Pont transbordeur de Rochefort
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| Pont transbordeur de Rochefort (ou de Martrou) | |
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| Pays | France |
|---|---|
| Ville | Rochefort |
| Coordonnées | |
| Franchit | La Charente |
| Fonction | Traversée pour piétons et cycles |
| Type | Pont transbordeur |
| Longueur | 175 m |
| Largeur | 8,00 m (entre les poutres des rails) m |
| Hauteur | 50 m |
| Matériau | acier |
| Construit en | 1900 |
| Architecte(s) | Ferdinand Arnodin |
| Catégories de ponts | |
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| Listes | |
Le pont transbordeur de Rochefort, construit en 1900, est l’œuvre de l’architecte Ferdinand Arnodin (1845 - 1924).
Sommaire |
[modifier] Présentation
- Le pont transbordeur permet de relier les deux rives de la Charente, entre les villes de Rochefort et d'Échillais, sans gêner la navigation vers l'arsenal et le port. C'est le dernier pont transbordeur existant en France.
- Ce pont repose sur deux pylônes métalliques hauts de 68 mètres et situés de part et d'autre de la Charente. Un tablier de 175 mètres de long, culminant à 50 mètres au-dessus des plus hautes eaux, relie ces deux pylônes entre eux. Une nacelle suspendue à ce tablier permet aux passagers de passer d'une rive à l'autre.
[modifier] Historique
Les travaux du pont transbordeur en vue de remplacer le bac (insuffisant pour le trafic) ont commencé en 1898, sous la direction de Ferdinand Arnodin.
Le pont est inauguré le 29 juillet 1900, après 27 mois de construction. Il avait coûté 586 500 francs de l'époque, et pouvait contenir à chaque traversée, 9 voitures à 2 attelages et 50 personnes ou 200 personnes. Sa capacité était de 14 tonnes. La traversée durait, temps d'embarquement et de débarquement compris, quatre minutes.
Entre 1933 et 1934, du à la rupture du tablier, les poutres du tablier sont remplacées et modifiées et des travaux de consolidation sont menés. La charge maximale de la nacelle passe alors à 16 tonnes.
Durant l'après-guerre, de nouveaux travaux de consolidation sont menés. Cependant les temps d'attente deviennent de plus en plus long du fait de l'augmentation du trafic, et en 1967 un nouveau pont à tablier levant est construit. Il sert alors de décor à la scène inaugurale du film de Jacques Demy, Les Demoiselles de Rochefort, dont le tablier mobile fait office de scène de danse.
En 1975, un budget de 1,4 million de francs fut alloué à sa démolition. Mais le 30 avril 1976, le pont est classé Monument historique, et échappe ainsi à la destruction.
Entre 1990 et 1994, le pont est réhabilité (7 millions de francs seront utilisés pour la rénovation globale), réinauguré, et ouvert au public, pour une exploitation touristique. Les personnes et véhicules non immatriculés (vélos, ...) peuvent de nouveau l'emprunter.
Parallèlement, le pont-levant est remplacé par un viaduc à 2x2 voies en raison de l'accroissement du trafic (inauguré en 1991). Le pont-levant est alors détruit (il n'en reste aujourd'hui que la base des piles).
[modifier] Galerie d'images
 Vue depuis la rive droite de la Charente, avec la nacelle |
 Vue du tablier à la verticale de la nacelle |
 Vue depuis la nacelle de la Charente vers son embouchure, avec le nouveau viaduc de la voie express et les restes du pont-levant. |
 |Vue générale du pont-transbordeur |
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- Brochure "Le Pont Transbordeur de Martrou (Charente-Maritime)", document proposé par l'Office du Tourisme d'Échillais.
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
- Le pont transbordeur de Rochefort sur Structurae (fr)
- Le pont transbordeur sur le site de la ville de Rochefort
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