Réactions après l'annonce de l'élection de Benoît XVI

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Cet article vise à collecter un florilège de réactions internationales après l'annonce de l’élection de Benoît XVI, survenue mardi 19 avril 2005 au Vatican.

Sommaire

[modifier] Organisations internationales

[modifier] drapeau de l'Onu Organisation des Nations unies

  • Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, félicite Benoît XVI. "Le secrétaire général félicite Sa Sainteté le pape Benoît XVI pour son élection à la Papauté. Sa Sainteté apporte une très grande expérience à cette fonction élevée".

[modifier] drapeau de l'Europe Conseil de l'Europe

  • René van der Linden, président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe : "Je félicite très chaleureusement Benoît XVI pour son élection". Il exprime "confiance" dans la capacité du nouveau pape à "promouvoir les valeurs fondamentales de notre organisation que sont les droits de l'homme, la démocratie et l'État de droit".

[modifier] drapeau de l'Europe Union européenne

  • José Manuel Durão Barroso, président de la Commission européenne : "Je me réjouis personnellement du choix du conclave et reste convaincu que votre Sainteté poursuivra avec détermination et avec force l'œuvre de son illustre prédécesseur Jean-Paul II en faveur de la compréhension entre les peuples et de la paix dans le monde". "Au nom de la Commission, je voudrais exprimer des souhaits fervents pour qu'un long et heureux pontificat permette à Votre Sainteté d'œuvrer pour le dialogue entre les religions et les valeurs universelles et pour la défense des droits de l'homme et de la dignité de la personne humaine". "Je prie Votre Sainteté de daigner agréer l'hommage de mon très profond respect".

[modifier] Europe

[modifier] Allemagne Allemagne

  • Gerhard Schröder félicite Benoît XVI, le qualifiant de "digne successeur de Jean Paul II". "C'est un grand honneur pour l'Allemagne", a ajouté le chancelier.
  • Joschka Fischer, ministre allemand écologiste des Affaires étrangères, indique que l'annonce de cette élection est "accueillie avec une grande joie mêlée d'espoirs dans le monde entier et bien au-delà de l'Église catholique. Je me réjouis tout particulièrement qu'un pape de notre pays ait été élu".
  • Hans Kueng, théologien contestataire allemand, estime que l'élection de Joseph Ratzinger est "une immense déception pour d'innombrables personnes", mais qu'il faut néanmoins "donner une chance au nouveau pape" Benoît XVI.
  • La Conférence épiscopale allemande : "Beaucoup n'ont pas cru que cela puisse être possible après les événements cruels que l'on peut encore sentir et qui sont partis d'Allemagne au XXe siècle". "Cela tombe bien que, près de 60 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale - nous pensons particulièrement au jour de la capitulation allemande (8 mai) -, un cardinal allemand puisse après tant de temps être élu à cette haute charge de l'Église". "Nous voulons remercier les cardinaux qui l'ont élu pour ce signe important. Cela peut encourager notre pays dans de nombreux aspects".
  • Wir sind Kirche, mouvement contestataire catholique allemand : "Nous aurions espéré que les cardinaux délibèrent plus longtemps et aient trouvé quelqu'un qui ne soit pas d'une ligne conservatrice aussi claire, telle qu'elle a été exprimée lundi par le cardinal Ratzinger". "La tâche qu'il a devant lui est très lourde et on peut seulement espérer qu'il se souvienne qu'il a participé au Concile Vatican II, et qu'il se rende compte dans sa nouvelle tâche et avec la sagesse de l'âge qu'il ne peut pas maîtriser seul une telle tâche, et qu'il a besoin d'adopter un style de dialogue au sein de l'Église catholique". "Que l'Esprit Saint lui donne le courage pour que ses décisions ne soient pas dictées par l'angoisse, mais qu'il ait confiance dans une évolution de l'Église du troisième millénaire vers une ouverture envers les femmes, une nouvelle attitude vis-à-vis de la sexualité, une ouverture vers l'œcuménisme".
  • Horst Köhler, président allemand : "Cela nous remplit de joie et d'un peu de fierté qu'un de nos compatriotes soit devenu pape". Il se dit persuadé que le nouveau pape "continuera à s'engager comme son prédécesseur pour la dignité de l'homme et la paix dans le monde".

[modifier] Espagne Espagne

  • Josep Ignasi Saranyana, prête et théologien espagnol de l'Opus Dei : Benoît XVI, "va lancer une mission vers l'extérieur et l'intérieur de l'Église". Il va avoir à cœur de "promouvoir la présence institutionnelle de l'Église dans le monde". Ce pape va "retrouver l'esprit missionnaire" et "lancer une mission vers l'extérieur et l'intérieur de l'Église", ce qui suppose une action vers "les pays qui ne connaissent pas le Christ" mais aussi "évangéliser de nouveau le monde occidental". Enfin, il aura à cœur de "dialoguer avec la culture moderne" et de "fomenter la participation des catholiques dans la vie politique, économique, à tous les niveaux de la société".

[modifier] France France

  • Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale : l'élection de "Benoît XVI, manifestement, ce n'est pas un signe d'ouverture" mais "on verra, on jugera sur pièces, on a parfois eu des surprises". "Je ne sais pas si Benoît XVI sera avant tout le chef d'un appareil comme dans un parti politique, ou est-ce qu'il sera capable de conversions prophétiques". "On a vu que Jean XXIII en avait été capable". Si "chacun doit rester à sa place, je suis un responsable politique, dans une France laïque, qui respecte les convictions de ceux qui croient ou ne croient pas, l'élection d'un pape c'est aussi un fait politique". "Au-delà des convictions religieuses, c'est vrai que la parole d'un pape compte sur la scène internationale".
  • Christine Boutin, députée des Yvelines et présidente du Forum des républicains sociaux (associé à l'UMP), exprime sa "confiance" en le nouveau pape, voyant dans le choix du prénom de Benoît, "saint patron de l'Europe, la forte préoccupation d'une Europe réconciliée". C'est "le pape qu'il nous faut", estime-t-elle.
  • Jacques Chirac, président de la République "adresse au pape Benoît XVI mes félicitations les plus chaleureuses et mes vœux très sincères pour la haute mission qui vient de lui être confiée à la tête de l'Église catholique".
  • Jean-François Copé, porte-parole du gouvernement : "Le président de la République a adressé un message de félicitations" au nouveau pape qui a été "l'occasion de rappeler le dialogue très intense qui s'était déroulé tout au long du pontificat de Jean Paul II entre la France et le Vatican notamment, en ce qui concerne la paix, le respect de l'homme et les droits de l'homme sur l'ensemble de notre planète". «Tout cela a vocation à se poursuivre". "Il y a quelque esprit de continuité: c'est le souhait de la France".
  • Jean-Marie Le Pen, président du Front national, souhaite "longue vie" au pape et "longue vie à la chrétienté". Dans un communiqué, il se fait l'interprète de l'ensemble du mouvement du Front national.
  • Bruno Mégret, président du Mouvement national républicain (MNR) se réjouit de l'élection de Joseph Ratzinger, qui "a toujours dénoncé les méfaits du matérialisme et défendu avec vigueur la famille et les identités nationales".
  • Jean-Pierre Raffarin, premier ministre "forme le vœu que le pape nouvellement élu puisse prolonger l'œuvre et l'action de Jean Paul II pour la fraternité et la paix". Il "souhaite que les relations de confiance et de respect qui unissent le pape et le Saint-Siège puissent s'exprimer pleinement dans la haute mission du pape, au service de la paix et de la dignité humaine".
  • L'abbé Pierre estime que "les hommes changent avec les fonctions qu'ils occupent" et qu'on ne pouvait "pas prévoir ce que sera ce pape". L'abbé, 92 ans, a également affirmé vouloir "se documenter sur la personnalité de Benoît XV car, si le cardinal Ratzinger a pris le nom de Benoît XVI, c'est qu'il veut s'inspirer de son prédécesseur". Benoît XV, qui a été pape de 1914 à 1922, a beaucoup œuvré pour la paix et l'abbé Pierre pense "qu'il y a là un message".
  • Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris souhaite que le pape Benoît XVI, oublie "le conservatisme du cardinal Ratzinger". "J'espère que le nouveau pape oubliera le conservatisme du cardinal Ratzinger au profit d'une vision hautement spiritualisée, hautement ouverte, dépassant le cadre des dogmes et de la doctrine".
  • Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) : le cardinal Joseph Ratzinger "était très proche de Jean Paul II dont l'œuvre en vue d'un rapprochement entre juifs et catholiques a été considérable, j'en déduis que Benoît XVI poursuivra l'œuvre de Jean Paul II et continuera de traiter les juifs en frères".
  • Le pasteur Gill Daudé, responsable des relations oecuméniques à la Fédération protestante de France (FPF), affirme qu'il "accuse le coup". "On accuse le coup, le cardinal Ratzinger était l'homme qui refusait de reconnaître les autres Églises", a expliqué le pasteur Daudé." "Il peut nous surprendre, c'est le regard positif que je peux porter", a-t-il affirmé, tout en rappelant que les protestants "feront avec le pape qui leur est donné".
  • Jean-Arnold de Clermont, président de la Fédération protestante de France reçoit "avec inquiétude" l'annonce du choix du cardinal Joseph Ratzinger comme nouveau pape. "La Fédération protestante se rappelle que Joseph Ratzinger est l'homme (...) de la non-reconnaissance des autres Églises". "Nous attendons du nouveau pape un signe d'ouverture oecuménique dans l'esprit du concile de Vatican II". "Nous formons le vœu que l'Esprit Saint, qui a accompagné le conclave, inspire Benoît XVI dans la conduite de son Église".
  • L'abbé Antoine de Rochebrune, vicaire de l'Opus Dei en France : "L'élection de Joseph Ratzinger est une bénédiction pour l'Église (...) Le nouveau pape connaît bien les problèmes de l'Église universelle". "Durant son pontificat, Jean Paul II avait évoqué à plusieurs occasions les signes d'un nouveau printemps de l'Église. Avec Benoît XVI, la 'nouvelle Évangélisation' poursuivra son chemin dans le cœur des hommes de bonne volonté".
  • Philippe du Chalard, président de l'association de la défense de l'identité catholique (Adic, intégriste), estime que Benoît XVI "a une rigueur de théologien" et qu'il n'y "aura pas de surprise avec lui". S'affirmant "satisfait", il a ajouté que le cardinal Joseph Ratzinger "ira droit dans les lignes de l'Église et sera plus ferme sur la question oecuménique". "Pourra-t-il garder la même ligne en tant que Pape ? l'avenir nous le dira", a-t-il conclu.
  • Daniel Duigou, prêtre réformiste et psychanalyste français dit sa crainte que l'élection de Joseph Ratzinger ne préfigure une "revanche des vaincus de Vatican II". "Ma crainte, ce serait que l'on s'oriente vers une église de combat, avec un retour au fondamentalisme et au dogmatisme dans un besoin urgent de se rassurer face à une société moderne qui fait peur".
  • Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon : "Tout pape est conservateur, il doit veiller à la doctrine. Mais Benoît XVI n'est pas pour autant fermé à la société". Joseph Ratzinger est "un homme fin, intelligent, très simple".
  • Haïm Musicant, directeur général du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), souhaite que le nouveau pape "garde l'héritage positif de Jean Paul II", en conservant "un dialogue fort et un respect mutuel" avec la communauté juive.
  • Odon Vallet, spécialiste français des religions, qualifie Benoît XVI de "brillant réactionnaire mais pas conservateur qui réagira aux évolutions modernes". Il "sera le Pie IX du XXIe siècle". "Le cardinal Ratzinger, homme brillant et séducteur, a du s'allier les voix des cardinaux des pays pauvres". "Son élection, a ajouté Odon Vallet, fera plaisir au président américain Bush car il est proche de ses positions sur les plans religieux et profane". "Le dialogue, a conclu Odon Vallet, sera difficile avec les orthodoxes et encore plus avec les protestants". (Déclarations, mardi 19 avril)
  • Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris se dit "très heureux" que Joseph Ratzinger ait été élu car "il a des qualités éminentes qui vont se développer dans sa nouvelle mission pontificale". Mgr Vingt-Trois s'est également dit "très heureux de la rapidité avec laquelle le conclave a abouti" pour élire le nouveau pape Benoît XVI, montrant que la "cohésion avait été rapide à se faire" sur un nom pour apporter ses sincères et filiales félicitations au Saint-Père Benoît XVI".
  • Mgr Jean-Pierre Ricard, président de la Conférence des évêques de France, se réjouit et dit "merci de tout cœur à la terre d'Allemagne qui donne l'un de ses fils à Rome et au monde entier!" "L'Église catholique vient de recevoir un nouveau Pasteur, le Pape Benoît XVI. Nous nous réjouissons et nous rendons grâce: Dieu n'abandonne pas son Église !" a-t-il ajouté.
  • Frère Roger, le fondateur et prieur de la communauté oecuménique de Taizé (Saône-et-Loire) fait de son espoir que "les nouvelles générations soient soutenues pour vivre de l'Évangile aujourd'hui". "Les premières paroles de Benoît XVI ont été pour 'le grand pape Jean Paul II', lui qui a soulevé une telle espérance dans la famille humaine".
  • Mgr Hippolyte Simon, évêque de Clermont-Ferrand, se réjoui de l'élection du pape Benoît XVI, un "nouveau pasteur" qu'il accueille "dans la confiance". "Comme successeur de l'apôtre Pierre, il est chargé de nous affermir dans la foi au Christ et de servir l'unité de toute l'Église. Nous l'accueillons dans la confiance". "En même temps qu'elle est établie pour servir l'union intime avec Dieu, l'Église est appelée à travailler à l'unité de tout le genre humain. Avec Benoît XVI (...), nous continuerons d'apporter notre contribution pour le service de la fraternité". "Nous confions ce pape à Dieu pour que son ministère porte des fruits de vie spirituelle et de paix".
  • Jean-Luc Mouton, directeur de l'hebdomadaire protestant Réforme : "On n'est pas spécialement enthousiastes, le signe donné par l'Église catholique est l'exemple le plus conservateur, le plus dur sur le plan de la doctrine". "Mais on est confiants dans le discernement des cardinaux qui ont nommé cet homme: peut-être est-ce celui qu'il fallait pour assurer une certaine continuité avec Jean Paul II". "Cette élection est la réaffirmation de l'unicité de l'Église catholique et de son caractère exceptionnel, les autres Églises étant considérées par elle comme secondaires". Le cardinal Joseph Ratzinger "est un homme intelligent" qui, parce qu'il est Allemand, "est habitué aux Églises protestantes", mais "il a évolué dans son cheminement intellectuel, spirituel et est devenu le fer de lance d'une réaffirmation identitaire catholique".
  • Christian Terras, rédacteur en chef du magazine catholique réformiste Golias, marqué à gauche : "C'est une épreuve pour l'Église d'avoir Ratzinger. Le travail de restauration trouvera là un homme encore plus radical que Jean Paul II. On va assister à une reprise en main du gouvernement de l'Église". Il assure que le site de Golias était "inondé de mails de gens, y compris de prêtres, qui se demandent s'ils restent dans l'église catholique ou pas". "On est au bord d'une rupture".

[modifier] Italie Italie

  • Silvio Berlusconi salue "avec dévotion" Benoît XVI, et lui adresse ses vœux pour un pontificat "fécond" au service de toute l'humanité. "Saint Père (...), je désire vous faire parvenir les vœux les plus fervents du gouvernement italien ainsi que les miens. En ce moment aussi important pour le Christianisme et pour le monde entier, j'exprime à Votre Sainteté le vœu d'un Apostolat fécond et sage pour le bien de l'humanité toute entière".
  • Carlo Azeglio Ciampi, président de la République italienne : "C'est un moment de grande joie pour tous les Italiens". Le chef d'État souligne que l'Italie et le Vatican étaient engagés "dans la défense de valeurs communes : la famille, la solidarité, la justice, la liberté".
  • La Communauté Sant'Egidio de rite catholique et d'origine italienne, connue pour ses actions diplomatiques dans plusieurs conflits contemporains, est "émue par l'élection d'un nouveau pape et d'un nouvel évêque de Rome". "Le conclave s'est immédiatement et unanimement prononcé pour un homme qui vient du Concile Vatican II et pour un fils du pontificat de Jean Paul II". "Le conclave a également choisi un homme qui s'enracine profondément dans les grandes leçons du XXe siècle". "Le nom de Benoît XVI rappelle la mémoire de Benoît XV, qui a tenté de résoudre la première guerre mondiale, mais il fait aussi référence à Saint Benoît, patron de l'Europe".
  • Arcigay, la principale association italienne de défense des homosexuels : "Ces dernières années, le cardinal Ratzinger a offensé plusieurs fois les personnes homosexuelles et transsexuelles". "À l'intérieur de l'Église, il a réduit au silence toute voix se démarquant d'une vision médiévale de la foi catholique". "Il s'agit de l'auteur (...) des documents les plus offensants et dénigrants contre les homosexuels".
  • Daniele Capezzone, secrétaire général du parti des Radicaux italiens : "Que le Saint Esprit nous protège". La dernière homélie prononcée par le cardinal allemand Ratzinger de "témoignage impressionnant, anti-moderne, absolutiste, fondamentaliste".

[modifier] Monaco Monaco

  • Albert II, prince de Monaco, a adressé ses "respectueuses félicitations" au nouveau pape Benoît XVI dans un message rendu public mercredi par le service de presse de la principauté."A l'occasion de l'élévation de Votre Sainteté au Trône Pontifical, ma famille et moi-même L'assurons de nos ferventes prières pour la grandeur de Son Pontificat et La prions de daigner accepter nos respectueuses félicitations", écrit le nouveau souverain de la principauté, où le catholicisme est religion d'État. "Avec la population de la Principauté, ajoute ce texte, nous formons le souhait très déférent que l'accomplissement de cette éminente et lourde mission spirituelle de portée universelle soit jalonnée de très nombreuses satisfactions".

[modifier]  Pologne

  • Lech Wałęsa estime que l'élection de Joseph Ratzinger est "un bon choix. Le chef historique du syndicat polonais Solidarité, un proche du pape Jean Paul II, ajoute : Il poursuivra la mission de notre Jean-Paul II".
  • Aleksander Kwaśniewski, président polonais : "Nous accueillons avec confiance et espoir le choix à la tête de l'Église d'un représentant du peuple allemand, avec lequel nous avons procédé à une réconciliation historique et construisons ensemble une Europe commune". "Nous voyons dans l'élection de votre sainteté la volonté de poursuivre l'œuvre des grands papes des dernières décennies, consistant à renforcer les valeurs telles que la paix, la justice et la réconciliation".

[modifier] Roumanie Roumanie

  • L'Église orthodoxe roumaine, salue le nouveau pape Benoît XVI. "Vu la bonne connaissance que le pape Benoît XVI a des églises orientales, nous espérons que les bonnes relations avec les orthodoxes vont continuer lors de son pontificat".

[modifier] Royaume-Uni Royaume-Uni

  • Rowan Williams, chef spirituel des 70 millions d'anglican, estime que l'élection de Joseph Ratzinger est "d'une grande importance pour tous les chrétiens". "Il est un théologien de grande stature, qui a écrit des réflexions profondes sur la nature de Dieu et de l'Église".
  • Le Conseil des Musulmans de Grande-Bretagne (MCB), principale organisation représentant l'islam dans le pays, félicite le nouveau pape et l'assure du soutien total" des musulmans sur les "questions sociales, morales et politiques", qui leur sont "communes".
  • Tony Blair, premier ministre britannique : félicite le cardinal allemand Joseph Ratzinger et l'assure de tous ses "meilleurs vœux pour le succès de son pontificat". Il se dit prêt "à continuer (sa) coopération avec le Saint-Siège sur des sujets de grande importance internationale comme l'Afrique et le Développement".
  • Elizabeth II, reine d'Angleterre et chef temporel de l'Église anglicane d'Angleterre, et son époux le duc d'Edimbourg adressent à Benoît XVI un "message personnel avec leurs meilleurs vœux".

[modifier] Russie Russie

  • Vladimir Poutine, le président russe, félicite le nouveau pape. "La Russie souhaite la poursuite d'un dialogue politique constructif et d'une action commune avec le Saint-Siège, afin d'aider à résoudre les problèmes mondiaux et à renforcer bonté, justice et humanisme".
  • Le diacre Andreï Kouraïev, théologien de l'Église orthodoxe russe : Benoît XVI "est un homme honnête, de principe, intelligent, un homme avec qui il est très intéressant d'avoir un dialogue, et même les désaccords avec lui peuvent se révéler intéressants et utiles". "C'est un homme ouvert au dialogue créatif avec l'Église orthodoxe". Il "a été la tête pensante du Vatican, au moins au cours de la dernière décennie".

[modifier] Suisse Suisse

  • La Conférence des évêques suisses invoque Dieu "pour que les chemins de l'unité des chrétiens puisse converger encore davantage dans la confession de la foi commune en Jésus-Christ et la conscience de nos mutuels enrichissements". "En la personne du nouveau Saint-Père, les évêques et les catholiques en Suisse reconnaissent le 264e successeur de Saint Pierre. Suivant la mission confiée par Jésus à ce dernier et comme ses prédécesseurs, il confirmera ses sœurs et ses frères dans la foi".

[modifier] Afrique

[modifier] Algérie Algérie

  • Abdelaziz Bouteflika, le président algérien : "C'est avec joie que j'ai appris votre élection à la tête de l'Église catholique, succédant ainsi à Sa Sainteté le Pape Jean Paul II, qui a beaucoup contribué à encourager un véritable dialogue entre les religions et les cultures". "Je suis convaincu que, sous votre pontificat, ce dialogue se renforcera pour aboutir à une meilleure compréhension entre les peuples et à un renforcement de la paix dans un monde plus perturbé que jamais et à la recherche de son équilibre et de sa sécurité". Le président algérien se dit prêt à apporter son "plein appui à une telle démarche" et sa "contribution (...) pour aider à apaiser les conflits et à faire prévaloir les solutions pacifiques fondées sur la compréhension, l'équité et le respect de l'autre".

[modifier] Afrique du Sud Afrique du Sud

  • Desmond Tutu, archevêque anglican : « Nous aurions aimé quelqu'un plus ouvert sur les développements les plus récents de notre monde, sur la question de l'ordination des femmes, quelqu'un ayant une position plus sensé sur les préservatifs et le VIH-sida »

[modifier] Amérique

[modifier] États-Unis États-Unis

  • Les États-Unis saluent l'élection du pape Benoît XVI et se déclarent pressés de travailler avec lui, indique le département d'État dans un communiqué. "Nous avons hâte de travailler avec Sa Sainteté et le Saint-Siège pour renforcer notre collaboration bilatérale déjà excellente et pour promouvoir la dignité humaine dans le monde".

[modifier] Asie et Océanie

[modifier] Afghanistan Afghanistan

  • Hamid Karzaï, le président de la République islamique d'Afghanistan : "Je félicite le cardinal Joseph Ratzinger pour son accession à la papauté". "Au nom du peuple afghan, je souhaite à sa sainteté tout le succès dans ses nouvelles fonctions". Je "félicite également le Vatican et le conclave des cardinaux qui ont participé au vote".

[modifier] Inde Inde

  • L'Union catholique d'Inde : "La communauté catholique d'Inde se réjouit, avec la communauté chrétienne du monde entier, d'avoir un successeur approprié à Jean Paul II". "Le pape Benoît XVI est un homme fort, une figure forte et je suis sûr qu'il aura un impact de taille sur la paix internationale et la cause des pauvres dans le monde". "Son soutien vigoureux pour la vie et la dignité humaine, pour les droits de l'Homme et la liberté de religion donnent les règles de fond pour une démocratie spirituelle et religieuse dans le monde et les bases pour la paix globale et l'équité".

[modifier] Israël Israël

  • Le rabbin de Tel-Aviv, Israël Lau, un rescapé de la Shoah, a estimé que le nouveau souverain pontife "n'est pas connu pour être un ami du peuple juif" et encore "Comme enfant de l'Allemagne nazie et ancien membre des Jeunesses hitlériennes, un fait pour lequel il ne s'est jamais publiquement repenti, nous exhortons le pape à (...) s'assurer que les générations futures se souviendront des leçons de l'Holocauste"

[modifier] Irak Irak

  • Yonnadam Kanna, le seul député chrétien du Parlement irakien : "Nous sommes franchement très contents de la nomination rapide de Benoît XVI et espérons qu'il poursuivra sur la voie de Jean-Paul II. Nous espérons qu'il continuera la politique de paix, de sécurité et de stabilité dans le monde, particulièrement pour notre pays où la violence est si grande". Selon lui, "une importante délégation chrétienne, dirigée par le patriarche (chaldéen Mgr Emmanuel) Delly, se rendra à Rome pour célébrer l'élection du nouveau pape" et les églises en Irak "tiendront des services spéciaux pour le pape".

[modifier] Japon Japon

  • Le gouvernement japonais "exprime ses sincères félicitations", au nouveau souverain pontife. "Avec notre nouveau Pape, nous les catholiques devons faire face à plusieurs défis comme aider les pauvres, les enfants et les réfugiés, faire respecter les droits des femmes et la vie humaine".

[modifier] Syrie Syrie

  • Bachar el-Assad, le président syrien, présente au souverain pontife ses "meilleurs vœux de santé et de bonheur". "Que Dieu soutienne votre mission dans l'intérêt de l'humanité". "Nous sommes attachés à poursuivre le travail entamé avec votre prédécesseur Jean-Paul II (...) avec lequel nous avions convenu d'œuvrer pour la paix et la justice dans le monde, et pour l'amitié et le dialogue entre les religions et les civilisations". "Les relations s'était renforcées entre la Syrie et votre prédécesseur, le pape Jean-Paul II, qui s'était rendu en pèlerinage dans notre pays sur les traces de Saint Paul".