Igor Stravinski

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Igor Stravinski
Nom Igor Fiodorovitch Stravinski
Naissance 17 juin 1882
Oranienbaum, Russie
Pays d’origine Russie Russie
Décès 6 avril 1971
New York, États-Unis
Profession(s) Compositeur
Genre(s) Musique classique

Igor Fiodorovitch Stravinski (en russe : Игорь Фёдорович Стравинский), compositeur russe naturalisé français, puis américain, est né le 17 juin 1882 à Oranienbaum (aujourd'hui Lomonossov), près de Saint-Pétersbourg. Il est décédé le 6 avril 1971 à New York, à l'âge de 88 ans.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] De l'enfance à Diaghilev

Fiodor Stravinski dans l'opéra Rusalka d'Alexandre Dargomyjski.
Fiodor Stravinski dans l'opéra Rusalka d'Alexandre Dargomyjski.

Igor Stravinski est né le 17 juin 1882 à Oranienbaum, où ses parents se trouvaient en vacances, mais il passa toute son enfance au 66 Krukov Kanal, à Saint-Pétersbourg, où la famille résidait. Son père, Fiodor Stravinski était une basse chantant au théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Igor était le troisième d'une famille de quatre enfants. La vie familiale était difficile. Ses parents étaient sévères et les rapports qu'il avait avec ses deux frères aînés étaient également froids. « Il ne me montrait de tendresse que lorsque j'étais malade[1] », écrit-il à propos de son père dans Souvenirs et commentaires.

Malgré le fait que son père soit un chanteur de renom, le jeune Stravinski n'a très peu de contacts avec la musique classique dans sa jeunesse. En 1890, à huit ans, La Belle au bois dormant de Tchaïkovski et plus tard Une vie pour le tsar de Glinka restent ses deux seules expériences de concert importantes de son enfance[2]. Igor débute des leçons de piano à l'âge de neuf ans et « ne semble du reste pas montrer de dispositions particulières pour la musique[3] ». Ce que le jeune enfant aimait le plus faire au piano, c'était improviser, malgré les nombreux reproches qu'on lui faisait. « Ce travail continu d'improvisations n'était pas absolument stérile, car il contribuait d'une part à une meilleure connaissance du piano, et d'autre part faisait germer des idées musicales[4] », écrit-il dans ses Chroniques de ma vie. À son premier professeur succèdera Mme Khachperova, élève d'Anton Rubinstein, qui fait travailler à Stravinski le répertoire classique et romantique d'une manière très autoritaire, allant même jusqu'à interdire totalement l'usage de la pédale.

Ses premiers essais de composition n'étant pas suffisamment satisfaisant, son père l'inscrit à la faculté de droit de Saint-Pétersbourg en 1901. Durant la même période, il prend des leçons d'harmonie et de contrepoint. Quoique l'étude de l'harmonie ne lui donne « aucune satisfaction[5] », il s'exerce beaucoup au contrepoint pour son propre compte. Cependant, le décès de son père le 21 novembre 1902 lui enlève un poids considérable. Même s'il reste inscrit pendant quatre ans à l'université, il n'assiste au plus qu'à une cinquantaine de cours. Il passe maintenant ses soirées au théâtre Mariinski et aux concerts symphoniques de la Société impériale et fait d'autres essais de compositions dont le chant Nuages d'orage et un Scherzo pour piano.

Igor Stravinski (à gauche) et Nikolaï Rimski-Korsakov (à droite de Stravinski) en 1908.
Igor Stravinski (à gauche) et Nikolaï Rimski-Korsakov (à droite de Stravinski) en 1908.

Le point tournant de l'éducation musicale de Stravinski est sa rencontre avec Nikolaï Rimski-Korsakov pendant l'été 1902. « Je lui exposai mon désir de devenir compositeur et lui demandai son avis[6]. », raconte-t-il. Le célèbre compositeur, lui déconseillant le Conservatoire, lui dit qu'il serait prêt à lui enseigner une fois qu'il aurait acquis les notions élémentaires d'harmonie et de contrepoint. C'est l'été suivant que Rimski-Korsakov commence à lui donner des leçons, après avoir entendu sa Sonate pour piano en fa dièse mineur. Ces enseignements, qui continuèrent jusqu'à sa mort, se sont principalement centrés sur l'art de l'orchestration et des formes classiques.

« Il me donnait à orchestrer des pages de la partition de piano d'un nouvel opéra qu'il venait d'achever. Quand j'avais orchestré un fragment, il me montrait son instrumentation personnelle du même morceau. Je devais confronter les deux et c'est encore moi qui devais lui expliquer pourquoi lui l'avait orchestré autrement. Dans le cas où je n'y arrivais pas, c'est lui qui me l'expliquait[7]. »

La première œuvre composée par Stravinski lors de son apprentissage avec Rimski-Korsakov est la Symphonie en mi bémol, en 1907. Suivront le Scherzo fantastique et Feu d'artifice, celui-ci interrompu à l'annonce de la mort de son maître le 21 juin 1908. Stravinski compose alors un Chant funèbre à sa mémoire, œuvre perdue durant la Révolution russe. La création du Feu d'artifice, le 6 février 1909, est décisive pour la carrière du compositeur, car Serge de Diaghilev est présent.

[modifier] Les premiers grands succès

Au moment où Diaghilev découvre Stravinski, il est déjà très populaire à Paris, non pas avec des ballets, mais plutôt avec des concerts de musique russe et des opéras, dont la création française de Boris Godounov. Au début de 1909, il s'attaque au ballet. Pour Les Sylphides, il demande à plusieurs compositeurs d'orchestrer des pièces de Chopin. Impressionné par le Feu d'artifice qu'il vient de voir, il demande à Stravinski d'orchestrer le Nocturne en la bémol majeur et la Valse brillante en mi bémol majeur destinée au final.

Stravinski et Nijinski en 1911.
Stravinski et Nijinski en 1911.

Au cours de l'été, alors que Diaghilev part pour Paris où il rencontre un succès extraordinaire avec sa première saison des Ballets russes, Stravinski se retire à Oustiloug pour composer le premier acte de son opéra Le Rossignol. Cependant, il devra interrompre sa composition puisque Diaghilev lui commande un premier ballet. Pour sa nouvelle saison, il désirait présenter une œuvre inédite, inspirée de la légende de l'oiseau de feu. Anatoli Liadov devait à l'origine en écrire la musique, mais étant un compositeur trop lent, il décida de se tourner vers Stravinski, qui était alors âgé de vingt-sept ans. L'immense succès de L'Oiseau de feu, créé le 25 juin 1910, fait du compositeur une vedette instantanément.

Après L'Oiseau de feu, les deux prochains ballets que Stravinski composera pour la troupe de Diaghilev marqueront un changement de direction dans son approche musicale. Alors que L'Oiseau de feu est encore bien ancrée dans la tradition post-romantique héritée, entre autres, de Rimski-Korsakov, Petrouchka, créé le 13 juin 1911, marquera une rupture importante. Stravinski y abandonne toute l'harmonie chaleureuse et « magique » de L'Oiseau de feu, caractérisée entre autres par l'utilisation abondante du chromatisme. Il utilise maintenant la « polytonalité » et la juxtaposition de séquences rythmiques.

Décor original de Nicholas Roerich pour la première partie du Sacre du printemps.
Décor original de Nicholas Roerich pour la première partie du Sacre du printemps.

Les deux années suivantes, Stravinski compose très peu de pièces : deux cycles de chants et une brève cantate mystique, Le Roi des étoiles. Cependant, il compose ce qui va devenir probablement son œuvre la plus célèbre et qui lui assurera définitivement une place parmi les compositeurs les plus marquants du XXe siècle. Il s'agit du Sacre du printemps. Sa création, une des plus scandaleuses de l'histoire de la musique, eut lieu le 29 mai 1913 au Théâtre des Champs-Élysées, à Paris, sur une chorégraphie de Vaslav Nijinski. Le compositeur décrit ainsi la représentation dans ses Chroniques de ma vie : « [J'ai] quitté la salle dès les premières mesures du prélude, qui tout de suite soulevèrent des rires et des moqueries. J'en fus révolté. Ces manifestations, d'abord isolées, devinrent bientôt générales et, provoquant d'autre part des contre-manifestations, se transformèrent très vite en un vacarme épouvantable[8]. » Dans le Sacre, Stravinski approfondit les éléments déjà expérimentés avec ses deux premiers ballets, soit le rythme et l'harmonie. L'un est constitué d'un dynamisme sans précédent, alors que l'autre repose en partie sur l'utilisation d'agrégats sonores.

[modifier] L'après Sacre

Quelques jours après la première représentation du Sacre du printemps, Stravinski attrape une forte fièvre typhoïde qui l'oblige à passer six semaines dans une maison de santé à Neuilly. À sa sortie, il compose les trois petites chansons dites Souvenirs de mon enfance, mais déjà, il décide de se remettre à son opéra Le Rossignol, dont la composition avait été interrompue au premier acte lorsqu'il reçut la commande de L'Oiseau de feu, en 1909. Cependant, son style ayant beaucoup changé depuis, Stravinski fera du premier acte de 1909 une sorte de prologue, justifiant ainsi les différences musicales entre celui-ci et le reste de l'opéra. Le poème symphonique Le Chant du rossignol, qu'il en tire en 1917, est considéré par plusieurs comme étant « un adieu définitif au Sacre[9]. »

Les années suivantes voient Stravinski aborder des formations plus restreintes, alors que les activités de Diaghilev et des Ballets russes sont interrompues par la guerre. Lors de son dernier voyage en Russie, un mois seulement avant le début de la Première Guerre mondiale, le compositeur rapporte deux recueils de chants populaires russes, qui serviront de base à la plupart de ses œuvres jusqu'à Pulcinella, en 1920. Ce n'est qu'en 1962 que Stravinski remettra les pieds dans son pays natal, cette fois en tant que citoyen américain.

Charles Ferdinand Ramuz, auteur du livret de L'Histoire du soldat et des traductions des Noces, de Renard et d'autres œuvres vocales de Stravinski.
Charles Ferdinand Ramuz, auteur du livret de L'Histoire du soldat et des traductions des Noces, de Renard et d'autres œuvres vocales de Stravinski.

Entre 1914 et 1917, Stravinski compose Les Noces, relatant un mariage paysan russe. Cependant, n'arrivant pas à se décider quant à l'instrumentation de l'œuvre, il ne l'achèvera que six ans plus tard, pour voix, quatre pianos et percussions. C'est entre 1915 et 1916 que le compositeur termine Renard (pour quatre voix et dix-sept musiciens), d'après le conte populaire russe du renard et du coq.

En 1917, au lendemain de la Révolution de Février, Stravinski passe quelques temps à Rome, en compagnie de Diaghilev, Massine, Bakst, Cocteau, Ansermet et, surtout, Picasso, avec qui il développe une grande amitié. À son retour de Rome, Stravinski est bouleversé d'apprendre que sa gouvernante allemande, qui l'avait élevé dès sa naissance et à laquelle il « était profondément attaché et [qu'il] aimait comme une seconde mère[10] », est décédée. Quelque mois plus tard, il s'agit de son frère Goury qui meurt sur le front roumain. Stravinski se trouve à ce moment dans une situation matérielle très précaire, arrivant difficilement à nourrir sa femme et ses quatre enfants. Il imagine donc, en collaboration avec l'écrivain Charles Ferdinand Ramuz et le chef d'orchestre Ernest Ansermet, un spectacle de poche ambulant. Ce sera L'Histoire du soldat, spectacle pour trois récitants et sept musiciens, terminé en 1918. L'œuvre qui suivra marquera un point tournant très important dans la carrière du compositeur, car il s'agit de sa première composition de sa période dite néoclassique.

[modifier] Le néoclassicisme

Stravinski dirigeant en 1929.
Stravinski dirigeant en 1929.

Avec Pulcinella (1920), d'après Pergolèse, débute la période dite « néoclassique » de Stravinski (une voie d'ailleurs explorée, juste avant lui, par des compositeurs comme Georges Enesco avec sa Suite d'orchestre op. 20 ou Maurice Ravel avec son Tombeau de Couperin) : elle durera jusqu'à l'opéra The Rake's Progress, en 1951. Il emprunte alors aux musiques de : Machaut, Bach, Weber, Rossini, Tchaïkovski et d'autres, mais avec un humour, un métier et une originalité n'ayant rien d'une épigone. Cette période voit naître de nouvelles œuvres comme Symphonie d'instruments à vent (1920), l'Octuor pour instruments à vent (1922-1923), la Symphonie de psaumes (1929-30), la Symphonie en trois mouvements (1945), Orphée (1947) ou la Messe (1948), mais aussi l'opéra bouffe Mavra (1922), l'opéra-oratorio Œdipus Rex (1928), les ballets Apollon musagète (1928) et Jeu de cartes (1936), le mélodrame Perséphone (1934), le concerto Dumbarton Oaks (1938) et la Symphonie en ut (1940).

[modifier] L'ultime période créatrice

Tombe de Stravinski à San Michele
Tombe de Stravinski à San Michele

Vers 1950, face à l'impact grandissant des trois Viennois (Schönberg, Berg, et surtout Webern) et dans une moindre mesure de Varèse — qui lui travaille plus avec les sons qu'avec les concepts et l'héritage du passé —, Stravinski peut apparaître comme le porte-parole de la « réaction » musicale. Il effectue alors son volte-face apparemment le plus spectaculaire en adoptant un sérialisme très personnel, plus dans la lignée de Webern que de Schönberg. En témoignent après de timides essais dans la Cantate de 1952 sur des textes médiévaux anglais, le Septuor — en particulier la gigue, clin d'œil au Schönberg de l'opus 23 (1953) —, les Trois chants de Shakespeare (1953), In memoriam Dylan Thomas (1954) puis, surtout, le Canticum Sacrum (1956) et le ballet Agon (1957). Son style se fait dépouillé, d'une grandeur austèrité, et l'inspiration religieuse occupe une place importante, avec Threni (1958), œuvre maîtresse, Abraham et Isaac (1963) dédiée à la nation d'Israël et chanté en hébreux, le lugubre Introïtus (1965) ou encore les ultimes Requiem canticles (1966) qui semblent un résumé de toute son œuvre. Citons encore Mouvements pour piano et orchestre (1959) très webernien d'allure et les méconnues Variations (Aldous Huxley In Memoriam) pour orchestre (1963) où le vieux lion tient la dragée haute à toute la jeune génération : plusieurs passages font penser au Karlheinz Stockhausen des Gruppen.

[modifier] Son œuvre

[modifier] Une œuvre d'une profonde unité

Pour Stravinski, la musique est destinée à « instituer un ordre dans les choses, y compris et surtout un ordre entre l'homme et le temps [...]. La construction faite, l'ordre atteint, tout est dit[réf. nécessaire]. »

On a l'habitude de diviser l'évolution de Stravinski en trois périodes : russe, néoclassique et sérielle. Mais, en ses débuts, il recrée plus qu'il n'emprunte le matériau folklorique, et les éléments de son langage ne sont pas de provenance russe, mais marquent l'aboutissement de certaines traditions occidentales. Son néoclassicisme est quant à lui non pas un pastiche, mais le point de départ d'une recherche, celle de l'objectivité stylistique dans le cadre de l'universalité de la forme et de l'esprit, ce qui explique la persistance de son intérêt pour les sujets hors temps, quasi rituels. Ses œuvres sérielles, enfin, poussent à ses plus extrêmes conséquences le souci de rigueur au détriment de l'élément subjectif et prennent appui sur le seul phénomène musical collectif du XXe siècle. Son parcours pourrait apparaître ainsi non plus comme une succession d'adhésions et de désengagements, qui conduisent alors nécessairement à douter de son authenticité profonde, mais comme témoignant d'une réelle unité.

[modifier] Innovations

[modifier] Héritage

[modifier] Littérature

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Afin de préserver sa vision de la musique, de son œuvre et de sa vie, Stravinski a écrit deux livres, toujours fréquemment réédités. Le premier, Chroniques de ma vie, est une autobiographie racontant sa vie jusqu'en 1935. Elle a par la suite été rééditée en 1962 et régulièrement depuis. Le second ouvrage, Poétique musicale, rédigé en 1945, est un essai sur la musique.

Robert Craft, son ami et son collaborateur pour les trente dernières années de sa vie, a également rédigé de nombreux volumes avec ou sur le compositeur. Mentionnons ici ceux rédigés en collaboration avec lui : Conversations with Igor Stravinsky, Souvenirs et Commentaires, Expositions and Developments, Dialogues and a Diary, Themes and Episodes et Retrospectives and a conclusion.

À noter finalement l'ouvrage Souvenirs sur Igor Stravinsky, écrit en 1929 par Charles Ferdinand Ramuz, qui constitue un magnifique témoignage de l'amitié entre les deux artistes[11].

Son fils aîné, Théodore Strawinsky, a écrit un ouvrage sur le musicien Le message d'Igor Strawinsky, publié en 1948 et réédité en 1980. Il a aussi rédigé un livre de souvenirs sur ses parents Catherine et Igor Strawinsky, album de famille, en 1973.

[modifier] Discographie

Stravinski n'était pas seulement un compositeur, mais également un chef d'orchestre doué d'un certain talent. C'est le 2 avril 1914 qu'il dirige un orchestre pour la première fois. Lors d'une répétition de sa Symphonie en mi bémol, dirigée en concert par Ernest Ansermet, le chef invite le compositeur à prendre la baguette lui-même. Ce n'est toutefois que l'année suivante qu'il aura l'occasion de diriger devant public, lors d'un gala au bénéfice de la Croix-Rouge, donné par Diaghilev à Genève. Le compositeur dirige alors L'Oiseau de feu.

Même s'il avait, avant la seconde guerre mondiale, fait quelques enregistrements de sa musique pour les firmes RCA et Columbia, Stravinski a enregistré presque l'entièreté de ses œuvres au cours des années cinquante et soixante sous l'impulsion du producteur Goddard Lieberson pour Columbia Records, maintenant devenue Sony Classical[12]. Par l'enregistrement, le compositeur voyait une bonne manière de préserver sa pensée musicale.

De nos jours, Robert Craft, ami et collaborateur de Stravinski des années 1950 à sa mort, aide à perpétuer cette pensée musicale avec de nombreux enregistrements devant mener à une intégrale pour Naxos[13].

[modifier] Liste des œuvres

[modifier] Bibliographie

  • Boucourechliev, André, Igor Stravinsky, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », France, 1982 (ISBN 2-213-02416-2).
  • Stravinski, Igor, Chroniques de ma vie, Denoël, Paris, 1935 (réédition 2001) (ISBN 2-207-25177-2).
  • Stravinski, Igor et Robert Craft, Souvenirs et commentaires, Gallimard, France, 1960 (traduction 1970) (ISBN 2-070-26102-6).
  • Collectif d'auteurs, Stravinsky, Hachette, coll. Génies et Réalités, Paris, 1968.
  • Strawinsky, Théodore, Le message d'Igor Strawinsky, Rouge, Lausanne, 1948 (réédition 1980).
  • Strawinsky, Théodore, Catherine et Igor Strawinsky, Album de famille, Boosey and Hawkes, London, 1973.

[modifier] Notes et références

  1. Souvenirs et commentaires.
  2. Dans ses Chroniques de ma vie, Stravinski dit d'Une vie pour le tsar que c'était la première fois qu'il entendait un orchestre, négligeant ainsi complètement le souvenir de La Belle au bois dormant.
  3. Boucourechliev, p. 35.
  4. Chroniques de ma vie (réédition de 1962), p. 14.
  5. Chroniques de ma vie (réédition de 1962), p. 28.
  6. Chroniques de ma vie (réédition de 1962), p. 30.
  7. Chroniques de ma vie (réédition de 1962), p. 38.
  8. Chroniques de ma vie (réédition de 1962), p. 77
  9. Boucourechliev, p. 129.
  10. Chroniques de ma vie.
  11. Boucourechliev, p. 411-415.
  12. Voir cette page pour plus d'informations sur les enregistrements de Stravinski pour Sony Classical.
  13. Voir cette page pour plus d'informations sur les enregistrements de Robert Craft pour Naxos.

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Igor Stravinski.

[modifier] Liens externes

[modifier] Vidéos

[modifier] Enregistrements