Bucarest

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Roumanie Roumanie
Judeţ de [[judeţ de |]]
Bucarest
Statut : Capitale
Roumanie Roumanie
Municipalité de Bucarest
Bucarest
Statut : Capitale
Bucarest

Boulevard Unirii Vue nocturne
Armes de Bucarest
position de cette localité
Bucarest
[[Image:|350 px|Localisation de Bucarest]]
Géographie
Région Munténie
Coordonnées 44° 25′ 00″ N 26° 06′ 00″ E / 44.4166, 26.1
Altitude minimale m
Altitude moyenne m
Altitude maximale m
Superficie 228 km²
Superficie ha
Arrosée/baignée par la Dâmboviţa
Population
Nombre d'habitants 2 082 000 hab.
(2003)
Densité 9 131,5 hab./km²
Populations
Administration
Maire Adriean Videanu
Parti démocrate
depuis 2005
www Mairie
Code postal
Événements historiques
[[]] : première mention
[[]] : fondée par [[]]
Personnages célèbres

Bucarest (en roumain Bucureşti - Sound ? /bu.kuˈreʃtʲ/ Fiche ou Municipiul Bucureşti en version longue) est la capitale de la Roumanie. Elle est construite sur une boucle de la Dâmboviţa dans le sud du pays.

La ville, fondée en 1459 était alors la capitale de la Valachie. En 2003, la population de la ville est de 2 082 000 habitants, avec une aire urbaine de presque 2 500 000 habitants.

Entre les deux guerres, la ville eut le surnom de "Petit Paris". Quelques bâtiments ont été construits par des architectes français (l'Athénée, le Palais CEC "Palatul Casei de Economii şi Consemnaţiunii")

Selon la légende, le nom de la ville vient de Bucur, un berger qui s'est établi le premier sur l'emplacement actuel. Comme, en roumain, bucur signifie joie, de nombreux écrivains roumains surnomment Bucarest la ville de la joie.

Sommaire

[modifier] Blasonnement

De gueules au saint Démétrius de carnation habillé d'or et de gueules, couvert d'un manteau d'azur, tenant en pal à droite une pique d'argent emmanchée d'or et à gauche une croix latine d'or.

[modifier] Histoire

Bucharest vu par le satellite Spot
Bucharest vu par le satellite Spot
Les ruines de Curtea Veche, la cour royale au Moyen-Âge
Les ruines de Curtea Veche, la cour royale au Moyen-Âge

L'histoire de Bucarest est plus ancienne que sa désignation comme capitale, qui date seulement du milieu du XIXe siècle. Selon la légende, elle fut fondée par un berger du nom de Bucur (qui signifie joie en roumain), même si historiquement la cité fut érigée au XIVe siècle par Mircea l'Ancien (Mircea cel Bătrân), après sa victoire sur les Turcs.

Bucarest s'appelle d'abord "la forteresse de Bucarest", en 1459, quand elle est la résidence du prince de Valachie Vlad III l'Empaleur (Vlad Ţepeş). C'est alors que la vieille cour royale, Curtea Veche, est bâtie et, durant le règne de Radu II l'Élégant (Radu cel Frumos), Bucarest devient la résidence d'été de la cour.

Incendiée par les Ottomans en 1595, Bucarest est rebâtie et continue à grandir en taille et en prospérité. Son centre se situe autour de la rue "Uliţa mare" qui, à partir de 1589, est surnommée Lipscani d'après le nom des habitants de la ville de Leipzig, qui y exercent de nombreux commerces. Au XVIIe siècle, Bucarest devient le centre commercial le plus important de la Valachie et, en 1698, Constantin Brâncoveanu la choisit comme capitale de la principauté.

Bucarest en 1837
Bucarest en 1837

Au XIXe siècle, la possession roumaine de Bucarest est fréquemment remise en cause par les Ottomans, les Autrichiens et les Russes. Elle est occupée deux fois par ces derniers, en 1828 et en 1853-1854, qui sont remplacés par une garnison autrichienne en 1854. Celle-ci reste dans la ville jusqu'en mars 1857. Le 23 mars 1847, 2 000 bâtiments de Bucarest sont la proie des flammes, qui détruisent un tiers de la cité.

En 1861, lors de l'union de la Valachie et de la Moldavie, Bucarest devient la capitale de la nouvelle principauté de Roumanie. Grâce au nouveau statut de Bucarest, la population de la ville augmente considérablement dans la seconde partie du XIXe siècle et une nouvelle ère de développement urbain commence. L'architecture extravagante et la culture cosmopolite de cette période valent à Bucarest son surnom de Paris oriental ou de Petit Paris, Micul Paris, avec l'avenue de la Victoire (Calea Victorei) comme Champs-Élysées. Mais la division sociale entre riches et pauvres, décrite en ce temps-là par Ferdinand Lassalle, fait de la ville un nid à tensions sociales.


Entre le 6 décembre 1916 et novembre 1918, la ville est occupée par les Allemands et la capitale est transférée à Iassy. Après la Première Guerre mondiale, Bucarest devient la capitale du royaume de la Grande Roumanie, qui inclut, entre autres, le retour de la Transylvanie.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bucarest souffre beaucoup des bombardements anglo-américains (la Roumanie du général Antonescu est alors l'alliée de l'Allemagne nazie).

Pendant la présidence de Nicolae Ceausescu (1965-1989) à la tête de l'état, la plupart de la zone historique de la ville est détruite et remplacée par des immeubles de style soviétique, dont le meilleur exemple est le Centre Civique, qui inclut le Palais du Peuple, où un quartier historique entier a été rasé pour accueillir les constructions mégalomanes du dictateur roumain.

En 1977, un tremblement de terre d'intensité 7,4 sur l'échelle de Richter fait 1 500 victimes et détruit aussi beaucoup de vieux bâtiments. Malgré tout, certains quartiers historiques restent encore debout aujourd'hui.

Bucarest est le témoin de la révolution de décembre 1989, initiée à Timisoara, puis en 1990, des manifestations étudiantes (Golaniades) et de leur répression sauvage (Minériades) par les mineurs de la vallée du Jiu.

Après l'année 2000, profitant du début du boom économique en Roumanie, la ville se modernise. Elle se trouve actuellement dans une période de renouveau urbain. Plusieurs développements résidentiels et commerciaux sont en cours, surtout dans les quartiers nord, alors que le centre historique de Bucarest subit une importante restauration.

[modifier] Traités signés à Bucarest

  1. Traité du 28 mai 1812, à la fin de la guerre russo-turque de 1806-1812. La Moldavie perd la Bessarabie.
  2. Traité du 3 mars 1886, à la fin de la guerre serbo-bulgare.
  3. Traité du 10 août 1913, à la fin de la deuxième guerre balkanique.
  4. Traité du 14-27 août 1916, le traité d'alliance entre la Roumanie et l'Entente (France, Angleterre, Russie et Italie).
  5. Traité du 7 mai 1918, le traité entre la Roumanie et les puissances centrales, qui n'a jamais été ratifié.

[modifier] Églises principales

Église Stravopoleos
Église Stravopoleos

[modifier] Autres lieux de culte

  • Temple Coral
  • Temple des Tailleurs

[modifier] Constructions historiques

  • Curtea Veche
  • Hanul Manuc
  • Villa Monteoru ou Maison des écrivains
  • Palais Lens Vernescu
  • Palais Cantacuzène
  • Palais Suţu
  • Palais Creţulescu
  • Palais de Mogoşaia

[modifier] Monuments et bâtiments modernes

Athénée
Athénée
Boulevard Unirii
Boulevard Unirii
  • Arc de Triomphe
  • Athénée roumain
  • Théâtre National
  • Les magasins sur le boulevard Magheru
  • Mémorial de la renaissance
  • Le Palais du Parlement ou Palais du Peuple : cette construction gigantesque a été édifiée entre 1984 et 1989. Le projet initial visait à regrouper tous les services de l'état ainsi que la résidence de Nicolae Ceauşescu.
    • Le projet en quelques chiffres :
      • la destruction de 520 ha de la ville de Bucarest (1/5 de la superficie totale, l'équivalent de 3 arrondissements parisiens) ;
      • le travail de 20 000 ouvriers jour et nuit pendant sa construction ;
      • l'expulsion et le relogement de 40 000 personnes dans des immeubles parfois insalubres (ni eau, ni gaz, ni électricité) ;
      • la démolition ou le déplacement d'une trentaine d'églises ;
      • le projet a coûté 40 % du PIB chaque année de sa construction.
    • Le Palais du Peuple aujourd'hui :
      • 2e plus grand bâtiment administratif au monde après le Pentagone (USA) ;
      • 45 000 m² de surface au sol ;
      • 400 000 m² habitables ;
      • 100 m de haut ;
      • salles de 20 m de haut (la plus grande a la taille d'un terrain de football).
    • Images de l'ancien Palais du Peuple (actuel Palais du Parlement) :

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Musées

  • Le Musée du Village roumain
  • Le Musée du Paysan roumain
  • Le Musée Zambaccian
  • Le Musée National d'Art
  • Le Musée militaire
  • Le Musée National d'Histoire
  • Le Musée Stork
  • Le Musée National Cotroceni
  • Le Musée d'Histoire Naturelle Grigore Antipa
  • Le Musée Theodor Aman

[modifier] Parcs et jardins publics

  • Parc Cişmigiu
  • Jardin botanique Dimitrie Brândză
  • Parc Herăstrău
  • Carol
  • Tei
  • Tineretului

[modifier] Places

  • Piaţa Revoluţei (Place de la Révolution)
  • Piaţa Unirii (Place de l'Union)
  • Piaţa Romană (Place Romană)
  • Piaţa Victoriei (Place de la Victoire)
  • Piaţa Universităţii (Place de l'Université)

[modifier] Cimetières notables

  • Cimetière Bellu
  • Cimetière Filantropia
  • Cimetière sépharade
  • Cimetière des Héros
  • Cimetière Ghencea

[modifier] Rues

[modifier] Sport à Bucarest

[modifier] Football

Club Fondation Stade Informations
Sportul Studenţesc Bucarest 1916 Stade Regie Equipe doyenne de Bucarest (Joue en 2006-2007 en championnat de 2e division roumaine)
Rapid Bucarest 1923 Stade Giuleşti Quart de Finaliste pendant la saison 2005-2006 de la Coupe UEFA (Meilleur performance de l'histoire du club)
National Bucarest 1944 Stade Cotroceni
Steaua Bucarest 1947 Stade Ghencea Vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions et de la Supercoupe de l'UEFA en 1986; demi-finaliste de la Coupe UEFA en 2005-2006, après un match historique contre Rapid Bucarest en quart.
Dinamo Bucarest 1948 Stade Dinamo 17 titres de champions de Roumanie
Rocar Bucarest 1953 Stade Rocar

[modifier] Économie

[modifier] Transports

L'aire métropolitaine de Bucarest a reçu le code AITA : BUH.
Bucarest est desservi par l'aéroport international Aurel-Vlaicu à Băneasa et l'aéroport international Henri Coandă à Otopeni.

[modifier] Galerie

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Bucarest.

[modifier] Lien externe