Hillary Rodham Clinton

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Hillary Rodham Clinton
Hillary Rodham Clinton
Sénatrice junior, New York
Période de mandat :
2001-présent
Parti politique : Parti démocrate
Prédécesseur : Daniel Patrick Moynihan
Successeur : mandat en cours (2013)
Né(e) : 26 octobre 1947
Chicago, Illinois
Conjoint : 42e président Bill Clinton
Religion : Méthodiste

Hillary Diane Rodham Clinton (née le 26 octobre 1947 à Chicago, Illinois) était la Première Dame des États-Unis d’Amérique de 1993 à 2001 en tant qu'épouse du quarante-deuxième Président William Jefferson Clinton. Depuis 2001, elle est sénatrice démocrate de l'État de New York.

Le 20 janvier 2007 elle annonce être candidate à l'investiture démocrate pour la présidentielle de 2008 aux États-Unis[1] mais elle est finalement battue par Barack Obama.

En 2007, elle est classée comme la 25e femme la plus puissante au monde par le magazine Forbes. En mai 2008, le Time la classe quatrième sur sa liste des cent personnes les plus influentes au monde.[2]

Sommaire

[modifier] Enfance et débuts professionnels

Hillary Diane Rodham est née à Chicago, Illinois le 26 octobre 1947. Elle est la fille aînée de Hugh Rodham et de sa femme, née Dorothy Howell. Si son père est un républicain conservateur, sa mère penche vers les démocrates. Elle a deux frères cadets : Hugh et Tony.

Elle grandit à Park Ridge dans l'Illinois. Sportive, assidue à l'église (elle est toujours une méthodiste pratiquante) et à l'école, elle est élue au conseil de classe. Ses parents l’encouragent à étudier sérieusement pour réussir et choisir la carrière qui l’intéresse.

En 1962, Don Jones, son pasteur méthodiste, l'éveille au mouvement des droits civiques [3] et lui procure l'occasion de voir Martin Luther King Jr lors d'un discours à Chicago.

En 1964, à 17 ans elle s'investit dans la campagne présidentielle du sénateur républicain de l'Arizona, Barry Goldwater [4].

Après le lycée, elle entre à la prestigieuse université féminine de Wellesley où elle représente ses condisciples dans le conseil d’établissement et préside le mouvement des jeunes républicains du collège. Cependant, de plus en plus opposée à la guerre du Vietnam et marquée par la lutte pour les droits civiques, elle rallie d'abord Eugene McCarthy, le candidat anti-guerre lors des élections primaires à l'élection présidentielle de 1968, puis participe à la campagne du républicain Nelson Rockefeller. Les liens sont définitivement rompus avec les républicains quand ceux-ci désignent finalement Richard Nixon pour les représenter.

À la fin des ses études, elle consacre sa thèse au sociologue américain Saul Alinsky intitulée Une analyse du modèle Alinsky[5]. Lors de la remise des diplômes, elle prononce un discours où elle s'en prend à l'administration Nixon, dénonce la guerre du Vietnam et les « pesanteurs hypocrites héritées des années 50 » [6]

En 1969, Rodham intègre la très prestigieuse école de droit de Yale, où elle partage sa chambre avec la future avocate Marian Wright Edelman et Janet Hill (la future mère du joueur de basket-ball Grant Hill). Elle rentre aux comités éditoriaux de la Yale Law Review et de Social Action et s'investit dans les quartiers déshérités de New Haven.

En 1971, elle effectue un stage au cabinet d'avocats Walker-Treuhaft et Burnstein, célèbres pour avoir défendus des activistes communistes et les Black Panthers [7]. Elle a alors déjà fait l'objet d'un article du magazine Life sous le titre "la nouvelle vague" et pour lequel elle a été photographiée.

C’est aussi à Yale qu’elle rencontre son futur époux Bill Clinton. Bill aime à rappeler leur première rencontre : il l’observait avec insistance dans la très austère bibliothèque de Yale quand elle vint et lui dit « Si tu dois continuer à me fixer ainsi, et moi à en faire autant, nous ferions mieux de nous présenter. Je m’appelle Hillary Rodham ». Avec Bill Clinton, elle participe à la campagne présidentielle de George McGovern en 1972 qui est finalement battu par Nixon.

À sa sortie de Yale, Rodham devient une avocate brillante, conseillant le Fonds de Défense des Enfants de Cambridge avant de rejoindre l’équipe de juristes qui conseille la commission judiciaire (Judiciary Committee) des Représentants lors de la procédure d’impeachment du Président Richard Nixon dans l’affaire du Watergate.

Elle déménage en Arkansas pour suivre Bill Clinton qui commence sa carrière politique à Little Rock. Ils se marient en 1975 et ont une fille: Chelsea Clinton en 1980.

Clinton devient professeur à l’école de droit de l’Université d’Arkansas en 1975 et membre du cabinet d’avocat Rose Law Firm en 1976.

En 1978, le Président Jimmy Carter la nomme au Conseil de la Legal Services Corporation, alors que Bill Clinton devient gouverneur de l’État d’Arkansas.

[modifier] Première dame de l’Arkansas

Hillary Clinton en 1992
Hillary Clinton en 1992

Clinton reste Première Dame de l’Arkansas pendant douze ans. Elle préside le comité des programmes de l’enseignement de l’État (Arkansas Educational Standards Committee), co-fonde l’association de soutien des enfants et familles d’Arkansas, et est aussi membre des comités directeurs des hôpitaux pour enfants (Arkansas Children’s Hospital), des services légaux et du fond de défense légal des enfants (Children’s Defense Fund). À cette époque, elle est aussi membre des comités exécutifs de plusieurs compagnies dont la chaîne de supermarché Wal-Mart.

À partir de 1995, Clinton écrit une rubrique hebdomadaire[8] intitulée Talking It Over (« Parlons-en ») dont les sujets sont en rapport avec son expérience de Première dame de l’Arkansas, ses observations sur les femmes ou bien les enfants et les familles qu’elle rencontre de par le monde.

[modifier] Première dame des États-Unis d’Amérique

La famille Clinton
La famille Clinton

Quand son époux est élu à la Maison-Blanche en 1992, Rodham Clinton devient la Première dame du pays et probablement, parmi celles-ci, la plus impliquée dans la vie politique fédérale. Le couple Clinton est aussi le premier couple présidentiel issu du baby-boom. Bill nomme sa femme dans son groupe de conseillers chargés de réfléchir aux réformes du système de santé. Le groupe de travail accouche d’un plan de réforme compliqué qui n’arrivera jamais devant les instances législatives puis est définitivement abandonné en septembre 1994.

Comme son mari, Clinton a été l’objet d’enquêtes judiciaires mais aucune d'entre elles n’a abouti à une condamnation criminelle. Ainsi, il lui fut reproché son obstruction dans l’enquête sur la mort du conseiller présidentiel Vince Foster. Une autre affaire hante également sa carrière politique : Whitewater. Clinton est accusée d’avoir utilisé des informations obtenues dans le cadre de son cabinet d’avocats à Little Rock pour s’enrichir personnellement par l’intermédiaire d’amis en achetant des terrains sur les rives de la rivière Whitewater dans l’Arkansas. Elle a dû déposer sous serment devant la justice le 26 janvier 1996 dans cette affaire.


Lors de l’affaire Monica Lewinsky, Rodham Clinton a une attitude invariable à l'égard de son mari. Dans un premier temps elle le soutient dans ses dénégations, parlant d’une « vaste conspiration de droite » et même après la confirmation des rapports extra-conjugaux du Président, elle soutient son mari.

Pour beaucoup de Républicains, son nom est prononcé avec le même mépris que celui d’un Ted Kennedy : celui d’une infâme libérale, gauchiste, progressiste, ayant fait des études dans les grandes universités de l’Ivy League. Ils lui reprochent d’être sortie du rôle de femme-potiche et d’influer sur les questions politiques et surtout celle de la réforme du système de santé. Certains affirment même que son mariage n’est qu’une alliance politique entre deux jeunes gens brillants et ambitieux scellée au plus profond du rayon « juridique » de la bibliothèque de Yale. D’autres y voient un mariage comme un autre d’où les désaccords et brouilles sont soigneusement cachés à l’extérieur pour ne pas nuire aux ambitions des deux époux. Ils lui reprochent aussi son activisme pro-avortement.[9]

Clinton est pourtant, depuis 2003, membre du groupe chrétien traditionaliste The Family (La Famille), dirigé par Douglas Coe, dont font également partie des sénateurs connus pour leurs positions conservatrices et anti-avortement tels que Tom Coburn, George Allen ou Rick Santorum [10].

Hillary Clinton a gagné de nombreux soutiens grâce à sa défense incessante du droit des femmes à travers le monde et son engagement pour les enfants. Elle défend toujours son projet d’extension du régime d’assurance santé, les campagnes de vaccinations obligatoires pour les enfants et une sensibilisation plus forte de la population aux problèmes de santé. Elle travaille aussi sur d’autres projets moins renommés tels le CHIP (Children’s Health Insurance Program ou Programme d’Assurance Maladie pour les Enfants) et un financement pour le dépistage du cancer du sein.

[modifier] Sénatrice

Hillary Clinton, le 13 avril 2006.
Hillary Clinton, le 13 avril 2006.

Après quelques problèmes légaux liés à son parachutage dans l'État de New York, notamment pour y obtenir une adresse, et sous le feu médiatique de tout les États-Unis ainsi que de la presse mondiale, Hillary Clinton se présente pour le siège de sénateur du New York aux élections de 2000 (l’autre siège de sénateur tenu par le Démocrate Charles Schumer n’étant pas à pourvoir lors de cette élection). Le populaire maire républicain de la ville de New York, Rudy Giuliani est pressenti pour se présenter contre elle, mais il en est empêché pour des raisons de santé (cancer de la prostate). Son adversaire est le jeune représentant au Congrès fédéral Rick Lazio, républicain de Long Island. Malgré une campagne intense du parti républicain afin de faire échouer un symbole des années Clinton, elle est élue avec 56 % des voix le 7 novembre 2000. Bien que battu, Lazio obtient lors de cette élection le meilleur résultat d'un candidat républicain dans l'État de New York depuis de nombreuses années.

Afin de contrer son image de libérale (au sens américain du terme, c’est-à-dire de gauche), elle tient à faire campagne dans le Nord de l'État, région traditionnellement républicaine.

En gagnant son siège, elle devient la première Première Dame des États-Unis à être élue à un poste officiel et la première femme élue par tout l'État du New York. La sénatrice Clinton a été investie au Sénat par le Vice-président de son mari, Al Gore.

Lors des élections de mi-mandat du Président George W. Bush, le 7 novembre 2006, Hillary Clinton est réélue avec plus de 68 % des suffrages.

[modifier] Une ambition présidentielle

Alors que depuis plusieurs années, de nombreuses rumeurs faisaient état de sa volonté de se présenter à la Présidence des États-Unis, Hillary Clinton le confirme officiellement sur son site Internet le 20 janvier 2007.[11] Elle annonce la constitution d'un comité exploratoire de candidature, premier pas traditionnel dans la course à l'investiture.

Elle est déjà considérée par beaucoup d’analystes politiques comme une des femmes politiques les plus brillantes de toute l’Histoire des États-Unis. Elle bénéficie d’autre part d’une très grande habitude de la scène politique et les électeurs la connaissent déjà. Cet argument est à double tranchant car les Républicains en ont fait leur cible prioritaire et un parangon honni du liberal. Avec cette étiquette de « gauchiste », elle avance avec une large cible dans le dos. Malgré des rumeurs dans la presse et quelques hésitations personnelles, Hillary Clinton ne s'est pas présentée en 2004 contre George W. Bush lors de l'élection présidentielle.

Depuis qu'elle est sénateur, Hillary Clinton entreprend de gommer son image de libérale invétérée (de gauche) pour se repositionner au centre. Après avoir activement soutenu les opérations militaires en Afghanistan et la guerre en Irak, elle s'exprime également sur des thèmes comme l’IVG, qu'elle souhaite maintenant pouvoir restreindre, la peine de mort qu'elle a toujours soutenue ou l’immigration clandestine. Bien que l’analyse de ses votes au Sénat la place bien à l’aile gauche du Parti démocrate, les derniers sondages montrent que sa nouvelle image plus consensuelle rencontre un certain écho dans l'Amérique profonde qu'elle a entrepris de séduire depuis la réélection de George W. Bush en novembre 2004.

Mais pour être candidate en 2008, Hillary Clinton aura fort à faire : Barack Obama, John Edwards, Joe Biden, Christopher Dodd, Dennis Kucinich et Bill Richardson sont aussi rentrés dans la course à l'investiture démocrate (d'autres candidats se sont déjà retirés de la course dont Tom Vilsack et Evan Bayh).

Certains analystes ont souligné, après l'échec de John Kerry à l’élection présidentielle, le 2 novembre 2004, que cette défaite ouvrirait une sorte de « boulevard » électoral pour Hillary Rodham Clinton dans le camp démocrate, en vue de l’élection de 2008. Cette analyse n’est toutefois pas unanimement partagée, d’autres commentateurs, notamment dans le camp démocrate, se plaisant à souligner que la résistance des « idées républicaines » semblerait témoigner d’un certain rejet, par l’électorat populaire, d’un modèle de candidature démocrate associant un politicien de la côte Est, généralement issu d’un milieu aisé, avec un politicien du Sud ou du Middle West, généralement d’extraction plus modeste (ou inversement). Ces derniers commentateurs affirment en outre que, dans leur optique, le parti démocrate devrait privilégier pour 2008 une candidature « chaleureuse » et « charismatique », qualités que n’auraient pas possédées les deux derniers candidats (Al Gore et John Kerry) et qui manqueraient également à Hillary Rodham Clinton.

Selon plusieurs sondages réalisés en 2005, Hillary Clinton emporterait l'État de New York lors de l’élection présidentielle sauf au cas où elle serait opposée au républicain Rudolph Giuliani, l'ancien maire de la ville de New York. Selon un sondage du Siena Research Institute du 20 octobre 2005, Rudy Giuliani obtiendrait le vote de 48 % des électeurs new yorkais contre 43 % à Hillary Clinton.

Selon un autre sondage téléphonique de Strategic Vision, basé sur un échantillon de 1200 personnes, réalisé du 2 au 4 décembre 2005, 33 % seulement des habitants de l'État de New York déclareraient souhaiter sa candidature à l'élection présidentielle de 2008 (contre 62 % pour Rudolph Giuliani).

Le Financial Times magazine (celui même qui avait prédit la victoire de N. Sarkozy en France en 2007) prédit qu'elle sera assurément, en janvier 2009, la première Présidente des Etats-Unis d'Amérique.[réf. nécessaire]

[modifier] Investiture démocrate pour l’élection présidentielle 2008

La campagne à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle commence traditionnellement par le caucus de l'Iowa le 3 janvier 2008. Contre toute attente, Hillary Rodham Clinton arrive alors en 3e position (29%) derrière John Edwards (30%) et Barack Obama (38%).[12]

Lors de la primaire de l'État du New Hampshire, alors que l'ensemble des sondages la donnait - jusqu'au matin même du vote - largement perdante, elle remporta le scrutin avec trois points d'avance sur Barack Obama (39 % des suffrages contre 36 % à Obama). Dans le même temps, elle devient historiquement la première femme à gagner une primaire aux États-Unis.

Elle s'impose ensuite sans gloire dans la primaire du Michigan, boycotté par Obama et Edwards et dont les résultats ne sont pas reconnus par le comité national démocrate.

Hillary Clinton en meeting en février 2008.
Hillary Clinton en meeting en février 2008.

Elle obtient le plus grand nombre de voix dans la primaire du Nevada avec 50,77% des voix contre 45,12% à Barack Obama, mais moins de délégués pour la convention que son adversaire. Lors du débat précédant les primaires de Caroline du Sud, elle accuse son principal rival d'avoir accepté de l'argent d'un homme d'affaires soupçonné de fraudes. Barack Obama lui rétorque qu'elle est une « avocate d'affaires siégeant au conseil d'administration de Wal-Mart » et l'accuse, elle et Bill Clinton, de déformer systématiquement ses propos notamment sur l'influence qu'aurait eu sur lui l'ancien président républicain Ronald Reagan [13]. Distancée dans l'électorat afro-américain qui assure la victoire d'Obama en Caroline du Sud, elle remporte la primaire de Floride, elle-aussi non comptée pour le résultat final.

Les élections du Super Tuesday du 5 février 2008 dans le camp démocrate n'arrivent pas à la départager de Barack Obama. Elle gagne dans 8 États sur 22 et notamment dans les États très peuplés (donc avec beaucoup de délégués) comme New York ou la Californie. Elle subit ensuite 11 défaites successives, certaines cinglantes, face à Obama avant de remporter le 4 mars les primaires démocrates de l'Ohio et du Rhode Island. Au Texas elle obtient moins de délégués qu'Obama en raison du système mixte du Texas : elle perd le caucus mais gagne les primaires.

Le 22 avril 2008, elle remporte la primaire de Pennsylvanie qui lui permet de se maintenir dans la course à l'investiture démocrate.

Au mois de mai, Hillary Clinton a désormais une chance quasi-nulle de battre Barack Obama en nombre de délégués élus. Malgré les appels à son abandon de la course à l'investiture démocrate, elle se maintient, en comptant notamment sur un faux-pas de son concurrent avant le 3 juin (c'est elle qui fera ce faux-pas, le 23 mai, par une allusion maladroite à un éventuel assassinat du sénateur de l'Illinois[14]) ou sur la prise en compte par le parti des primaires controversées du Michigan et de la Floride. Or, sur ce dernier point, les cadres du parti démocrate décident finalement de n'accorder qu'une demi-voix aux délégués issus de ces deux primaires, ce qui empêche Clinton de combler significativement son retard sur Obama (31 mai)[15]. Sa défaite étant devenue inéluctable depuis le 3 juin, Clinton annonce officiellement le 7 juin son ralliement à la candidature de Barack Obama[16].

[modifier] Publications

Son ouvrage It Takes a Village: And Other Lessons Children Teach Us (« Il faut un village: et d'autres leçons que les enfants nous enseignent ») paru en 1996 fut une des meilleures ventes de l’année, il reprenait les chroniques hebdomadaires Talking It Over du temps où Hillary Clinton était en Arkansas. Son enregistrement audiophonique du livre lui valut un Grammy Award le 27 février 1997 à New-York.

En 2001, Hillary Rodham Clinton reçoit de l’éditeur Simon & Schuster une avance record de 8 millions de dollars pour ses mémoires. Le livre est sorti aux États-Unis en juin 2003 sous le titre Living History (traduit en français par « Mon histoire »). Avant même sa sortie, les commandes générées par une campagne publicitaire sans précédent avaient fait de ce livre une des meilleures ventes avec plus d’un million d’exemplaires le premier mois. Parmi ses autres publications (autres que des articles de droit) : An Invitation to the White House et Dear Socks, Dear Buddy: Kids' Letters to the First Pets (feu Socks était le chat de la famille Clinton et Buddy le chien).

[modifier] Bibliographie

  • Sidney Bluementhal, The Clinton Wars (ISBN 0374125023)
  • David Brock, The Seduction of Hillary Rodham (ISBN 0684834510)
  • Joe Conason and Gene Lyons, The Hunting of the President : The Ten-Year Campaign to Destroy Bill and Hillary Clinton (ISBN 0684834510)
  • Peggy Noonan, The Case Against Hillary Clinton (ISBN 0060393408)
  • Christopher Andersen, Hillary Clinton, objectif Maison-Blanche (traduit de l'anglais par Jacques Martinache). Paris : Presses de la Cité, coll. « Document », 2005. 349 p.-[32] p. de pl., 23 cm. (ISBN 2-258-06801-0) Titre original : American Evita : Hillary Clinton's path to power.
  • Patrick Gofman, Hillary démasquée, Éditions Pardès, 2008

[modifier] Filmographie

[modifier] Liens externes

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Hillary Rodham Clinton.

[modifier] Notes et références

  1. (en) Hillary Clinton joins 2008 race, BBC News, 20 janvier 2007
  2. (en) "Hillary Clinton", Time, mai 2008
  3. Interview de Carl Bernstein dans l'Express n°2952 du 31 janvier 2008
  4. J. William Middendorf, Glorious Disaster: Barry Goldwater's Presidential Campaign And the Origins of the Conservative Movement, Basic Books, 2006, p 266 ISBN 0-465-04573-1.
  5. Corine Lesnes, « Barack Obama : la leçon des ghettos », dans Le Monde du 06-10-2007, mis en ligne le 05-10-2007, [lire en ligne]
  6. Article de l'Express n°2952, le dernier défi des Clinton
  7. Interview de Carl Bernstein, ibid
  8. (en) Collection des éditoriaux de H. Clinton, d'autres éditoriaux et encore d'autres
  9. (en) Abortion Activist Hilary Clinton Uses photo of Herself with Mother Teresa in Campaign Video
  10. Doug Ireland, Hillary, l’Amérique, et l’intégrisme chrétien, Bakchich, 13 avril 2008
  11. (en) I'm in. And I'm in to win, Video Transcript: Presidential Exploratory Committee Announcement, 20 janvier 2007
  12. Etats-Unis: Obama gagne ches les démocrates, Huckabee chez les républicains dans l'Iowa, Agence France-presse, 4 janvier 2008.
  13. Article du Figaro du 22 janvier 2008 intitulé Clinton et Obama règlent leurs comptes en direct
  14. A.C., « Clinton dérape sur la mémoire du frère de Kennedy » sur LCI.fr, 26 mai 2008. Consulté le 1er juin 2008
  15. Dépêche d'agence, « Une demi sanction qui n'arrange pas Clinton » sur LCI.fr, 1er juin 2008. Consulté le 1er juin 2008
  16. La Presse Canadienne, « Hillary Clinton annoncera samedi son ralliement à Barack Obama », 5 juin 2008. Consulté le 5 juin 2008


Précédée par Hillary Rodham Clinton Suivie par
Barbara Bush
Première dame des États-Unis
1993–2001
Laura Bush


Précédée par Hillary Rodham Clinton Suivie par
Daniel P. Moynihan
Sénateur US de l'État de New York
depuis 2001
en cours de mandat