Patrick Gofman

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Patrick Gofman est un journaliste et écrivain français. Il a fait ses premières armes à l'Organisation communiste internationaliste, de laquelle il a été exclu (cet épisode est raconté dans Cœur de cuir) après avoir écrit le roman Les Blondes préfèrent les Cons avec Pierre Marcelle, son camarade d'alors.

Portrait de Patrick Gofman par Redon. Droits cédés
Portrait de Patrick Gofman par Redon. Droits cédés

Depuis, Gofman, non sans avoir auparavant commis quelques articles pour le quotidien L'Humanité, s'est rapproché du Front national et a mis son talent polémiste au service de divers titres de la presse nationaliste, y défendant une vision antilibérale et antimondialiste. Cette vision l'a conduit à dénoncer vigoureusement l'« impérialisme yankee » et à prendre fait et cause pour la Serbie lors de la guerre du Kosovo (son nom fut même cité dans L'Hebdo de Genève parmi les « avocats cachés » de Slobodan Milošević).

Il était secrétaire de rédaction du Libre Journal de la France Courtoise de Serge de Beketch, et assistait ce dernier sur Radio Courtoisie jusqu'en 2007. Au cours d'une émission sur cette radio, il expliqua que son grand-père, un Allemand de la Volga (son nom est la russification d'Hoffmann), fut officier (colonel) de liaison du général Piotr Wrangel quand celui de Serge de Beketch était aide de camp du général Dénikine. Patrick Gofman a depuis rejoint la rédaction du site identitaire Novopress et du journal royaliste Aspects de la France.

Patrick Gofman fut par ailleurs secrétaire de la campagne victorieuse « Liberté pour Edouard Limonov », dont il s'est fortement détaché depuis[1]. Selon Didier Daeninckx (journaliste engagé à gauche), ce polémiste atypique est un pilier du réseau « rouge-brun » national-bolchévique.

[modifier] Citations

  • « France, tu fais une morte plus belle que bien des vivantes, et tes derniers soldats, revenus de tout et de partout, ne se rendront jamais[2]. »
  • « (...) la France vit, la France vivra. Libre. Avec ses vrais alliés, l’Allemagne et la Russie, elle remettra l’Amérique à sa place (d’arrière-cour de l’Europe) et elle renverra l’Islam dans ses sables. Leurs collaborateurs respectifs trouveront leur Sigmaringen, mais ce n’y sera pas la vie de château[3]. »
  • « Quand je suis à jeun (sic), je prends parfois conscience de la sagesse - et de la chance - que j’ai eues d’épouser une vierge élevée à N.-D. de Grâce de Passy. Naturellement, elle m’a rendu à peu près enragé, et complètement dépouillé avant de m’abandonner comme trop vieux et trop pauvre (et trop facho)[4]... »

[modifier] Œuvres

  • Les Blondes préfèrent les Cons, roman, en collaboration avec Pierre Marcelle, Ed. Des Autres, 1979.
  • Jean Dutourd, essai, Ed. du Rocher, 1994.
  • Cœur-de-Cuir, roman, Flammarion, 1998.
  • Le Cauchemar américain raconté à mon cheval, pamphlet, L'Âge d'Homme, 2000.
  • L'Affaire Limonov, dossier, Dualpha, 2003.
  • Bats ta femme tous les jours !, pamphlet, Librairie Nationale, 2004.
  • Diverses droites, recueil d'articles, Dualpha, 2005.
  • Hillary démasquée, pamphlet, Pardès, 2008.

[modifier] Notes

  1. Libre Journal de la France Courtoise n°406.
  2. « Nativité dans ma tribu », Le Libre Journal de la France Courtoise, n°282, 8 janvier 2003, p. 23.
  3. « Ils s’enflamment pour une guerre étrangère », Le Libre Journal de la France Courtoise, n°290, 2 avril 2003, p. 7.
  4. « Bats ta femme tous les jours », Le Libre Journal de la France Courtoise, n°289, 22 mars 2003, p. 23.