Requiem

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Le Requiem ((la)requiés signifiant repos) ou Messe de requiem, connu aussi en latin sous le nom de Missa pro defunctis ou Missa defunctorum est un service liturgique de l’Église catholique romaine. Cette messe est une prière pour les âmes des défunts et a lieu juste avant l’enterrement ou lors de cérémonies du souvenir. Ce service est parfois observé par d’autres Églises Chrétiennes comme les Églises Anglicane et Orthodoxe. Son nom vient des mots d’ouverture de l’Introït : Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis (donne-leur, Seigneur, le repos éternel, et que la lumière incréée les illumine).

Requiem est aussi le nom de nombreuses compositions musicales utilisées lors du service liturgique ou comme pièce de concert (une version complète de la liturgie pour le requiem, en anglais, peut être trouvée sur [1]). À l'origine, ces compositions musicales classiques de requiem étaient réellement jouées pendant le service funèbre avec des chants. Ce mode d'exécution est à présent rare.

Sommaire

[modifier] Textes liturgiques catholiques

Les prières et pièces musicales de la messe traditionnelle comme l'Introït changent normalement en fonction du calendrier liturgique, mais le requiem est une messe votive, dont le texte ne varie pas. Du point de vue du nombre de morceaux chantés, la messe de requiem diffère de la messe usuelle du fait que certains passages joyeux sont supprimés comme le Gloria, le Credo et l’Alleluia (qui est remplacé par le trait) et du fait de l’existence d'une séquence, le Dies Iræ. On peut noter d'autre part qu'en chant grégorien, le Kyrie et le Sanctus suivent une mélodie propre, et l'Agnus Dei a des paroles spécifiques.

Voici les textes du requiem dans la liturgie catholique :

Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Te decet hymnus Deus, in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem. Exaudi orationem meam; ad te omnis caro veniet. Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.
"Seigneur, donnez-leur le repos éternel, et faites luire pour eux la lumière sans déclin. Dieu, c'est en Sion qu'on chante dignement vos louanges ; à Jérusalem on vient vous offrir des sacrifices. Écoutez ma prière, Vous, vers qui iront tous les mortels. Seigneur, donnez-leur le repos éternel, et faites luire pour eux la lumière sans déclin".
Kyrie eleison; Christe eleison; Kyrie eleison (Κυριε ελεησον; Χριστε ελεησον; Κυριε ελεησον).
"Seigneur, ayez pitié. Christ, ayez pitié. Seigneur, ayez pitié."
  • Graduel (Graduale), associé au Trait :
Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. In memoria aeterna erit justus : ab auditione mala non timebit.
"Seigneur, donnez-leur le repos éternel, et faites luire pour eux la lumière sans déclin. Le juste restera dans un souvenir éternel, duquel il n'a pas à craindre une mauvaise réputation."
Absolve, Domine, animas omnium fidelium defunctorum ab omni vinculo delictorum et gratia tua illis succurente mereantur evadere judicium ultionis, et lucis æterne beatitudine perfrui.
"Absolvez, Seigneur, les âmes de tous les fidèles défunts de tout lien de péché, et que, secourues par votre grâce, elles méritent, Seigneur, d’échapper au jugement vengeur et de goûter aux joies de la lumière éternelle."
Domine, Jesu Christe, Rex gloriæ, libera animas omnium fidelium defunctorum de poenis inferni et de profundo lacu. Libera eas de ore leonis, ne absorbeat eas tartarus, ne cadant in obscurum; sed signifer sanctus Michael repræsentet eas in lucem sanctam, quam olim Abrahæ promisisti et semini ejus.
Hostias et preces tibi, Domine, laudis offerimus; tu suscipe pro animabus illis, quarum hodie memoriam facimus. Fac eas, Domine, de morte transire ad vitam. Quam olim Abrahæ promisisti et semini ejus.
"Seigneur, Jésus-Christ, Roi de gloire, délivrez les âmes de tous les fidèles défunts des peines de l'enfer et de l'abîme sans fond : délivrez-les de la gueule du lion, afin que le gouffre horrible ne les engloutisse pas et qu'elles ne tombent pas dans le lieu des ténèbres. Que Saint-Michel, le porte-étendard, les introduise dans la sainte lumière. Que vous avez promise jadis à Abraham et à sa postérité.
Nous vous offrons, Seigneur, le sacrifice et les prières de notre louange : recevez-les pour ces âmes dont nous faisons mémoire aujourd'hui. Seigneur, faites-les passer de la mort à la vie. Que vous avez promise jadis à Abraham et à sa postérité."
Sanctus, Sanctus, Sanctus, Domine Deus Sabaoth; pleni sunt coeli et terra gloria tua.
Hosanna in excelsis.
Benedictus qui venit in nomine Domini.
Hosanna in excelsis. (reprise)
"Saint, saint, saint le Seigneur, dieu des Forces célestes. Le ciel et la terre sont remplis de votre gloire. Hosanna au plus haut des cieux.
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux."
  • Agnus Dei, l’Agnus Dei de la Messe, mais avec miserere nobis changé en dona eis requiem, et dona nobis pacem changé en dona eis requiem sempiternam :
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona eis requiem,
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona eis requiem,
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona eis requiem sempiternam.
"Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, donnez leur le repos.
Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, donnez leur le repos.
Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, donnez leur le repos éternel."
Lux æterna luceat eis, Domine, cum sanctis tuis in æternum, quia pius es. Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Cum sanctis tuis in æternum, quia pius es.
"Que la lumière éternelle luise pour eux, Seigneur, au milieu de vos Saints et à jamais, car vous êtes miséricordieux. Seigneur, donnez-leur le repos éternel, et faites luire pour eux la lumière sans déclin. Au milieu de vos Saints et à jamais, car vous êtes miséricordieux."

Le Dies irae est devenu optionnel dans le Requiem en 1967 et a été supprimé de la Messe en 1969, laquelle a inversement réintroduit l'alléluia dans cette liturgie.

Ces textes sont ceux de la messe proprement dite. On y ajoute parfois d'autres textes de la liturgie des défunts:

  • Absoute prononcée dans l'église, qui a la forme musicale d'un Repons:
Libera me, Domine, de morte æterna, in die illa tremenda, quando coeli movendi sunt et terra, dum veneris iudicare sæculum per ignem. Tremens factus sum ego et timeo, dum discussio venerit atque ventura ira. Dies illa, dies iræ, calamitatis, et miseriæ, dies magna et amara valde. Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.
Délivre-moi, Seigneur, de la mort éternelle, en ce jour redoutable:
où le ciel et la terre seront ébranlés, quand tu viendras éprouver le monde par le feu.
Voici que je tremble et que j'ai peur, devant le jugement qui approche, et la colère qui doit venir.
Ce jour-là doit être jour de colère, jour de calamité et de misère, jour mémorable et très amer quand tu viendras éprouver le monde par le feu:
donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière brille à jamais sur eux.
  • Le répons Subvenite, chanté à la levée du corps:
Subvenite, Sancti Dei, occurrite, Angeli Domini, * Suscipientes animam eius, + Offerentes eam in conspectu Altissimi. V. Suscipiat te Christus, qui vocavit te, et in sinum Abrahae Angeli deducant te. V. Requiem aeternam dona ei, Domine: et lux perpetua luceat ei.
Venez, saints de Dieu, Accourez, anges du Seigneur,
Prenez son âme et présentez-la devant la face du très-haut.
V/. Que le Christ qui t'a appelé te reçoive, et que les anges te conduisent dans le sein d'Abraham.
V/. Donne-lui, Seigneur, le repos éternel, et que la lumière perpétuelle l'illumine.
  • Absoute"in paradisium", une antienne prononcée sur la tombe:
In Paradisum deducant te Angeli; in tuo adventu suscipiant te Martyres, et perducant te in civitatem sanctam Jerusalem. Chorus Angelorum te suscipiat, et cum Lazaro quondam paupere, aeternam habeas requiem.
Que les Anges te conduisent au Paradis; que les Martyrs t'accueillent à ton arrivée, et t'introduisent dans la Jérusalem du ciel.
Que les Anges, en chœur, te reçoivent, et avec celui qui fut jadis le pauvre Lazare, que tu jouisses du repos éternel.

[modifier] Compositions musicales

Pendant plusieurs siècles, les textes du requiem furent chantés en grégorien. La première version polyphonique connue a été composée par Ockeghem vers 1460 ; son requiem est considéré comme une copie d’un compositeur plus ancien, Dufay[1]. Les premiers requiems utilisent différents textes de plusieurs liturgies européennes avant que le Concile de Trente n’adopte le texte ci-dessus. Le requiem de Brumel, vers 1500, est le premier à inclure le Dies Iræ.

À ce jour plus de 2000 requiems ont été composés. Les versions de la Renaissance sont en principe a cappella (c'est-à-dire sans accompagnement instrumental) et environ 1600 compositeurs ont préféré utiliser des instruments pour accompagner un chœur et utilisent également des chanteurs solistes.

La plupart des compositeurs omettent des parties de la liturgie, la plupart du temps le Graduel et le Trait. Fauré et Duruflé n’ont pas inclus le Dies Iræ (il est inclus dans le Libera me dans le requiem de Fauré), alors que ce texte a souvent été utilisé auparavant par les compositeurs français comme œuvre seule.

De temps en temps, les compositeurs divisent une partie de la liturgie en un ou deux mouvements à cause de la longueur du texte, le Dies Iræ est le plus souvent coupé en plusieurs morceaux (comme dans le Requiem de Mozart). L’Introitus et le Kyrie qui sont consécutifs dans la liturgie Catholique sont souvent rassemblés en un seul mouvement.

[modifier] Mouvements ajoutés

Certains arrangements contiennent des textes additionnels comme le motet Pie Jesu (Dvořák, Fauré, Duruflé , et Lloyd Webber ; Fauré l’a placé comme soprano solo au centre). Le Libera me (en provenance de l’Absolution) et l’In paradisum (en provenance de l’enterrement qui dans le cas des funérailles suit la messe) terminent certains arrangements. D’autres mouvements ont aussi été composés comme les Psaumes anglais Out of the Deep et The Lord is My Shepherd inclus dans le requiem de John Rutter.

[modifier] Libera me

« Libera me, Domine, de morte æterna, in die illa tremenda, quando coeli movendi sunt et terra. Dum veneris judicare sæculum per ignem. Tremens factus sum ego et timeo, dum discussio venerit atque ventura ira. Dies iræ, dies illa, calamitatis et miseriæ, dies magna et amara valde. Requiem æternam dona eis, Domine: et lux perpetua luceat eis. »

[modifier] In paradisum

« In paradisum deducant te Angeli; in tuo adventu suscipiant te martyres, et perducant te in civitatem sanctam Jerusalem. Chorus angelorum te suscipiat, et cum Lazaro quondam paupere æternam habeas requiem. »

[modifier] Pie Jesu

Le Pie Jesu combine et paraphrase les vers finaux du Dies Iræ et de l’Agnus Dei.

« Pie Iesu Domine, dona eis requiem. Dona eis requiem sempiternam. »

[modifier] Requiems de concert

Du début du XVIIIe siècle et jusqu'au XIXe siècle, de nombreux compositeurs ont écrit des requiems si longs ou utilisant tant de musiciens qu’ils ne pouvaient pas être joués pendant un service funèbre normal ; les requiems de Gossec, Berlioz, Verdi, et Dvořák sont des oratorios. Une contre-réaction à ce mouvement vint du mouvement Cécilien qui recommandait un accompagnement restreint pour la musique liturgique et voyait d’un mauvais œil l’utilisation de solistes vocaux.

[modifier] Requiems non catholiques

Le terme « requiem » est aussi utilisé pour désigner n'importe quelle composition sacrée au texte religieux approprié pour des funérailles, en particulier les requiems des autres confessions. Les requiems allemands composés au XVIIe siècle par Schütz et Praetorius font partie des plus anciens requiem de ce type ; ce sont des adaptations Luthériennes du requiem catholique. Ils ont servi d'inspiration au célèbre Requiem allemand de Brahms.

Requiems non catholiques :

[modifier] Service funèbre anglican

Le Livre des Prières publiques (en:Book of Common Prayer, 1552) anglican contient sept textes connus sous le nom de funeral sentences ; plusieurs compositeurs ont écrits à partir de ces sept textes connus sous le nom de service funèbre. Les principaux compositeurs de Requiems Anglicans sont Thomas Morley, Orlando Gibbons, et Henry Purcell.

Le texte des seven sentences tiré du Livre des Prières publiques :

  • I am the resurrection and the life, saith the Lord : he that believeth in me, though he were dead, yet shall he live : and whosoever liveth and believeth in me shall never die.
  • I know that my Redeemer liveth, and that he shalt stand at the latter day upon the earth. And though after my skin worms destroy this body, yet in my flesh shall I see God : whom I shall see for myself, and mine eyes shall behold, and not another.
  • We brought nothing into this world, and it is certain we can carry nothing out. The Lord gave, and the Lord hath taken away ; blessed be the Name of the Lord.
  • Man that is born of a woman hath but a short time to live, and is full of misery. He cometh up, and is cut down, like a flower ; he fleeth as it were a shadow, and never continueth in one stay.
  • In the midst of life we are in death : of whom may we seek for succour, but of thee, O Lord, who for our sins art justly displeased? Yet, O Lord God most holy, O Lord most mighty, O holy and most merciful Saviour, deliver us not into the bitter pains of eternal death.
  • Thou knowest, Lord, the secrets of our hearts; shut not thy merciful ears to our prayer ; but spare us, Lord most holy, O God most mighty, O holy and merciful Saviour, thou most worthy judge eternal, suffer us not, at our last hour, for any pains of death, to fall from thee.
  • I heard a voice from heaven, saying unto me, Write, From henceforth blessed are the dead which die in the Lord : even so saith the Spirit: for they rest from their labours.

[modifier] Kaddish des endeuillés

Le Kaddish des endeuillés fait partie des rituels de deuil dans le judaïsme. Les mots d'ouverture de cette prière sont inspirés du verset Ez. 38:23, une vision de Dieu "devenant" grand aux yeux de toutes les nations.


La ligne capitale du kaddish dans la tradition juive est la réponse de la congrégation « Soit Son grand Nom béni pour toujours et pour toute l'éternité » (cf. traité Berakhot 3a). Il s'agit d'une déclaration de la grandeur et l'éternalité de Dieu[2].

La première mention d'un Kaddish pendant le service a été faite dans un Halakha au XIIIe siècle par Isaac ben Moses de Vienne.

Le Kaddish de la fin du service fut dénommé le Kaddish Yatom (קדיש יתום) ou Kaddish des endeuillés (littéralement le Kaddish de l'orphelin)[3].

[modifier] Service funèbre orthodoxe

Dans les églises orthodoxes, le requiem est la forme complète du service funèbre (Grec : Parastás, Slave : Panikhida). Le service funèbre normal est une forme abbrégée des matines mais le requiem contient tous les psaumes, lectures et hymne utilisés lors des matines, des vêpres et Prime. Le requiem complet dure environ trois heures et demi. Dans cette configuration il représente clairement le concept de Parastás qui signifie littéralement Veiller toute la nuit. On rencontre souvent un autre service le matin suivant en l'honneur du défunt.

A cause de leur longueur, les requiems sont souvent dans une version abrégée. Cependant, au moins dans la tradition liturgique Russe, un requiem sera souvent célébré la veille de la canonisation d'un saint lors d'un service spécial appelé le dernier Panikhida.

[modifier] Développements au XXe siècle

Le Requiem a évolué dans de nouvelles directions au siècle dernier. Le genre Requiem de Guerre, qui consiste en des oeuvres dédiées à la mémoire de personnes tuées en temps de guerre, est peut-être le plus notable. Ce genre inclut souvent des poèmes non liturgiques ou pacifistes ; par exemple le War-Requiem de Benjamin Britten juxtapose le texte latin avec des poésies de Wilfred Owen et dans en:Mass in Black, Robert Steadman entremêle la poésie écologiste et les prophéties de Nostradamus.

Pour finir, le XXe siècle a vu le développement des requiems profanes, écrits pour être joués sans rapport avec la religion (par exemple le requiem de Kabalevsky avec les poèmes de Robert Rozhdestvensky), et certains compositeurs ont écrits des œuvres purement instrumentales portant le nom de requiem comme la Sinfonia da Requiem de Britten.

[modifier] Chanson française

Le groupe de rock français Weepers Circus a composé un Requiem (en 1992) sur les textes traditionnels du XIIIè Siècle (textes en latin de même que traduits en français, allemand et anglais) et qui fut exécuté en concert dans diverses églises et temples à Strasbourg (France) de 1992 à 1994. Il n'existe, à ce jour, aucun enregistrement discographique de cette oeuvre.

[modifier] Requiems célèbres

Par ordre chronologique :

Composé en 1580 porte aussi le nom de Missa Pro Defunctis
Composé en 1590 porte aussi le nom de Missa Pro Defunctis
La Missa pro defunctis à cinq voix, chef-d'œuvre d'une incomparable beauté, fut composé en 1591.
Composé en 1605 porte aussi le nom d’'Officium Defunctorium
Composé vers 1695 porte aussi le nom de Messe de Morts
Composé vers 1705 porte aussi le nom de Messe de Morts
Composé en 1760 sous le nom de Missa pro defunctis et également appelé Grande messe des morts
Composé en 1771 pour les funérailles solennelles de l'ambassadeur d'Espagne à Venise.
Dernière œuvre de Mozart, ce magistral Requiem fut composé sur son lit de mort en 1791, et est considéré comme un modèle du genre. Il s'agit d'une des oeuvres les plus célèbres du compositeur, et constitue l'un des principaux chefs-d'oeuvre de la musique classique occidentale, liturgique comme profane : elle a d'ailleurs été choisie comme "carte de visite musicale" de l'humanité par la Nasa, qui la fait diffuser en dehors du système solaire par la sonde Voyager depuis 1977.
Requiem en ut mineur, composé en 1817. Œuvre grandiose, ce requiem fut composé pour l'anniversaire de la mort de Louis XVI.
Requiem pour chœur d’hommes et orchestre en ré mineur 1836
Grande Messe des Morts, composé entre 1835 et 1837 donné aux Invalides le 5 décembre 1837 pour les obsèques du général Damrémont.
Ein deutsches Requiem, composé en 1869, qui n'est pas une messe.
Cette superbe Messe de Requiem fut composée en 1875 pour l'anniversaire de la mort de Manzoni. Commencée à plusieurs mains pour Rossini, elle fut abandonnée avant d'être reprise par Verdi.
Sa Messe de Requiem a été composée et complétée entre 1877 et 1899. En réalité, il existe trois versions du Requiem de Fauré. La dernière date de 1900 et est une version à grand orchestre.
Requiem en do Majeur, composé en 1893
Requiem Opus 148 première version composée en Avril 1852, orchestrée entre le 16 et 23 mai 1852
Requiem für Mignon opus 98b
Requiem composé en 1890
Le Requiem a été composé en 1947 pour chœur, grand orchestre et orgue, dans la lignée musicale de celui de Fauré. Duruflé en a fait une adaptation pour orgue seul, puis en 1961 une version pour chœur, orgue et petit orchestre à cordes.
Composé en 1927. Titre estonien Reekviem c-moll
Composé de 1963 à 1965.
Le Requiem polonais a été composé entre 1980 et 1993.
Composé en 1989 pour chœur mixte a cappella, sur la commande du ministère français de la culture et créé par la Chapelle Royale sous la direction de Philippe Herreweghe. Il est dédié à la mémoire de Nathalie Méfano.
War-Requiem écrit en réaction à la Seconde Guerre mondiale. Des poèmes de l'auteur Wilfred Owen sont inclus dans l'œuvre qui fut jouée le 30 mai 1962 dans la cathédrale reconstruite de Coventry, détruite lors du Blitz durant la Seconde Guerre mondiale. Benjamin Britten a dirigé la première, avec les solistes Peter Pears, Dietrich Fischer-Dieskau, et Heather Harper. Cette œuvre devait avoir un caractère unificateur et pacifiste. Pour cela, il était prévu que des chanteurs Allemands, Russes, Américains et Anglais viennent interpréter l'œuvre, dirigée par Britten lui-même. Cependant dans un contexte de guerre froide, l'URSS refusa d'envoyer ses solistes.
Le Requiem pour les temps atomiques a été écrit par le compositeur Suisse après une visite du camp de concentration d'Auschwitz en 1974.
Requiem composé en 1984 à la mémoire de son père, s'appuyant sur le texte latin traditionnel.
Requiem for my friend

[modifier] Autres compositeurs de Requiem

[modifier] Requiem par périodes







[modifier] Requiem par langue (autre que le latin seul)

Anglais avec latin

Allemand

Français, anglais, allemand avec latin

Polonais avec latin

Russe

[modifier] Le Requiem dans la culture populaire

[modifier] Références

  1. Fabrice Fitch, Grove, "Requiem"
  2. (en) Kaddish explanation at the Jewish Virtual Library
  3. (en) Jewish Virtual Library, Mourner's Kaddis' de Shira Schoenberg, http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/Judaism/kaddish.html. Accessed on 3-27-2007.

[modifier] Sources

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Requiem ».

[modifier] Littérature recommandée

  • Pour la traduction du texte des Kaddish:
    • Rituel Pata'h Eliyahou édition 1997 . ISBN 2-85332-186-X
    • Rituel Tephilat Yossef édition 1994, association Sefer, diffusé par BIBLIEUROPE, Pais.
  • Josef Bor, Le requiem de Terezin. Editions du Sonneur : 124 p. ISBN 2-916136-01-0, à propos de l'exécution du requiem de Verdi par Raphaël Schächter, au camp de Terezin.

[modifier] Liens externes