Guérilla irakienne

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Un insurgé dans la province Al Anbar en 2004.
Un insurgé dans la province Al Anbar en 2004.
Évolution du nombre d'attaques de 2003 à fin 2005
Évolution du nombre d'attaques de 2003 à fin 2005
Drapeau d'Al-Qaida en Irak.
Drapeau d'Al-Qaida en Irak.

La guérilla irakienne désigne dans les médias l'ensemble des groupes luttant, à un moment ou un autre, contre la coalition internationale dirigée par les États-Unis et les forces du gouvernement irakien pendant la guerre en Irak aprés l'opération Opération libération de l'Irak en 2003 qui vit la chute du gouvernement du Parti Baas.

Ce terme désigne à la fois les combattants indépendants entre eux ou non, nationalistes (baassistes), communistes, islamistes internationaux (Al-Qaida), islamistes sunnites irakiens, islamistes chiites, ainsi que quelques éléments kurdes et turcomans, mais aussi les groupes purement criminels pratiquant la prise d'otage afin de toucher une rançon.

La situation politique de l'Irak n'étant pas stable, la position de certains combattants, comme les islamistes chiites de Moqtada al-Sadr (Armée du medhi), est ambiguë : s'ils ont affronté l'armée américaine à Falloujah, pour soutenir les sunnites, ils affrontent à plusieurs reprises en 2005 les islamistes internationaux d'Abou Moussab Zarqaoui et depuis 2007 observent une trêve avec le gouvernement irakien et les forces étrangères, bien que diverses factions ne suivent celle-ci, ce qui à conduit à une offensive de l'armée irakienne fin mars 2008. L'Armée islamique en Irak est une des branches de l'insurrection parmi les plus connues.

Soldats estoniens de la coalition internationale en Irak en train d'effectuer une patrouille dans les rues de Bagdad (février 2005). Le conflit asymétrique ayant émergé de l'occupation de l'Irak les confronte à une opposition difficile à débusquer puisque mêlée à la population la plupart du temps.
Soldats estoniens de la coalition internationale en Irak en train d'effectuer une patrouille dans les rues de Bagdad (février 2005). Le conflit asymétrique ayant émergé de l'occupation de l'Irak les confronte à une opposition difficile à débusquer puisque mêlée à la population la plupart du temps.
Un obus M982 Excalibur à guidage GPS vas s'abattre sur une maison servant d'abri a des insurgés durant des opération de combat dans le nord de la région de Bagdad le 5 mai 2007. C'est la 1st Brigade Combat Team, 1re  division de cavalerie américaine qui a tiré depuis un M109A6 Paladin depuis le Camp Taji, il s'agit de la premiére utilisation operationelle de ce projectile.
Un obus M982 Excalibur à guidage GPS vas s'abattre sur une maison servant d'abri a des insurgés durant des opération de combat dans le nord de la région de Bagdad le 5 mai 2007. C'est la 1st Brigade Combat Team, 1re division de cavalerie américaine qui a tiré depuis un M109A6 Paladin depuis le Camp Taji, il s'agit de la premiére utilisation operationelle de ce projectile.

Certains groupes emploient le terrorisme contre des civils et d'autres pratiquent des prise d'otages tandis que d'autres groupes ne s'attaquent qu'à des militaires. Par ailleurs certains groupes ont également des activités criminelles et mafieuses.

En janvier 2006 est créé le Conseil consultatif des Moudjahidines en Irak qui regroupe al-Qaida et quelques groupes armés qui lui sont proches idéologiquement. Ces groupes sont en conflit avec une partie de l'insurrection qui leur reprochent d'être exogènes à la société irakienne, et de viser sa destruction.

En septembre 2007, la coalition compte plus de 19 000 insurgés morts au combat[1].

Sommaire

[modifier] Soutiens à l'étranger

Bien qu'ils s'en défendent, plusieurs pays sont soupçonnés de soutenir l'insurrection irakienne. La Syrie, par exemple, représenterait une base arrière pour un certain nombre de groupes armés sunnites, qui obtiendraient des financements auprès de différents pays de la Péninsule arabique. L'Iran soutiendrait financièrement et logistiquement les groupes chiites, notamment la milice sadriste (Armée du Mehdi) et la milice Badr.[réf. nécessaire]

D'un point de vue sémantique, l'insurrection irakienne peut-être qualifiée de « résistance » par ses défenseurs ou bien de « terroriste » par ses opposants. En France, par exemple, Didier Julia ou le Réseau Voltaire emploient le terme de « résistance irakienne ». Le Réseau Voltaire utilise également le nom de « gouvernement de collaboration » pour parler du gouvernement irakien. La guérilla a le soutien de divers groupes dans le monde, islamistes, d'extrême gauche (Camp Anti Impérialiste), d'extrême droite et national-bolchévisme (PCN-NCP Parti communautaire national-européen) et nationalistes arabes.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. (en) 19,000 militants killed in Iraq since ‘03, USA Today, 26/09:2007

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes