Siège de Gérone

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Siège de Gérone
Informations générales
Date 6 mai - 12 décembre 1809
Lieu Gérone, Espagne
Issue Victoire française
Belligérants
France France Espagne Espagne
Commandants
Pierre Augereau Mariano Alvarez de Castro
Forces en présence
35 000 hommes
40 canons
55 600 hommes
Pertes
15 000 morts ou blessés 10 000 morts ou blessés
Guerre d'indépendance espagnole
Bruc — Saragosse (1er) — Medina del Rio Seco — Bailén — Roliça —Vimeiro — Durango — Valmaseda — Burgos (1e) — Espinosa — Tudela — Somosierra — Saragosse (2e) — Sahagún — Castellón — Uclés — La Corogne — Valls — Villafranca — Medellin — Oporto —Gérone — Talavera — Almonacid — Ocaña — Buçaco — Alba de Tormes — Gebora — Barrosa — Figueres — Fuentes de Oñoro — Albuera — Ciudad Rodrigo — Badajoz — Arapiles — Burgos (2e) — Vitoria — Sorauren — Nivelle — Nive — Orthez — Toulouse

Le Siège de Gérone souvent appelé le troisième siège de Gérone[1] commencé le 6 mai 1809, impliqua la Grande Armée dans une lutte de sept mois contre la garnison espagnole de Gérone. La ville tint avec obstination sous la direction du général Mariano Alvarez de Castro jusqu'à ce que la famine et la maladie ne conduise ce dernier à capituler le 12 décembre 1809.

Sommaire

[modifier] Prélude

Lorsque Joseph Bonaparte monta sur le trône d'Espagne en 1808, le général Alvarez commandait du château de Montjuich à Barcelone. Lorsque le 29 février, les troupes françaises arrivèrent pour prendre possession de la forteresse, Alvarez de Castro se préparait à la défendre, quand il reçut l'ordre de son commandant en chef de la livrer aux Français. Alvarez fuit Barcelone et rejoignit les rebelles espagnols soulevés contre le gouvernement français. Le gouvernement de Cadix le nomma commandant de l'armée de Catalogne et gouverneur de Gérone.

[modifier] Le siège

Alvarez avait seulement 5 600 hommes sous les armes. Le 6 mai l'armée française du maréchal Augereau, forte de 18 000 hommes, assiégea la ville. 40 canons installées en batteries envoyèrent 20 000 bombes et 60 000 boulets sur la ville, au cours des sept mois suivants. En août, les Français prirent le château de Montjuich, l'élément principal de la défense. Inébranlable, Castro fit construire des barricades et creuser des tranchées à l'intérieur même de la ville. La bataille fit rage pendant quatre mois encore, avant qu'Alvarez, épuisé et malade, ne transmette le commandement à un subordonné. Deux jours plus tard, le 12 décembre, la ville capitulait.

[modifier] Conséquences

On estime que 10 000 civils et militaires sont morts dans la ville. Les Français perdirent environ 15 000 hommes, dont plus de la moitié de maladie.

La résistance de la ville, comparable à celle de Saragosse, par les retards et les pertes imposés aux Français, servit la cause de l'Espagne. La bataille devint une sorte de légende pendant le reste de la Guerre d'Espagne.

En dépit de son triste état de santé, les Français emprisonnèrent Alvarez à Perpignan.

[modifier] Notes et références

  1. Après deux batailles en 1808

[modifier] Sources

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « siege of Gerona ».


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