Lure

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Lure
Carte de localisation de Lure
Pays France France
Région Franche-Comté Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure (chef-lieu)
Canton Lure-Nord
Lure-Sud
(chef-lieu)
Code Insee 70310
Code postal 70200
Maire
Mandat en cours
Éric Houlley
2007-2008
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Lure
Latitude
Longitude
47° 41′ 01″ Nord
         6° 29′ 51″ Est
/ 47.6836111111, 6.4975
Altitude 284 m (mini) – 353 m (maxi)
Superficie 24,31 km²
Population sans
doubles comptes
9 143 hab.
(2006)
Densité 358 hab./km²

Lure [lyʁ] est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône et la région Franche-Comté. Les habitants de Lure sont appelés les Lurons ou les Lurois. Elle n'a rien de remarquable, et n'a pas d'importance particulière dans aucun domaine que ce soit. La ville est la troisième de son département de par sa population, après Vesoul et Héricourt et avant Gray, et la onzième de La Franche-Comté, après Saint-Claude, et juste avant Luxeuil qui la talonne de près depuis des siècles, et enfin 1033ème de France.[1] On peut donc classer la ville comme de moyenne importance pour la Franche-Comté et de grande importance pour le département de la Haute-Saône.

Sommaire

[modifier] Toponymie

Le luthra est un vestige toponymique de la ville
Le luthra est un vestige toponymique de la ville

Les premières mentions du lieu dans un document remontent au Concile d'Aix-la-Chapelle en 817 sous le nom de Luterhaa. Dans le traité de Verdun de 843 et celui de Meersen en 870, le nom de la ville sera également présent. La commune a changé plusieurs fois de dénomination depuis le Moyen-Âge; Luterhaa en 959 puis successivement Luthra/Lutra, Ludra en 1289, Ludrensem, Luder en 1374, Luthre, Liura, Lura, Liure, Luyre, et pour finir Lure au XVème siècle, nom actuel de la ville. Il ne reste de tout ces anciens noms aux sonorités exotiques qu'un bar très fréquenté connus sous le nom de Luthra.

L'étymologie du nom, quelque soit l'hypothèse retenue, fait ressortir un lien avec l'eau et l'humidité du fait que la région soit criblée d'étangs, dans un territoire marécageux. En effet, Lure, en latin se traduit par Luthra, Ludra ou encore Lura qui signifierait Loutre. Cet animal aurait ainsi vécu dans la région, propice à son développement de par le nombre de points d'eau. Lutum se traduit aussi par marais en latin. Une origine celtique a aussi été mise en avant; ludhoyer signifiait source formant un lac. Cette sonorité se rapproche avec d'autres. De plus, le nom Lutro, se traduit du gaulois par source ou/et cours d'eau ce qui confirme le lien hydrologique.
Une autre hypothèse est plutôt en relation avec les événements. Il est possible que se soit Lothaire II qui ait donné son nom à la ville, Luthre ressemblant à Lothera[2], qui aurait donné Luthra au fil du temps. L'histoire peut mettre en évidence un lien entre la famille et les déscendants de Lothaire et Lure.

Le nom de Luré existe pour une autre commune de France. En anglais, Lure existe aussi sous plusieurs homonimies (en). Il s'agit aussi d'un lac de pêche américain assez prisé. Celui-ci se situe au sud de l'Alaska. La confusion est d'autant plus grande que Lure est entourée d'étangs où la pêche peut être pratiquée.
Quelques communes des alentours ont leur nom se terminant par Lure, comme par exemple Vy-lès-Lure, ou encore Frotey-lès-Lure. Le phénomène est toutefois assez courant dans la région. Le nom de la ville peut faire des jeux de mots comme en témoigne certains commerces. A vive a Lure, Flora Lure, ...

[modifier] Géographie

[modifier] Situation

[modifier] Localisation

Presque au pied des Vosges, à 80 km de Besançon et 30 km de Belfort, la ville de Lure se situe dans le département de la Haute-Saône, dans le nord de la Franche-Comté. A vol d'oiseau, Paris est à 333 kilomètres, Lyon à 248km, Marseille à 494km[3]. Celle-ci forme un triangle routier rapide et fréquenté avec Vesoul et Luxeuil-les-Bains. Lure est solidement intégrée dans un réseau de voies expresses et autres grandes routes desservant rapidement l'Alsace et la Loraine L'autoroute la plus proche est l'A36, à un peu plus de 35 kilomètres, en direction de Baume-les-Dames. Elle mène à Besançon, capitale de la Franche-Comté et à Mulhouse dans le sens opposé. La ville est assez proche de la frontière Suisse : une soixantaine de kilomètre de Porrentruy et 180 de Lausanne. Par les grands axes de communications, l'Allemagne est distante de moins d'une heures 30 en voiture, c'est-à-dire 78km. La gare ferroviaire de Lure est sur la ligne Paris-Mulhouse.

[modifier] Climat

Siutée en Franche-Comté, Lure subit un climat océanique. La ville subit d'épais brouillards tôt le matin et le soir quelque fois au printemps et en automne, et reçoit des manteaux de neige épais de 5 à 40 cm (en 2005-2006), et chauffe jusqu'à 40°C au soleil. La proche présence des étangs a pour conséquence l'apparition d'une sorte de microclimat. Il fait moins froid en hivers et moins chaud en été, comparé à de proches villages, comme par exemple La Côte. Ces régulateurs thermiques n'empêchent pas la ville de subir de fortes gelées, allant jusqu'à -10°C à l'aube et de chauds étés. Lorque l'hiver est sec, il arrive que de violent orages éclattent, et créent des inondations, comme ce fut le cas le 30 mai 2008.

  Relevés des précipitations et heures d'ensoleillement à Lure [4]
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total année
heures moyennes d'ensoleillement 54.1 85.9 124 159.6 190.5 218.2 251.7 220.6 175.1 126.3 71.2 55.7 1732.8
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 92.8 78.3 80.6 74.9 93.2 90.1 78 89.2 79.6 76.8 101.6 101 1036
Moyennes mensuelles de la vitesse du vent (km/h)
  Relevés de températures à Lure
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Moyenne année
Températures minimales moyennes (°C) -2.7 -1.9 0.2 2.8 6.7 9.9 11.6 11.4 8.7 5.2 0.9 -2.1 4.2
Températures moyennes (°C) 0.8 2.5 5.4 8.7 12.8 16.1 18.2 17.8 14.9 10.5 4.9 1.4 9.5
Températures maximales moyennes (°C) 4.2 6.9 10.6 14.7 18.9 22.3 24.7 24.1 21 15.8 8.9 4.8 14.7
Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h / an 767 mm / an 1 j / an 31 j / an 1 j / an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Lure 1 732 h/an 1 036 mm/an j/an j/an j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

[modifier] Transports et communications

La gare SNCF de triage de Lure est d'une taille moyenne
La gare SNCF de triage de Lure est d'une taille moyenne

La commune est traversée par le rail qui permet d'arriver à Belfort ou Bâle. La gare de Lure est rentable de par le nombre de passager. Il y circule des TER, des trains de marchandise quelquefois, mais généralement, cette gare est utilisée pour le transport de passagers. La gare travaille pour la LGV passant dans le département. On réhabilite une ancienne ligne désaffectée depuis 1984 à Magny-Vernois afin d'emmener du matériel à l'avant-poste de Villersexel, évitant un surplus de camions. [5]

Un grand contournement qui est transformé en 4 voies permet l'accès rapide aux villages possédant une sortie, et diminue fortement le temps pour rallier des grandes villes. La rue centrale, l'Avenue Carnot était la route principale avant la construction de la déviation de 1979. Celle-ci connaît des difficultés de circulation lors du passage d'un train ou aux heures de pointes. Des bouchons peuvent aller jusqu'à 800 mètres de longueur dans le pire des cas, lorsqu'on ajoute le parking sauvage au rond-point de la Poste. Celle-ci dispose de deux pistes cyclables et de très larges trottoirs. Autres axes important à mentionner, la D18, la D64, la D486 la RN19, et la route de Luxeuil appelée "quatre voies". La région de Lure jusqu'à Ronchamp est prisée pour le passage de convois exceptionnels.

Il y a eu un projet de réhabilitation de l'aérodrome de Malbouhans, ancien aérodrome militaire mais il fut interrompu 2 fois par l'action d'écologistes, dans le but de préserver l'habitat d'une pie et d'un certain papillon. Si le projet avait vu le jour, le trafic aérien aurait permis d'amoindrir les temps mis pour parvenir aux villes d'ordre national, tout en dynamisant la ville.

Une gare routière des lignes Saônoises accueille les bus des alentours. À proprement dit, on ne peut pas parler de transport en commun à Lure, mais il se trouve ça et là des abris de bus. En revanche, les navettes et transports scolaires se font remarquer de par leur nombre les jours d'écoles, le matin et le soir sur l'esplanade Charles-de-Gaulle. Accessoirement, il est un fait négligeable: la rare présence de quelques taxis venant probablement de quelques compagnies privées.

La ville fait preuve de bonne volonté pour les cyclistes. Presque touttes les nouvelles routes, ou élargissement disposent d'un ou deux pistes cyclables.

[modifier] Topographie et relief

[modifier] Site

Paradoxalement, l'espace urbain est à la fois très plat, et vallonné de plusieurs reliefs.

La ville de Lure est relativement plate dans le centre-ville, et en descendant vers les étangs,, au Nord-Nord-Est. Il y a quelque pentes très douces, presque imperceptibles un peu avant l'Ognon. Toutefois, lorsqu'on s'approche de la RN19, le terrain est de plus en plus pentu, que ce soit à la colline du Mortard, ou vers les extérieurs de la ville au nord. Lure est donc située dans une sorte de demi-cuvette. Il est à relever que deux exceptions existent. La première est la colline de l'hôpital nommée le mont Châtel qui a une forme oblongue. Celle-ci s'étend le long du chemin de fer, coupant la ville à cet endroit sur près d'un kilomètre. Le rail continue de couper la ville en deux parties selon le même axe; d'Est en Ouest. Il est franchissable par seulement deux passages à niveau pour les voitures et un uniquement pour les piétons et vélos, et par le pont de la RN19. Presque parallèlement, le mont Randon est une sorte de « dune » d'une vingtaine de mètres de hauteurs. Elle est longue, mais fine. La dénivellation y est conséquente.

En direction de Luxeuil, le terrain devient plus vallonné et l'altitude augmente de plusieurs dizaines de mètres après une plaine concave. L'Ognon barre la communication routière entre deux parties de la ville. Il est franchissable en seulement deux points. Le pont de l'Ognon en élargissement, et le pont de la quatre voies.

[modifier] Géologie

Le sol de la commune de Lure, au centre du village
Terre comprise entre 40cm et 1m30 de profondeur
Terre comprise entre 40cm et 1m30 de profondeur
Terre extraite dès 1m de profondeur, plus riche en gravats
Terre extraite dès 1m de profondeur, plus riche en gravats
Terre imprégnée d'eau extraite juste avant la nappe phréatique. Pus riche en cailloux, de taille légèrement plus grosse
Terre imprégnée d'eau extraite juste avant la nappe phréatique. Pus riche en cailloux, de taille légèrement plus grosse
Au niveau de la nappe phréatique, le sous-sol se compose de ce type de cailloux. Pour ordre de grandeur, ils sont placés dans un mètre carré, en blanc sur la photo
Au niveau de la nappe phréatique, le sous-sol se compose de ce type de cailloux. Pour ordre de grandeur, ils sont placés dans un mètre carré, en blanc sur la photo
Coupe vertical du sol dans la ville. De la surface à la nappe phréatique
Coupe vertical du sol dans la ville. De la surface à la nappe phréatique

Lure se localise sur la vallée de l'Ognon En creusant pelle et pioche à la main, il est possible d’atteindre la nappe phréatique en traversant plusieurs couches. Sur les 40 premiers centimètres, la terre est d'apparence similaire à celle de la surface, en creusant vers 1 mètre de fond, la terre se mêle à des cailloux ronds et change de couleur ; elle vire au jaune. En descendant sous cette barre, les cailloux se font de plus en plus fréquents — de diamètre moyen avoisinant les 10 cm — jusqu'à remplacer la terre. Sous la barre des 1,8 mètres, à périphérie des étangs à une altitude peu élevée, l'eau apparaît. Le sol est exploité pour le gravier.


Dans un potager, la terre permet de cultiver divers légumes comme les tomates, courgettes, pomme de terre, salade, poireaux et sur ce sol, peuvent pousser pêcher, pommier, châtaignier, cerisier, figuier et autres arbres fruitiers.

[modifier] Hydrologie

Un des étangs de Lure, en hiver
Un des étangs de Lure, en hiver

À la proche périphérie de la ville — comme dans la région dite des mille étangs — se trouvent une dizaine d'étangs. Ceux-ci auraient été d'anciennes gravières qui se seraient inondées, la nappe phréatique ne se situant guère plus profond que cinq mètres. Il ne s'agit que de quelques uns d'entre eux. Les autres sont d'origine naturelle, d'où le nom de la région des mille étangs. La profondeur de ces étendues d'eau avoisine 6 mètres et leurs berges forment une pente assez abrupte de l'ordre de 30°.

La ville est traversée par l'Ognon, une rivière en crue l'automne, et asséchée l'été. Lors des crues annuelles, une parties des pâtures de la rive droite sont inondées, ce qui est assez courant dans les parties plates des alentours de la vile. Une rivière au débit inférieur et aux caractéristiques identiques, la Reigne s'écoule plus vers le centre de la commune, et traversant les voies férées. En forêt, quelques rivières et ruisseau s'écoulent dans le même sens, traversant eux aussi le rail, comme le Bourbier, et le ruisseau Notre-Dame. Le Bourbier et le ruisseau Notre-Dame fusionnent en une petite rivière à faible débit, brune et boueuse, que qui expliquerait certainement l'hydronomie du Bourbier. Cette rivière ne porte pas de car elle fusionne une petite centaine de mètres après avec la Reigne. C'est en ce lieux qu'on peut admirer les résurgences de la Reigne, connue sous le nom de source du Noireaud. La Reigne est en elle même une résurgence de l'Ognon qui réapparaît au lac de la Font. A cet endroit, le cours d'eau devien environ 5 fois plus large et 2 à trois fois plus profond, et l'eau devient exemplairement cristaline. Ce cours d'eau s'écoule jusqu'à Magny-Vernois ou il s'élargis, mais perd du tirant d'eau.

Quelques autres généralités. Les eaux pluviales s'écoulant le long des routes descendant la butte du Mortard passent par un petit canal sous-terrain en dessous de l'esplanade Charles de Gaulle. Un bassin d'accumulation est prévu pour contenir le trop-plein en cas de fortes pluies. Deux autres ruisseaux fusionnent en dessus de la RN19. D'autres bassins d'accumulation se trouvent vers les étangs, derrière la zone commerciale de la Saline. Ceux-ci servent probablement à la régulation du niveau d'eau des étangs.

La région souffre rarement de sécheresses mêmes lorsqu'elles sont étendues à l'échelle européenne. Les étangs forment un bon moyen de contrôle de l'état et des réserves de l'eau et été. Ceux-ci peuvent voir leur niveau baisser de plus d'un mètre, et inversement, monter jusqu'à inonder les chemins de promenade. L'hydrologie à Lure est un élément important, tant au niveau du bâtiment qu'au niveau étymologique, qu'au niveau climatique. Les étangs ont donc une grande influence.

[modifier] Morphologie urbaine

[modifier] Communes limitrophes et quartiers

  • Liste des villages

Roye, Magny-Vernois, Vouhenans, Bouhans-lès-Lure sont les seuls villages suffisamment proches pour pouvoir être considérés comme limitrophes. Dans le cas présent, cette notion peut être liée soit à la distance séparant les communes, soit au temps mis pour y parvenir. En tenant compte de ce paramètre de temps, tous les villages ayant une sortie de la quatre voies peuvent être considéré en tant que tel, y compris Luxeuil

  • Quartiers

-Quartier de la Pologne, avec son école primaire et maternelle, composé essentiellement de villas et pavillons. Il doit son nom aux réfugiés polonais chassés durant l'insurrection de 1831. Un magnifique petit parc se trouve entre les deux écoles.

-Quartier du Mortard, avec son collège. Quelque fois appelé "ghetto 70", ce quartier est constitué des rares immeubles de la ville, où loge une communauté étrangère. Cet ensemble est souvent perçu comme un quartier sensible.

-La Gendarmerie où logent un grand nombre de personnes dans les logements qui ont pris la place des anciennes casernes.

-Les Eaux-Vives est un quartier situé sur une ancienne fonderie démolie. Il sont composé d'un ensemble de plusieurs barres. Le coin n'a pas une mauvaise réputation


Le quartier du Mortard est constitué essentiellement de bloc d'habitations. Il prend place le long de l'avenue du Général Brosset. Le quartier voisin est similaire.
Le quartier du Mortard est constitué essentiellement de bloc d'habitations. Il prend place le long de l'avenue du Général Brosset. Le quartier voisin est similaire.

[modifier] Tissu urbain

Ce croquis illustre la situation. La ville et les villages aux alentours évoluant au fil du temps, cette présentation peut s'avérer caduque. Nous pouvons discenrer le forme en croissant de lune des zone construites.
Ce croquis illustre la situation. La ville et les villages aux alentours évoluant au fil du temps, cette présentation peut s'avérer caduque. Nous pouvons discenrer le forme en croissant de lune des zone construites.

[1] En rouge l'axe de la quatre voies, en bleu l'axe RN19-D486, en blanc, ce qui pourrait former dans le futur, une véritable agglomération.

Lure n'est pas une encore agglomération, malgré le fait qu'elle soit à la fois le chef-lieu de la Communauté de communes du pays de Lure et la sous-préfecture de la Haute-Saône.

  • Axe RN19-D486 (Est-Ouest)

La ville n'a fusionné avec aucune ville de taille semblable, cependant, le village de Roye est acollé à la commune. En suivant la route reliant les deux communes, on peut s'apercevoir que les hameaux de Magny-Vernois gare et tuilerie sont séparés de la ville par une mince bande de pâture de quelques centaines de mètres dans leur plus grande largeur. Une partie de ce village touche déjà la ville, et des terrains limitrophes sont en construction sur le mont Randon. Ce village est très proche de Vouhenans mais ne le côtoie pas encore tou à fait, quoi que la limite ne soit plus très nette.. Si la ville et les villages continuent de croître de cette façon, il est envisageable qu'il se produise une petite agglomération d'une forme oblongue ou en croissant de lune qui peut se distinguer grâce aux photos satellites récentes. Cet axe est dynamique car il s'étend entre une grande forêt et une quinzaine d'étangs.

  • Axe de la "quatre voies"

Dans cette direction, globalement Nord-Sud les villages limitrophes sont plus éloignés les uns des autres, et chaque village est séparé par d'importants terrains agricoles, forêt, étangs ou autres. Il est presque impossible de voir une fusion dans ce sens. De plus, la géographie s'y oppose avec la présence d'obstacles majeurs comme forêt et étang.

[modifier] Architecture

Comme n'importe où en France, l'architecture traditionnelle est ancienne. Dans le cas de la petite ville de Lure, on ne peux pas parler d'architecture propre aux lieux, mais les anciens bâtiments du centre ville sont souvent construits sur plusieurs étages, avec des murs en grès des Vosges, donnant un aspect rose et nervuré reconnaissable à ces bâtisses. Les bâtiment rénovés sont recouvert de crépi. La basse profondeure de la nappe phréatique empêche la construction de fondations imposantes ou de caves. Ce phénomène est omni-présent partout ou l'altitude est basse, c'est pourquoi le rez de chausser est surélevé et accessible par un escalier. Au Mortard, cette question n'esiste pas. Bon nombres d'anciennes constructions étaient décorées par divers ornements en pierre sculptée. Sur les bâtiment publiques, généralement les plus stylés, ont les armoiries de Lure sculptées sur le fronton. Les toitures sont généralement en tuiles, sur deux pans avec ou sans biseau. Ceux-ci supportent généralement plus d'une cheminée. les grandes maison et demeures s'offrent des toits en ardoise -ou quelque fois en simple tuiles- plus raffinés, complexes et beaucoup moin plat. Généralement, une avancée de près d'un mètre est prévue pour éviter le dégradement des murs, ornements et charpentes. L'arêtes des murs porteurs présentent souvent des pières d'angles en grès, ou en roche sédimentaire. La brique rouge est aussi plus ou moins présente à titre d'ornement. On les retrouvent entre des colombages, autours des fenêtres ou pour créer des voûtes. Elles sont quelques fois utilisée pour faires des décoration semblables aux pierres d'angles. Les ferroneries sont toute fois moins fréquentes, mais quelque fois présentes. Dénéralement, elles servent pour les fenêtre de petite dimensions à la cave, mais aussi quelques fois pour les les fenêtre ne donnant pas sur la rue. Les fenêtre sont généralement protégée grâce à des volet et pour les édifices les plus reffinée, il s'agit de persiennes. Les oeil-de-boeuf se trrouvent sous la flêche. Généralement, las demeurs tipiques de la ville sont recopnnaissables de par leur forme: Un pan d'un ou deux étages et une avancée, finissant en pointe.

Dans les lieux plus éloignés de nombreuses anciennes fermes construites en pierres plattes sont utilisées comme habitations. Les ouvertures dans les murs sont entourée de pierres de taille.L'avancée de toit est moindre, et les murs sont quelque fois recouverts de crépi. On y retrouve la traditionnelle porte voutée, faites de grosses pierres de tailles menant à l'étable ou au ancient garages pour le matérie agricol d'autrefois. Quelque maison ont un style contemporain et tout à fait novateur, mais il ne s'agit bien ententu que d'exceptions. Les arêtes ont elles aussi des pierres d'angle.

Aujourd'hui, on ne tient plus guère compte des coutumes architecturales, comme le révèle la présence de maison basiques en séries près du quartier de la Pologne, ou encore le montre les Eaux-vives ou le Mortard. Celles-ci ne présentes aucun élément artistiques, et sont quelques fois mal concues? Ils arrive fréquemment que les évaquations du bruleurs à mazout destiné au chauffage ne sorte pas du toit, et le noircisse. Aucune avancée de toit, tuiles toutes simples, forme rectangulaire, ces maison ont des mures plus fragiles car tout les murs ne sont faite que d'une rangée de parpaing.

Ainsi, sans avoir sa propre architecture, la ville s'est longtemps construite sous un modèle régionnal.

[modifier] Environnement et biodiversité

Ces végétaux sont présents dans les terrains en friches près des étangs.
Ces végétaux sont présents dans les terrains en friches près des étangs.
  • Faune

L'aquafaune est plus ou moins variée suivant les étangs, mais permet néanmoins de pratiquer la pêche. Dans l'Ognon vivent quelques très rares anguilles. Celles-ci souffrent de l'assèchement de l'Ognon en été. Le ciel de Lure abrite des corbeaux en abondance, voir en surnombre, ainsi que des pigeons, des tourterelles, des rouges-gorges des moineaux et bien d'autres oiseaux. En passant sur la 4 voies de Luxeuil, il n'est pas rare de croiser quelques hiboux endormis. La chasse a une part importante dans les villages aux alentours. Avec de la patience, on peut attraper chevreuil, sanglier ou autre.

  • Flore

Les 1065 hectares de forêt de Lure sont composés dans leurs immense majorité de feuillus tels que le chêne et de hêtre. Une certaine quantité de bouleaux sont visibles dans les forêts. On peut retrouver quelques conifères épars, mais de tout évidence ils sont certainement dus à l'activité humaine.
Une flore typique des étangs s'est développée dans la zone de loisirs. Dans les zones plates à l'orée des forêt, les zones en friches se voient recouvertes de petits buissons, ou suivant les endroits de ronces. Sur les plaines entretenues, l'herbe pousse permettant des pâtures pour les chevaux. Le gel en hiver empêche plus d'un végétal de se développer naturellement, notamment l'olivier ou le palmier.

[modifier] Histoire

  • Dès l'Antiquité

D'après certains points de vue, les celtes auraient un lien avec le lieu. Toutefois, les premières traces de civilisation de la région remontent à l'époque romaine comme en témoignent des fouilles aux thermes de Luxeuil. Dans le cas de Lure, un certain Pereciot qui l'a visité avait, en 1771 trouvé des tuiles romaines ou quelques fragments. Ce dernier signala même sur le territoire quelques restes de voies romaines, malgré quelques controverses de situations. Ce sont ces mêmes voies qui auraient amené les invasions barbares dans la région. Les Huns ont réduit en cendres, en 451, quelques communes, notamment Luxeuil.

  • Au Moyen-Age

À la suite de ces tourmentes, les Burgondes s'établirent durablement dans la région, avant que les Francs ne s'emparent des vastes territoires en 534.

Alors que débutait le VIème siècle, un homme et douze disciples arrivèrent; saint Colomban, moine irlandais. Lorsque celui-ci fut exilé, il dispersa ses disciples, qui partirent en suivant la même direction qu'auparavant. Saint Desle alla fonder l'abbaye de Lure, après avoir construit deux oratoires. Après sa mort en 620, la ville gagne en renommée, mais durant le siècle suivant, l'histoire de la ville est quasi inconnue. On sait en revanche que l'invasion des sarrasins fit beaucoup de mal dans la ville comme jusque dans ses plus lointaines périphéries. À ce propos, il est à noter qu'à Luxeuil, l'abbé et ses compagnon furent massacrés, et le cloître fut abandonné pendant 15 ans, fait à dater de l'an 732. S'en suivit à nouveau une période plus ou moins mémorable pour les religieux, pendant l'époque de Charlemagne. En 870, après la mort de Lothaire, le royaume se partage, et Lure fut compris dans la partie cédée à Louis-le-Germanique. Suites à des agitations au niveau de la noblesse, les bourguignons ont cherché un prétexte pour attaquer Lure. Ainsi, le monastère a été fortifié d'un mur de brique, garni de plusieurs tours, ainsi qu'entouré d'un double fossé à la périphérie sous les ordres de Jacques de Vyt, vers 1343. De plus amples fortifications ont été construites à partir de 1340. Il y avait alors une muraille laissant 3 portes ainsi que quelques petits bastillons. Celles-ci survécurent jusqu'au XVIIème siècle. C'est en 1695 que Louis XIV ordonne la démolition de la muraille. Les travaux dureront jusqu'en 1758. La dernière porte disparut en 1796.

  • De 1674 au développement industriel
Carte de Lure et ses environs par Cassini (XVIIIe siècle)
Carte de Lure et ses environs par Cassini (XVIIIe siècle)

En 1674, le marquis de Renel, sur l'ordre de Louis XIV, s'empara de Lure. Les princes allemands n'étant plus les protecteurs de l'abbaye elle fut rattachée le 10 août 1679 à la Franche-Comté et donc à la France. À cette époque, la ville était entourée d'une muraille et d'un fossé. L'église Saint-Martin fut construite vers 1740-1745, à la place de l'ancienne qui fut la proie des flammes lors de l'incendie de 1720. Plus tard, l'abbaye fut vendue, ce qui mit fin à huit siècles religieux. Le 15 janvier 1790, la ville devint chef-lieu de district et de canton. Suite au décret du 30 juin 1804, on construisit un lycée dans le centre de la ville. C'était en fait un collège. Un très vieux saule y est planté, certainement depuis sa construction.

Les autrichiens entrèrent dans Lure le 2 janvier 1814. Elle du subvenir pendant six mois aux besoins quotidiens d'une garnison de 200 à 450 soldats. Elle paya aussi les frais d'un hôpital militaire, lors de la deuxième occupation qui dura du 8 juillet au 22 octobre 1815. Cette période fut économiquement désastreuse; en plus de la garnison installée, elle vit défiler pendant ces quatre mois pas moins de 70 000 hommes et près de 24 000 chevaux. À la suite de ces deux occupations, la ville fut gravement endettée; 80 000 francs avaient été dépensés durant cette période, ce qui correspond actuellement à plus de 40 000€. A l'époque, Lure n'était évidemment pas aussi peuplée.

Jusqu'en 1870, on pouvait considérer Lure comme une petite ville agricole, un gros bourg, malgré la présence de deux petites fonderies et quelques artisanats, comme par exemple, le tissage du coton ou la tannerie. Elles servaient à une production locale. Il fallu attendre la construction du chemin de fer liant Paris à Belfort en 1857-1858 pour voir le climat industriel se modifier. Ce n'est que suite à la guerre de 1870 et l’annexion de l’Alsace-Lorraine, que nombre d'industriels alsaciens s'établirent dans la région.

  • Les deux Guerres Mondiales
Des usines s'étaient installées à Lure depuis l'annexion de l'Alsace-Loraine. Ici, il s'agit d'une fabrique de textile qui a été démolie pour faire place à du terrain à bâtir. Celle-ci était sur la rive droit de l'Ognon
Des usines s'étaient installées à Lure depuis l'annexion de l'Alsace-Loraine. Ici, il s'agit d'une fabrique de textile qui a été démolie pour faire place à du terrain à bâtir. Celle-ci était sur la rive droit de l'Ognon

Les affiches de mobilisation générale furent placardées dans la ville le 1er août à 4 heures. Les habitants furent aussi informés grâce aux cloches, et paraît-il la ville était parcourue par des tambours. La veille à 11 heures du matin, le 18ème régiment de Dragon quitta la ville dans un départ émouvant. La frontière n'était alors qu'à une trentaine de kilomètres. Les soldats participèrent à la prise de Mulhouse. Sainte-Anne est transformée en hôpitaux militaires dans le but de pouvoir soigner les premiers blessés. En 1917, la VIIème armée installa le siège de son Q.G. vers la bibliothèque. Depuis le début de la guerre, on pouvait quelquefois apercevoir des avions allemands dans le ciel, c'est pourquoi des guetteurs furent installés sur le toit de l'église Saint-Martin. Bien que la ville n'ait pas été touchée par de sérieux bombardements, depuis la 1ère bombe tombée le 13 août 1914 sans faire de dégâts jusqu'à la fin de la guerre, 37 bombes furent au total lâchées sur Lure. Il semblerait que ce soit la gare ou le rail qui avaient été pris pour cible. On pensa alors que quelques informateurs allemands étaient établis à Lure. Uniquement deux bombardements sur les dix totaux furent meurtriers. Le 6 juillet 1916, l'explosion de l'un d'entre eux tua cinq femmes, une fille, cinq enfants et un militaire. Seul un mort et un blessé furent provoqués par celui du 5 septembre 1917. Un monument aux morts a été érigé en 1925 en l'honneur des 151 personnes tombées pendant la guerre. La Croix de Guerre fut attribuée à la ville le 14 août 1921 pour: «(citation) A été au cours de la guerre l'objet de fréquent bombardements par avion. Malgré ses deuils, elle s'est signalée en toutes circonstances par sa belle et vaillance et sa patriotique fierté ». Cette croix de guerre est affichée sur ses armoiries.

En ce qui concerne la Deuxième Guerre Mondiale, l'ordre de mobilisation générale fut décrété le 2 septembre et le lendemain, les clochers des églises annonçaient la déclaration de guerre. Quelques bâtiments furent réquisitionnés, comme par exemple l'hospice Marie-Richard qui fut transformé en hôpital militaire. La drôle de guerre s'installa gentiment. On peut admettre sa fin lorsque la ville est survolée par des avions allemands le 10 mai 1940, au crépuscule. Ceux-ci attaquaient la Base aérienne 116 par vagues successives. Des bombardements ont commencé le lendemain. Ceux-ci étaient malheureusement plus efficaces que ceux de la guerre précédente. L'arrivée des allemands se faisaient sentir et la population luronne commença à s'affoler, lorsque Vesoul tomba aux mains de la Wehrmacht le 16 juin. Le lendemain seulement, le 17 dans la journée, les premiers véhicules motorisés se firent voir, et le 18 juin, à 7 heures 30, des pièces d'artillerie arrivèrent par le chemin de la gare, quelques bombardements eurent lieu sans provoquer de victimes. L'occupation durera 4 ans et 3 mois. Pendant l'occupation, le 12 février 1944, 12 israélites furent déportés. À la mi-août, des convois allemands passaient par la ville pour faire retraite jusqu'à Belfort. Le 15 septembre des échanges de tirs entre américains et allemands se firent entendre la première fois à Vy-lès-Lure. Pour ne pas être encerclés, les allemands entamèrent un repli stratégique sur La Côte. Des attaques aériennes américaines ont provoqué quelques dégâts (la poste fut détruite?). La libération de la ville de Lure eut lieu le 16 septembre 1944 par la 3e division d'infanterie US.

  • De la libération à nos jours

Le collège du Mortard est construit en 1976. En 1979, un contournement de la route nationale 19 permit à la ville de retrouver une part de son calme. Depuis mi 2006, le contournement Luron est en travaux.[6]. Ceux-ci seront terminés en 2009 : création d'une 2 fois 2 voies, en site neuf (projet RN 19 : Langres / Delle). L'ancienne chaussée sera réservée au trafic local inter-quartiers.

  • Héraldique
Les armoiries de Lure gravées sur une fontaine en pierre en 1850.
Les armoiries de Lure gravées sur une fontaine en pierre en 1850.
Sur ces armoiries plus récentes, on peut voir les deux médailles en supplément.
Sur ces armoiries plus récentes, on peut voir les deux médailles en supplément.

La ville a pour devise « Undique nos Tuere », qui se traduit par : « Protège‑nous de tous côtés » ou « protège‑nous partout ». Cette devise peut se comprendre en la liant avec les faits historique des lieux, qui sont chargés de pillages et razzias pratiqués depuis maints siècles par des envahisseurs successifs.

Les armoiries de cette commune sont anciennes, à tel point que personne ne peut affirmer à quand elles remontent exactement. Certaines personnes la font remonter à 1545, mais on ne la voit pour la première fois qu'en 1636 sur le sceau d'un acte qui est actuellement conservé dans les archives du Doubs. D'autres armoiries officielles ont été attribuées par Louis XIV en 1696. Il a interdit l'utilisation de quelques autres armoiries qu'il n'eut point reconnu. Ces armoiries imposées semblent ne jamais avoir été utilisées.En 1931, le 72ème Régiment d'infanterie polonaise adopta les armoiries de Lure comme insigne, ceci pour commémorer leur formation à Lure en 1916.

Les armoiries de la ville sont un écusson bleu ciel striés horizontalement ("Soleil d'or sur champ d'azur"), exposant habilement le soleil doré avec un visage qui a plusieurs significations. Cet ensemble est symétriquement décoré sur ses deux flancs par des lauriers. L'écusson est surmonté d'une couronne composée de trois tours de gardes. La valeurs symbolique de cet élément nous provient certainement encore une fois du passé. Cet ensemble peut se retrouver dans les armoiries de Ronchamp et Fresse, ou encore de plu grandes villes tel que Saint-Etienne. Dans l'arête supérieure est placée la devise écrite sur un morceau de parchemin déroulé.
Les croix de guerre Croix de guerre 1914-1918 et Croix de guerre 1939-1945) qui ornent le blason de la ville ont été attribuées afin de récompenser l'attitude de la bourgade durant les deux guerres mondiales qui compte de nombreuses victimes des conflits. On peut constater qu'elle ne figurent pas sur l'écusson en pierre de 1850 (voir la photo). Le visage du lumineux soleil est lui aussi absent. Le sapeur Camembert ne figure pas sur les armoiries, malgré le fait qu'il soit en quelque sorte le symbole de la ville. Comme on peut s'en douter, le blason de la ville est bien plus ancien que le personnage de la bande dessinée.
Bien que les abbayes soient souvent affichées sur les armoiries municipales, celle de Lure est absente alors que la ville lui doive son existence, à moins qu'elle soit la couronne de fortifications en haut du blason comme pourraient l'expliquer certains faits historiques. Saint Colomban n'y figure pas non plus.

[modifier] Administration

Icône de détail Article détaillé : Liste des maires de Lure.

Le portrait de chacun de ses élus sont exposés en permanence dans le rez-de-chaussée de la mairie.

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
juin 1995 janvier 2007 Michel Federspiel DVG
janvier 2007 en cours Éric Houlley PS
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Contrairement à la démographie générale de la Haute-Saône, Lure n'as pas connu de dépeuplement notoire depuis 1880. Pour pouvoir comparer les deux évolutions, il faut savoir que le Haute-Saône ne s'est repeuplée qu'à partir de 1950. Consulter l'article de la démographie Haut-saônoise peut s'avérer intéressant. On peut aussi comprendre la démographie en se basant sur l'histoire, comme par exemple pour l'arrivée du chemin de fer et l'annexion de l'Alsace-Lorraine qui fit augmenter notablement la population.

Un des multiples mémoriaux aux morts présents à Lure
Un des multiples mémoriaux aux morts présents à Lure


Évolution démographique
(Source : INSEE[7])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
6408 7415 8639 9130 8843 8727 8337
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Victimes de la guerre;

  • 1ère Guerre Mondiale : 221
  • 2ème Guerre Mondiale : 15 morts, 23 fusillés, 23 déportés
  • Algérie et Indochine : 15 morts

Des 23 déportés, Jeanne Chloterer était une professeur d'histoire et de français au Lycée Colomb. Elle portait l'étoile jaune, et disparut un matin, emmenée par les Allemands. Un centre culturel porte aujourd'hui son nom en sa mémoire.


Évolution démographique
(Source : Cassini[8])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1881 1886 1896 1901 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1800 1918 2001 2471 2853 2950 3196 3397 3273 3537 3747 3555 4360 4474 5887 6062 6062 6291 6062 5970 5722 6723
Pyramide des âges à Lure en 1999.[9] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
Avant 1904  0,1
4,4  1905-1924  10
11,8  1925–1939  14,4
18,4  1940-1954  17,9
21,1  1955-1969  19,8
24,8  1970-1984  21,3
19,5  1985-1999  16,4

[modifier] Économie

[modifier] Secteur primaire

Lure produit du sable, du gravier, ainsi que d'autres éléments beaucoup plus gros. La granulométrie est variable et modulable.
Lure produit du sable, du gravier, ainsi que d'autres éléments beaucoup plus gros. La granulométrie est variable et modulable.

Bien que la ville de Lure soit presque entourée de champs, il n'existe aucune activité agricole notoire à Lure, malgré la présence de nombreuses fermes transformées en résidence, les exploitations appartenant à des habitants d'autres communes voisines. L'exploitation forestière de Lure à proprement dit n'est pas importante, voire inexistante (sauf ONF), du fait que les villages limitrophes font une part importante de travail en la matière. Il est à relever que la surface boisée recouvre un peu plus de 1000 hectares sur les 2431 de la commune, soit quand même un bon pourcentage. (878 de bois communal)

Les production de gravier et les sablières elles ne chôment pas, comme en en témoignent les infrastructures et les étangs. On peut en voir en passant sur la 4 voies en direction de Frottey-lès-Lure. Actuellement désaffectés, il reste des hangars pour sécher le tabac qui était produit dans le terrain près de la 4 voies, derrière la zone commerciale des Cloyes.

[modifier] Usines et productions

  • Jadis, Lure comptait deux tuileries, trois tissages de coton, trois teintureries, une brasserie, deux fonderies, une imprimerie, et enfin un atelier de gravure et de dorure sur bois.
  • Actuellement, Les entreprises suivantes se sont installées : Isoroy, Vétoquinol, Faurecia..., alors que d'autres ont fermé, comme la fonderie qui a laissé place aux Eaux-vives et l'usine de tissage est partie à La Côte, délocalisant à nouveau actuellement.

[modifier] Commerces

La zone commerciale de la saline.
La zone commerciale de la saline.

La ville est bien garnie en commerces qui peuvent se regrouper sous 3 sections :

  • La ZAC des Cloies (1ère) et la ZAC de la Saline (2ème) se partagent la majorité des commerces et des grandes surfaces de Lure. La plus grande surface commerciale est certainement le centre E.Leclerc de la zone des Cloyes, juste avant le supermarché des mousquetaires. On peut considérer la zone des Cloyes comme uniquement commerciale et définitivement aménagée, alors que la zone de la Saline peut encore s'agrandir de manière conséquente. Cette zone offre d'autre services qui s'éloignent quelque peu de la vente, comme des centre de Lavage, des centres autos, voir même des commerces "administratifs". Ces deux zones sont constituées essentiellement de grandes surfaces desservant de l'alimentaire à l'outillage en passant par l'électroménager et le vêtement. La construction de la quatre voies dynamise fortement les deux zones commerciales, surtout celle des Cloyes. Une énorme bretelle sortant du giratoire y est d'ailleurs exclusivement dédiée.
  • Le centre-ville (3ème) qui conserve ses boutiques, sa librairie, ses coiffeurs, bars, restaurants, fleuristes, boulangeries, chocolateries, pharmacies, et boutiques d'habillement. Elles sont plus prisées pour le shopping que pour l'achat de biens vitaux. Cependant, ces petits commercent une prestation meilleur et une qualité plus grande allant évidemment avec une hausse des prix.

Le supermarché Match fait exception. Il est la seule grande surface à l'intérieur de la ville, en ne comptant pas le LIDL, nettement plus petit très fréquenté par les élèves des deux lycées voisins. Une petite zone commerciale ne rivalisant pas en taille avec celles citées ci-dessus se trouve au pied des immeubles du Morard.

[modifier] Services public ou privés

[modifier] Scolarité et enseignement

La ville de Lure possède un système éducatif assez complet[10]; on y trouve plusieurs plusieurs écoles maternelles et primaires (La Pologne, Jean Macé, ...), ainsi que le collège publique du Mortard et privé de Ste-Anne, un lycée général nommé G. Colomb, deux lycées professionnels, le Bartholdi et celui de Ste-Anne. On peut donc suivre une scolarité à Lure jusqu'au niveau du Bac. La fréquentation de ces établissements peut sembler excessive pour la taille de la ville, mais s'explique par la présence d'élèves des communes voisines ou plus lointaines, comme le fait envisager la présence d'un internat dans le lycée G. Colomb. Notons au passage que ce lycée a, d'après les avis du personnel, une bonne réputation. Les lycéens de cet établissement n'ont pas le samedi de libre.

[modifier] Services

Globalement complet en le domaine, Lure possède médecin généraliste et spécialisé dans tout les domaines, tel que la radiologie, podologie, ainsi qu'un petit hôpital. La pension Marie-Richard prend en charge les personnes âgées. La poste permet divers services, et dispose de nombreuses point de collecte de courrier dans la ville. Les facteurs se déplacent en voiture ou à vélo. La SNCF s'arrête en gare de Lure. Il y a 3 auto-écoles, un centre A.N.P.E., deux tribunaux, une maison d'arrêt, une caserne de pompier, un Office du tourisme et les divres services que rend la Sous-Préfecture.

[modifier] Loisirs

[modifier] Sport

Les installations sportives sont conséquentes[11]. On peut compter trois terrains de foots, deux en herbe, l'autre sur du sable tassé nommé familièrement "stabilisé", ainsi qu'un gymnase, le Gymnase Brosset. Il est doté à l'intérieur d'une grande salle multisports, d'une salle de ping-pong, de sports martiaux, un grand mur d'escalade avec surplomb, ainsi qu'une salle de danse. À l'extérieur, on peut encore pratiquer plusieurs sports d'équipes sur un grands terrains en béton. Dans le même endroit, il est mis à disposition la piscine municipale. Celle-ci comporte un unique bassin de 12.5x25 mètres, si on ne compte pas la pataugeoire de quelques mètres carrés, pour 40 centimètres de profondeur, à l'extérieur démunie d'eau ou poussent des mauvaises herbes. La piscine va heureusement être massivement rénovée lorsque les travaux débuteront à la rentrée de 2008.

Il est un fait important et bien connus que les étangs, pourtant interdits à la baignade rencontrent un fort succès l'été, malgré la présence de la piscine et des nombreux panneaux d'interdiction qui mènent rarement à des verbalisations. On peut expliquer leur succès par leur gratuité, leurs tailles, les chemins qui les entourent, ainsi que l'état de la piscine municipale et ses divers exigences. Ces étangs sont entourés de chemins entretenus bordant l'Ognon allant à allant à la Vouhenans, ainsi que d'une grande place de jeux, ce qui explique une partie de leurs popularité. Dans certains de ces étangs, en saison estivale, il y a la possibilité de faire de la pêche. A coté se trouve un centre d'équitation d'une taille notoire et d'un camping. Le bois du Mortard est traversé par un parcours sportif long de 1,8 km. D'autres parcours balisé de bornes informatives sont pratiquables. D'importants chemins et petites routes sillonnent la campagne et la forêt, permattant de belle journée de randonnée ou de VTT. Léquitation est un centre d'activité impotant à Lure. De nombreux chevaux circulent sur les routes et chemin à l'extérieurs de la ville. Le centre équestre est le théâtre de concours depuis 1990. Le CSO; Concours de Sauts et d'Obstacles détient un haut niveau en France. C'est ici qu'aura lieu la 1re coupe du monde des cavaliers vétérinaires 10'000 personnes dont 2'000 cavaliers sont attendus.[12]

[modifier] Culture

L'espace Meliès est un cinéma comprenant deux salles. Celui ci est apprécié pour le faible coût de ses entrées, sa convivialité et pour ses films. Ceux-ci sont très variés pour la taille de la ville bien qu'ils soient souvent "une seule semaine à l'affiche". Une bibliothèque municipale met à disposition plusieurs milliers d'ouvrages et une vingtaine de périodiques. Elle est divisée en deux parties; une pour les enfants, une pour les adultes. Le centre culturel François Mitterrand permet d'assister à des concerts, du théâtre ou d'autres animations. D'autres salles de fêtes et autres espaces existent également. Le centre culturel, offre plusieurs activités payantes, notamment une fonction de cybercafé des cours de langues, de cuisines, ainsi qu'un club de danse hip-hop. Le CIO est présent juste à côté. Notons aussi la présence d'une petite discothèque.

[modifier] Développement durable

La seule station d'épuration et de traitement des eaux de la ville
La seule station d'épuration et de traitement des eaux de la ville
Il ne s'échappe que de la vapeur non nocive d'Isoroy
Il ne s'échappe que de la vapeur non nocive d'Isoroy

En matière de développement durable, la municipalité est dotée d'une station d'épuration comprenant deux bassins construits sur un terrain d'environ 4 hectares, à l'extérieur de la ville, à côté des rails, près de la forêt. Une déchèterie, se localise à l'extérieur la zone commerciale des Cloyes, près de la gravière. Les déchets sont triés dans plusieurs bennes différentes selon le contenu. La municipalité met en place la collecte des déchets à domicile grâce aux camions-poubelles. Répartis, quelques points de collectes et de tri existent sous formes de conteneurs soulevables. Ils permettent notamment de trier le plastique, le verre et le papier. La ville dispose aussi de plusieurs balayeuses électriques qui nettoient le ville en permanence. Elles sont particulièrement utiles pour nettoyer les restes du marché le mardi. Sur les poubelles de la ville, en dessous de l'effigie il est fait mention de "Lure, ville propre". Bien que ce soit le cas, certaine rumeurs vont à l'encontre de cette image.

Lure n'a pas encore été victime de pollution notoire, malgré les soupçons infondés sur les vapeurs émanant de la cheminée d'Isoroy. Dans le cadre scolaire, il faut noter que le lycée est un établissement pilote dans l'opération agenda 21 qui consiste en divers économies d'énergie et tris des déchets.

[modifier] Cultes

Lure possède l'église Saint-Martin pour le culte catholique, un temple moins fréquenté, ainsi qu'une mosquée. À côté du cinéma se trouve toujours un bâtiment religieux chrétien, mais celui, sans être abandonné n'a plus sa vocation religieuse. Sans être reconnaissable en tant que tel, n'ayant rien avoir avec l'architecture de églises francomtoises, d'autres cultes sont réalisés dans la chapelle St-Paul, dans un autre église se disant évangélique et une église se voulant apostolique ainsi que dan un autre local d'une église évangélique. Les Témoins de Jéhovah sont aussi présents dans la ville. Le cimetière de la ville se situe derrière le lycée G. Colomb.

[modifier] Lieux et monuments

Il s'agit là que de lieux fréquenté ou apréciés des habitants. Leur connaissance se limite à la ville, et n'ont pour ainsi dire aucune renommée.

La fontaine près de la place de la Libération
La fontaine près de la place de la Libération
  • La sous-préfecture : construite sur les restes de l'abbaye dont n'a subsisté qu'un morceau de chapelle sur un terrain privé voisin de la sous-préfecture. Le parc ainsi que le bureau du préfet sont ouverts au public lors des Journées du patrimoine. Le bureau est la seule pièce qui échappa à un incendie dévastateur.
  • En face de la sous-préfecture, le « Puits de la Fond », un petit étang qui donne naissance à la Reigne. Un petit escalier mène à une des résurgences sur le bord. Cet escalier est bordé d'une barrière en béton formé comme si c'était du bois. Le puits à une légende : un meunier avait son moulin juste devant l’abbaye. Ce meunier avait une fille qui s'éprit un homme qu'elle ne pouvait épouser à cause de l'avarice paternelle. La colère s'abattit sur le meunier et la foudre détruisit son moulin. Dans le trou formé ainsi s'accumulèrent les eaux de cet orage.
  • En face du puits, juste à côté de la sous-préfecture, on voit un vieux lavoir par lequel la Reigne s'échappe et coule vers Magni-Vernois. Le lavoir est comme tous les lavoirs de la région charmant mais quelconque.
  • On peut suivre la Reigne sur une cinquantaine de mètres jusqu'au très récent parc de l'Abbaye. On traverse un simple pont pour rejoindre ce parc entouré par l'eau, au centre une cascade artificielle.
  • Parc du quartier de la Pologne
  • Il ne faut pas oublier le « Chapitre », un château construit par deux ecclésiastiques quelques années avant la Révolution française. Leurs constructeurs ne purent jamais l'habiter. Dès le début séparé en deux parties identiques, il l'est encore aujourd'hui. La partie gauche appartient à un particulier, la droite appartient à un couple d'artistes qui en a fait une maison de l'art et une chambre d'hôte. La partie droite est ouverte au public depuis 2006 à l'occasion des Journées du patrimoine.
  • Le sentier de l'Onde, artificiel, longe de très près l'Ognon. Des tableaux permettent d'un apprendre plus sur la rivière. Ce sentier fait le tour de plusieurs gravières inondées et arborées. Depuis ce sentier on peut en période de crue admirer les champs inondés de l'autre côté de l'Ognon. Il débute au pont de l'Ognon mais il est difficile de dire où il se termine. Un terrain de jeu pour enfants a été construit et le centre équestre luron ainsi que le camping en sont très proches.
  • L'église en plein cœur de Lure dont le toit n'est pas décoré contrairement aux églises courantes dans la région est une construction relativement récente. Elle remplace l'ancienne église Saint-Martin qui était sur la colline où se trouve maintenant le cimetière.

[modifier] Personnages célèbres

  • Georges Colomb, connu comme l'un des pères de la bande dessinée sous le pseudonyme de Christophe, y est né le 25 mai 1856. Un de ses personnages, le sapeur Camember est devenu en quelque sorte l'emblème de la ville. À l'occasion du 29 février, la ville organise une série d'animations en l'honneur du sapeur Camember et de son auteur, notamment en plaçant des plaques de rues comme rue de Mam'zelle Victoire, rue du docteur Guy Mauve… La mode 1900 étant de rigueur dans l'esprit de « L'Art Nac du sapeur ». Le principal lycée de Lure porte le nom de cet auteur. Une partie intéressante de ses créations sont dans l'encyclopédie au titre de Anémélectroreculpédalicoupeventombrosoparacloucycle.
  • Pierre Joseph Desault, né le 6 février 1744 à Vouhenans, village à proximité de Lure.et mort à Paris le 1er juin 1795, il fut un précurseur de la chirurgie moderne, il apporta des soins à Louis XVII de France alors emprisonné à la Tour du Temple. Il fut nommé successivement professeur à l'école pratique, membre du collège de chirurgie en 1776, chirurgien en chef de la Charité en 1782, puis de l'Hôtel-Dieu en 1788. Il enseigna l'anatomie sur des cadavres et non plus sur les planches murales ou sur des pièces de cire. Pendant la Révolution française, il se dévoua aux malades et aux blessés. Il fut chargé en 1795 de donner des soins au jeune Louis XVII. Il mourut pendant ce traitement, à 51 ans. Une rumeur se propagea, Pierre Joseph Desault aurait été empoisonné pour avoir refusé de réaliser certains projets criminels du gouvernement révolutionnaire qui aurait voulu tuer Louis XVII. L'autopsie faite de son cadavre ne révéla aucune trace de poison dans ses organes.
  • Antoine Boisson, fils de Pierre Boisson fut scolarisé au pensionnat de Sainte-Anne, à Lure. Pendant l'invasion de lure par les allemands en 1940, il se porta vollontaire pour être un otage exigé par les allemands (plusieurs otages étaient éxigés.) , garantissant que la divison ne serait pas attanquée en s'y installant. Il a fait des études de droits en 1947 à l'université de Paris. Dès 1950, ce dernier était abonné à des revues littéraires françaises. Il connaissait la langue allemande, et était abonné à un Journal d'apprentissage de la langue anglaise, titrées BBC. Nous pourrons aussi noter que des revues pour enfants en russe furent retrouvées dans le grenier de son ancienne maison. Ce personnage peu connu a une rue à son nom. Son grand-père serait mort dans les tranchées de Verdun, comme en témoigne la présence de son nom et prénom sur une plaque commémorative à l'église, au cimetière, ainsi qu'au lycée G. Colomb.
  • Félix Grandmougin, né à Lure en 1805, mort à Luxeuil en 1879, fut un architecte. L'église de la Visitation a été construite au XIXe siècle. De toutes les églises bâties sur les plans de l'architecte luron Félix Grandmougin, celle de Raddon est sans doute l'une des plus accomplies et les mieux exécutées… À l'intérieur, très beau mobilier dessiné également par Félix Grandmougin. L'église de Saint-Germain a été édifiée au XIXe siècle par ce dernier.
  • Alain Perrin, entraîneur de football né à Lure le 7 octobre 1956
  • Jérome Béglé, journaliste à "Paris Match" serait lié à la ville de par sa famille.

[modifier] Jumelage

Drapeau : Allemagne Asperg (Allemagne), voir Asperg (de) Les 7 et 8 octobre 1967 à Asperg, le jumelage est officialisé ; la charte est signée le 8 octobre. Les dix ans du jumelage ont été fêtés à Lure en présence des deux maires. Le 24 septembre 1983, ce maire est nommé citoyen d'honneur de la ville de Lure pour la quinzième célébration de l'évênement. Du 3 et 4 octobre 1987 on fête le vingtième anniversaire du jumelage à Asperg et du 22 et 23 à Lure.

Le club photo de Lure invite régulièrement celui d'Asperg pour des expositions.

[modifier] Croyance populaire

Voici quelques croyances et légendes populaires des environs de Lure.

  • Chrétiennes :

Le mythe de saint Desle (Deicolus en latin) :

Saint Desle était le plus vieux des compagnons de saint Colomban et, arrivé à Lure, il se sentit si fatigué qu'il pria Colomban de laisser là. Colomban exauça cette prière. La capacité de saint Desle était de pouvoir accrocher ses habits à un rayon de soleil et de bien s'entendre avec les animaux même les plus féroces. Un jour, il se perdit dans une forêt proche de Lure pendant plusieurs jours. Il avait très soif lorsqu'il aperçut une licorne. Or au Moyen Âge on croyait que, si cette créature frappe une pierre de sa corne, une source naît. Saint Desle qui s'entendait bien avec les animaux suivit lentement la licorne qui fit jaillir l'eau d'un rocher. À cet endroit se trouve maintenant la source de Saint Desle dont les eaux, dit-on, guérissent les yeux malades (mais peut-être vaut-il mieux ne pas essayer car, de nos jours, les eaux noirâtres sont souillées par la terre et les feuilles).

  • Non chrétiennes :

Tante Arie est arrivée jusqu'à Lure mais là elle possède des pattes de chèvre et non des jambes. Les nuits froides d'hiver, quand la neige est venue, elle rend visite à une famille pauvre, termine le travail inachevé dans la journée et offre des cadeaux aux enfants.

La Vouivre on ne sait pas vraiment qui elle est mais elle vit dans la forêt et elle inspire terreur. Son œil se voit de loin dans la nuit et certains disent que c'est une vieille femme.

On dit que si dans la forêt on marche sur une drosera (petite plante carnivore des zones marécageuses), on est perdu et on ne ressortira jamais de la forêt. On risquerait aussi une mort très prochaine, en s'enfonçant par exemple dans l'eau du marais.

[modifier] Vie militaire

De nombreux édifices des casernes ont été détruit pour laisser leur place à des bâtiments d'architecture contemporaine. Les anciennes casernes, écuries et garages, bien que jolies appartiennent au passé.
De nombreux édifices des casernes ont été détruit pour laisser leur place à des bâtiments d'architecture contemporaine. Les anciennes casernes, écuries et garages, bien que jolies appartiennent au passé.

Unités militaires ayant tenu garnison à Lure:

  • 1er régiment de dragons, de 1892 à 1897
  • 13e régiment de dragons, de 1897 à 1913
  • 18ème Régiment de dragon en 1914
  • 4ème Régiment de Défense contre aéronefs de 1920 à 1923
  • 121ème escadron du Train de 1930 à 1939
  • 63ème Régiment d'artillerie en 1946
  • 54ème Régiment d'Artillerie de 1947 à 1962
  • 1er régiment de dragons, de 1963 jusqu'à sa dissolution le 1er juillet 1999.
  • Gendarmerie

La ville à connu un passé militaire plus ou moin importantdepuis le XVIIe siècle. Un avant poste pour [[Belfort avait déjà été sérieusement envisagé, mais le projet fut ajourné. Ce n'est qu'à partire du début du Xe siècle que le aura ses imposants casernes. Divers unités furent basée ici au fil des années, mais aujourd'hui, c'est un poste de la gendarmerie mobile. Avant d'avoir accueilli la gendarmerie, les lieu furent en chantier. Les caserne et autres bâtiment d'un autre âge ayant étés jugés inadéquats, ils furent rasé. Aucune pierre ne servit à la construction des pavillons, d'une solidité nettement inférieure.

Actuellement 3 postes de gendarmerie se tiennent dans Lure. La base aérienne de Luxeuil figure parmi les plus grands employeurs militaires de la ville. La gendarmerie de Lure dispose d'une quinzaines de véhicules, dont un P4. Il arrive parfois que quelques moto de la gendarmerie circulent en ville. La vie militaire peut être considérée comme inexistante actuellement. Les dispositifs militaires se trouvant à Luxeuil, Vesoul, et Belfort. Notons la présence de voiture de la police municipales.

[modifier] Divers

En 2005, la ville, étant trop envahie par les corbeaux du le bois du Mortard et de la colline de l'hôpital organisa une chasse afin d'en diminuer la population. La sous-préfecture organise tous les ans une chasse sur la colline de l'hôpital (Mt-Châtel).

La course du sapeur, sont six courses de 3,5 km populaires, 5 km et 10 km en 2 boucles de 5 km, ceci rue Parmentier.

La ville est survolée fréquemment par des mirages 2000-N, de provenance de la Base aérienne 116 de Luxeuil-Saint Sauveur, une ville de même taille à une vingtaine de kilomètres.

En 2008, plusieurs manifestations ont euze lieu dans le cadre de l'enseignement publique.

[modifier] Galerie Photo

Icône de détail Article détaillé : Lure en image.

[modifier] Voir aussi

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[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Site classant une bonne partie des villes et villages français
  2. Histoire de Lure sur le site officiel de l'Office du Tourisme
  3. Site calculant l'orthodromie d'après les longitudes et lattitudes.
  4. Relevés d'après le site d'Infoclimat
  5. Article de journal concernant la réhabilitation
  6. Page du site officiel des travaux de la RN19 concernant la déviation de Lure
  7. Lure sur le site de l'Insee
  8. Lure sur le site de Cassini
  9. Pyramide sur le site de l'INSEE.
  10. Scolaire et Périscolaire à Lure
  11. Page du site officiel sur le sport et ses installations municipales
  12. Page sur le site de la Mairie