Ostréiculture arcachonnaise

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L'ostréiculture arcachonnaise est, après le tourisme, l'activité économique dominante sur le bassin d'Arcachon. Le bassin d'Arcachon est l'un des principaux centre ostréicole de France, on y élève l’huître creuse (Crassostrea gigas).

Sommaire

[modifier] Historique

[modifier] Les débuts

Les huîtres sauvages ont toujours été ramassées et consommées, comme en témoignent cetains écrits datant de l'époque gallo-romaine. L'huître que l'on trouvait alors dans le Bassin d'Arcachon étaient l'huître plate, ou "gravette" (Ostrea edulis). L'exploitation officielle des huîtres débute en 1849, avec la création des premiers parcs ostréicoles impériaux de France. En 1865, Jean Michelet met au point une technique de « chaulage » destinée à faciliter le détroquage : opération consistant à récupérer le naissain fixé sur les tuiles, sans l'abîmer.

[modifier] Introduction de la Portugaise

En 1868, le « Morlaisien », navire chargé d'huîtres creuses portugaises (Crassostera angulata), est pris dans une violente tempête l'obligeant à s'abriter dans l'estuaire de la Gironde. En raison du retard pris, les huîtres étaient trop avariées pour être livrées. Ceci aurait poussé le capitaine à faire jeter toute la cargaison par-dessus bord. Certaines huîtres survécurent et proliférèrent. En seulement quelques années, les portugaises se sont fixées et reproduites sur tout le littoral gascon, gagnant à son tour le bassin d'Arcachon. Jusqu'au début des années 1970, la Portugaise allait devenir la reine des eaux du bassin. La Gravette quant à elle est décimée par une épizootie qui n’a jamais été clairement identifiée, dans les années 1920. En 1924, la production est abandonnée.

[modifier] Introduction de la Japonnaise

Entre 1967 et 1971, les ostréiculteurs ont dû faire face à deux épizooties d'origine virale qui décimèrent les dernières gravettes et toutes les huîtres portugaises, au point qu'en moins de 2 ans, elles disparurent totalement du bassin d'Arcachon. L'ostréiculture vécut alors la crise la plus grave de son histoire. La menace de faillite planait sur toute la filière ostréicole du bassin, lorsque l'on décida d'importer en masse une variété d'huîtres creuses originaire du Japon, la Crassostrea gigas. Aujourd'hui, la Japonaise demeure la seule huître élevée au sein du bassin, et s'il reste bien quelques Gravettes, celles-ci ne subsistent plus qu'à l'état sauvage.

[modifier] Les ports ostréicoles du bassin d'Arcachon

Le sud du bassin, entre La Teste et Gujan-Mestras, tout en ayant gardé un certain cachet traditionnel ont peu à peu évolué vers une « industrialisation » des installations ostréicoles. Les ports ostréicoles du Sud-Bassin sont le moteur de l'ostréiculture arcachonnaise. On rencontre 10 ports d'est en ouest sur le sud bassin:

  • La Molle
  • La Barbotière
  • Le Canal
  • Larros
  • Gujan
  • Meyran
  • La Hume
  • Rocher
  • La Teste
  • L'Aiguillon

Le Nord-Bassin, avec les ports de Cassy, Lanton, Taussat et Audenge, est plus rural et ne regroupe que peu d’entreprises ostréicoles. Le cas d’Andernos-les-Bains est particulier car c’est un port de forte activité touristique où cohabitent ostréiculteurs et touristes.

La presqu’île du Cap-Ferret représente la vitrine de l'ostréiculture du bassin d’Arcachon, et l’activité ostréicole n’échappe pas à ce caractère. Ainsi, de pittoresques ports de travail (L’Herbe, village classé, Piraillan, Le Canon, Petit et Grand Piquey, et le Cap-Ferret) s’égrènent le long du rivage. L'ostréiculture a su y garder son aspect artisanal tout en exploitant au mieux la composante fortement touristique de la presqu'île.

[modifier] Les sites d'élevage

[modifier] Les techniques d'élevage

[modifier] Glossaire

[modifier] Voir aussi


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