Vichy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Vichy (homonymie).
Vichy

Place Charles de Gaulle
Pays
drapeau de la France
     France
Région Auvergne
Département Allier
Arrondissement Vichy (sous-préfecture)
Canton Chef-lieu de deux cantons :
Vichy-Nord et Vichy-Sud
Code Insee 03310
Code postal 03200
Maire
Mandat en cours
Claude Malhuret
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier
Coordonnées
géographiques
46° 07′ 40″ Nord
         3° 25′ 36″ Est
/ 46.127778, 3.426667
Altitudes moyenne : 263 m[1]
minimale : 243 m
maximale : 317 m
Superficie 585 ha = 5,85 km²
Population sans
doubles comptes
26 528 hab.
(1999)
Densité 4 535 hab./km²
Gentilé Vichyssois, Vichyssoises
Site www.ville-vichy.fr
Carte de localisation de Vichy

Vichy (Vichèi en occitan) est une commune française, située dans le département de l’Allier et la région d’Auvergne.

Selon le recensement de 1999 (Insee), Vichy est la deuxième ville du département de l’Allier après Montluçon[2], la quatrième ville de la région Auvergne après Clermont-Ferrand, Montluçon et Aurillac[3].

Ses habitants sont appelés les Vichyssois.Valery Larbaud utilise le terme de Vicaldiens· [4] d'après l'origine du nom romain.

Avec 80 194 habitants, l’aire urbaine de Vichy est la deuxième d’Auvergne après celle de Clermont-Ferrand.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Situation

Vichy est située sur la rivière Allier, affluent de la Loire.

Elle est accessible depuis la route départementale 2209 (depuis Gannat ou Varennes-sur-Allier), la RD 906 depuis Thiers, la RD 1093 depuis Randan ou la RD 6 depuis Charmeil.

Mais elle est située actuellement à 20 km de l’autoroute A719 et à 35 km de l’autoroute A89 (ex-A72).

[modifier] Climat

Elle jouit d’un climat océanique qui comporte quelques caractéristiques du climat de montagne, comme l’abondance des précipitations : 790 mm en moyenne par an. Le relief, typique d’une vallée fluviale de plaine, est accentué par la proximité de la montagne bourbonnaise.

Relevés météo (station Vichy-Charmeil, période 1961-1990)[5] – Altitude : 249 m[1]
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures moyennes sous abri (°C) 2,9 4,3 6,4 9,1 12,8 16,3 18,8 18,3 15,8 11,8 6,5 3,3 10,5
Insolation (durée moyenne, en heures) 66,1 88,1 136,6 170,9 197,1 232,6 270,7 237,8 197,9 135,9 82,3 64,2 1 880,3
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 52,1 48,5 51,0 62,9 107,6 79,4 60,6 75,4 77,0 64,7 56,9 54,4 790,3
Source : Mémorial de la Météorologie nationale, période 1961-1990 pour les précipitations et les insolations.

[modifier] Géologie

[modifier] Histoire

[modifier] Origine du nom

L’étymologie de Vichy est contestée selon 4 hypothèses :

  1. Origine celtique (Vertu des eaux) avec Wich (vertu, ou Gwich) et y (eau).
  2. Vicus calidus des Romains (avec déformation ultérieure de Vicus).
  3. Nom gallo-romain de Vipiacus (domaine de Vipius), évoluant phonétiquement au Moyen-âge en Vichiacus, puis Vichy.
  4. Pluriel latin Vici désignant un groupe de villages : le « c » se prononçant ensuite ch et le « y » correspondant à une pratique écrite remplaçant un i final par un y. C’est l’explication la plus simple et plausible, avancée par Louis Nadeau en 1869. [6].

[modifier] Antiquité

La présence d’un gué sur le « Flumen Elaver » (Allier) et des sources ont incité les Gallo-Romains à implanter une bourgade à la sortie du pont que Jules César a dû emprunter en 52 av. J.-C., à son retour de Gergovie. Ils ont été les premiers à connaître les vertus thérapeutiques des sources et à les exploiter.

Durant les deux premiers siècles de l’ère chrétienne, Vichy connaît ainsi une prospérité économique grâce aux thermes. À la fin du IIIe siècle, Dioclétien entreprend une vaste réorganisation administrative et cadastrale. À cette époque apparaît le toponyme Vipiacus (domaine agricole d’un certain Vipius) qui, par évolution phonétique devient Vichiacus puis Vichier en occitan, prononcé jusqu’à nos jours [vi'she] ou [vi'shje] et que l’on écrit Vichy en français.

[modifier] Moyen Âge

Au Moyen Âge, par acte du 2 septembre 1344, Jean II cède au duc Pierre Ier de Bourbon la châtellenie de Vichy. Après l’acquisition du 6 décembre 1374 de la dernière part du château de Vichy par Louis II, Vichy est rattachée au Bourbonnais. En 1410, le couvent des Célestins est fondé avec douze religieux. Un bâtiment situé au-dessus de la source des Célestins est encore visible.

[modifier] Époque moderne

En 1527, le Bourbonnais est rattaché à la Couronne de France. Dès la fin du XVIe siècle, les curistes viennent se soigner à Vichy où les eaux acquièrent rapidement une réputation quasi miraculeuse. Certains intendants, tel Fouet, Chomel, inaugurent une codification des cures et donnent un grand lustre à la station en y attirant des personnalités importantes.

C’est pourtant la marquise de Sévigné, curiste en 1676 et 1677, qui populariserait la description des prises d’eaux et bains dans ses lettres. Les eaux de Vichy, la guérissant d’une fâcheuse paralysie des mains, lui permettent en effet de retrouver l’usage de sa brillante et précieuse plume.

En 1761 et 1762, Adélaïde et Victoire de France, filles de Louis XV viennent une première fois à Vichy, puis reviennent en 1785. L’établissement de bains leur paraît fort incommode avec ses abords boueux et insuffisant pour le grand nombre de curistes. À leur retour à Versailles, elles demandent à leur neveu Louis XVI de faire édifier des thermes plus spacieux et plus agréables (construits en 1787).

[modifier] Époque contemporaine

[modifier] De la Révolution française à la fin de la Troisième République

En 1799, Laetitia Bonaparte, mère de Napoléon, fait une cure en compagnie de son fils Louis. Sous l’Empire, le Parc des sources est aménagé sur l’ordre de l’empereur (décret de Gumbinen de 1812).

Sous Charles X, l’afflux des curistes incite à augmenter la capacité d’accueil de l’établissement thermal. La dauphine fait agrandir les bâtiments de Janson, dans le même style grâce au plan de Rose-Beauvais (travaux achevés en 1830).

De 1844 à 1853, se développent des représentations théâtrales et lyriques dans les salons de l’établissement sous la baguette du chef d’orchestre Isaac Strauss.

Au XIXe siècle, Vichy est une station à la mode, fréquentée par les célébrités de l’époque. Mais ce sont les séjours de Napoléon III, entre 1861 et 1866, qui vont entraîner une profonde transformation de la ville : la rivière Allier est endiguée. Des parcs à l’anglaise de 13 hectares remplacent les anciens marécages. Le long des axes urbains nouvellement tracés, sont édifiés des chalets et des pavillons pour loger l’empereur et la suite impériale.

Les distractions ne sont pas oubliées : un casino de style éclectique est construit dans la perspective du Parc des sources par l’architecte Badger et inauguré en 1865. L’empereur est le catalyseur du développement d’une petite station thermale qui, sans apport industriel et à l’écart des grands axes routiers, multiplie le nombre de ses habitants et visiteurs par dix en cinquante ans.

Après le Second Empire, la Belle Époque marque la seconde grande campagne de construction de Vichy. En 1903 sont inaugurés l’opéra, le hall des sources, et le grand établissement thermal de style oriental.

Astoria Palace
Astoria Palace

En 1900, le Parc des sources est ceinturé d’une galerie couverte métallique. Longue de 700 mètres, elle est ornée d’une frise de chardons et fut réalisée par le ferronnier Émile Robert. Des hôtels particuliers et palaces comme l’Aletti Palace, l’Astoria Palace, aux références architecturales les plus variées, sont élevés dans la première moitié du XXe siècle.

Vichy accueille 40 000 curistes en 1900, près de 100 000 à la veille de la Première Guerre mondiale. La vie thermale connaît son apogée dans les années 1930. Le succès du traitement thermal conduit les responsables de la Compagnie Fermière à augmenter la capacité des établissements en créant les Bains Callou et les Bains Lardy. L’opéra de style Art nouveau, inauguré en 1903, accueille tous les plus grands noms des scènes internationales : Vichy devient la capitale estivale de la musique en France, mais la guerre de 1914 met un coup d’arrêt brutal à ce développement.

[modifier] Régime de Vichy

Icône de détail Article détaillé : Régime de Vichy.
Palais des Congrès et l’opéra où le Parlement donna les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain
Palais des Congrès et l’opéra où le Parlement donna les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain

L’entre-deux-guerres voit une reprise du thermalisme mais c’est la Seconde Guerre mondiale qui fait revenir la ville, bien malgré elle, sur le devant de la scène.

Suite à l’armistice signé le 22 juin 1940, la zone non occupée par les Allemands prend le nom d’État français et installe son gouvernement à Vichy le 1er juillet pour pouvoir contrôler une partie de la zone libre. Sa relative proximité avec Paris (4 h 30 par l’autorail et la deuxième capacité hôtelière du pays présente dans la ville) emportent la décision de l’installation. De plus, l’existence d’un central téléphonique très moderne, l’hôtel des postes, construit en 1935, permet de joindre le monde entier.

Le 1er juillet 1940, le gouvernement prend possession de très nombreux hôtels. 600 parlementaires (députés et sénateurs) rejoignent Vichy pour la réunion des Chambres. Les 9 et 10 juillet 1940, dans la salle de l’opéra, les parlementaires votent la fin de la troisième République. Le régime républicain est aboli ; l’État français, avec à sa tête Philippe Pétain, Chef d'État, le remplace. Seuls 80 parlementaires sur 600 affirment leur opposition.

À partir de cette date, Vichy est, pendant plus de quatre ans, la capitale de l’État français.

La métonymie Vichy est fréquemment employée par les historiens pour désigner le Régime de Vichy. Improprement appelé Régime de Vichy, on lui préfère le terme de Régime pétainiste ou Régime de l’État français. Le vocable vichyste qui désigne les partisans de ce régime, ne doit pas être confondu avec Vichyssois qui désigne les habitants de la ville.

[modifier] Quatrième et Cinquième République

Les années 1950 et 1960 ont été la période la plus faste pour Vichy, qui voit défiler personnalités, têtes couronnées (le Glaoui, le prince Rainier III de Monaco) et bénéficie de l’arrivée massive de la clientèle des français d’Afrique du Nord, qui se retrouvent en vacances à Vichy, dépensent largement, s’habillent, s’amusent… En 1960, Vichy possédait treize cinémas (où les films sont parfois présentés en avant-première), huit dancings, trois théâtres (Grand Casino : opéras et opérettes, Casino des Fleurs : comédies et chansonniers, Casino Élysée Palace)… C’est à cette période que la station a pris le titre de « Reine des villes d’eaux ».

De juin à septembre, un véritable pont aérien se met en place entre Vichy-Charmeil et les aérodromes d’Algérie. Sous l’impulsion de son maire Pierre Coulon (1950-1967), la création du lac d’Allier (mis en eau le 10 juin 1963) et du Parc omnisports (1963-1968) donnent à la ville son profil actuel.

Mais la guerre d'Algérie, suivie de la décolonisation, marque une nouvelle fois un coup d’arrêt brutal pour la ville qui doit désormais s’adapter à une nouvelle donne beaucoup moins favorable. La nécessité de rembourser les investissements considérables réalisés dans un tel contexte a obligé le maire Jacques Lacarin (1967-1989), successeur de Pierre Coulon brutalement disparu, à adopter une politique de gestion beaucoup plus prudente.

Claude Malhuret est maire depuis 1989. La Ville et ses partenaires économiques amorcent et mènent à bien un important programme de rénovation et de modernisation ; création d’un vaste cœur de ville piétonnier, modernisation et mise aux normes du secteur hôtelier, reconstruction et rénovation des thermes, réalisation d’un centre de balnéothérapie dédié à la remise en forme et au bien-être, mise en valeur du patrimoine architectural, réalisation d’un centre de congrès au sein de l’ancien casino, restauration de l’opéra.

[modifier] Chronologie des constructions, nouveautés et inaugurations

[modifier] Blasonnement

Le blasonnement de la ville de Vichy est :

« D’or aux deux fasces d’azur et aux deux pals d’argent brochant sur le tout ».


[modifier] Administration

[modifier] Liste des maires depuis 1790

Liste des maires successifs[7]
Période Identité Parti Qualité
mars 1989 M. Claude Malhuret UMP Ancien ministre, médecin
septembre 1967 mars 1989 M. Jacques Lacarin UDF Médecin
août 1950 septembre 1967 M. Pierre Coulon CNI Industriel
avril 1949 août 1950 M. Pierre-Victor Léger Pharmacien
mai 1945 avril 1949 M. Louis Moinard Négociant
août 1944 mai 1945 M. Jean Barbier Directeur de collège
mai 1929 août 1944 M. Pierre-Victor Léger Pharmacien
décembre 1919 mai 1929 M. Louis Lasteyras
mai 1912 novembre 1919 M. Armand Bernard Rentier
mai 1909 mai 1912 M. Louis Lasteyras Journaliste
21 mai 1893 20 mai 1900 M. Ferdinand Debrest Pharmacien
15 mai 1892 21 mai 1893 M. Gabriel Nicolas Avocat
juin 1879 mai 1892 M. Georges Durin Avocat
janvier 1878 septembre 1878 M. Alfred Bulot Avocat
1876 1878 M. Antoine Jardet Médecin
1874 1876 M. Ernest Jaurand Pharmacien
1870 1874 M. Antoine Jardet Médecin
15 septembre 1865 9 septembre 1870 M. Joseph Bousquet Avocat
7 mai 1860 15 septembre 1865 M. Norbert Leroy Notaire
7 mai 1857 7 mai 1860 M. Antoine Guillermen Hôtelier
20 août 1853 7 mai 1860 M. Victor Noyer Chirurgien
août 1848 1853 M. Victor Prunelle Médecin inspecteur des eaux
1843 1848 M. Claude Ramin-Prêtre Hôtelier
1833 1842 M. Christophe Bulot Rentier
1831 1832 M. Louis Chaloin Maître d’hôtel
14 mai 1822 1831 M. Baron Lucas Médecin inspecteur des eaux
26 octobre 1815 1822 M. Antoine Fouet
21 mai 1815 26 octobre 1815 M. Jean-Joseph Gravier
17 mars 1814 21 mai 1815 M. Antoine Fouet
1809 10 mars 1814 M. Godefroy de Bardon
29 mars 1805 1809 M. Gilbert Chocheprat
novembre 1802 29 mars 1805 M. Godefroy de Bardon
13 juin 1800 novembre 1802 M. Louis-Antoine Sauret
1798 1800 M. Jean-Joseph Gravier Du Monceau
1791 1795 M. Jean-Joseph Gravier Du Monceau
2 février 1790 13 novembre 1791 M. François-Claude Chocheprat

[modifier] Budget municipal

Budget municipal de la ville (2007)[8]
Dépenses Recettes
Investissement 21 527 577 € 25 549 716 €
Fonctionnement 40 933 857 € 50 404 242 €

[modifier] Fiscalité locale

Fiscalité locale de la communauté d’agglomération (Insee[9])
CA Vichy Val d’Allier Région Auvergne
Richesse fiscale
(uniquement sur le champ « communes, syndicats et organismes à fiscalité propre »)
Richesse fiscale par habitant en € (2004) 584 541
Répartition des quatre taxes en €/habitant
Taxe d’habitation 255 (26,4 %) 186 (22,6 %)
Foncier bâti 298 (30,9 %) 254 (30,8 %)
Foncier non bâti 8 (0,9 %) 27 (3,3 %)
Taxe professionnelle 403 (41,8 %) 357 (43,4 %)
Total 964 (100,0 %) 824 (100,0 %)
Source : INSEE, DGI, Recensement des éléments d’imposition 2004

[modifier] Tendances politiques de l’électorat

[modifier] Démographie

[modifier] Population

Selon le recensement de l’Insee établi en 1999, Vichy est la deuxième ville de l’Allier après Montluçon[2], la quatrième de la région Auvergne après Clermont-Ferrand, Montluçon et Aurillac[3] et la 293e au rang national[10]. Mais elle est la 107e ville en déclin avec une baisse de 0,48 %.[11]

Évolution démographique
(Source : Cassini[12], Insee)
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 763 839 1 000 776 985 1 148 1 361 1 601 1 696
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 910 3 740 5 666 6 028 6 428 8 486 10 344 10 870 12 330
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
14 254 15 315 16 502 17 501 19 507 22 207 25 074 29 370 30 403
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
30 614 33 506 32 117 30 527 27 714 26 528 - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Entre 1990 et 1999, la population a diminué de plus de 4 % alors qu’entre 1968 et 1999, elle a baissé de plus de 20 %.

Par ailleurs, lors du recensement de 1999, la population incluant les doubles comptes était de 26 915 habitants[6].

[modifier] Aire urbaine

Vichy fait partie d’une aire urbaine se composant de 34 communes, dont 23 font partie de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier. Les communes de Saint-Pont, Saint-Didier-la-Forêt, Marcenat, Saint-Félix, Saint-Étienne-de-Vicq, Saint-Christophe, Molles, La Chapelle, Arronnes et 2 communes du département du Puy-de-Dôme, Saint-Priest-Bramefant et Saint-Sylvestre-Pragoulin font aussi partie de l’aire urbaine de Vichy ; ces deux dernières communes ont intégré l’aire entre 1975 et 1982[13].

Date d’intégration dans l’aire urbaine de Vichy (Insee[13])
Statut ou entrée Communes
Pôle urbain Vichy, Cusset, Creuzier-le-Vieux, Creuzier-le-Neuf, Bellerive-sur-Allier, Serbannes, Abrest, Le Vernet, Saint-Yorre, Hauterive
Couronne périurbaine
De 1968 à 1975 Brugheas, Charmeil, Saint-Rémy-en-Rollat, Vendat
De 1975 à 1982 Busset, Espinasse-Vozelle, Mariol
2 communes hors Allier : Saint-Priest-Bramefant, Saint-Sylvestre-Pragoulin
De 1982 à 1990 Bost, Molles, Saint-Christophe, Saint-Étienne-de-Vicq, Saint-Pont
De 1990 à 1999 Arronnes, Billy, Cognat-Lyonne, Marcenat, La Chapelle, Magnet, Saint-Didier-la-Forêt, Saint-Félix, Saint-Germain-des-Fossés, Seuillet
En italique : communes hors communauté d’agglomération


Données démographiques de l’aire urbaine de Vichy (Insee[13])
Aire urbaine de Vichy Pôle urbain Couronne périurbaine
Territoire
Densité (hab./km² en 1999) 143,0 474,6 44,7
Superficie (en km²) 560,8 128,3 432,5
Communes 34 10 24
Population
1990 81 602 63 323 19 279
1999 80 194 60 877 19 317
Taux de variation annuel de la population entre 1990 et 1999
Général -0,19 % -0,26 % +0,02 %
Dû au mouvement naturel -0,32 % -0,40 % -0,08 %
Dû au solde migratoire +0,13 % +0,14 % +0,10 %
Variation de la population entre 1990 et 1999
Relative -1,70 % -2,30 % +0,20 %
Absolue -1 408 -1 446 +38
Naissances 7 042 5 333 1 709
Décès 9 589 7 541 1 848
Solde migratoire +939 +762 +177
Natalité et mortalité
Natalité 9,7 ‰ 9,6 ‰ 9,8 ‰
Mortalité 12,9 ‰ 13,6 ‰ 10,6 ‰

[modifier] Pyramide des âges

Population totale par sexe et âge (Vichy Val d’Allier[14])
Données : Insee, recensement de 1999
Tranche d’âge
Chiffres exprimés en % par sexe
Hommes Femmes Total
de 0 à 19 ans — nés de 1980 à 1999 21,70 % 17,90 % 19,70 %
de 20 à 39 ans — nés de 1960 à 1979 25,40 % 22,90 % 24,00 %
de 40 à 59 ans — nés de 1940 à 1959 27,50 % 25,50 % 26,40 %
de 60 à 74 ans — nés de 1925 à 1939 16,20 % 18,60 % 17,50 %
75 ans ou plus — nés avant 1925 9,20 % 15,10 % 12,40 %
Total     100 %
Pyramide des âges de Vichy Val d’Allier[14] (%, 1999)
Hommes Classe d'âge Femmes
9,2  1900–1924  15,1
16,2  1925–1939  18,6
27,5  1940–1959  25,5
25,4  1960–1979  22,9
21,7  1980–1999  17,9

[modifier] Sociologie des vichyssois

[modifier] Économie

La ville est renommée pour ses cures thermales[15] depuis le temps des Romains. Ses eaux sont célèbres dans le monde entier (sources Vichy Célestins, Vichy Saint-Yorre) mais les pastilles[16] confectionnées à partir de la soude contenue dans les eaux de source sont également réputées.

Le secteur de la santé et de la beauté, avec les laboratoires du groupe L'Oréal, permet également de diffuser le nom de la ville au monde entier sous la marque… Vichy[17].

Contrairement à ses voisines de l’Allier, Montluçon l’industrielle et Moulins l'administrative, l’économie du bassin de Vichy est très diversifiée. L’impression première d'un ville uniquement touristique et thermale masque une réalité manufacturière (comme le prouve un taux d’emploi industriel dans la population active locale supérieure à la moyenne nationale) avec notamment les activités de la filière cosmétique, de la plasturgie, de la mécanique, de l’électricité / électronique et de l’agro-alimentaire (confiserie, viande). Ce secteur industriel est composé de quelques grosses unités, mais surtout de nombreuses PME. Outre ces activités manufacturières, Vichy présente des spécificités dans le secteur tertiaire avec les activités thermales et notamment la remise en forme qui cherche à pallier le déclin du thermalisme médical, le commerce local ouvert le dimanche qui attire traditionnellement une clientèle des départements environnants, le tourisme et aujourd’hui les activités du tertiaire supérieur.

Vichy est l’un des 2 sièges de la Chambre de commerce et d'industrie de Moulins-Vichy.

Les chiffres clés du bassin économique de Vichy sont disponibles sur le site vichy-economie.com[18].

La fermeture de deux importants employeurs locaux, Manurhin[19] et Sediver[20], menace le bassin d’emploi et les créations d’emplois par des entreprises en développement comme NSE[21] (électronique) ou Satel (centre d’appels) ne compenseront pas les suppressions de postes qui en découleront, même si le voyagiste sur Internet Karavel[22] implante en mai 2005 son centre d’appels qui devrait créer 300 emplois à horizon 3 ans, sur un site construit par la SEMIV (Société d'économie mixte immobilière de Vichy) ou la société d’informatique lyonnaise Percall qui prévoit 120 personnes sous deux ans à Cusset (ex-bureaux Manurhin).

Néanmoins, les trois employeurs les plus importants de la ville relèvent du secteur public : l’hôpital (1 120 personnes), la mairie (720) et le lycée de Presles (370).

Vichy accueille depuis 1989 l’un des 7 sites de l’Institut européen de la qualité totale[23].

Le pôle universitaire Lardy
Le pôle universitaire Lardy

Le Pôle universitaire et technologique Lardy[24], né d’un projet de réhabilitation d’une friche thermale et lancé au milieu des années 1990, est une priorité du développement économique. Ce campus de 9 000 m² accueille 600 étudiants en centre-ville, dans dix filières réparties dans les domaines des biotechnologies, du commerce international, du multimédia et des langues. Le CAVILAM[25] (Centre d’approches vivantes des langues et des médias), créé à Vichy en 1964, est maintenant installé au Pôle Lardy.

Le Palais des congrès[26] accueille essentiellement les congrès d’associations professionnelles et de sociétés savantes dans un espace de 1 800 m² comprenant deux salles plénières et quinze salons de commissions modulables. Avec 25 000 visiteurs par an, les congrès l’emportent désormais sur le thermalisme, qui ne compte plus aujourd’hui que 12 000 curistes chaque année. L’un des enjeux du thermalisme sera de sortir des seules indications thérapeutiques et se réorienter sur le créneau de la remise en forme et les séjours plus courts que la durée traditionnelle de 3 semaines.

À signaler enfin une initiative originale et unique en France, réalisée à proximité immédiate de Vichy : la commune voisine de Brugheas accueille un village vacances entièrement accessible et adapté pour toutes les personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap, Lio’Hand Évasion[27].

[modifier] Les grands chantiers

Actuellement, sous l’égide des collectivités locales, de nombreux chantiers vont profondément modifier Vichy dans les années qui viennent. Ainsi :

  • la construction, en septembre 2005, de l’hôtel de la Communauté d’agglomération sur l’ancien emplacement de la « Cité marchande » ;
  • la rénovation totale du marché couvert qui a été inauguré en novembre 2006 ;
  • la création d’un pôle mère-enfant de 12 000 m² au centre hospitalier[28], ont déjà été réalisées.

D’autres chantiers sont en cours de réalisation :

  • La rénovation de la façade de la gare (enlèvement des bardages métalliques pour retrouver le style de la construction de 1862) et la transformation du site en pôle intermodal[29] destiné à permettre aux usagers de « sauter » d’un moyen de transport à l’autre en un même lieu et comportant la création d’espaces verts avec fontaines à la place des parkings actuels (déplacés de l’autre côté des voies).
  • La transformation des bâtiments de l’ancienne usine d’embouteillage en un espace entreprises[30] destiné à accueillir 800 emplois sur 8 000 m² répartis sur deux niveaux avec pépinière d’entreprises. Le siège social Centre France de la MACIF, premier occupant du site, devrait ainsi être inauguré début 2008.
  • La construction du nouveau stade aquatique d’une capacité d’accueil de 900 personnes et comprenant 5 bassins en inox (une première en France) et doté d’un bassin ludique de 280 m², un bassin sportif couvert de 25 m et un bassin olympique extérieur de 50 m, ainsi qu’un espace spa, sauna et hammam et une salle de musculation et fitness. Le coût du projet est de 22 millions d’euros. À ce jour, on ne sait toujours si le chauffage des bassins par géothermie, un temps évoqué, pourra ou non être réalisé en raison d’incertitudes techniques… et budgétaires. Inauguré le 2 février 2008, il est ouvert au public depuis le 21 mars.[31]
  • Le raccordement autoroutier devrait être effectif en 2011, qui permettra de mieux desservir Vichy, actuellement séparé de l’autoroute A719 (qui rejoint l’A71) par 16 kilomètres de route départementale[32].

[modifier] L’immobilier

Par ailleurs, la SEMIV a pour projet de rénover entièrement la friche immobilière située à côté du centre commercial des Quatre Chemins (angle avenue Victoria et rue Georges Clemenceau) et d’y créer une centaine de logements. Les travaux de la résidence Le Tivoli (située à côté de l’ancien cinéma éponyme) avancent bien après que le chantier ait été retardé initialement pour cause de fouilles archéologiques.

Parallèlement, le secteur privé n’est pas en reste et de nombreux hôtels (Portugal, Europe, Séville, Lafayette, Pyrénées, Manoir, Cloche d’Argent…) font l’objet de projets de réhabilitation et transformation en appartements haut de gamme, dans la cadre de la loi Malraux. Certains travaux sont en voie d’achèvement (Hôtel du Portugal), d’autres déjà bien avancés (Hôtels des Pyrénées, de l’Europe, du Manoir) mais d’autres semblent au point mort (Hôtel de la Cloche d’Argent). Il reste que l’abondance de nouveaux logements risque de peser sur un marché locatif dont l’offre est déjà bien fournie dans l’ancien et où la demande reste limitée en raison de la fragilité du bassin d’emploi. Pour preuve, différents programmes locatifs neufs peinent à trouver un locataire malgré un important recours local à la publicité.

La situation est différente en ce qui concerne l’accession à la propriété. Vichy représente en effet une destination attractive pour les personnes désireuses de bénéficier d’équipements et d’infrastructures dignes d’une grande agglomération sans en subir les inconvénients. C’est pourquoi les appartements en centre ville, pour peu qu’ils offrent un niveau de prestations irréprochable en termes d’emplacement, stationnement, ascenseur, balcon… sont très recherchés. Sur ce plan, la demande est loin d’être saturée.

L’immobilier urbain est aussi en plein changement. En plus du chantier de la gare (voir plus haut), la réfection du boulevard De Lattre de Tassigny entre la Rotonde et le Stade Darragon a permis de revaloriser la rive droite du lac d’Allier en créant une sorte de « promenade des Anglais » à la place de l’une des deux voies de circulation dégradées. Les travaux d’élargissement de la voie, commencés début 2007, ont déjà permis la réalisation d’une double voie de circulation, ouverte le 9 juillet, plus sûre, ouvrant désormais le chantier de l’esplanade réservée aux piétons sur les bords du lac d’Allier.[33]

À terme, le parking situé entre le stade Darragon et le Sichon pourrait accueillir un ensemble immobilier de prestige, qui viendrait complèter le « front de lac » juste en face de l’hippodrome.

[modifier] Transports

[modifier] Transport ferroviaire

Icône de détail Article détaillé : Gare de Vichy.

Vichy est desservie par des trains TER/Corail Téoz aux destinations : Paris Gare de Lyon/Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand/Lyon Part-Dieu et par car TER, Vichy/Pont-de-Dore/Arlanc.

[modifier] Transport routier

Actuellement, l’agglomération n’a pas de voies express. L’autoroute A719 (après prolongement) et les contournements nord-ouest et ouest seront les premiers à dévier Vichy. La mise en service de l’A719, déja ouverte depuis 1997 afin d’éviter la traversée de Gannat, est probablement prévue en 2011.

Depuis février 2008, seules des routes départementales passent par l’agglomération de Vichy. La RD 2209 reste le principal axe de circulation des véhicules hors poids lourds, depuis l’ouest (Gannat) ou le nord (Varennes-sur-Allier ou Saint-Germain-des-Fossés) ; d’autres voies importantes sont (dans le sens des aiguilles d’une montre) :

La RD 67 est un contournement nord de la ville (le premier ?) afin de limiter les bouchons (accès à Creuzier-le-Neuf, puis par RD 907, Lapalisse et la RN 7).

Si on en juge par le site web [1] de la ville de Vichy, il semblerait qu'on ait cependant une ignorance effrayante de la géographie française.

[modifier] Transport urbain

Bus Inter est le réseau de transports urbains de Vichy Val d’Allier. Ce réseau dispose de sept lignes depuis le 2 octobre 2006. Mobival est un « transport à la demande » de l’agglomération de Vichy : ce réseau offre un service de transport à l’ensemble des communes de l’agglomération non desservies par le réseau Bus Inter. Créé en octobre 2004, il dispose de 10 lignes.

[modifier] Les eaux de Vichy

Les vertus des eaux thermales de Vichy étaient déjà connues des Romains et furent remises à la mode à partir du XVIIIe siècle. Les sources minérales produisent des eaux chargées en bicarbonate de sodium et en gaz carbonique ainsi que de nombreux oligo-éléments. Les curistes qui fréquentent les établissements thermaux viennent soigner leurs foie, vésicule biliaire, pancréas, estomac et intestin.

Les six principales sources sont classées en deux catégories :

Source Origine de la source Température
Sources chaudes
La source Chomel Chomel Elle doit son nom au médecin qui la fit aménager en 1750 43 °C
La source Grande Grille Grande Grille Elle doit son nom à une grille qui en interdisait autrefois l’accès au bétail 39 °C
Hôpital Elle jaillit derrière le Casino, près de l’endroit où se trouvait le premier hôpital de la ville 34 °C
Sources froides
Lucas Nommée ainsi en souvenir du baron Lucas, un médecin inspecteur qui acheta la source au nom de l’État, au début du XIXe siècle. 27 °C
du Parc Jaillit dans le Parc des sources 23,8 °C
Le Palais des sources, source Célestins Célestins Elle doit son nom à un ancien couvent fondé en 1410, dont il reste quelques vestiges. 22 °C

Par ailleurs, deux eaux sont diffusées dans le monde entier pour leurs vertus bienfaisantes auprès du plus grand nombre. Voici le commentaire qu’en fait Béatrice de Reynal, nutritionniste :

Composition (mg.L–1) Vichy Saint-Yorre Vichy Célestins
Calcium 90 103
Magnésium 11 10
Sodium 1 708 1 172
Bicarbonates 4 368 2 989
Potassium 132 66
Pour qui ? La palme de l’eau bienfaisante sur l’estomac revient sans conteste à Vichy Saint-Yorre, parmi les plus riches en bicarbonates. Cependant, du fait de sa forte teneur en sodium, elle est à consommer avec modération par les personnes sujettes à la rétention d'eau et à l’hypertension. Idéale en cas de problème digestif, Vichy Célestins est aussi une bonne alliée en cas de forte chaleur, en alternance avec des eaux peu sodées. Les personnes sujettes à l’hypertension ne doivent toutefois pas dépasser deux verres par jour.
Notes Cette « eau de Vichy » est captée à Saint-Yorre, Mariol et Hauterive dans l’Allier, Saint-Sylvestre-Pragoulin et Saint-Priest-Bramefant dans le département du Puy-de-Dôme. L’eau Vichy Célestins est captée boulevard du Président Kennedy.

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Loisirs évoquant Vichy

[modifier] Vichy dans la littérature

Le romancier Georges Simenon a fait de Vichy le cadre d’un de ses romans, Maigret à Vichy, publié en 1967. Le point de départ de l’intrigue se situe dans la prescription, par le docteur Pardon, d’une cure au commissaire Maigret, qui se rend dans la ville d’eaux, accompagné de sa femme Louise. L’assassinat d’une femme, remarquée par Maigret après son arrivée, est presque supplantée, dans la narration de Simenon, par un approfondissement de la description du personnage du commissaire et celle de l’ambiance particulière aux stations thermales.

[modifier] Vichy au cinéma

  • En 1987, Claude Chabrol tourne Le cri du hibou.
  • Jean-Pierre Marielle et Carole Bouquet tournent à Vichy le téléfilm « Madame De » d’après le livre de Louise de Vimorin. Ce téléfilm a été diffusé par France 2 le 1er octobre 2001.
  • 2 au 14 septembre 2002 : Bon voyage, de Jean-Paul Rappeneau tourné à l’Aletti Palace. Le casting a recruté plus de 150 vichyssois. Le film est sorti le 16 avril 2003.
  • Le Promeneur du Champ de Mars (Robert Guédiguian), tourné en février 2004, consacre quelques scènes au passé de Mitterrand à Vichy, avec Michel Bouquet, sort en salles le 16 février 2005. Ce film est inspiré du roman de Georges-Marc Benamou, Le Dernier Mitterrand.
  • « Mitterrand à Vichy », tel est le titre de la docu-fiction de 90 minutes que le réalisateur Serge Moati tourne à Vichy pendant douze jours pour la télévision (retransmis sur France 2 en avril 2008). Mathieu Bisson joue le rôle de Mitterrand (qui a alors 25 ans) et Maurice Mons celui de Pétain. [6]

[modifier] Monuments et lieux touristiques

[modifier] Construits avant 1861

Le Castel Franc
Le Castel Franc
Couvent des Célestins
Couvent des Célestins

Le patrimoine architectural de la ville est récent (XIXe et XXe siècles) mais quelques vestiges antérieurs ont néanmoins subsisté. C’est le cas de la borne milliaire, présentée au Centre thermal des dômes. En arkose, haute de 2,35 mètres, elle date de 248-249 et fut retrouvée en 1880 près du Centre thermal des Dômes.

Le couvent des Célestins, situé dans le parc des Célestins, a été construit en pierre au XVe siècle. C’est en avril 1410 que Louis II, duc de Bourbon, a signé l’acte de fondation du monastère de religieux célestins. À côté du bâtiment, étaient prévus une bibliothèque, un logement seigneurial et des jardins. De bonne réputation, le monastère recevait d’importants revenus et les moines s’enrichissaient. C’est pourquoi l’abbaye fut supprimée par une bulle du pape en 1777 ainsi que par une ordonnance du roi Louis XV en 1778. Elle servit ensuite de mairie avant d’être vendue comme bien national en 1793. Le bâtiment fut démoli à partir de 1795, il n’en reste plus que des vestiges.

Le Castel Franc, situé boulevard Kennedy, a été construit en pierre à la fin du XVe siècle sur les anciens remparts de Vichy. La demeure fut la propriété de la même famille du XVIe siècle jusqu'au début du Xe siècle. De 1801 à 1822 la Castel franc a accueilli la mairie de Vichy. La façade a été refaite dans le style néo-gothique en 1880.

Le pavillon Sévigné (boulevard Kennedy) date du XVIIe siècle. En 1676 et en 1677 la marquise de Sévigné a suivi une cure à Vichy pour soigner ses rhumatismes aux mains et elle logeait dans la partie ancienne de la demeure (dans le bâtiment en chaînage et en pierre de Volvic).

L’église Saint-Blaise, sise place de la vieille église, est composée de pierres de Volvic. Le chevet rappelle son origine romane. Au XVIe siècle elle a été rattachée à la chapelle du château. Elle abrite les sépultures de la bourgeoisie et des intendants des eaux de la ville. Le curé de l’église l'a fait remanier fortement à partir de 1873 (porche néo-classique).

La maison Bardon (rue de la porte de France), construite en pierre de Volvic au début du XVIIe siècle, a appartenu à la famille Vict de Pontgibaud aux XVIe et XVIIe siècles, puis à la famille Bardon au XVIIIe siècle.

La maison des Vict de Pontgibaud (rue d’Allier) a été construite au début du XVIe siècle. Les Vict de Pontgibaud y résidèrent de 1598 jusqu'au milieu du XVIIIe siècle.

La maison natale d’Albert Londres, sise au croisement des rues Besse et de la Porte Saint-Jean, date du milieu du XIXe siècle. Elle est actuellement à l’abandon.

La villa Strauss (4 rue de Belgique), en brique, est due à l’architecte Hugues Bartillat. Bâtie en 1858, de style néo-Louis XIII, elle devait accueillir le chef d’orchestre Isaac Strauss. Napoléon III y habita en 1861 puis en 1862 car les chalets impériaux, où il devait résider, étaient encore en construction.

[modifier] Influence de Napoléon III à Vichy : 1861-1870

Chalet Marie Louise
Chalet Marie Louise
Chalet de l’empereur
Chalet de l’empereur
Chevet de l’église Saint-Louis
Chevet de l’église Saint-Louis

Les séjours réguliers de l’empereur Napoléon III à Vichy (à partir de 1861) le décidèrent à aménager la ville, qui connut alors un véritable boom urbanistique, marqué par la construction de nombreux bâtiments de prestige. Le trajet Paris-Vichy fut facilité par la construction de la gare en 1862. Le premier train y pénètra le 8 mai 1862. Les verrières protégeant les quais sont de style Art Nouveau. La gare fut agrandie en 1977. Pour ce qui est des résidences privées, ce sont des chalets qui furent construits. Les plus prestigieux se trouvent sur le boulevard des États-Unis. Ils sont dus à l’architecte Jean Lefaure et sont faits de briques et de bois. Le chalet Marie-Louise (n° 109), construit en 1863 est le premier que l’empereur commanda à Vichy. Il n’y habita qu’une saison à cause des balcons qui, donnant sur la rue, nuisaient à son intimité. Au 109 bis, se trouve le chalet de Clermont-Tonnerre, construit en 1863 en brique et bois par Jean Lefaure pour le capitaine de Clermont-Tonnerre, qui assurait la sécurité du souverain. Le chalet de l’Empereur, au n° 107, fut construit en 1864, pour remplacer le chalet Marie-Louise comme résidence de Napoléon III. Le balcon donnait donc sur le parc. Le chalet des Roses, au n° 101, fut bâti en 1864 pour le ministre des Finances de 1861 à 1867, Achille Fould. Il s’inspirait de l’architecture suisse et américaine.

La rue Alquié comporte des logis destinés à la garde, avec une influence londonienne.

Avenue Aristide Briand se trouve le chalet des suppliques, construit en 1864-1865, et logis du gardien du parc Napoléon sur lequel donnent les chalets du boulevard Kennedy.

Le parc Napoléon III fut embelli en 1861 et 1862 par la plantation d’arbres réalisée par l’horticulteur Joseph Marie. Une rivière artificielle coulait au milieu du parc, remplacée actuellement par deux bassins. D’autres types de bâtiments furent érigés.

Ainsi en est-il de l’église Saint-Louis, bâtie avenue Paul Doumer en pierre de la Nièvre en 1864, sur demande de l’empereur. Elle avait pour objectif de desservir une paroisse nouvellement créée à Vichy pour tenir compte de l’accroissement de la population de la commune. De style romano-bourguignon, sa façade avec baies en plein cintre et rosace rappelle le style gothique de transition. À l’intérieur, on note la présence de vitraux à la gloire de la famille impériale avec des représentations de saints dont les noms sont ceux de membres de la famille Bonaparte. Entre 1913 et 1918, le peintre symboliste Alphonse Osbert réalisera trois décors pour le chœur dont deux sont inspirés de l'œuvre de Puvis de Chavanne. Dans le troisième, il évoque un passé révolu et idéalisé. En 1961, le chanoine Côte commandera deux grandes toiles à l'artiste vichyssoise Josette Bournet qui seront reléguées dans les combles par ses successeurs avant d'être données en 2006 à l'église Sainte Bernadette des Garets.

Le casino (actuellement : Palais des congrès) fut construit en 1865 en pierre par l’architecte Charles Badger. Il comportait un théâtre, une salle de bal, un salon de lecture et une véranda. En 1995, Jean-Guilhem de Castelbajac, Frédéric Namur et Guy Degranchamps en firent un palais des congrès. La façade Sud qui donne sur la rue du Casino est de style néo-Louis XIII. La façade nord, qui donne sur le parc, est de style néo-baroque. Elle comprend une partie centrale et deux avant corps comportant chacun quatre cariatides représentant les saisons et surmontées chacune d’un fronton, comportant une horloge (à gauche) et un baromètre (à droite). En 1901 le casino fut agrandi par un bâtiment en pierre dû à l’architecte Charles Le Cœur qui ajouta au casino des salons, des déambulatoires, un grand hall et un théâtre. La salle de théâtre comporte environ 1 400 places. La chute du Second Empire ne mit pas un terme à la fréquentation de Vichy par les gens fortunés, qui construisaient dans la ville.

[modifier] De 1870 à 1944

Au croisement du boulevard de Russie et de la rue Alquié se trouve un bâtiment construit en 1884 et surmonté d’une tourelle qui lui donne son nom, le tout étant dû à l’architecte Honoré Vianne.

Le Castel Alameda, au croisement de la rue Eugène-Gilbert et de l’avenue des Célestins est de l’architecte Henri Décoret qui lui donne un style néo-gothique, et date de 1890.

Même style et même architecte pour la villa Le Bocage (10 avenue des Célestins) bâtie en 1890.

La villa vénitienne est toujours d’Henri Décoret. Construite en brique en 1897, rue de Belgique, cette demeure est une copie miniature de la Ca Giustinian de Venise.

En 1898 Ernest Mizard, architecte, érige le castel flamand, une maison en brique sise au croisement de la rue Alquié et du boulevard de Russie qui s’inspire de la fin de la période gothique et du début de la Renaissance flamande. La toiture brûle en 1933. Entre 1940 et 1944, ce bâtiment est occupé par le secrétariat aux Postes et Communications.

Rue de Longchamp se trouve la villa Yvonette due à Antoine Chanet, qui en est aussi le propriétaire, et au sculpteur Julien Fugier (qui orne la façade). Construite en 1899, elle est en brique et en pierre.

La très parisienne rue Hubert Colombier, autrefois rue privée, est bordée de belles villas de tous styles, la plupart classées I.S.M.H. : villa Victor Hugo de l’architecte Antoine Percilly, en pierre et brique et de style néo-Louis XIII (n°5) ; la jolie villa Van Dyck, du même architecte, en brique, inspirée de la Renaissance flamande (n°9) ; la villa Jurietti - un hôtel particulier - construite entre 1895 et 1897 par Despienne, en pierre et de style néorenaissance (n° 11), aurait abrité un casino privatif ! ; la villa Art nouveau, par Antoine Percilly, appartient toujours à la famille Colombier ; l’impressionnante villa située au n° 12 (1900), surmontée d'une rotonde en ardoise, a été récemment ravalée, ce qui a permis de retrouver la blancheur originelle de la pierre (elle aurait abrité l’ambassade du royaume de Siam pendant la Seconde Guerre mondiale) ; le chalet du gardien est construit en 1896 par Honoré Vianne en brique et en bois au croisement des rues Hubert-Colombier et du Maréchal Foch.

La villa Anne-marie, située rue Albert Londres, est l’œuvre de l’architecte Paul Martin, qui y habitait. Il la fait construire en 1902 en brique et en pierre. L’architecte Henri Vianne disposait lui aussi d’un hôtel particulier, rue Roovère, construit entre 1887 et 1890.

L’Alhambra est construite en 1898 par Antoine Percilly, rue Sornin. Elle est de style mauresque avec des stucs verts et bleus qui copient ceux de la porte de la justice à l’Alhambra de Grenade.

Le Castel gothique, situé au 15 boulevard de Russie, est construit en pierre et en brique en 1910 par Samuel Henriquet. Le bâtiment se caractérise par son style gothique.

La villa Art Nouveau, rue de Strasbourg, est construite au début du XXe siècle en pierre dans un style Art Nouveau.

La villa du docteur Frémont, de style néo-classique, date de la fin du XIXe siècle (7 rue Prunelle).

La villa Messidor, rue de Verdun, de l’architecte Adrien Dacq date du début du XXe siècle.

Au boulevard Carnot se situe la villa mauresque, bâtie en 1906 par les architectes Henri Décoret et Antoine Percilly, est d’influence orientale.

La villa du docteur Maire est construite en 1911 par Samuel Henriquet entre la rue du Golf et le quai d’Allier. En calcaire et en granit, cette bâtisse qui possède une tourelle avec mâchicoulis est d’influence néo-gothique.

Centre des Dômes
Centre des Dômes
L’intérieur de l’église Notre Dame des malades
L’intérieur de l’église Notre Dame des malades

L’architecture est également à l’honneur concernant le thermalisme. En 1881 le docteur Lejeune (1848-1905) fait construire un établissement de soins (16 avenue Thermale) à la facade néo-baroque.

Le hall de la source des célestins date de 1908. En stuc, en pierre et en bois, il est dû à Lucien Woog. Il est de forme ovale et composé d’arcades en plein cintre. Il abrite une vasque par où sort la source des Célestins.

Le hall des sources, qui se trouve dans le parc des sources, est en fer et en bois. Le hall, construit en 1902, est réaménagé en 1977, et depuis toutes les sources arrivent dans ce bâtiment.

Le centre thermal des Dômes, situé à proximité du palais des sources, est construit entre 1899 et 1903 à partir de plans établis par Charles Le Cœur. En grès, le bâtiment est long de 170 mètres et de style mauresque. Le hall comporte deux peintures, La Source (1903) d’Alphonse Osbert, une huile sur toile représentant des personnes buvant à une source, et Le Bain (1904), ou l’on voit des femmes se baignant, le tout étant de style symboliste marqué par la rigidité des corps.

Des édifices religieux sont aussi construits. C’est le cas de la chapelle de l’hôpital des architectes Coquet, Barrody et Percilly, érigée en 1887 pour doter le nouvel hôpital d’une église.

Le temple protestant voit le jour en 1913. Il est érigé par Samuel Henriquet, avec un style néo-gothique (rue Max-Durand-Fardel).

La maison du missionnaire, rue Mounin, date de 1922. Elle est fondée par l’ancien missionnaire Henry Watthé pour accueillir les missionnaires malades.

L’église Notre Dame des Malades (rue d’Allier), adossée à l’église Saint-Blaise, est bâtie entre 1925 et 1931 par les architectes Antoine Chanet et Jean Liogier. En béton, l’église possède une coupole atteignant une hauteur de 42 mètres, décorée par les frères Mauméjean d’une fresque en trois parties: Ancien Testament (Synagogue), Nouveau Testament (Clovis, Louis XIII et Louis XVI) et le Christ en croix - au centre de la coupole se trouve une représentation de Dieu. Le clocher n’est construit qu’en 1956.

Des bâtiments sont construits pour les loisirs. Ainsi du stade équestre construit en 1887 et en 1888 par Jean Décoret (avenue Jean Jaurès) pour accueillir le concours hippique du Sud-Est qui se déroulait auparavant à Lyon. Des courses cyclistes et des concours agricoles s’y sont également déroulés. Des concours de saut d’obstacle et des courses de lévriers y ont encore lieu.

Plusieurs hôtels de la période subsistent.

  • Le Thermal Palace situé sur la place Aletti est dû à l’architecte René Moreau. Construit entre 1908 et 1911, il accueille le commandant en chef des forces militaires et une partie du secrétariat d’État à la guerre.
  • L’hôtel des ambassadeurs, de style néo-Louis XIII, est lui aussi situé place Aletti, est occupé par le corps diplomatique français entre 1940 et 1944.
L’hôtel des Postes
L’hôtel des Postes

D’autres types de bâtiments datent de la période 1861-1944.

La sous-préfecture, sise au croisement de la rue Alquié et de la rue Prunelle est construite à la fin du XIXe siècle. Vichy devient sous-préfecture de l’Allier le 28 août 1941. Près de là se situe la résidence du sous-préfet de l’Allier, construite en 1896 par Henri Décoret, de style néo-classique.

L’hôtel de ville est de l’architecte Antoine Chanet. Sa construction, commencée en 1913, s’interrompt suite au déroulement de la Première Guerre mondiale, pour ne s’achever qu’en 1925. Le ministre de l’intérieur, Albert Sarraut, est présent le jour de l’inauguration, le 2 septembre 1928. L’édifice est de style néorenaissance et dispose d’un escalier monumental.

L’hôtel des Postes est construit en granit en 1935 place Charles de Gaulle. Il est l’œuvre de Léon Azéma, qui a auparavant construit d’autres bâtiments pour les PTT ainsi que l’ossuaire de Douaumont. Sa façade est proche de celle du Conseil économique et social à Paris. Son standard téléphonique performant a contribué à décider le gouvernement français de se rendre à Vichy en 1940.

Les halles centrales datent de 1935. Construites en béton par Mazon, elles sont inaugurées avec l’hôtel des postes par le ministre des finances, Marcel Régnier, le 23 octobre 1935.

[modifier] Après la Seconde Guerre mondiale

À partir des années 1960 le maire Pierre Coulon lance un programme de constructions qui donne à la ville son aspect actuel. De nouveaux quartiers sont construits tandis que l’Allier est aménagé pour réaliser un lac de retenue destiné aux loisirs.

Le barrage (pont de l’Europe) en béton date de 1963. Il fait office de barrage et de pont. Il se compose de sept passes de 30 mètres de long chacune.

La rotonde du lac est bâtie la même année par l’architecte Louis Marol, en béton. Il s’agit d’un restaurant de plan circulaire construit sur l’Allier même.

L’église Sainte-Bernadette des Garets est inaugurèe le 16 avril 1967 par Mgr Bougon. Outre la particularité d'être dotée de 7 cloches provenant de la paroisse de Montgolfier en Algérie (rapatriées par M. et Mme Meyer), elle possède une Vierge en bois pétrifié. En 2005, deux toiles murales de Josette Bournet[34] sont installées de part et d'autre la porte d'entrée. Représentant une « Crucifixion » et une « Piéta », ces toiles de grandes dimensions ont été réalisées en 1961 pour répondre à une demande du chanoine Côte qui souhaitait orner l'église de Saint-Louis à Vichy.

[modifier] Culture

  • Médiathèque Valery-Larbaud
  • Centre Culturel Valery-Larbaud
  • École Nationale de Musique
  • Cinéma Élysée Palace : 7 salles

[modifier] Opéra de Vichy

Icône de détail Article détaillé : Opéra de Vichy.

Inauguré en 1902, cet opéra est l’œuvre de l’architecte Charles Lecœur. Monument classé et témoignage unique de l’époque « Art Nouveau », il présente une merveilleuse décoration.

La salle peut accueillir plus de 1 450 spectateurs.

De 1901 à 1964, Vichy est la « capitale d’été de la musique ».

Source de cette section : site de la ville de Vichy.[35]


[modifier] Musées

  • Musée des Arts d’Afrique et d’Asie[36]
  • Musée surréaliste François Boucheix[37]
  • Musée municipal de Vichy[38]
  • Musée de l’Opéra[39] : créé en 2002 par la fondation Noëlle et Gabriel Péronnet, ce musée est une structure unique en France qui conserve et met en valeur les archives de l’Opéra de Vichy.
  • Musée Valery-Larbaud[40]

[modifier] Sports et compétitions

Les principaux clubs sportifs sont la Jeanne d’Arc de Vichy (basket, Pro A en 2007/2008) et le Racing Club de Vichy (rugby, fédérale 2 en 2007/2008). En juin 2006, Vichy a accueilli plusieurs rencontres de la coupe du monde de rugby des moins de 21 ans au stade Darragon.

L’hippodrome est le troisième de province, derrière Cagnes-sur-Mer et Deauville avec 120 000 visiteurs et 300 courses par an.

Vichy fut la ville la plus septentrionale où les corridas étaient autorisées. Elles se sont déroulées de 1892 à 1989.

Le parc omnisports[41], en bordure du lac d’Allier, est un parc de 120 hectares qui comprend une dizaine de terrains, un stade d’athlétisme, un stade nautique, des équipements pour une cinquantaine de disciplines et un centre international de séjour[42] refait à neuf. Il comptabilise 40 000 nuitées par an et accueille en stage les équipes professionnelles des sports comme le football, l’escrime, le basket et le rugby.

Le plan d’eau[43] permet la pratique de l’aviron (compétitions dont Championnats de France, Club de l'Aviron de Vichy), le ski nautique (compétitions), la voile et la planche à voile, le canoé-kayak et le rafting (apprentissage et perfectionnement sur la rivière artificielle).

Vichy offre la particularité de disposer de deux terrains de golf[44], dont un quasiment en centre ville : créé en 1908, le Golf Club de Vichy est contigu à l’hippodrome sur la rive gauche de l’Allier. Le Golf de Montpensier est quant à lui situé à Serbannes, à 8 km.

Depuis 1976 les salons du Palais des congrès-Opéra accueillent le festival de Vichy de Scrabble francophone, une compétition internationale de Scrabble frequentée par plus de 2 500 joueurs venant de plusieurs pays du monde[45].

[modifier] Jumelages

Vichy est jumelée avec :

[modifier] Dénominations dans d’autres langues

Dans d’autres langues, Vichy (ici en français) équivaut à :

[modifier] Divers

La toile Vichy à gros carreaux fut à la mode dans les années 1960.

Les carottes Vichy[46] désignent une recette de cuisine dans laquelle les carottes sont cuites à l’eau, sans sel.

Depuis le XIe siècle jusque dans les années 1950-1960, les collines aux alentours de Vichy étaient couvertes de vignes, on peut ainsi parler de « l’ancien vignoble vichyssois ».

[modifier] Bibliographie

  • Louis Aucouturier, À Vichy, Saint-Blaise, Vichy, Paroisse Saint-Blaise, 1984.
  • Alain Carteret, Vichy charme, Olliergues, Éditions de la Montmarie, 2006.
  • Pascal Chambriard, Aux sources de Vichy, Naissance et développement d’un bassin thermal (XIXe ‑ XXe siècles), Saint-Pourçain, Bleu Autour, 1999, 216 p.
  • Michèle Cointet, Vichy capitale : 1940-1944, Paris, Perrin, 1993.
  • Collectif, Histoire des communes de l’Allier. Deuxième partie, Arrondissement de Vichy, Le Coteau, Horvath, 1986.
  • Collectif, Second Empire et thermalisme : 8 juillet-15 août 1984, Grand casino de Vichy… Ville de Vichy, Compagnie fermière, Vichy, Bibliothèque municipale, 1984.
  • Maurice Constantin-Weyer, Vichy et son histoire : des origines à nos jours, Paris, Office d’éd. du livre d’histoire, 1997 (1re édition : 1947).
  • Jacques Corrocher, Saint-Louis de Vichy : architecture, décoration, histoire, Vichy, Paroisse Saint-Louis, 1990.
  • Jean Débordes, À Vichy, la vie de tous les jours sous Pétain, Thionne, Éditions du Signe, 1994.
  • Jean Débordes, Pierre Coulon : la trop courte chance de Vichy, Charroux-en-Bourbonnais, Éditions des « Cahiers bourbonnais », 1991.
  • Jean Débordes, Vichy et la Cie fermière : un attelage à hauts risques, Charroux-en-Bourbonnais, Éditions des « Cahiers bourbonnais », 1993.
  • François Larroque, Les Célestins de Vichy, le Prieuré de la Sainte-Trinité, 1410-1777, Moulins, Crépin-Leblond, 1946.
  • Médiathèque Valery Larbaud :
    • Vichy hôtels : balade historique au cœur des palaces, et
    • Vichy villas : à la découverte de l’architecture de la Belle époque, Office de tourisme de Vichy, 2004.
  • Les frères Treyve[47], paysagistes ayant joué un rôle important à Vichy. Ils étaient les disciples des théories du comte de Choulot[48] architecte notamment du parc du Vésinet et ont participé à la réalisation de Sables-d'Or-les-Pins dont le plan n’est pas sans parenté avec celui de Vichy.

[modifier] Références

  1. ab 249 m est l’altitude de la station météo et de l’aéroport de Vichy-Charmeil.
    263 m est l’altitude moyenne, selon le site officiel de la ville (cf. Économie).
  2. ab Dans l’Allier, selon toutes-les-villes.com
  3. ab En Auvergne, selon toutes-les-villes.com
  4. A vichy que don Vicente Blasco Ibanez a comparé à Babylone, et (le ciel nous épargne, Vicaldiens, mes frères) à Sodome et Gomorrhe, à Vichy, tout passe et Vichy même. Allen. 1927
  5. Mémorial de la Météorologie nationale, période 1961-1990, Quid 2007, p. 985.
  6. abc Source : Histoire de Vichy sur le site d’A. Carteret
  7. Maires, « Ils ont fait Vichy… », site d’A. Carteret
  8. ville-vichy.fr, Budget municipal
  9. Source : INSEE, Fiscalité locale – CA Vichy Val d’Allier
  10. À Vichy, selon toutes-les-villes.com.
  11. Villes dont la population baisse, sur toutes-les-villes.com.
  12. Vichy, Notice communale, Cassini
  13. abc Source : INSEE, Aire urbaine de Vichy
  14. ab Source : Population totale par sexe et âge (vichy-economie.com), données INSEE recensement 1999
  15. vichy-thermes.tm.fr, Cures thermales
  16. vichy-guide.com, Pastilles Vichy
  17. Histoire de la marque « Vichy » sur Prodimarques
  18. Chiffres clés du bassin économique de Vichy
  19. Manurhin
  20. Sediver
  21. site de la NSE
  22. [pdf] promovacances.com, Karavel
  23. Site de l’IEQT (Institut Européen de la Qualité Totale)
  24. Site du Pôle Universitaire et Technologique Lardy
  25. Site du CAVILAM
  26. Site du Palais des congrès
  27. Lio’Hand Évasion
  28. Site du centre hospitalier de Vichy
  29. Pôle intermodal
  30. vichy-economie.com, Espace entreprises
  31. agglo-vichyvaldallier.fr, Stade aquatique d’agglomération
  32. La route nationale a été déclassée en départementale au profit de la future A719, en février 2008
  33. J.-P. Ducros, « La nouvelle perspective prend forme », La Montagne, Vichy, 10 juillet 2007.
  34. Née en 1905 à VIchy, élève de Maurice Denis et Georges Desvallières, elle expose aux salons d'Automne, des Indépendants, des Tuileries. Elle crée une section d'Art religieux au Salon d'automne avant de décéder le 12 février 1962 à Nice.
  35. ville-vichy.fr, Opéra de Vichy
  36. Site du Musée des Arts d’Afrique et d’Asie
  37. Site du musée surréaliste F. Boucheix
  38. Site de la ville de Vichy : Musée municipal
  39. ville-vichy.fr, Musée de l’Opéra
  40. ville-vichy.fr, Musée Valery-Larbaud
  41. Parc omnisports, ville-vichy.fr
  42. Centre international de séjour, ville-vichy.fr
  43. Plan d’eau sur le site de la ville de Vichy
  44. Golf sur vichy-guide.com
  45. Article sur ffsc.fr
  46. Recette des Carottes Vichy sur isaveurs
  47. versailles.ecole-paysage.fr, Treyve
  48. Comte de Choulot

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Vichy.