Paul-Marie Coûteaux

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Paul-Marie Coûteaux lors d'un rassemblement de Philippe de Villiers à Toulouse en avril 2007
Paul-Marie Coûteaux lors d'un rassemblement de Philippe de Villiers à Toulouse en avril 2007
Paul-Marie Coûteaux à la manifestion du Mouvement pour la France devant l'Assemblée nationale, le 8 novembre 2005
Paul-Marie Coûteaux à la manifestion du Mouvement pour la France devant l'Assemblée nationale, le 8 novembre 2005

Paul-Marie Coûteaux, né le 31 juillet 1956 à Paris, est un écrivain et homme politique français. Il incarne la mouvance gaulliste au sein de la mouvance souverainiste.

Sommaire

[modifier] Biographie

Il est le fils d'André Couteaux. Paul-Marie Coûteaux, ancien élève de l'Institut d'études politiques de Bordeaux, est titulaire d'une maîtrise en droit public et d'un DEA en relations internationales. Il est également ancien élève de l'ENA, promotion Henri François d'Aguesseau (1982) en compagnie de Jean-Marie Messier.

Diplomate de formation, gaulliste, il dirige un temps la revue doctrinale Une certaine idée, éditée par le RPR. Il publie en 1998 Traité de savoir-disparaître à l'usage d'une vieille génération, essai en forme de pamphlet contre Mai 68.

Il fut conseiller dans différents cabinets, celui de Michel Jobert de 1981 à 1983, de Philippe de Saint-Robert de 1984 à 1987, de Jean-Pierre Chevènement entre 1998 et 1991, de Boutros Boutros-Ghali de 1991 à 1993 puis de Philippe Séguin à l'Assemblée nationale de 1993 à 1996.

En 1999, il rejoint Charles Pasqua lors de sa scission avec le RPR et est élu député européen sur la liste conduite par Charles Pasqua et Philippe de Villiers. Membre du Rassemblement pour la France fondé par Pasqua, il finit par quitter ce parti.

En 2001, il crée l'Entente souverainiste, qui devient en 2003 le RIF, parti politique qui dénonce « la démission conjointe de ceux qui ont en charge l'intérêt national et le bien commun des Français ».

Lors de la campagne présidentielle 2002, il soutient activement la candidature de Jean-Pierre Chevènement. À la suite de la présence au second tour de Jean-Marie Le Pen, il n'appela pas à voter Chirac tout comme William Abitbol et Florence Kuntz, ce qui lui valut d'être exclu du Pôle républicain.

En 2004, il conserve son mandat de député européen, élu sur la liste MPF conduite par Philippe de Villiers.

En 2005, il fait campagne pour un « non » souverainiste de droite dans la campagne référendaire sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe.

Le 7 novembre 2005, il exige du gouvernement une attitude plus ferme face aux émeutiers. Il estime que Nicolas Sarkozy devrait démissionner prenant en compte ce qu'il définit comme l'échec d'une politique qui depuis 2002 a substitué la question de l'ordre à celle de l'immigration et qui valoriserait l'islam (propositions d'autoriser le financement des mosquées et de donner le droit de vote aux immigrés au niveau municipal).

En novembre 2002, il créé une lettre d'actualité mensuelle, L'Indépendance, qu'il complète en 2006 en créant la revue trimestrielle Les Cahiers de l'Indépendance, consacrée à des analyses de fond et d'envergure.

À l'occasion du second tour des élection présidentielle française de 2007, il appelle à voter blanc, contrairement à Philippe de Villiers, qui « invite ses électeurs » à voter pour Nicolas Sarkozy afin de « faire barrage à la gauche ».

Le 13 juin 2007, il s'étonne que le MPF appelle à voter UMP. Il appelle les « souverainistes » à voter pour les candidats prônant le « non » au projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe, notamment Marie-Françoise Bechtel (deuxième circonscription de l'Indre), Marine Le Pen (quatorzième circonscription du Pas-de-Calais), Jean-Pierre Chevènement (Deuxième circonscription du Territoire de Belfort), Vincent Peillon (troisième circonscription de la Somme), Georges Sarre (deuxième circonscription de la Creuse).

En mai 2008, il est élu président du Rassemblement pour l'indépendance et la souveraineté de la France (RIF), succédant à Jean-Paul Bled.

Ancien membre d'ATTAC[1], et ayant des sympathies pour le souverainisme de l'Action française, il est également connu pour être, comme Jean-Pierre Chevènement et Charles Pasqua, un fervent partisan du néo-jacobinisme, prônant le retour à un État centralisateur.

Après être intervenu très régulièrement dans le Libre Journal de Philippe de Saint-Robert sur Radio Courtoisie, il a pris la direction d'un Libre Journal de la nuit[2] (tous les mercredis soirs, et rediffusés les vendredis soirs (21h30)), assistée par le spécialiste de la géopolitique, Hervé Coutau-Bégarie.

[modifier] Œuvres

[modifier] Voir aussi

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[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

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