Paul Morand

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Paul Morand, né le 13 mars 1888 à Paris et mort le 23 juillet 1976 à Paris, est un écrivain français.

Romancier, nouvelliste et essayiste, il fut aussi diplomate. Il est considéré comme un des pères du « style moderne » en littérature.

Sommaire

[modifier] Biographie

Son père Eugène occupe, à Paris, plusieurs fonctions liées à l'art : conservateur du Dépôt des Marbres en 1902, directeur de l'École nationale supérieure des arts décoratifs en 1908. Il fréquente également les poètes, dont le cercle de Mallarmé, les artistes et les sculpteurs, dont Rodin, pendant la jeunesse de Paul. On lui prête cette réponse à la sempiternelle question : "Que voulez-vous faire de votre fils ? - Un homme heureux."

Le jeune Paul apprend l'anglais très tôt et se rend à Londres à plusieurs reprises durant son adolescence (1902, 1903, 1904, 1908, 1909, 1913). Il visite aussi Venise et l'Italie du Nord et, chaque été, séjourne pendant un mois près du Lac de Côme.

Il rate l'oral de philosophie de son baccalauréat, en 1905. Jean Giraudoux devient son précepteur et Paul se transforme tout d'un coup en élève assidu. Il intègre l'Ecole Libre des Sciences Politiques, puis réussit le concours du Quai d'Orsay. Tout en débutant dans la Carrière, il fréquente les milieux littéraires, fait la connaissance de Proust et s'essaie à la poésie en composant une Ode à Marcel Proust.

Ses premiers textes publiés sont des poèmes, notamment Lampes à Arc en 1919. Mais il entre véritablement en littérature en 1921 avec la parution de son premier ouvrage en prose, Tendres Stocks, un recueil de nouvelles préfacé par Proust.

Dans les années 1920-30, il écrit de nombreux livres, récits de voyage, romans brefs et nouvelles, qui frappent par la sécheresse du style, le génie de la formule et la vivacité du récit, mais aussi par la fine description des pays traversés par l'auteur ou ses personnages, généralement de grands bourgeois cultivés aux idées larges.

Un des faits marquants de la vie de Morand est son attitude durant la Seconde Guerre mondiale et sa proximité avec le régime de Vichy. Après avoir été mis à la retraite d'office en 1940, il est nommé, lors du retour de Pierre Laval au gouvernement en 1943, ambassadeur de France en Roumanie, pays de son épouse, la richissime Hélène Soutzo, grecque de Trieste et princesse roumaine.

"[...] Laval ne lui demandait même pas de rentrer [...]. Il est parti par le même bateau que l'ambassade. On ne voulait pas de lui à Vichy et on lui a tenu rigueur de son abandon de poste. Il était victime des richesses de sa femme. Pour les récupérer, il s'est fait nommer ministre de Vichy à Bucarest. Puis, quand les troupes russes se sont approchées, il a chargé un train entier de tableaux et d'objets d'art et l'a envoyé en Suisse. il s'est fait ensuite nommer à Berne, pour s'occuper du déchargement." (Charles de Gaulle, 20 mai 1962, cité par Alain Peyrefitte in C'était de Gaulle, Fayard, tome I, 1994, p.148)

Jean Jardin, éminence grise de Pierre Laval, favorise son départ de Bucarest en 1944, lors de l'avancée des troupes russes, et le fait nommer en Suisse.

Lorsque la Guerre se termine, il est ambassadeur à Berne, ce qui lui vaut d'être révoqué à la Libération et le contraint à l'exil en Suisse. Il écrira plus tard : "L'exil est un lourd sommeil qui ressemble à la mort" (Chronique de l'homme maigre).

Dans son exil, Morand se consacre à la poursuite de son œuvre, marquée par des orientations nouvelles et notamment par un intérêt nouveau pour l'Histoire. Il devient aussi, avec Jacques Chardonne, le modèle et le protecteur d'une nouvelle génération d'écrivains qu'on appellera les Hussards.

Son attitude durant la Guerre lui vaut une solide inimitié du général de Gaulle, protecteur de l'Académie, qui empêchera longtemps son entrée à l'Académie française, et que Morand, dans sa correspondance avec Jacques Chardonne, appelle avec mépris "Gaulle"... Il y est néanmoins élu le 24 septembre 1968 au fauteuil de Maurice Garçon, un de ses plus farouches adversaires lors de l'élection manquée de 1958, mais le chef de l'Etat ne le recevra pas.

Morand survécut un an et demi à son épouse et mourut à l'hôpital Laennec à Paris ; il fit mêler ses cendres aux siennes à Trieste, sa ville natale.

"Un jour il bondira, vieux sportif, dans la mort." (Roger Nimier)

[modifier] Anecdotes

Morand fut portraituré entre autres par Jacques-Emile Blanche (musée de Rouen), Marie Laurencin (pastel ? de 1927), Jean Cocteau (dessin de 1928), Raymonde Heudebert, Valentine Hugo (dessin), Arno Breker (buste).

Morand a dirigé avant-guerre chez Gallimard une collection "Renaissance de la nouvelle", où parurent en 1938 les "Nouvelles Orientales" de Marguerite Yourcenar (1903-1987).

Maurice Rheims, son ami depuis 1959, évoque dans ses entretiens avec François Duret-Robert ("En tous mes états", Gallimard, 1993, pp.93 à 97), cet "homme délicieux, amateur raffiné" qui fut son mentor pour entrer à l'Académie, "prenant sur lui d'agir sans jamais m'en parler" (auprès de Guitton, Ionesco, Druon, etc), et son épouse, "vieille impératrice asiatique, savourant son thé dans une tasse en céramique bleue d'époque Ming, assise au centre d'un trône moghol du XVIIIème s. marqué d'un M majuscule, acquis par Morand lors d'un voyage".

Exécuteur testamentaire, le célèbre commissaire-priseur fut chargé des modalités du legs de leurs biens à l'Académie, et acquit ce "trône asiate" lors de la vente aux enchères publiques de la succession des 16 et 17 novembre 1977 au "Palais d'Orsay" à Paris, qui comprenait un grand portrait en pied d'Hélène Morand, pastel de Lévy-Dhurmer, et les nombreux tableaux, meubles et objets d'art en majeure partie d'Extrême-Orient, qui ornaient l'hôtel de l'avenue Charles-Floquet à Paris et la maison des Hayes, vers Rambouillet.

Dans sa biographie d'Antoine Blondin, Yvan Audouard raconte comment la dernière missive de Morand à Kléber Haedens, écrite quelques jours avant sa mort l'informant qu'il lui léguait sa cave, parvint avec le camion transportant celle-ci, au moment même où le cercueil de Haedens quittait sa maison de Labourdette, en Haute-Garonne... (Monsieur Jadis est de retour, La Table Ronde, 1994, pp. 69 et 70).

[modifier] Œuvres

[modifier] Poèmes

  • Lampes à Arc, avec un dessin de l'auteur, Paris, Au Sans Pareil, 1920 puis René Kieffer, 1926 (lithographies de Frans Masereel)
  • Feuilles de Température (Paris, Au Sans Pareil, 1920)
  • Poèmes complets (1914-1924) (Au Sans Pareil, 1924)
  • Poèmes (Toulouse, éditions Richard, 1928)
  • U.S.A, poèmes (Au Sans Pareil, hors-commerce, 1928)

[modifier] Romans et nouvelles

  • Tendres Stocks, 3 nouvelles, préface de Marcel Proust (N.R.F., 1921, 1924 - avec eaux-fortes de Chas-Laborde)
  • Ouvert la Nuit, 6 nouvelles (N.R.F., 1922, 1923, 1924 - éd. illustrée de 6 aquarelles de Dufy, Favory, de La Fresnaye, Lhote, Moreau, Dunoyer de Segonzac - La Gerbe d'Or/N.R.F., 1927 - avec préface inédite de l'auteur -, édition Populaire, 1951)
  • Fermé la Nuit, 4 nouvelles (N.R.F., 1923, 1935 - avec illustrations de Pascin)
  • Lewis et Irène, roman (Grasset, 1924, Emile-Paul, 1925 - avec illustrations d'Oberlé -, 1926)
  • La Fleur Double (Emile-Paul, 1924, avec un frontispice de Daragnès)
  • Les Amis Nouveaux (Au Sans-Pareil, 1924 - avec eaux-fortes de Jean Hugo)
  • East India and Compagny, 12 nouvelles (New-York, 1927 - inédit en français
  • Les Plaisirs Rhénans (Dusseldorf, Librairie Léocadia, s.d. avec 7 lithographies pornographiques de Gaston-Louis Roux - ouvrage imprimé sans son accord, dont P.M. fit pilonner une partie ; cette nouvelle parut dans "L'Europe Galante" (1926)
  • Chronique du XXe siècle
    • I. L'Europe Galante- 14 nouvelles (Europe) (Vertès, 1917 - avec des lithographies en noir - Grasset, 1925, Ferenczi, 1928)
    • II. Bouddha Vivant (Asie) (Grasset et Calmann-Lévy, 1927, Aux Aldes, 1928 - eaux-fortes d'Alexieiff -, Ferenczi, 1929)
    • III. Magie Noire (Afrique), 8 nouvelles (Grasset, 1928, Flammarion et Ferenczi, 1930)
    • IV. Champions du Monde (Amérique) (Grasset, 1930) " (...) il suffit d'en lire dix pages pour s'assurer, comme on pouvait s'y attendre, qu'il s'agit d'un roman aussi vain que Boudha, et tous les romans que Paul Morand écrira." (Jacques Chardonne, lettre à Jean Paulhan, 2 mars 1930, ds "Correspondance Chardonne/Paulhan", Stock, 1999, p.38);
  • À la Frégate, nouvelles (Paris, Les Éditions du Portique, 1930)
  • Flèche d'Orient, nouvelle (N.R.F., 1932)
  • Rococo, nouvelles (Grasset, 1933)
  • France-la-doulce" (N.R.F., 1934); "satire xénophobe des milieux du cinéma à coups de stéréotypes et de caricatures,un groupe de producteurs, juifs notammnent..." (Francois Dufay, "Chardonne-Morand - Conversations entre deux crocodiles", Le Point n°1446, 2/06/2000, p.140)
  • Rond-point des Champs-Elysées (Grasset, 1935)
  • L'Homme Pressé, roman (Gallimard, 1941)
  • Feu M. le Duc, nouvelles (Genève, Milieu du Monde, 1942)
  • À la Fleur d'Oranger, nouvelles (Vevey, Éditions de la Table Ronde, 1945)
  • Montociel, Rajah aux Grandes Indes, roman (Genève, Éditions du Cheval Ailé, 1947)
  • Le Dernier Jour de l'Inquisition, nouvelles (Vevey, la Table Ronde, 1946)
  • Les Extravagants. Milady suivi de Monsieur Zéro, nouvelles (Gallimard, 1936)
  • Le Dernier Jour de l'Inquisition, (Vevey, La Table Ronde, 1947)
  • Le Flagellant de Séville, roman (Fayard, 1951)
  • Le Coucou et le Roitelet(Éditions du Tambourinaire, 1954)
  • Hécate et ses chiens, roman (Flamarion, 1954), dont certains passages "scabreux" furent utilisés par les opposants à sa candidature à l'Académie pour la boycotter.
  • La Folle amoureuse, nouvelles (Stock, 1956)
  • Fin de siècle, nouvelles (Stock, 1957)
  • Le Prisonnier de Cintra (1958)
  • Tais-toi, roman (Gallimard, 1965)
  • Nouvelles d'une vie
    • Nouvelles du cœur (Gallimard, 1965)
    • Nouvelles des yeux (Gallimard, 1965)
  • Les Écarts amoureux, nouvelles (Gallimard, 1974)
  • Les Extravagants. Milady, roman (N.R.F., 1936 - rééd.Gallimard, 1986 ?)
  • Nouvelles complètes, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2 tomes (éd. Michel Collomb, 1992)
  • Romans, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade (éd. Michel Collomb)

[modifier] Essais et portraits d'écrivains

  • De la vitesse (Éditions Kra, 1929)
  • 1900 (Les Éditions de France,1931 ; Flammarion, 1942)
  • Papiers d'identité (Grasset, 1931)
  • Isabeau de Bavière (Les Éditions de France, 1939)
  • Vie de Maupassant (Flammarion, 1943)
  • Excursions immobiles (Flammarion, 1944)
  • Adieu à Giraudoux (Porentruy, Aux Portes de France, 1944)
  • Première visite à Marcel Proust (Genève, éditions du Cheval Ailé, 1948)
  • Journal d'un attaché d'ambassade, souvenirs (Vevey, La Table Ronde, 1948)
  • Dostoïevsky, annonciateur de l'Europe russe, essai (Genève, éditions Pierre Cailler, 1948)
  • Giraudoux. Souvenirs de notre jeunesse (Genève, La Palatine, 1948)
  • Le Visiteur du soir. Marcel Proust (1949)
  • Katherine de Heilbronn de Kleist (1956)
  • Fouquet ou Le Soleil offusqué, biographie (Gallimard, 1961 ; coll.Folio/Histoire, 1985)
  • Monplaisir... en littérature (Gallimard, 1967)
  • Monplaisir... en histoire (Gallimard, 1969)
  • Discours de réception à l'Académie française (Gallimard, 1969)
  • L'Allure de Chanel (Hermann, 1976)

[modifier] Récits de voyage et portraits de villes

  • Rien que la Terre (Grasset,1926 ; Plon, 1929 ; puis Bruxelles, édition du Nord, 1929, illustrations de Falké)
  • Siam, Aux Aldes, (1926, illustrations de Galanis)
  • La Semaine de Bath (Champion, 1925)
  • Le Voyage (Hachette, 1927)
  • Tableaux de Paris, textes de Paul Valéry (Emile-Paul, 1927, illustrations de Bonnard)
  • Paris-Tombouctou, documentaire (Flammarion - La Rose des Vents, 1928, dédié à André Derain)
  • Hiver Caraïbe, documentaire (Flammarion - La Rose des Vents ? 1929)
  • New York (Flammarion,1930 et 1931, illusrations de Lubbers)
  • New york, le Jour et la Nuit (Flamarion, 1930)
  • A.O.F. de Paris à Tombouctou (Flammarion, 1932)
  • Paris de nuit, avec 60 photographies de Brassaï (Paris, Arts et Métiers Graphiques, 1933);
  • Londres (Plon, 1933)
  • Bucarest (Plon, 1934)
  • Route de Paris à la Méditerranée (Firmin-Didot, 1931)
  • Air Indien (Grasset, 1932)
  • La Route des Indes (Plon, 1935)
  • Méditerranée, mer des surprises (Mame, 1938)
  • Florence que j'aime (éditions Sun, 1959)
  • Bains de mer, bains de rêve (Lausanne, Guilde du Livre, 1960)
  • Majorque (Barcelone, Noguer, 1963)
  • Le Portugal que j'aime, légendes - préfacé par Michel Déon, présenté par Jacques Chardonne (éditions Sun, 1963)
  • Préface à La Suisse que j'aimede François Nourissier (éditions Sun, 1968)
  • Venises (Gallimard, 1971)

[modifier] Chroniques

  • Papiers d'identité (Grasset, 1931)
  • Rond-Point des Champs-Elysées (1935)
  • Le Réveille-matin (Grasset, 1936)
  • L'heure qu'il est (Grasset, 1938)
  • Réflexes et Réflexions (Grasset, 1939)
  • Chroniques de l'homme maigre (Grasset, 1940)
  • Propos des 52 semaines (Milieu du Monde, 1942)
  • L'eau sous les ponts (Grasset, 1954)

[modifier] Correspondance

"Morand est tout entier dans ses lettres (...) cet incomparable épistolier offrait de fulgurantes visions sur la politique, les moeurs, l'histoire ou les élans du coeur (...) ce qui éclate le plus, c'est la générosité" - prière d'insérer de "Lettres à des amis et à quelques autres", préface de Michel Déon, présentation et notes de Ginette Guitard-Auviste (La Table Ronde, 1978).

Sa longue correspondance inédite avec Jacques Chardonne contient assez de critiques venimeuses sur leurs contemporains - dont De Gaulle, Malraux, Mauriac, Josette Day - pour qu'ils en interdisent la publication - "Tout cela dans trente ans ne blessera plus", croit Chardonne - et qu'ils la déposent en 1967 à la bibliothèque de Lausanne (où elle est consultable depuis 2000).

"Les deux crocodiles n'ont rien renié de leur vichysme d'antan. Morand y peste contre "l'enjuivement" de l'Académie Goncourt, traite tel écrivain de "merde juive". Sa phobie antisémite n'a d'égale que sa détestation des homosexuels, tombant au niveau de graffiti de vespasienne (...) L'aigreur colérique s'accentue au fil des années 60, mêlée à la nostalgie". (François Dufay, op.cit., p.140)

[modifier] Souvenirs

  • Journal d'un attaché d'ambassade, 1916-1917 (Gallimard, 1963 ; La Table Ronde, 1974)
  • Giraudoux, souvenirs de notre jeunesse (La Palatine, 1948)
  • Le visiteur du soir, Marcel Proust (La Palatine, 1949)
  • Journal inutile, mémoires en 2 volumes (Gallimard, 2002)
  • Préface de Ce que je voulais vous dire aujourd'hui, choix de lettres de J.Chardonne avec deux lettres de Morand (Grasset, 1970, mais pré-publication dans La Revue de Paris en 1968).

[modifier] Citations

« S'en aller, c'est gagner son procès contre l'habitude. »
    — Le Voyage, 1927

« Je voudrais qu'après ma mort on fit de ma peau une valise. »
    — Le Voyage, 1927

« Les guerres elles-mêmes sont des voyages, des voyages de nations. »
    — Le Voyage, 1927

« C'est épouvantable d'être seul quand on a été deux. »
    — L'homme pressé, 1941

[modifier] Études

[modifier] Articles

  • Dossier Paul Morand (Le Magazine Littéraire, n°129 /octobre 1977 - pp. 8 à 24)

[modifier] Biographies

  • Ginette Guitard-Auviste, Paul Morand, préface de Pierre de Boisdeffre, avec 5 textes inédits (Editions Universitaires, 1956). Nouvelle édition, Balland, 1994.

[modifier] Essais

  • Jacques Chardonne, Paul Morand (Les Cahiers de l'Ouest, mars 1956)
  • W.Chevalier, Essai critique sur Paul Morand (Académie Canadienne-Française, 1971)
  • Michel Collomb, Paul Morand, petits certificats de vie (Hermann, Paris, 2006, ISBN 978-2-7056-6615-6.)
  • Bernard Delvaille, Paul Morand - le poète, avec 5 textes inédits (Seghers, 1966)
  • François Dufay, Le Souffre et le moisi (Perrin, Paris, 2006)
  • Pascal Louvrier et Éric Canal-Forgues, Paul Morand, le sourire du hara-kiri (Perrin, Paris, 1994, ISBN 2-262-00943-0. ; nouvelle édition Paris, Editions du Rocher, 2006)
  • Marcel Schneider, Morand, notes et documents de G.Guitard Auviste (Gallimard, 1971)

[modifier] Liens externes

  • [1] Notice biographique de l'Académie française.
  • [2] Riche album photo des couvertures des livres de Paul Morand.


Précédé par
Maurice Garçon
Fauteuil 11 de l’Académie française
1968-1976
Suivi par
Alain Peyrefitte