National-anarchisme

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Le national-anarchisme (ou anarcho-nationalisme) est un mouvement politique cherchant à allier le nationalisme avec les positions anarchistes de rejet du capitalisme et de l’État. Ses partisans proposent que ces groupes ethniques vivent séparés dans des groupes autonomes.

Le mouvement trouve ses racines intellectuelles dans le « tiers-positionnisme » (third positionism,) ou Nationalisme révolutionnaire dont le souhait est d’être une pousse d’extrême gauche à partir des mouvements identitaires. Pour cette raison certains^{[réf. nécessaire]} pensent que le national-anarchisme n’est rien de plus qu’une façade pour des groupes racialiste cherchant à propager leur idéologie.

Le terme « national-anarchisme » a été créé par le « National Revolutionary Faction » pour décrire sa philosophie. Un de ses membres actuels, Troy Southgate (ancien membre du British National Front) est devenu alors le porte-parole et théoricien de cette idéologie.

Les influences citées incluent Bakounine, Kropotkine, Proudhon et Stirner bien que la plupart des anarchistes pensent que ces références sont une tentative des national-anarchistes pour essayer de prouver que le mouvement a un lien historique avec l’anarchisme, puisqu’aucun de ces auteurs n’a de lien avec les mouvements nationalistes qui fondent le national-anarchisme.

Dans leurs écrits, les national-anarchistes prétendent ne pas dénigrer les juifs contrairement à certains des auteurs anarchistes qu’ils citent comme les ayant influencé. La plupart des anarchistes de tradition socialiste dénoncent les égarements, parfois graves, qui ont pu être ceux des "pères fondateurs" de l'anarchisme . Ainsi, Proudhon était antisémite et Kropotkine quant à lui pris parti en faveur de la Triple-Entente durant la première guerre mondiale.

En France, les thèses anarchistes, très diffusées au début du XX° siècle, furent récupérées par certains groupes d'extrême droite. Le Cercle Proudhon, sous la direction de Charles Maurras, tenta d'appliquer les méthodes anarcho-syndicalistes à la pensée royaliste et nationaliste de l'Action française afin de rétablir le roi sur le trône.

Contrairement aux nationaux-anarchistes, le discours anarchiste contemporain a complètement rejeté le racialisme et la séparation raciale.

Aux États-Unis, un mouvement similaire est le « leaderless resistance » formulé par James Mason qui applique les concepts de réseau et d’absence de hiérarchie pour promouvoir le séparatisme ethnique. Cependant ceux-ci n’ont pas choisi de s’appeler anarchistes.

[modifier] Principes fondamentaux du mouvement

«Notre conception du mot « national » ne renvoie pas à un territoire mais à l’identité ethno-culturelle qui est une facette naturelle de tous les peuples » Troy Southgate.
«Nous croyons à la décentralisation politique, sociale et économique. En d’autres termes nous souhaitons que les conceptions bureaucratiques comme l’ONU, l’OTAN, l’UE, le FMI et même les État-nations comme l’Angleterre et l’Allemagne soient éradiqués et remplacés par des communautés de villages autonomes » Troy Southgate.

[modifier] Débat

La plupart des anarchistes contemporains rejettent comme illégitime l’utilisation du terme anarchiste par ce mouvement bien qu'il prônent la disparition des organisation étatiques. Les chefs du national-anarchisme sont souvent des compagnons des mouvements white-power et néo-nazis qui recherchent directement le séparastime racial. De plus, tous les porte-paroles connus du national-anarchisme sont des membres ou des anciens membres de groupes néo-nazis ou de partis d'extrême-droite.

La plupart des national-anarchistes croient que le métissage racial est une menace sérieuse pour l’humanité. Ils considèrent en effet que le mélange de cultures détruit l'une des cultures, si ce n'est toutes les cultures impliquées.

Certains anarchistes prétendent que le national-anarchisme n’est qu’un outil pour recruter des personnes aux convictions anarchistes ou prônant la suprématie blanche, en dénaturant ce qu’ils entendent par anarchie.