Plivot
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Plivot |
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Pays | France |
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Région | Champagne-Ardenne |
Département | Marne |
Arrondissement | Arrondissement d'Épernay |
Canton | Canton d'Avize |
Code Insee | 51434 |
Code postal | 51150 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Jacques Varnier |
Intercommunalité | Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne |
Latitude Longitude |
|
Altitude | m (mini) – m (maxi) |
Superficie | 12,6 km² |
Population sans doubles comptes |
634 hab. (1999) |
Densité | 50 hab./km² |
Plivot est une commune française, située dans le département de la Marne et la région Champagne-Ardenne.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La commune dispose d'un aérodrome à piste enherbée.
La rivière des Tarnauds passe au nord du village.
[modifier] Histoire
La situation de ce village en bordure de la plaine de Marne en fait un lieu de passage depuis plusieurs milliers d'années[1].
La toponymie révèle une forte occupation Romaine, le nom de Plivot même est une altération de Plebeius, nom d'homme latin[2]. On y trouve aussi une impasse de Gratigny, « Gratianus » : signifiant maison de Gratien. Autant d'indications de la présence de villas rurales.
Située en Belgique Seconde, la communauté est incluse dans le diocèse de Reims dès le haut Moyen Âge.
Une grande partie de son territoire devient ensuite la possession de puissants établissements religieux. Une évolution qu'atteste de nombreux documents : « Plebeia, supra Matronam » au IXe siècle[3], «...Villa que vocatur Pliviacus...» en 1103[4], «...Villa que Pleveias dicitur juxta Marollium Castellum...», en 1122[5], Pleveys en 1311[6]. Plivot en 1529 apparait dans son écriture actuelle[7].
Les « Villas », en fait des établissements agricoles, fournissent vivres et main d'oeuvre aux abbayes. Parmi ces dernières, deux nomment en alternance le curé du village, Hautvillers et St Remy. C'est sous le nom illustre de l'évêque de Reims que sera construite la première église du village[8].
Il y en aura une seconde vouée à St Quentin et érigée entre la fin du Xe et le milieu du XIe siècle par l'abbaye St Denis de Reims. Annexe de la précédente[9] elle se voit attribuée une cure entre 1083 et 1096 (sous l'archevêque Renaud du Bellay). Au XIIIe siècle, elle subira une transformation de sa nef dans le style gothique. C'est aujourd'hui l'église paroissiale, St Remy fut démolie en 1686 du fait de son mauvais état et faute de moyens pour l'entretenir.
En terme de vassalité le village semble dépendre de Mareuil-sur-Ay, puissante châtellenie des comtes de Champagne au début du XIIIe siècle, un vicomte de Plivot est attesté en 1241.
Mais à la fin du XIIIe siècle, Gérard de Remi et son épouse (héritière de la seigneurie) ne peuvent loger dans la maison forte ruinée à ce moment-là (il en reste la rue de Derrière les tours). Une période qui dans l'ensemble est un temps de prospérité, outre une aumônerie d'office claustral Ste Catherine (née d'une donation en 1200 de la Comtesse Beatrix de Roucy, Vicomtesse de Mareuil-sur-Ay)[10], on trouve en 1291 dans le village un hôpital, les deux dépendant de l'abbaye St Denis.
Avec la fin du Comté du Champagne et la perte des avantages accordés aux foires, une lente récession économique s'installe. La guerre de Cent Ans ruina Plivot située sur la route des chevauchées anglaises avec ses cohortes de pillards en 1358, 1373 et 1380[11] entres autres, toute la vallée de la Marne fut dévasté. Il faut ajouter à cela l'apparition de la famine liée à un refroidissement générale néfaste aux cultures (on parle de petit âge glacière pour le climat en vigueur après 1350) et les ravages de la peste en 1348 qui endeuilla la région d'une manière endémique ensuite en 1400, 1455, 1483[12].
La Champagne retrouve une richesse certaine dès la fin du XVe siècle, un redoux climatique favorise de meilleure récoltes, l'absence de guerre rassure, le commerce reprend. Tandis que les villes prospèrent à nouveau, elles voient leur population augmenter. Plivot ne fait pas exception et compte 100 feux en 1664 (350 habitants environ)[13]. Les guerres de religion n'eurent que peu de conséquences sur sa croissance (l'église St Remy brûle toutefois lors du passage de troupes Huguenotes en 1567[14]) mais déclencha le recrutement d'un maître d'école présent en 1659[15], il faut y voir là le résultat de la Contre Réforme. Durant cette période si l'agriculture est la principale source de richesse essentiellement faite de seigle, d'un peu de froment et d'élevage, l'artisanat s'y développe. Un relais de poste fonctionne au moins depuis 1612, il assure la messagerie, l'accueil des diligences et améliore les liaisons entre Épernay et Châlons. Au XVIIIe siècle, Plivot continue son extension autour d'une route Paris-Strasbourg largement rénovée entre 1744 et 1749, une maîtresse d'école[16] y est instituée en 1742 afin de prendre en charge les petites filles du village. À la veille de la Révolution, c'est 426 habitants qui peuplent une paroisse florissante.
Un incendie en 1750 détruisit les combles de l'église St Quentin[17] ainsi que 40 maisons au centre du village pourtant Plivot s'en remet et passe sans trop de mal la période Révolutionnaire. Les temps qui suivent sont prospères, il reste de cette époque l'une des premières mairies (1794)[18], le presbytère (XVIIIe) où se tinrent les classes de 1794 à 1812, la nouvelle école bâtie en 1851[19], les presbytères suivants : celui de 1812 à 1838 et l'actuel en service de 1838 à 2002[20], l'école des filles de 1841 et la place publique de 1862. En 1856, il y avait 539 personnes recensées dans la commune , un chant du cygne en quelque sorte, le déclin s'amorce irrémédiablement. Avec l'industrialisation des villes environnantes pourvoyeuses d'emplois, une agriculture qui s'industrialise c'est tout un monde rural qui migre espèrant vivre mieux en allant travailler dans les usines à Épernay, Châlons, Reims, etc.
Plivot, après une longue éclipse, (380 habitants en 1900, 319 en 1931) reconquière petit à petit le terrain perdu (436 habitants en 1975, 518 en 1995). Depuis une vingtaine d'années de nombreuses familles s'y sont installées à la recherche d'une qualité de vie et la quiétude d'un espace encore préservé tout en profitant d'aménagements rénovés et de services adaptés (associations actives, gymnase, écoles agrandies, parcours nature, etc.)
Une démarche dans laquelle la plupart des 640 résidents du village se reconnaissent aujourd'hui et que chacun souhaite voir amplifiée à l'avenir.
[modifier] Administration
[modifier] Liste des maires
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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18 janvier 1790 | Tausserat Théodore Benoît | sans | notable | |
13 décembre 1791 | Chaillot Hilaire | sans | notable | |
décembre 1792 | Balourdet Joseph | sans | propriétaire | |
21 décembre 1793 | Balourdet Joseph | sans | propriétaire | |
28 juillet 1797 | Tausserat Théodore Benoît | sans | notable | |
31 octobre 1800 | Tausserat Théodore Benoît | sans | notable | |
14 mars 1802 | Balourdet Joseph | sans | propriétaire | |
8 février 1808 | Varnier Remy | sans | laboureur | |
25 octobre 1814 | Pageot Nicolas | sans | propriétaire | |
4 décembre 1853 | Trubert Pierre-Alexis | sans | cultivateur-agronome | |
mars 1986 | Varnier Jean Jacques | sans étiquette | agriculteur | |
mars 2008 | Avart Alain | sans étiquette | géomètre |
[modifier] Instituteurs-institutrices
Période | Identité | Qualité | |
---|---|---|---|
1659-1667 | Thomas Vrielle | ||
1672-1676 | Christophe Le Bouc | Visite de Doyenné de 1676: ...Christophe le Bouc est maître d'école sans approbation, il vaque à plus de choses qui l'empêchent de tenir l'escole correctement... | |
1676-1679 | Claude Seneuze | ||
Janvier 1679-1684 | François Bournon | ||
1684-1690 | Nicolas Chollet | ||
1690- 1692 | Jean Coissar | ||
1692-1694 | T. Leroy | ||
1694-1698 | Julien Firmain | ||
Janvier 1698-1715 | François Fierfort | ... Recteur d'Ecole dudit Plivot... | |
1715-Vers 1719 | Adam Bacquenois | ...Clerc et maître d'Ecole... | |
1719/20-1730 | Simon Alma | ||
1730-1732 | Antoine Henry | ||
1732-1748 | Charles Cabaret | ||
1748-1761 | Claude Oudinot | Visite de Doyenné du 1 mai 1760: ... le maître d'école est payé par les habitants qui lui font un gage, la condition est de 340 livres... | |
1761-1768 | François Binon | ||
1768-1773 | Etienne Chaillot | ||
1773-1783 | François Binon | Visite de Doyenné de 1774: ... Le maître d'école est payé par les habitants, qui lui font un gage de 3 à 400 livres ... | |
1783-1789 | François Desept | Reçoit sa Lettre d'institution le 4 février 1783 de l'abbé Pommyer de Rougemont, écolâtre de l'archevêché de Reims | |
1789-1792 | François Binon (fils) | Instituteur à 20 ans | |
1792-1801 | Helain Malherbe | Recteur à Cherville avant Plivot, recruté après le renvoi de son prédecesseur qui avait rechigné à jurer fidélité à la constitution. Il démissionne en pluviose an IX suite au refus du maire Theodore Benoit Tausserat de lui confier le poste de secrétaire de mairie | |
1794 mars à décembre | Laurent Berthelot | Présent lors d'une période de regroupement des enfants des communes de Flavigny, les Istres et Bury et plus tard Oiry dans la seule école de Plivot, une expérience qui s'arrêtera faute d'argent | |
1801-1802 | Vacance du poste | ||
1802-1830 | François Binon (fils) | Touche 550 francs de revenus en 1802, 650 en 1809. Titulaire d'un brevet du premier degré en 1809, il démissionnera en 1830 (décès en 1843) au profit de son fils Eugène | |
1830-1837 | Eugène Binon | Il obtient un brevet du second degré en 1827, démissionne en 1837 | |
1852-1857 | Pierre Nicolas Braux (père) | En été sa classe accueille 46 garçons, en hiver 51 (le village compte 525 habitants) | |
1857-1879 | Désiré Auguste Sosthène Braux (fils) | En 1859: "Excellent instituteur, zélé, capable, bonne moralité, enseigne bien beaucoup de succès, fort estimé en bon terme avec tout le monde" | |
1880-1899 | Augustin Henry | Chevalier du mérite agricole en 1895 | |
1900(1-1)-1926 | Jules Henry | ||
Période | Identité | Qualité | ||
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5.11.1742 | Fondation d'une petite école des filles par le curé Louis François MARTIN (1730-1774) , il crée une rente mensuelle à la "soeur d'école" sur sa fortune personnelle | |||
1760 et 1773 | Lors de ces deux visites de doyenné, il est constaté le fonctionnement d'une école féminine, la maîtresse d'école (hors droits d'écolage) touche annuellement 150 livres de gage en 1760 (140 en 1773), elle fait classe impasse de la 'Cour Caussonnière' (qui donne rue Jean Mermoz) dans une maison appartenant à la paroisse | |||
1792 | Nicole Oudinot | En tant que Soeur d'école, elle prête serment de fidélité à la constitution Républicaine. Elle disparait ensuite pour être recruté par Avize en 1794 | ||
1794 | Catherine Oudinot | Parente de la précédente, elle ne tient classe que quelques mois à Plivot peut-être le temps d'un regroupement d'élèves avec Flavigny et Les Istres et Bury (voulu par la loi du 3 brumaire an IV dite Bouquier). Une expérience qui s'arrête faute de moyens | ||
1794-1819 | Classe mixte | Hélain Malherbe et François Binon sont en charge de tous les élèves | ||
1819-1854 | Soeurs : Marie-Thérèse Haouy (titulaire) et Suzanne Jacob (adjointe) | Soeurs de la Congrégation de Portieux, elles reçoivent 550 francs de rémunération annuelle | ||
1854-1856 | Soeurs : Anne S Charpiot (titulaire) et Anne F Charpiot (adjointe)
1854-1855: Soeur Marie Agathe Georges (adjointe) |
Leur rémunération globale est de 1025 francs annuellement. | ||
1856-1857 | Soeurs : Joséphine Bouceret (titulaire) et Rosine Schmitt (adjointe depuis 1855) | En 1857, les deux religieuses sont rappelées par leur ordre (un changement de maire semble être à l'origine de ce départ). Des institutrices laïques les remplaceront dès lors. | ||
1856-1858 | Louise Verdet et Joséphine Bretagne (1857-1858) | Louise reçoit 36 filles en classe. Sa collègue démissionne au bout d'un an. | ||
1864-1893 | Ismérie Aglaé Maupetit | Première titulaire à Plivot d'un brevet du Cours Normal de Reims (obtenu en 1858) | ||
1893- | Marguerite Laurent | |||
[modifier] Syndic
Ancien régime : Syndic en charge des comptes du village.
Le syndic avait pour mission de veiller sur la bonne application des édits et décrets venant de l'état et transmis par l'Intendant au niveau provincial.Il était responsable de la bonne répartition des tailles ainsi que de la police locale ( en nommant un sergent puis un lieutenant vers 1780).
- 1783 : Jacques Bonnart.
- 1784 : (5 décembre) Augustin Bonnart.
- 1787 : (25 décembre) Augustin Gauché.
- 1788 : (1er décembre) Paul-Nicolas Harlin.
- 1789 : François Binon.
[modifier] Religion
Période | Identité | Qualité | |
---|---|---|---|
1200 | Constantin | Prêtre desservant | |
1478 | Richier Thomas | Curé en titre | |
" | Champion Pierre | Chapelain desservant | |
1488 | Varin Joseph | Curé résidant et desservant | |
1502 | Guillot Jean | Curé de l'église St Quentin | |
" | Malemain (?) Denis | Desservant de St Quentin | |
" | Champion Pierre | Curé de l'église St Remy | |
1562 | Sorboy François (?) | Curé de l'église St Quentin | |
" | Régnier Charles | Maître à Reims, curé de St Remy | |
" | Belloy Christophe | Vicaire desservant de St Remy | |
1570 | Belloy Christophe | Curé desservant de St Remy | |
" | Régnier Charles | Maître à Reims tient la cure de St Remy | |
1614 | Caillet Jehan | Il participe à l'élection du représentant des prêtres du doyenné d'Epernay pour les Etats Généraux réunit la même année. | |
Mars 1646 - 1657 | Pierrot Christophe | ...Curé dudit Plivot prédecesseur immédiat dudit DelaRoche... Procédure administrative de l'Abbaye d'Hautvillers (1667) | |
De 1657 au 29 mai 1674 | de la Roche Pierre | Curé desservant de St Quentin et St Remy | |
19 mai 1675 - 1676 | Bourmont Michel | Curé desservant de St Quentin et St Remy | |
De 1676 à son décès le 30 octobre 1701 | Morbois Philippe | Curé desservant de St Quentin (St Remy est détruit depuis 1686) | |
3 octobre 1701 - 9 mars 1730 | Nicart Nicolas | Idem | |
9 mars 1730 - 24 décembre 1773 | Martin Louis-François | Idem, doyen rural en 1757, fondateur de l'école des filles de Plivot en 1742.
Vicaires : en 1769, Pierre François de Paule Malmy. En 1770: Jean-Louis Herlin. En 1772: Charles Gaillard |
|
Mars 1774 - Janvier 1781 | Laplanche Sébastien | Curé | |
4 janvier 1781 - 15 avril 1781 | Charpentier Claude-Gabriel | Curé | |
27 février 1781 - 12 juin 1791 | Langlois Paul | Curé, refuse de prêter serment à la République en 1791, démissionne | |
Juin 1791-1803 | Labbé Jacques | "Prêtre jureur", fut concurrencé dans la commune par un père Bernardin de la famille Padier venu se réfugier à Plivot qui alla jusqu'à baptiser les enfants à partir de 1792 | |
6 avril 1803 - 1806 | Lannois Simon-Pierre | Curé | |
23 octobre 1806 - 1834 | Laurent Pierre | Idem | |
17 janvier 1834 - 1841 | Dejasse Pierre-Nicolas | Curé, il eut pour vicaire Remy-Isidore Frison | |
6 mai 1841 - décès le 12 décembre 1866 | Joppé Louis | Curé, auteur d'une Notice sur Plivot parue en 1866 | |
[modifier] Démographie
1664 | 1672 | 1686 | 1700 | 1774 | 1783 | 1806 | 1831 | 1836 | 1856 | 1900 | 1931 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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100 feux (350 habitants) | 92 feux (213 communiants) | 220 communiants | 271 habitants | 110 feux (390 habitants) | 426 habitants | 484 | 480 | 526 | 539 | 380 | 319 | 408 | 414 | 436 | 467 | 518 | 634 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
- Le Gué du Pré Salé, au bord de la rivière des Tarnauds, un espace public aménagé entre jardin et nature, une promenade qui va de Plivot à Oiry pour découvrir d'une autre manière la plaine de Marne et ses derniers marais.
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Charles IV duc de Lorraine : Il vient guerroyer en Champagne avec le duc de Witteberg et 3000 hommes de troupe . Après avoir brulé presque entièrement Condé sur Marne le 21 aout 1652, ses soldats dévastent tous les villages de la Marne jusqu'à Plivot et Oiry (entre le 21 et le 25 aout).
- Maurice Le Tellier : Archevêque de Reims entre 1671 et 1710, frère de Louvois se déplace à Plivot pour régler le problème de l'église St Remy le 9 octobre 1686. Il décide de la faire raser faute de moyens pour l'entretenir par la population.
- Louis XVI, Marie-Antoinette et leurs enfants : Le roi et sa famille arrêtés à Varennes-en-Argonne passent dans le village lors de leur retour sur Paris le 23 juin 1791.
- Louis-Philippe roi des Français accompagné de ses fils les ducs d'Orléans et de Nemours : Traversent la commune le 7 juin 1831 salués par tous ses habitants.
[modifier] Notes
- ↑ Nombreux silex découverts à la sortie en direction d'Athis, plusieurs habitats Celtiques y ont laissés traces dans le sol
- ↑ Aujourd'hui certain spécialiste de l'archéologie Champenoise pense que le terme Plebeius pourrait désigner un groupement de personnes dépendant d'une villa proche mais formant une communauté particulière... C'est une hypothèse... A noter qu'une deuxième villa au lieu-dit Les Cierges (maison de Servius) a été identifié en direction d'Athis, cadastrée la Chapelle au 18ème siècle, l'abbé Joppé en a eu vent, et cite page 8 de sa Notice sur Plivot: "... Les fondations découvertes en plusieurs endroits de cette contrées, les puits bâtis en pierre, nous conduisent à croire que ce lieu fut habité autrefois.Une chronique traditionnelle rapporte qu'il y avait une chapelle...".
- ↑ Grand testament de St Remy, les revenus ainsi que d'autres fournitures tirés de Plivot alimentaient l'église St Saturnin de Reims aujourd'hui disparue
- ↑ Abbaye d'Avenay-Val-d'Or
- ↑ Abbaye de Toussaints de Châlons
- ↑ Abbaye St Remy de Reims
- ↑ Chapitre de Reims
- ↑ Peut-être dès l'époque Carolingienne et située rue Jean Mermoz, il en reste la dénomination topographique "Cimetière St Remy" et l'ancien presbytère actuellement habitation privée
- ↑ Abbé Louis JOPPE Notice sur plivot, Leroy imp. à Chalons, 1867. (Archives Départementales de la Marne), page 9
- ↑ Abbé Louis JOPPE, Notice sur Plivot, Leroy imprimeur à Chalons, 1867, page 15. En 1200 : "... Donation faite à L'hôpital de St Denis de Reims par Beatrix, Comtesse de Roucy et Vicomtesse de Mareuil (Mareuil sur Ay, à 3 km près de la marne), d'une maison, grange et jardin situés à Plivium, avec 35 pièce de terre et les prés dépendant de ladite maison...".
- ↑ Maurice CRUBELLIER, Histoire de la Champagne, éditions Privat, 1975, page 93.
- ↑ Idem, page 188. Les années citées concernent les épidémies les plus meurtrières touchant Reims, Chalons et leurs régions.
- ↑ Mrs BARDET et MOTTE, Paroisses et communes de France: la Marne, article Plivot, éditions du CNRS, 1984. Le "feu" ou foyer comprend, selon les auteurs, entre 3 et 4 personnes en moyenne en 1700.
- ↑ Visite de doyenné de 1570, cote 2G 286, page 6 (Archives de la Marne à Chalons). Il y est signalé que l'église St Remy demande des réparations parce qu'elle a été brûlé ("...combusta...") par les Huguenots 3 ans plus tôt. Un fait relaté par Maurice CRUBELLIER dans son Histoire de la Champagne déjà cité.
- ↑ BMS de la paroisse de Plivot, Archives Dép. de la Marne, Chalons. Cote E dépôt 297.
- ↑ Abbé L. JOPPE, Notice sur Plivot, Leroy imprimeur, 1867, page 44. (disponible dans les bibliothèques municipales de Chalons et d'Epernay __sous la référence FC br.60280__).
- ↑ Un évènement signalé dans la notice de l'abbé JOPPE, page 40.
- ↑ Idem, page 65.
- ↑ Idem, page 76.
- ↑ Année du départ du dernier curé résidant dans la commune, le père Bernard Soyer.
- ↑ Plivot sur le site de l'Insee