Semoutiers-Montsaon

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Semoutiers-Montsaon
Carte de localisation de Semoutiers-Montsaon
Pays France France
Région Champagne-Ardenne
Département Haute-Marne
Arrondissement Arrondissement de Chaumont
Canton Canton de Chaumont-Sud
Code Insee 52469
Code postal 52000
Maire
Mandat en cours
Jean-Luc Raillard
Intercommunalité
Latitude
Longitude
48° 03′ 34″ Nord
         5° 03′ 28″ Est
/ 48.0594444444, 5.05777777778
Altitude (mini) – (maxi)
Superficie 27,4 km²
Population sans
doubles comptes
558 hab.
(1 999)
Densité 20 hab./km²

Semoutiers-Montsaon est une commune française, située dans le département de la Haute-Marne et la région Champagne-Ardenne.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Création de la commune

Semoutiers-Montsaon provient du jumelage des 2 communes au début des années 70. A la fin du 19ème siècle, Semoutiers comptait 224 habitants et Montsaon 152 habitants soit au total 376 habitants, population qui subira une forte baisse après les guerres et ce jusqu'au sursaut des années 80.

[modifier] Situation

Situées sur une plaine fertile, ces communes sont à l'époque essentiellement composées de familles d'agriculteurs. Une base aérienne américaine implantée sur le territoire des communes après la Seconde Guerre Mondiale fournit pour un temps un complément d'activité non négligeable, maçonnerie, menuiserie, entretien, etc. Lors du retrait de la France du commandement intégré de l'OTAN, un régiment de Défense anti-aérienne français, mais de moindre ampleur, s'installera. La population agricole aujoud'hui a fortement régressée notamment à Montsaon qui ne compte plus aucun agriculteur résident. Deux remembrements y ont été pourtant conduits. Ils contribuent au caractère monotone du paysage actuel. Des exploitations de 300 à 500 ha n'y sont pas rares et sont à comparer aux grosses fermes de 50 à 80 ha du début de siècle.

[modifier] Eléments géographiques et historiques marquants

[modifier] Montsaon : Une butte témoin

Montsaon est situé au pied d'une butte-témoin d'une hauteur de 336 mètres NGF (environ 50 mètres en relatif), dont l'origine provient du recul progressif des Côtes de Meuse. L'origine étymologique de Montsaon peut signifier le mont des sources (mons saonis ?). Cinq sources principales y prennent naissance à flanc de coteau et ce à mi hauteur. Un effet de syphon et de captation des eaux en amont par les couches d'argiles présentent sous les bancs de roches plus dures provoque ces résurgences.

[modifier] Trace de l'occupation romaine et mérovingienne

A la fin du 19eme siècle, un abbé, l'abbé Dodin, a mené quelques fouilles sauvages et destructrices sur l'éperon Ouest du Mont au lieu-dit du Camp de César. Ont été mis à jour un cimetière avec de nombreuses urnes funéraires en verre, des fibules, armes et silex. Les traces des tombes sont toujours visibles, les squelettes qui y ont été exhumés avaient une grande taille, en moyenne 1m80. Le plateau supérieur de la butte, ancien oppidum romain (selon la tradition orale, César l'aurait élevé en une nuit, y aurait été blessé et se serait ecroulé en criant "ceci est la colline de mon sang", un veau d'or serait enterré...), était ceinturé par des fortifications dont les fossés et murs sont encore visibles pour partie. Le camp de César correspondait à l'éperon Ouest, il était sans doute isolé du reste du plateau par un fossé de fortification, technique souvent employée pour les oppida notamment pour le camp de César situé à Nucourt (Val-d'Oise). Une voie romaine en pied du Mont se connectait sur la voie pricipale conduisant à Langres.

[modifier] Fontaines et chanvrières

La fontaine Saint-Didier est la plus connue des sources du Mont. Les ruines romantiques de cet ancien lavoir renferment, encore intacte, la voute en plein cintre romaine du bassin primaire. Une canalisation de bois alimentait sur un kilomètre la belle fontaine publique aujourd'hui désaffectée et transformée en garage communal. En pied du coteau, sur la pente plus douce des abords du Mont, des dépressions révèlent la présence d'anciennes chanvrières, creusées jusqu'à la nappe aquifère, on y faisait décomposer la fibre du chanvre avant son façonnage et tissage.

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 Jean-Luc Raillard
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
257 396 286 413 572 558 869
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes