Afghanistan

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د افغانستان اسلامي جمهوریت
جمهوری اسلامی افغانستان
(Di Afganistan Islami Dawlat
Dowlat-e Eslami-Ye-Afghanistan)
République islamique d'Afghanistan
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Afghanistan (fr)
Drapeau de l'Afghanistan Armoiries de l'Afghanistan
(Détails) (Détails)
Devise nationale : Allah est grand. Il n'y a pas d'autre dieu qu'Allah et Mohammed est son prophète.
Langues officielles Pachto, Persan (Dari)
Capitale Kaboul
34°30' N, 69° 10' E
Plus grande ville Kaboul
Forme de l’État
 - Président
République islamique
Hamid Karzai
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 41e
647 500 km²
Négligeable
Population
 - Totale (2006)
 - Densité
Classé 38e
31 056 997[1] hab.
43 hab./km²
Indépendance
 - Date
Du Royaume-Uni (indépendance diplomatique, seul le ministère des affaires étrangères afghan était sous le contrôle britannique)
19 août 1919
Pays limitrophes Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Iran Iran
Pakistan Pakistan
 Turkménistan
Ouzbékistan Ouzbékistan
 Tadjikistan
Gentilé Afghan, afghane
IDH (1993) 0,229 ()
Monnaie Afghani (AFN)
Fuseau horaire UTC +4:30
Hymne national Milli Tharana
Domaine internet .af
Indicatif
téléphonique
++93

L'Afghanistan, la République islamique d'Afghanistan pour les usages officiels, est un pays d'Asie centrale sans accès à la mer entouré du Turkménistan, de l'Ouzbékistan, du Tadjikistan, de la Chine, du Pakistan et de l'Iran. Depuis l'invasion soviétique en 1979 et des années de guerre civile, l'Afghanistan connaît un appauvrissement considérable, mais aujourd'hui les choses ont beaucoup évolué et le pays se modernise très rapidement, malgré l'instabilité des régions sous influence des Talibans.

Très attachés à leur indépendance, les Afghans menèrent de très nombreuses batailles contre les envahisseurs qu'ils aient été indiens, perses, russes ou britanniques. Ces derniers ont notamment subi en Afghanistan des défaites parmi les plus marquantes de leur histoire pendant la bataille de Gandamak en 1842 [2] où le 44e régiment britannique fut totalement anéanti et la bataille de Maiwand[3] où le 66e régiment n'a compté que quelques survivants, notamment un chien nommé Bobbie, décoré par la reine Victoria. L'Afghanistan fut d'ailleurs une des rares puissances asiatiques avec le Japon et la Thaïlande à avoir mis en déroute les puissances coloniales européennes.

Sommaire

[modifier] Étymologie et origine du mot « Afghan »

Le nom Afghanistan dérive de l'autre nom donné aux Pachtounes : « Afghan ». Le suffixe du nom tient son origine du mot dari stān (« pays »). Afghanistan signifie donc : « pays des Afghans ».

En outre, on a longtemps pensé qu' Al Biruni, le célèbre mathématicien, encyclopédiste et philosophe persan, fut le premier à avoir évoqué les Afghans dans son Histoire de l'Inde (1030). En réalité, le terme « Afghan » avait déjà été cité en 982 par Houdoud al Alam, géographe persan et Ibn al-Athir qui avait cité le nom 10 ans avant le premier.

Mais de nombreuses légendes entourent le nom de ce peuple mystérieux dont le passé est relativement mal connu. Ainsi Khwadja Niamat-Ullah, historien et géographe indien à la cour de l'Empereur moghol Jahangir, écrivit dans son Histoire des Afghans que le peuple afghan serait issu d'un officier du Roi Salomon nommé Afghâna. Les descendants de cet officier auraient été chassés d'Israël par Nabuchodonosor et se seraient installés dans l'actuel Afghanistan, notamment dans la région des monts Sulaymân. Mais cette légende n'est pas confirmée et dans l'Ancien Testament on ne retrouve nulle part le nom de ce fameux officier de Salomon. Cette théorie peut aussi être réfutée par les origines du peuple pachtoune, ethnie majoritaire du pays. En effet, les Pachtounes font partie des peuples indo-aryens et ne sont pas sémites.

Par ailleurs, d'autres explications existent, aussi originales les unes que les autres. Ainsi, l'une prétend que le mot « afghan » aurait des origines albanaises (du grec Al-Ab, on aurait fait Agvan, puis Avgan). L'autre, celle de Vera Marigo, se rapporte aux « épigones » - les successeurs d'Alexandre le Grand : Epigonoï aurait évolué en Aphigonoï (Afigani). Bien qu'intéressantes et ingénieuses, ces théories n'expliquent pas les mille ans qui séparent la fin des royaumes grecs de la toute première apparition du mot « Afghan[4] ».

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire de l'Afghanistan.

L'Afghanistan, souvent appelé le carrefour de l'Asie centrale, a eu une histoire très mouvementée. À travers les âges, la région, aujourd'hui connue sous le nom Afghanistan, a été occupée par des Empires comme l'Empire perse, et ceux d'Alexandre le Grand et Genghis Khan.

[modifier] Avant 1747

Convoité par de nombreuses puissances tant régionales que mondiales, l'Afghanistan se trouve toujours sur le chemin de l'Inde lorsque les Perses, Grecs, Moghols, ou Turcs rêvent d'en prendre le contrôle. Inversement, l'Afghanistan s'est toujours trouvé sur le chemin des empereurs indiens comme Ashoka, dans leur volonté d'expansion vers l'ouest.

Parallèlement, l'Afghanistan a également été le centre de nombreux pouvoirs forts d'origine grecque sous l'Empire bactrien, bouddhiste sous l'Empire Kouchan, moghol sous le règne de Bâbur ou encore turc sous le règne des empereurs comme Mahmûd de Ghaznî, ou Muhammad Ghûrî.

Son emplacement géographique sur les routes commerciales fait de ce pays un enjeu stratégique majeur encore aujourd'hui.

Cet emplacement stratégique a profité à de nombreux royaumes qui se sont succédé sur ce territoire. Ainsi, après l'effondrement des royaumes grecs et un bref contrôle exercé par l'empereur Ashoka, le peuple Yuezhi, avec à sa tête le chef Kujula Kadphisès s'empare du pays et se taille un gigantesque Empire qui sera nommé l'Empire Kouchan. Ce premier Empire bouddhiste sera très belliqueux et expansionniste, une attitude qui poussa l'Empereur chinois Tsin Che Houang-Nou à bâtir la muraille de Chine au sud de son Empire. Son territoire s'étendait de l'Iran actuel jusqu'en Inde, probablement plus loin que Delhi et de la Mer d'Oman jusqu'à la Mer d'Aral. Pour beaucoup d'historiens, c'est grâce à cet Empire Kouchan et plus précisément à son Empereur Kanishka Ier que le bouddhisme a pu s'étendre jusqu'en Chine, en Corée et au Japon par les voies commerciales et non par des conquêtes militaires.

Le mausolée de Sher Shah Suri à Sasaram, en Inde
Le mausolée de Sher Shah Suri à Sasaram, en Inde

Le rôle de l'Islam est également fondamental dans l'histoire de ce pays. Les premières armées arabes ont pu profiter de la faiblesse de l'Empire Perse Sassanide, en plein effondrement, et s'emparer ainsi de la presque totalité des possessions de celui-ci. Mais force est de constater que l'islamisation d'une bonne partie de l'Afghanistan a pris plus de 200 ans. La résistance légendaire des KaboulShahs, encore bouddhistes, a considérablement retardé l'islamisation. À noter que la région de Nourestan a été la dernière région du pays à se convertir à l'Islam . En effet, les nouristanis ne sont musulmans que depuis le XIXe siècle, soit plus de 1200 ans après les toutes premières conquêtes arabes.

Après l'installation définitive de l'Islam en Afghanistan, celui-ci ne s'est plus étendu grâce aux Arabes mais surtout grâce aux Turcs comme l'Empereur Mahmûd de Ghaznî et Muhammad Ghûrî. En ce qui concerne l'islamisation de l'Inde, le chef militaire afghan Sher Shah Suri y a joué un très grand rôle où il fut suzerain juste et ingénieux à Sasaram. Ce dernier a notamment été à l'origine de la route Grand Trunk Road connue par les Européens sous le nom de la Grande marche. Cette route relie le Bengale à Delhi, s'étend jusqu'au Pakistan et finit en Afghanistan passant par le Khyber Pass. Le tombeau du suzerain, appelé aussi le deuxième Taj Mahal en Inde, figure sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO.

[modifier] 1747-1919

[modifier] Règne d'Ahmad Shâh Durrani

Vue d'artiste, portrait de l'Empereur Ahmad Shâh Durrani
Vue d'artiste, portrait de l'Empereur Ahmad Shâh Durrani
Limites de l'Empire Afghan de 1747 à 1772
Limites de l'Empire Afghan de 1747 à 1772

L'Afghanistan en tant qu'État ne commence à exister, très précisément, qu'à partir de 1747. Cette date correspond à la dislocation de l'Empire perse Afsharides, après la mort de l'Empereur Nader Shah de Perse. Très rapidement, l'Afghanistan s'impose comme une puissance militaire de premier ordre dirigée par des généraux hors pair comme Ahmad Khan Abdali. Ce chef militaire, devenu Padishah Ahmad Shâh Durrani, cette même année, après son élection par l'Assemblée Populaire Loya Jirga, mène de nombreuses campagnes militaires et étend l'Empire afghan aux confins de l'Empire perse et indien où il met définitivement fin au règne des Moghols. Les Afghans remportent de grandes victoires en Inde : par exemple, la troisième bataille de Pânipat dont l'issue fit entrer Ahmad Shâh Durrani dans l'histoire.

Pour beaucoup d'Indiens, parmi les quelques raisons qui ont permis aux Britanniques de s'installer durablement sur le sous-continent indien figurent deux événements majeurs. D'une part, la troisième bataille de Pânipat pendant laquelle les forces militaires sikhs et indiennes furent anéanties par les Afghans et qui auraient pu résister aux forces armées britanniques. D'autre part, l'inaction des souverains afghans , sourds aux innombrables appels des Maharajahs indiens pour les aider face aux Britanniques. Les souverains afghans, bien qu'excellents guerriers, ne furent jamais de fins politiciens, n'ayant pas mesuré l'importance de la pénétration des armées britanniques. Les Afghans ont dû aussi faire face à l'avancée des armées russes au Nord du pays et ont dû céder d'importantes villes comme Samarcande et Boukhara.

Ahmad Shah Durrani règna sur l'Afghanistan jusqu'en 1772, l'année de sa mort, laissant son Empire à son fils Timour. On présume qu'il est mort d'un cancer de la face, mais personne ne le sait vraiment. Le fondateur de l'Afghanistan porte aussi le titre de "Bâbâe Mélat" qui, en pachtou, signifie Père de la Nation, il est seul avec Mohammed Zaher Chah, le dernier roi d'Afghanistan, à détenir ce titre.

[modifier] Règne de Timour Shâh Durrani

Le règne du fils aîné d'Ahmad Shâh Durrani, Timour Shâh Durrani a commencé en 1772 et durera 21 ans. À 24 ans, le jeune Timour est déjà un administrateur et un commandant confirmé. Sous le règne de son père, Ahmad Shâh Durrani, Timour Shâh fut gouverneur de Lahore, de Multan et de Herat mais aussi Vice-Roi du Penjab. Contrairement à son père, Timour Shâh n'a jamais aimé le faste et les conquêtes militaires, la priorité du jeune souverain fut de contenir son Empire dans ses limites de l'époque ce qui fut déjà extrêmement complexe.

Timour Shâh a accédé au trône dans un climat de confusion et de guerres d'influence en coulisses. N'ayant laissé aucune instruction ni protocole quant à sa succession, Ahmad Shâh a rendu compliquée la succession au trône afghan. Pour les dirigeants de l'époque, il n'était un secret pour personne que Timour Shâh avait la préférence de son père. Le jeune Timour Shâh avait montré ses capacités de gestionnaire et de bon chef militaire en gouvernant les provinces les plus difficiles (hormis Herat). Il a également assuré la vice-régence de Penjab, une région reculée de l'empire, très difficile à gouverner pour cause de dissenssions internes et attaques incessantes des sikhs. Bien qu'indéniablement Timour Shâh avait la préférence et la confiance de son père, les chefs de tribus, notamment les chefs Ghilzai (adversaires traditionnels des Durrani) ne souhaitaient pas voir Timour Shâh succèder à son père, très probablement parce que d'une part le jeune Timour n'avait pas le charisme de son père et d'autre part qu'il était très indépendant, ce qui ne convenait pas aux chefs de tribus qui préféraient un Padishah facilement contrôlable.

C'est ainsi que le Vizir d'Ahmad Shâh Durrani, Shah Wali Khan Bomezaï a convaincu son beau-fils et le frère cadet de Timour Shâh, le prince Sulayman Khan Durrani de revendiquer le trône en 1773. Alors loin de la capitale, Timour Shâh, apprend la nouvelle de l'intronisation de son frère Sulayman Khan comme Padishah de Kandahar, alors la capitale de l'Empire. Ce fait inacceptable poussa le jeune Empereur à marcher sur la capitale, soutenu par tous les clans de la tribu Durrani. La ville a opposé une forte résistance sur ordre de Shah Wali Khan Bomezaï afin de protéger Sulayman Shâh . Mais il échoua finalement dans son entreprise d'installer au pouvoir un Padishah pantin. Tentant de se faire pardonner par Timour Shâh , ce dernier voulut donner l'exemple en ordonnant à la garde impériale de décapiter Shah Wali Khan Bomezaï alors qu'il demandait audience. Ce châtiment eut pour conséquence de calmer toutes les vélléités et tentatives de coup d'État pour une courte durée mais a attisé la haine des tribus Ghilzaï à laquelle appartenait Shah Wali Khan Bomezaï. Le jeune Timour a pu entrer dans la ville de Kandahar et se faire couronner Padishah de l'Empire afghan.

[modifier] Kaboul devient capitale en 1776

Sous le règne de Timour Shâh Durrani, l'Afghanistan connaît une relative stabilité mais reste rongé par des dissensions internes, notamment parmi les familles pachtounes, l'ethnie dont est issue la famille impériale. Les tribus Ghilzaï et Durrani, deux branches pachtounes, se battent depuis la création du pays pour accéder au pouvoir. On retrouve cet affrontement tout au long de l'histoire afghane, notamment contemporaine. À titre d'exemple, les talibans sont essentiellement dirigés par les Ghilzai, la tribu de Mollah Mohammad Omar, alors que le président actuel, Hamid Karzai, est un représentant de la tribu des Durrani, branche Mohammadzaï, clan Popalzaï.

Timour Shâh se sent à l'étroit dans sa capitale Kandahar où il est sans cesse pris à partie par certains membres de sa cour. Fatigué des agissements de la cour qui provoqua la révolte de 1774 et proclama Padishah un certain Abdul Khaliq Khan, Timour Shâh décida de transférer la capitale de Kandahar à Kaboul en 1776. La révolte de la cour tient à deux faits majeurs : les chefs de tribus entendaient profiter de la mort d'Ahmad Shâh Durrani pour étendre leur pouvoir féodal déjà considérable que Timour Shâh a commencé à réduire sous son règne et parce que le jeune Empereur fut très indépendant, refusant de suivre les chefs de clan. Afin de minimiser les risques de coup d'État et son éventuel assassinat, Timour Shâh choisit Kaboul pour capitale. D'abord parce que la ville était très appréciée de plusieurs souverains qui y avaient établi leur capitale avant Timour Shâh, comme l'Empereur Babûr Shah, surnommé d'ailleurs le Roi de Kaboul. En outre la ville était appréciée pour sa fraîcheur, alors qu'une chaleur écrasante régnait à Kandahar. Par ailleurs la ville était prospère et fut le centre des arts, de la culture et des sciences de l'Empire. Son multiculturalisme permettait d'amoindrir le rôle des pachtounes assoiffés de pouvoir.

[modifier] Mort suspecte de Timour Shâh et deux siècles d'instabilité

Timour Shâh fut finalement assassiné, probablement par empoisonnement le 18 mai 1793. Sa mort resta suspecte et n'a jamais été élucidée. L'Empereur se portait très bien, comme tous les guerriers ,si bien qu'une mort subite comme la sienne ne peut que laisser interrogatif. Son tombeau à Kaboul est resté inachevé.

L'Empreur Timour a finalement commis la même erreur que son père en ne laissant clairement désigner aucun de ses fils comme successeur et n'a mis en place aucun protocole de succession. Néanmoins, il laissa entendre que son préféré était son fils Zaman Shâh qui fut d'ailleurs élevé au rang de gouverneur de Kaboul alors la fonction la plus prestigieuse après celle de Chef de l'État.

La mort subite de Timour Shâh et l'absence d'héritier au trône clairement désigné plongeront l'Afghanistan dans une profonde instabilité qui durera deux siècles et que les Britanniques sauront exploiter au détriment des Afghans tout au long du XIXe siècle.

[modifier] Règne de Zaman Shâh Durrani

La mort subite de Timour Shâh ouvre une ère de guerre et de déchirures pour la succession au trône. Alors gouverneur de Kaboul, Zaman Shâh, le cinquième fils de Timour Shâh est couronné Empereur en 1793, succédant ainsi à son père. Mais ses 22 frères réclamaient le trône aussi, arguant que leur père n'avait clairement désigné aucun de ses fils et qu'il n'y avait aucune loi qui permettait à Zaman Shâh de devenir souverain. Ce fut alors le début d'une guerre civile qui déchira le pays pendant plusieurs années.

Les dirigeants historiques furent issus de la tribu des Abdali de l'ethnie afghane, dont le nom fut changé en Durrani lors de l'accession du Shah Ahmad. Ils prolongèrent jusqu’à la dynastie Saddozay du clan Popalzay ou de la dynastie Mohammadzay du clan Barakzay de l'ethnie pachtoune. Les Mohammadzay donnèrent fréquemment les rois Saddozay ainsi que des conseillers suprêmes, qui servirent occasionnellement comme régents, identifiés avec l'épithète Mohammadzay.

[modifier] 1919-1978 : Instabilité chronique

Depuis 1900, onze dirigeants furent déposés :

  • 1919 Habibullah Shah est assassiné le 20 février à Kalagosh pendant une partie de chasse, guerre d'indépendance contre l'Empire britannique ;
  • 1929 abdication du roi Amanullah Shah qui s'exile en Inde puis en Europe, fuite devant une révolte populaire ;
  • 1929 Inayatullah Shah règne trois jours avant d'abdiquer (14 au 17 janvier 1929) ;
  • 1929 Amir Habibullah Ghazi (Bacha e Saqao), exécuté par son successeur qui restaura la dynastie Barakzaye ;
  • 1933 Mohammed Nadir Chah assassiné;
  • 1973 Mohammed Zaher Chah fils du précédent, dépôt du roi, fuite en Italie, coup d'État, passage à une république ;
  • 1978 Mohammed Daoud Khan assassiné à la suite d'un coup d'État;
  • 1979 Nour Mohammad Taraki et Babrak Karmal exilés ;
  • 1979 Hafizullah Amin et Nour Mohammad Taraki, le premier tue le second ;
  • 1979 Hafizullah Amin tué par une fraction du Parti Démocratique Populaire d'Afghanistan (PDPA) à la suite d'un coup d'État soutenu par l'Union soviétique ;
  • 1986 Babrak Karmal remplacement en fin de mandat ;
  • 1992 Mohammed Nadjibullah renversement par la résistance afghane appuyée par les États-Unis d'Amérique ;
  • 1996 prise de Kaboul par les talibans soutenus par les États-Unis d'Amérique, et assassinat du président Mohammed Nadjibullah par les talibans ;
  • 2001 renversement du gouvernement islamique des talibans par les États-Unis d'Amérique et ses alliés de l'OTAN.

La dernière période de stabilité en Afghanistan eut lieu entre 1933 et 1973, lorsque le pays était sous la direction du roi Zaher Chah. Néanmoins, en 1973, le beau-frère de Zahir, Sardar Mohammed Daoud entreprit une action non sanglante le 17 juillet 1973. Coup d'État de Daoud qui, avec l'appui militaire soviétique, renverse son cousin Zaher. Ce dernier abdique en août et s'installe en Italie.

[modifier] 1978-1992 : Invasion soviétique

Icône de détail Article détaillé : Guerre d'Afghanistan (1979).

L'invasion soviétique de l'Afghanistan s’inscrit dans le contexte de la Guerre froide, puisque les États-Unis soutiennent le Pakistan face à une Inde qui se voulait le fer de lance des pays non-alignés ; l’URSS soutient l’Afghanistan qui avait, depuis 1919, des revendications territoriales sur les régions à majorité pachtounes du Pakistan, ce qui aurait permis à l’Afghanistan de se désenclaver en possédant un accès vers la mer d’Oman.

Suite à un coup d’État fomenté en 1973 par le prince Daoud, l’état afghan s’éloigne de plus en plus de Moscou. Pour éviter sa perte d’influence dans la région, l’Union soviétique décide d’intervenir en Afghanistan, dès 1978, pour y placer un régime à ses ordres. Le coup d'État du Parti Démocratique Populaire d'Afghanistan le 27 avril 1978 renverse le gouvernement Daoud et assassine de nombreux membres de sa famille. Muhammad Taraki (1917-1979), leader du Khalq (fraction radicale et majoritairement pachtoune du PDPA) devient président de la nouvelle République démocratique d'Afghanistan. Socialiste, elle est pro-soviétique. Ce régime entretient des relations privilégiées avec l’URSS et met en place une série de réformes collectivistes et sociales (alphabétisation, droit des femmes, réformes agraires…) qui contrarient les coutumes conservatrices afghanes.

Une partie des Afghans entre en résistance contre le pouvoir central soutenu massivement par l'Union soviétique et fomente un nouveau coup d'État le 28 décembre 1979, ce fut le début de la 1re guerre d'Afghanistan. Babrak Karmal devient président. L'Union soviétique soutient le nouveau régime et intervient massivement à partir de janvier 1980 pour reprendre le contrôle des zones rebelles (sud-est du pays principalement). Une vive résistance nationale se met en place face à un occupant soviétique qui ne s’attendait pas à une telle réaction. De plus cette agression soulève une grande émotion dans l’ensemble de l’Oumma et de nombreux islamistes issus de divers pays (Algériens du GIA, Bosniaques, Philippins, Saoudiens, Palestiniens, Egyptiens, voire quelques Européens d'origine maghrébine) se joignent à la résistance afghane (Moudjahidines). Les Soviétiques ne pourront jamais défaire ces combattants qui utilisent le terrain montagneux afghan pour mener une véritable guérilla financée et soutenue militairement par les Etats-Unis, le Pakistan, l’Arabie saoudite et diverses associations musulmanes à travers le monde.

Le 30 novembre 1986, Mohammed Nadjibullah devient président de l'Afghanistan à la place de Karmal. Les troupes gouvernementales doivent faire face à l'aide moindre de l'URSS d'année en année (pour cause de Perestroïka) et à une intensification des combats soutenus par le Pakistan voisin et ses moudjahiddin (« combattants d’islam ») ainsi que par les états occidentaux dont les États-Unis qui financèrent et armèrent des groupes islamistes pour lutter contre le pouvoir en place.

L'Union soviétique décide unilatéralement de quitter le pays en février 1989, laissant à Nadjibullah le contrôle du pays. Le régime tombe le 29 avril 1992 après la prise de Kaboul et la démission de Mohammed Nadjibullah le 16 avril. Il est à noter que les troupes gouvernementales, fidèles à Mohammed Nadjibullah, ont résisté fièrement contre des troupes mieux armées et plus nombreuses qu'elles.

[modifier] 1992-1996 : la guerre civile

Le 9 avril 1992, Ahmed Chah Massoud, futur chef de l'alliance du nord, entre dans Kaboul avec plusieurs milliers d'hommes et devient ministre de la défense en mai. Le 28 juin, Burhanuddin Rabbani, islamiste modéré du Jamiat-e-Islami, est nommé président intérimaire, puis élu chef du gouvernement en décembre. De 1992 à 1995, un gouvernement issu de la résistance afghane prend le pouvoir, mais il y a des dissidences internes. Massoud démissionne du gouvernement afin de permettre à Gulbuddin Hekmatyar, un fondamentaliste appartenant à l'ethnie pachtoune, majoritaire dans le pays, de devenir Premier Ministre. Mais les affrontements continuent dans Kaboul entre Talibans, forces du gouvernement (Massoud) et moudjahdins (Hekmatyar, ...).

À partir de 1994, les Talibans conquièrent peu à peu les différentes provinces du pays. De 1994 à 1996, soutenus par l'armée pakistanaise, ils conquièrent l'essentiel du pays (sauf le réduit tadjik au nord-est) et instaurent une dictature fondamentaliste. Des membres du Hezb-é-islami (parti de Hekmatyar) entrent au gouvernement du président Rabbiani tandis que Hekmatyar devient Premier ministre. Durant l'été 1996, Oussama Ben Laden, fuyant l'Arabie saoudite et après un séjour de deux ans au Soudan, retourne en Afghanistan. Il diffuse une déclaration de djihad contre les Américains.

Le 27 septembre 1996, les Talibans prennent Kaboul et s'emparent dès lors du pouvoir. Le Mollah Omar, chef charismatique du mouvement et « Commandeur des Croyants », dirige le pays sans aucun titre politique ou constitutionnel. Mohammed Nadjibullah est sauvagement assassiné par les Talibans ainsi que son frère, pourtant sous la protection de l'ONU. Un témoin raconta qu'alors que Kaboul était sur le point de changer de main, les gardes afghans en charge de la protection des locaux de l’ONU s’enfuirent. Dans une dernière tentative désespérée, Nadjibullah appela à l’aide les représentants de l’ONU à Islamabad, en vain. Son sort était déjà scellé, les Talibans ayant constitué un commando de cinq hommes chargés de l’éliminer. Selon Ahmed Rashid, le mollah Abdoul Razzaq se trouvait à la tête du groupe qui s’empara de Nadjibullah entre une heure et deux heures du matin, quelques heures avant l’entrée des Talibans dans la capitale[réf. nécessaire].

Dans son livre L’Ombre des Talibans, Ahmed Rashid raconte les derniers instants de Nadjibullah : « Les Talibans entrèrent dans la chambre de Nadjibullah, le passèrent à tabac ainsi que son frère, et jetèrent les deux hommes inconscients à l’arrière d’une camionnette qui se rendit au palais présidentiel plongé dans l’obscurité. Là, ils castrèrent Nadjibullah et traînèrent son corps derrière une Jeep, avant de l’achever d’une balle. Son frère subit les mêmes tortures et fut étranglé. Les Talibans pendirent les deux cadavres à un poteau de signalisation en béton, juste devant le palais, à quelques pâtés de maisons des locaux des Nations unies. » « À l’aube, des habitants curieux vinrent regarder les deux corps gonflés et mutilés pendus par du fil de fer. Ils avaient des cigarettes entre les doigts et les poches débordantes de billets de banque afghans – pour mieux transmettre le message des Talibans sur leur débauche et leur corruption. Les deux autres compagnons de Nadjibullah s’étaient échappés. Rattrapés alors qu’ils tentaient de fuir la ville, ils furent aussi torturés et pendus », poursuit Ahmed Rashid.

Ainsi commença le règne des Talibans.

[modifier] 1997-2008 : les Talibans et l'intervention de l'OTAN

En 1997, les Talibans – « étudiants » en théologie – encadrés par des groupes armés étrangers qui tiennent beaucoup à leur religion prirent le contrôle du pays (sauf une petite région au nord-est). Ils restaurèrent une paix relative au travers de la mise en application d'une loi islamique sévère qui restreignit un grand nombre de libertés dans un effort pour réaliser leurs idéaux, à savoir « le plus pur État islamique du monde », fondé sur une stricte application de la charia, émanant de l'école déobandi.

En particulier, ils se firent connaître du monde entier en 2001 pour avoir détruit des statues de Bouddha pré-islamiques de Bâmiyân (VIe - IVe siècle av. J.-C.), inscrites au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. Le Pakistan, leur plus fidèle allié, dénonça alors leur politique.

Le 9 septembre 2001, Massoud est assassiné lors d'un attentat suicide (faux interview par des pseudo-journalistes). En 2001, les États-Unis, suite aux attentats du 11 septembre, déclenchèrent une nouvelle guerre d'Afghanistan (2001) et, avec l'aide de l'Alliance du nord, renversèrent en quelques mois le régime taliban. La situation à la mi-2002 semblait stable, même si l'insécurité régnait toujours à la fois dans des régions hors du contrôle du nouveau gouvernement (qui a pris la place des Talibans) et également à cause des attentats dans les zones sous le contrôle des armées américaine, occidentale ou afghane. Notamment, le 5 septembre 2002 alors qu'il voyageait dans la région de Kandahar (dans le sud de l'Afghanistan), le président Hamid Karzaï a été victime d'une tentative d'assassinat, évitée de justesse par ses gardes du corps (qui appartenaient aux forces spéciales américaines). Une balle avait alors frôlé son visage. Le 11 août 2003, l'OTAN prend le commandement de la Force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS), à laquelle contribuent 37 pays[5] ; elle s'emploie à étendre l'autorité du pouvoir central et à faciliter la reconstruction du pays. Au 7 décembre 2004, une force internationale de près de 10 000 hommes était en Afghanistan, en plus des 20 000 soldats américains toujours présents. Cette coalition, décidée par l'Organisation des Nations unies, a permis l'installation de structures pré-démocratiques.

Le 26 mai 2004, cinq membres d'ONG sont tués dans une embuscade au nord-ouest de l’Afghanistan. Le 16 juillet 2004, une roquette tombe près d'un collège visité quelques minutes plus tard par le président Hamid Karzaï. Les Talibans revendiquent l'attentat. Le 29 août 2004, à Kaboul, un attentat à la voiture piégée fait au moins 12 morts et une trentaine de blessés. Les Talibans visaient l'entreprise de sécurité américaine Dyncorps, qui s’occupe de la protection du président afghan Hamid Karzaï.

Entre la chute des Talibans durant la guerre d’Afghanistan de 2001, et la Loya Jirga de 2003, l'Afghanistan a été appelé État islamique transitoire d'Afghanistan par l'Occident. Depuis l'élaboration de sa nouvelle constitution, le pays est maintenant officiellement nommé République islamique d'Afghanistan.

En 2004, deux ans après l'intervention internationale, l'Afghanistan est redevenu le premier pays producteur mondial de pavot (papaver somniferum) dont le latex est utilisé pour produire l'opium et l'héroïne.

À partir de 2005, la situation s'aggrave. Les Talibans, en parallèle ou avec des volontaires étrangers, s'infiltrent dans certaines régions. En août 2006, l'OTAN lance une offensive (opération Méduse) à l'ouest de Kandahar, mais après la perte d'un avion de surveillance avec 14 militaires et plusieurs morts au sol notamment par feu ami, son commandant réclame des renforts. Sur les dix premiers mois de 2006, la guérilla et les combats ont fait plus de 3 000 morts en Afghanistan[6], alors que la production d'opium a augmenté de 60 % pendant l'année[7].

Environ 61 % de la population de Kaboul est sans logement.[réf. souhaitée]

[modifier] Politique

Actuellement, l'Afghanistan est dirigé par le président Hamid Karzaï dont la gestion du pays est de plus en plus contestée. Il a gagné les élections générales de 2004 en obtenant 55,4 %[8] des voix. L'ancien monarque Mohammed Zaher Chah est retourné dans le pays, bien que très populaire il ne fut pas réinvesti du pouvoir royal et son influence se limita seulement à des pouvoirs cérémonieux, jusqu'à sa mort en 2007.

Avec les accords de Bonn, la Commission Afghane de la Constitution fut établie pour consulter le peuple et formuler une constitution. Programmée pour la réaliser le 1er septembre 2003, la commission a demandé un délai pour entreprendre plus de consultations. La rencontre d'une loya jirga (grand conseil) constitutionnelle fut tenue en décembre 2003 quand une nouvelle constitution fut adoptée, créant une forme présidentielle de gouvernement avec une législature bicamériste.

Les troupes et les agences de renseignements des États-Unis et nombres d'autres pays sont présents, certains pour maintenir la paix, d'autres assignés à chasser les Talibans et al-Qaïda. Une force de maintien de la paix des Nations Unies, la Force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS) est opérationnelle à Kaboul depuis décembre 2001. L'OTAN a pris le contrôle de cette force le 11 août 2003. Une bonne partie du pays reste sous le contrôle des chefs de guerre.

L'Eurocorps est sous la responsabilité de l'OTAN qui dirige la FIAS à Kaboul depuis le 9 août 2004. Les pertes parmi ces troupes sont le plus souvent provoquées par des erreurs d’identification, des attentats à la voiture piégée ou des accidents routiers aggravés par l’absence de ceintures de sécurité.

Des élections nationales furent tenues le 9 octobre 2004. Plus de 10 millions d'Afghans furent enregistrés sur les listes électorales. Plus de 17 candidats s'opposant à Hamid Karzaï boycottèrent les élections, soupçonnant une fraude ; une commission indépendante mit en évidence la fraude, mais établit que cela n'affecta pas le résultat du scrutin. Hamid Karzaï gagna 55,4 % du vote. [2] Il fut investi de la présidence le 7 décembre. Ce furent les premières élections nationales du pays depuis 1969, lorsque des élections parlementaires furent tenues pour la dernière fois.

La politique intérieure du cabinet Karzai est fondée sur un plan de reconstruction élaborée conjointement par ARTF[9] et plusieurs ministères clés: du Commerce et de l'Industrie, Economie et Finances, Mines et Ressources Naturelles. Le plan prévoit une privatisation des entreprises publiques ainsi que la création des conditions juridiques et fiscales pour attirer des investissements étrangers. Cette stratégie semble porter ses fruits. En 2007 l'entreprise chinoise China Metallurgical Group Corporation [10] a remporté l'appel d'offre du Ministère des Mines et des Ressources naturelles portant sur l'exploitation de la mine de cuivre Ainak avec un investissement initial de 3 milliards de dollars. En plus l'Afghanistan recevra en échange près 400 millions d'euros de royalties par an pendant 30 ans, durée de la concession. Le contrat prévoit également la construction d'une centrale électrique de 400 Mw, d'une ville pour les mineurs, d'un hôpital et de plusieurs écoles. La Chine a par ailleurs promis la construction d'un chemin de fer reliant le port d'Hairatan sur le fleuve Amou-Daria dans le nord, jusqu'à la frontière pakistanaise à Turkham d'une valeur totale de 10 milliards de dollars. Ce chemin de fer est considéré comme stratégique pour le développement du pays.

Voir aussi : Liste des chefs d'États d'Afghanistan ~ Liste des chefs de gouvernement d'Afghanistan ~ Liste des gouverneurs d'Afghanistan ~ Liste des émirs d'Afghanistan

[modifier] Provinces

Icône de détail Article détaillé : Provinces d'Afghanistan.

L’Afghanistan est divisée en 34 provinces, ou velayat :

Carte des provinces de l’Afghanistan
Carte des provinces de l’Afghanistan

[modifier] Géographie

Carte de l'Afghanistan
Carte de l'Afghanistan
Icône de détail Article détaillé : Géographie de l'Afghanistan.

L'Afghanistan est un pays montagneux avec des plaines au Nord et au Sud-Ouest. Le point le plus haut du pays, à 7 485 m au-dessus de la mer, est Nowshak. De grandes parties du pays sont arides, et l'eau fraîche est limitée. L'Afghanistan a un climat continental, avec des étés chauds et des hivers froids. Le pays est fréquemment sujet aux tremblements de terre.

Les villes principales de l'Afghanistan sont sa capitale Kaboul, Herat, Jalalabad, Mazar-i-Sharif et Kandahar.

Fleuve : Hari Rud

Voir aussi : la liste des villes de l'Afghanistan ~ Endroits d'Afghanistan

[modifier] Économie

Icône de détail Article détaillé : Économie de l'Afghanistan.

[modifier] Agriculture

L'Afghanistan est avant tout un pays agricole. Avant l'invasion soviétique de 1989 qui a totalement destructuré le pays, l'Afghanistan était connu pour sa production de fruits. Profitant d'un climat très avantageux et ensoleillé au Sud et humide au Nord, l'Afghanistan produit une large gamme de fruits qui va du raisin aux pastèques en passant par les cerises, abricots et melons. Alexandre Burnes, explorateur britannique, décrivait ainsi les fruits afghans : « Kaboul est particulièrement renommé pour ses fruits, qui sont exportés en grand nombre vers l'Inde. Ses vignobles sont si abondants que les grains sont donnés, pendant trois mois de l'année, au bétail. Il y en a de dix sortes différentes (aujourd'hui on dénombre 30 variétés de raisins en Afghanistan). Le vin de Kaboul a un parfum proche de celui du Madère ; et il n'est pas douteux qu'une meilleure qualité pourrait être produite dans ce pays avec un peu de soin. Les habitants de Kaboul font de multiples utilisations des raisins, beaucoup plus que dans d'autres pays. Ils utilisent le jus pour rôtir la viande ; et, pendant les repas, ils se servent de poudres de fruits comme condiments. Ils sèchent également beaucoup de raisins, fabriquent beaucoup de sirop. Peshawar (aujourd'hui au Pakistan) est célèbre pour ses poires, Ghazni pour ses prunes, qui sont vendues en Inde sous le nom de "prunes de Boukhara", Kandahar pour ses figues et Kaboul pour ses mûres. »[11] Les fruits afghans sont toujours autant prisés par les voisins qui absorbent la quasi totalité de la production. Mais force est de dire que l'agriculture afghane et les Afghans sont en danger à cause de la production du pavot. Beaucoup trop de terres sont occupées par cette activité ce qui empêche la production de céréales, de fruits et légumes. Cela a pour conséquence une raréfaction de denrées alimentaires sur le marché intérieur et le paradoxe est que l'Afghanistan devient ainsi un importateur de fruits, de céréales et de légumes pour répondre aux besoins intérieurs. En outre ces produits sont chers et les Afghans pâtissent du renchérissement de ces denrées.

L'Afghanistan fut également longtemps producteur de vin jusqu'à l'arrivée des islamistes au pouvoir. Bien que plus ouvert, le gouvernement actuel hésite à donner la permission de produire de l'alcool en Afghanistan. Avant 1992, l'Afghanistan produisait aussi des alcools forts comme la vodka.

Quant à ses céréales, la région de Badakhshan, à elle seule, est considérée comme le grenier à blé du pays. Le pays est largement autosuffisant si les terres sont correctement employées aux cultures licites.

[modifier] L'eau

Il est clair aujourd'hui que l'eau sera l'enjeu du XXIe siècle. En ce qui concerne l'Afghanistan, l'eau ne manque pas, bien au contraire. Le pays contient en son centre un massif montagneux qui culmine à plus de 7 000 mètres d'altitude appelé Hindou-Kouch, le Piémont de l'Himalaya. Ce massif montagneux contient des milliers de milliards de mètres cubes d'eau gelée en neiges éternelles. Plus d'une demi-douzaine de fleuves prennent leur source dans ce massif. Les problèmes de sécheresse sont essentiellement dus à l'absence d'un système d'irrigation efficace.

[modifier] Les ressources naturelles

Au Moyen Âge déjà, certains géographes comme l'arabe Ibn Hauqal (Xe siècle) font état d'une extraordinaire richesse du pays en ces termes : « On se procure à Badakhchan de magnifiques grenats, de splendides pierres précieuses qui valent les rubis par leur beauté et par l'éclat surprenant de leurs coloris roses, grenadins, purpurins ou encore d'une nuance lie-de-vin. C'est également là que l'on extrait le lapis-lazuli, grâce aux nombreux gisements des montagnes environnantes. »

En outre, le pays dispose d'autres innombrables richesses en tout genre et un immense potentiel d'exploitation à l'échelle industrielle. La signature d'un protocole d'accord, le 21 novembre 2007, entre le Ministère des mines et deux compagnies chinoises China Metallurgical Group et Jiangxi Cooper Co sur les mines de cuivre d'Aïnak, témoigne de ce potentiel.

[modifier] Le charbon

Une des richesses de l'avenir, le charbon est aujourd'hui exploité de manière quelque peu rudimentaire par des habitants environnant les gisements. L'utilisation de celui-ci est encore domestique, essentiellement pour le chauffage. Mais on estime que l'exploitation du charbon en Afghanistan pourrait rendre le pays autosuffisant en termes d'énergie. Reste cependant l'obstacle écologique qui est d'ailleurs parfaitement fondé. À l'heure où tout le monde cherche le moyen de réduire l'émission de CO2 dans l'atmosphère, le choix du charbon comme énergie serait une erreur stratégique pour le développement de l'Afghanistan.

[modifier] Les métaux

L'Afghanistan regorge littéralement de métaux qu'ils soient ferreux ou non. La liste des métaux contenus dans les hautes montagnes afghanes est très longue. On peut notamment citer : le plomb, le zinc, l'alumine, le molybdène, le tungstène, la chromite, la baryte mais aussi des métaux très rares comme l'étain, le lithium, le pentoxyde de tantale sans oublier les incontournables que sont le fer et le cuivre. Pour ce dernier, l'Afghanistan vient d'annoncer la signature de la cession d'exploitation de la célèbre mine de cuivre Aïnak qui est considérée par des spécialistes comme l'une des plus pures au monde. En effet la teneur en cuivre est estimé à plus de 57 % ce qui est extrêmement rare. Les clauses du contrat prévoient un investissement chinois (les gagnants de l'appel d'offre sont China Metallurgical Group et Jiangxi Cooper Co) de 3 500 000 000 $US, la construction du chemin de fer reliant le nord de l'Afghanistan à la frontière pakistanaise, la construction d'une centrale électrique de 400 mégawatts et des royalties calculés sur 40 % des ventes de cuivre réalisées. En outre, l'Afghanistan a obtenu la construction d'une usine de transformation de minerai en lingots de cuivre, ce qui permettra au pays d'en maîtriser la technologie et connaître ainsi sa première remontée de filière.

Le fer peut également constituer une source importante de devises pour le pays. En effet selon Albert de Lapparent, ancien directeur de CNRS, la teneur en fer des gisements de fer découverts au Bâmiyân (centre de l'Afghanistan) est estimée à 61 % ce qui est plus que rare. L'exploitation des minerais de fer n'est pour l'instant pas à l'ordre du jour, mais représente un immense potentiel pour le pays.

Par ailleurs, des gisements d’or ont également été découverts dans des régions assez éloignées les unes des autres. Au Badakhchan, fut découverte dans les années 1960 une importante mine d'or qui n'est malheureusement toujours pas exploitée. Plus récemment une mine d'or a été découverte en 2003 près d'Herat à l'ouest de l'Afghanistan. L'exploitation a déjà commencé et c'est une entreprise britannique qui l'assure. D'autres opportunités existent.

Les futurs investissements en Afghanistan, certainement pour 10 ou 15 années à venir seront très vraisemblablement concentrés autour de ces gisements de métaux ferreux et non ferreux car ils constituent un potentiel de développement et de croissance considérable tant pour le pays que pour les entreprises qui envisagent d'y investir.

[modifier] Pierres semi-précieuses

Depuis l'Antiquité, l'Afghanistan est la source principale de lapis-lazuli pour toute la planète. Cette pierre semi précieuse incrustée de quartz a servi à fabriquer des bijoux qu'on a retrouvés dans les tombes des nobles aussi bien en Inde, qu'en Chine et même en Egypte antique. En outre, le lapis-lazuli a servi de pigment bleu pour la peinture de la période de la Renaissance en Europe. À titre d'exemple, citons le bleu éclatant qui a servi à peindre le ciel sur le dôme de la chapelle Sixtine au Vatican, ce pigment bleu provient du lapis-lazuli venu sur le dos des chameaux afghans.

[modifier] Pierres précieuses

En ce qui concerne les pierres précieuses, hormis le diamant, l'Afghanistan contient quasiment toutes les autres pierres précieuses, parmi lesquelles on peut citer l'émeraude, le rubis, le saphir. Le pays a même donné son nom à une pierre : l'afghanite. Le commerce de l'émeraude et de lapis-lazuli a permis au Commandant Ahmad Shah Massoud de payer la guerre coûteuse qu'il menait contre les taliban[12].

[modifier] Gaz naturel et pétrole

En ce qui concerne le gaz naturel, le pays possède d'importants gisements dont l'exploitation avait commencé il y a plus de 60 ans déjà. Dans les années 1980, les réserves de gaz naturel étaient estimées par la Banque Mondiale à 140 milliards de mètres cubes. Aujourd'hui, les études préliminaires montrent que ces évaluations ont été sous-estimées d’au moins 18 fois, les réserves estimées seraient donc de près de 2 520 milliards de mètres cubes de gaz. D'autres experts pensent que les réserves de gaz sont encore plus importantes puisque les estimations ne concernaient que le nord et l'ouest du pays ; or certaines poches de gaz ont été découvertes dans le sud et l'est de l'Afghanistan.

En ce qui concerne le pétrole, les réserves ont été sous-estimées par les Soviétiques. Le pays contiendrait 90 fois plus de pétrole que ce qui avait été annoncé par les Soviétiques dans les années 1980. Aujourd’hui, des compagnies pétrolières comme Unocal, Texaco, BP et Total ont installé des bureaux à Kaboul espérant remporter des appels d’offres du gouvernement[13].

[modifier] Production de tapis

L'Afghanistan est l'un des plus grands producteurs de tapis du monde.

Ce secteur d'activité emploie plus d'un million de personnes, soit 3 % de la population. Des millions, d'autres personnes travaillent dans des branches d'activité annexes, telles que la production de la laine, la coupe, le lavage et le design.

En 2005, les exportations de tapis de l'Afghanistan ont atteint 140 millions de dollars US, ce qui en fait officiellement le produit d'exportation le plus important du pays.

Selon une étude réalisée pour le compte de l'Agence des États-Unis pour le développement international, l'importance de ce secteur doublerait si le pays pouvait faire revenir les entreprises qui se sont délocalisées au Pakistan.

Seule une petite proportion des tapis au dessin très élaboré et aux belles couleurs est vendue à l'étranger en tant que produits afghans, car plus de 90 % d'entre eux sont envoyés au Pakistan pour la coupe, le lavage et la finition. Ils sont alors exportés avec une étiquette indiquant qu'ils ont été fabriqués au Pakistan.

[modifier] Narco-économie

Icône de détail Article détaillé : Narco-économie en Afghanistan.

Depuis le retrait des troupes soviétiques, la production d' l'opium est une source importante de revenus pour les Afghans. Ainsi dans son livre Afghanistan - Opium de guerre, opium de paix, le journaliste et sociologue Alain Labrousse estime qu'un tiers de l'économie du pays repose sur le trafic d'opium ou de ses dérivés.

Même durant la période des Talibans, sa production a continué, avec plus ou moins un laisser-aller de la part des autorités talibanes. Le mollah Omar a même déclaré à des journalistes allemands : « À long terme, notre objectif est de nettoyer complètement l'Afghanistan de la drogue. Mais on ne peut pas demander à ceux dont l'existence dépend entièrement de la récolte de passer du jour au lendemain à d'autres cultures. » Il a tout de même ajouté que « si des non-musulmans souhaitent acheter de la drogue et s'intoxiquer, ce n'est pas à nous qu'il appartient de les protéger ». Durant l'été de l'an 2000, les Talibans ont malgré tout décidé de faire cesser complètement la production d'opium, la faisant baisser de plus de 95 %. Le peu d'opium encore produit en Afghanistan le fut très majoritairement sur des territoires contrôlés par l'Alliance du Nord, dont la province du Badakhchan qui produisit à elle seule 83 % du pavot afghan entre l'été 2000 et la fin de 2001 (estimation de 185 tonnes d'opium produits, dont 151 au Badakhchan[14]).

Depuis la fin de la guerre d'Afghanistan en 2001 et la mise en place d'un nouveau gouvernement, la culture du pavot, qui était déjà diffuse à l’époque des Talibans, a aujourd’hui atteint des niveaux records estimée pour 2006 à 6100 tonnes, ce qui dépasse largement la demande mondiale et concurrence durement les autres produits de la toxicomanie. La production par irrigation de légumes ou de fleurs peut s'avérer possible mais est très vulnérable aux sabotages.

Selon le rapport annuel de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), publié le 27 août 2007, la production d'opium en Afghanistan a augmenté de 34 % entre 2006 et 2007. Le montant total de la récolte de pavot s'élèvera à 8 200 tonnes pour 2007, contre 6 100 tonnes en 2006. En tout, les terres d'Afghanistan utilisées pour la culture du pavot sont passées de 165 000 hectares en 2006 à 193 000 en 2007. D'après les enquêteurs de l'ONUDC, la culture du pavot se développe essentiellement là où la présence des talibans est très importante, dans le sud, soit à 80 % dans quelques provinces le long de la frontière avec le Pakistan. [3].

Autre point de comparaison issu de l'ONUDC, d'après ses rapports "opium survey 2001"[15] et "Afghanistan Opium Survey 2007"[16], la surface cultivée en pavot est passée de 7.606 ha en 2001 (dont plus de 80 %, 6.342 ha, dans la province du Badakhshan, celle qui était à l'époque principalement contrôlée par l'Alliance du Nord), à 197.000 ha en 2007 (dont 70 % dans 5 provinces du Sud-Ouest bordant le Pakistan, principalement celle de Helmand). Ceci représente une multiplication par 26 de la surface cultivée entre la dernière année du régime des Talibans et la situation actuelle.

[modifier] Télécommunications

En 2006, une des plus importantes entreprises du pays était l'entreprise de téléphonie mobile Roshan. Portée par les investissements du prince Karim Aga Khan IV, elle a pu se targuer d'être le premier employeur privé du pays.

[modifier] Démographie

Icône de détail Article détaillé : Démographie de l'Afghanistan.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2004 (chiffre de la FAO, 2006). Population en milliers d'habitants.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2004 (chiffre de la FAO, 2006). Population en milliers d'habitants.
Groupes ethno-linguistiques de l'Afghanistan (CIA, 1997).
Groupes ethno-linguistiques de l'Afghanistan (CIA, 1997).

La population de l'Afghanistan est divisée en un grand nombre de groupes ethniques. Comme aucun recensement systématique n'a été organisé dans le pays récemment, les chiffres exacts sur la taille et la composition des divers groupes ethniques ne sont pas disponibles. Par conséquent, les chiffres suivants ne sont que des approximations. Les personnes parlant le pachto (les Pachtounes) forment le plus grand groupe estimé à plus de 38 % de la population. Le deuxième plus grand groupe parle le dari comprenant les Tadjiks (34 %) ou les Fars qui habitent a l'ouest de l'Afghanistan, les Hazaras (10 %), les Ouzbeks (6 %). Il y a également une présence non-négligeable de tribus comme les Aimak, les Turkmènes, les Baloutches et les Pashayis. Le bilinguisme est commun en Afghanistan. Ainsi, un petit nombre de minorités ethniques, principalement les Sikhs et les Hindous, parlent le panjâbî.

Pour la religion, les Afghans sont à prédominance musulmane (approximativement 80 % sunnites et 20 % chiites). Il existe aussi des minorités hindouistes et sikhs, avec une minorité juive de 1 % qui, récemment encore, était de 2 %. Beaucoup de ceux-ci ont fui pendant la guerre civile des années 1990 vers les contrées voisines et vers l'Europe et l'Amérique. Avec la chute des Talibans, plusieurs Sikhs sont retournés dans la province de Ghazni d'Afghanistan.

[modifier] Culture

Icône de détail Article détaillé : Culture de l'Afghanistan.

Beaucoup de monuments historiques du pays ont été endommagés dans les guerres récentes, dont les deux célèbres statues de Bouddhas dans la Bâmiyân, détruites en 2001.

[modifier] Éducation

Icône de détail Article détaillé : Éducation en Afghanistan.

Au printemps 2003, on estimait que 30 % des 7 000 écoles d'Afghanistan avaient été sérieusement endommagées pendant la vingtaine d'années de l'occupation soviétique et de la guerre civile. Seulement la moitié des écoles ont indiqué avoir de l'eau potable, tandis qu'un peu moins de 40 % estimait avoir un état sanitaire adéquat. L'éducation pour les garçons ne fut pas une priorité pendant le régime des Talibans, tandis que les filles en furent complètement bannies.

Portant un voile grillagé de toile, comme les heaumes des chevaliers du Moyen Âge, les Afganes obéissent à la tradition islamique la plus sévère. Elles doivent dissimuler tous leurs "appâts tentateurs", qu'elles soient sunnites comme les Patchous et les Tadjiks ou chiites comme les Hazaras. Sous les défunts régimes communistes, certaines osaient montrer leur visage.

En regard de la pauvreté et de la violence de leur environnement, une étude de 2002 par le groupe d'aide Save the Children indique que les enfants afghans s'adaptent et sont courageux. L'étude donne du crédit aux institutions fortes de la famille et de la communauté.

Plus de quatre millions d'enfants afghans, sans doute le nombre maximal, sont reconnus avoir été scolarisés pour l'année scolaire qui a débuté en mars 2003. L'éducation est maintenant disponible pour les garçons et pour les filles.

Le niveau d'alphabétisation de la population est estimé à 36 %.

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
21 mars Norouz Naw-Rouz

[modifier] Données statistiques

Capitale : Kaboul
Population : 31 000 000 habitants (en 2006). 0-14 ans : 44,6%; 15-64 ans : 53%; + 65 ans: 2,4%
Superficie : 652 500 km²
Densité : 47 hab./km²
Frontières terrestres : 5 529 km (Pakistan 2 430 km ; Tadjikistan 1 206 km ; Iran 936 km ; Turkménistan 744 km ; Ouzbékistan 137 km ; Chine 76 km)
Littoral : 0 km
Indicateur de développement humain (IDH): 0.247
Extrémités d'altitude : de +258 m à +7 485 m
Espérance de vie des hommes : 43 ans (en 2006)
Espérance de vie des femmes : 44 ans (en 2006)
Taux de croissance de la pop. : +2,67% (en 2006)
Taux de natalité : 46,6 ‰ (en 2005)
Taux de mortalité : 20,34 ‰ (en 2005)
Taux de mortalité infantile : 160 ‰ (en 2005)
Taux de fécondité : 6,7 enfants/femme (en 2005)
Taux de migration : 11,11 ‰ (en 2001)
Indépendance : 19 août 1919
Lignes de téléphone : 50 000 (en 2004)
Téléphones portables : 600 000 (en 2004)
Postes de radio : 167 000 (en 1999)
Postes de télévision : 100 000 (en 1999)
Utilisateurs d'Internet : 25 000 (en 2005)
Nombre de fournisseurs d'accès : 76 (en 2005)
Routes: 34 800 km (dont 8 200 km goudronnés) (en 2003)
Voies ferrées : 24,6 km
Voies navigables : 1 200 km (en 2001)
Nombre d'aéroports : 46 (dont 10 avec des pistes goudronnées) (en 2005)

[modifier] Codes

L'Afghanistan a pour codes :

[modifier] Notes et références

  1. CIA, The world factbook
  2. (en) [http://britishbattles.com/first-afghan-war/kabul-gandamak.htm « The Battle of Kabul and the retreat to Gandamak »]
  3. (en) « The Battle of Maiwand »
  4. Bernard Dupaigne, Gilles Rossignol, Guide de l'Afghanistan, Édition la manufacture.
  5. « L'OTAN réunie à Bruxelles pour assurer le succès de sa mission en Afghanistan » dans Le Monde, 8/06/2006 [lire en ligne]
  6. « Des dizaines de civils afghans tués dans un raid aérien de l'OTAN », dans Le Monde du 26/10/2006, [lire en ligne]
  7. « La France fait du bon travail en Afghanistan », entretien avec Hamid Karzai, Paris-Match n°du 15/05/2007 p. 61
  8. http://en.wikipedia.org/wiki/Elections_in_Afghanistan
  9. http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/COUNTRIES/SOUTHASIAEXT/AFGHANISTANEXTN/0,,contentMDK:20152008~pagePK:141137~piPK:217854~theSitePK:305985,00.html
  10. http://www.aujourdhuilachine.com/informations-chine-afghanistan-une-societe-chinoise-va-exploiter-une-mine-de-cuivre-7395.asp?1=1
  11. Alexandre Burnes, travels into Bokhara and a voyage to the Indus, 1831, Historical Reprints, Oxford, university press, t.I, p.155
  12. taliban est le pluriel de taleb, il n'est donc pas besoin de mettre un « s » à la fin de taliban au pluriel.
  13. http://afghanistan.cr.usgs.gov/oil.php, USGC (United States Geological Survey)
  14. [1] rapport 2001 (pages 18-20) du Programme des Nations unies pour le contrôle international des drogues (PNUCID) sur la production d'opium en Afghanistan
  15. http://www.unodc.org/unodc/en/crop-monitoring/previous-surveys.html Crop monitoring, previous surveys
  16. Crop monitoring

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

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[modifier] Liens externes

[modifier] Cartes et Galeries

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