifier] Liens et documents externes

• Site web officiel de Thales Alenia Space
• (fr) Site officiel du CNES
• Site du syndicat CGT de Thales Alenia Space - Toulouse

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