Ligne Toulouse - Bayonne

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Ligne Toulouse - Bayonne
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Ligne Toulouse - Bayonne
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Longueur : 321 km
Mise en service : 1861-1867
Écartement : standard
Nombre de voies : 2 voies de Toulouse à Puyoô, 1 voie au-delà
Pente maximale : {{{pente maximale}}} ‰
Propriétaire : RFF
Exploitant : SNCF
Électrification : 1500 V continu en 1922-1930
Signalisation : Block manuel unifié
Types de trafic : TGV de Tarbes à Puyoô, Corail, TER, fret
Lignes affluentes : Bordeaux - Irun, Puyoô - Dax, Bordeaux - Sète, Pau - Canfperanc, Portet-Saint-Simon - Puigcerda
Principales gares : Toulouse, Tarbes, Lourdes, Pau, Bayonne
Schéma de ligne
vers Montauban
vers Rodez et Aurillac
256,412 Toulouse-Matabiau
256,856
0,444
1,066 Tunnel de Guilhemery (104 m)
2,300 Canal du Midi (21 m)
3,857 Saint-Agne
4,482 Pont de la Charbonnière (Rocade) (57 m)
5,135 Pont d'Empalot (Garonne) (180 m)
5,677 Pont d'Arcole (Garonne) (245 m)
5,913 Empalot
5,928 vers Auch
11,712 Portet-Saint-Simon
12,74 vers La Tour-de-Carol
20,775 Muret
21,436 Pont sur la Louge (9 m)
23,513 Passage sous l'A64
28,290 Le Fauga
34,176 Longages-Noé
37,144 Passage sous l'A64
41,439 Carbonne
48,607 Saint-Julien-sur-Garonne
55,813 Cazères-sur-Garonne
61,552 Martres-Tolosane
64,790 Pont sur l'A64
65,692 Boussens
67,803 Pont du Fourc (Garonne) (98 m)
67,977 vers Saint-Girons
71,709 Saint-Martory
72,772 Pont d'Apas (Garonne) (74 m)
74,607 Lestelle
75,110 Passage sous l'A64
79,783 Labarthe-Inard
90,327 Saint-Gaudens
92,171 Pont de Valentine (Garonne) (75 m)
97,560 Martres-de-Rivière
103,471 vers Luchon
103,877 Montréjeau-Gourdan-Polignan
104,264 Pont sur la Garonne (68 m)
104,391 Pont de Sarrieu (décharge) (32 m)
110,565 Saint-Laurent-Saint-Paul
115,480 Cantaous-Tuzaguet
117,684 Passage sous l'A64
117,832 Pont sur la Save (3 m)
118,829 Pont sur le Gers (3 m)
120,030
120,454 Lannemezan
vers Arreau
126,047 Capvern
134,003 Viaduc de Lanespède (351 m)
sur la Lène et l'A64
136,144 Ozon-Lanespède
136,800 Pont sur l'Arros (13 m)
138,613 Tournay
141,001 Bordes-Lhez
142,897 Tunnel de Lhez (597 m)
143,691 Pont sur l'Arret-Darré (80 m)
145,726 Lespouey-Laslades
148,011 Tunnel de Laslades (373 m)
148,011 Tunnel de Sarrouilles (532 m)
vers Bagnères-de-Bigorre
152,750 Ampèrevielle
152,984
154,162 Séméac-Mercadieu
155,132 Pont sur l'Adour (61 m)
156,293 Tarbes
156,838 vers Mont-de-Marsan
158,248 Pont sur l'Échez (18 m)
160,817 Passage sous l'A64
162,009 Juillan
166,450 Ossun
176,296 vers Pierrefitte-Nestalas
176,863 Lourdes
187,200 Saint-Pé-de-Bigorre
191,761 Montaut-Bétharram
195,801 Canal du Lagoin (5 m)
198,917 Coarraze-Nay
204,711 Boeil-Bezing
208,237 Assat
212,225 Viaduc du Lagoin (17 m)
215,735 Pau
215,937 vers Oloron et Canfranc
215,947 Canal de l'Ousse (15 m)
222,366 Lescar
226,636 Pont sur l'Ousse (14 m)
233,779 Pont sur l'Aulouze (6 m)
234,988 Pont sur l'Aulouze (5 m)
236,034 Artix
241,173 Lacq
245,760 Passage sous l'A64
247,082 Argagnon
255,484 Orthez
256,390 Viaduc de la Moutette (57 m)
259,277 Passage sous l'A64
260,985 Passage sous l'A64
263,968 Baigts-de-Béarn
269,816 vers Mauléon
270,225 Puyoô
270,434 vers Dax
278,620 Labatut
286,882 L'Église de Peyrehorade
287,827 Peyrehorade
291,825 Viaduc d'Ahstinges (Gaves réunis) (146 m)
294,546 Sames-Guiche
296,376 Pont sur la Bidouze (57 m)
304,945 Urt
309,685 Urcuit
312,013 Lahonce
317,130 Passage sous l'A63
318,587 Tunnel de Camp-de-Prats (378 m)
319,332 vers Saint-Jean-Pied-de-Port
319,405
199,538
Bif. de Mousserolles vers Irun
199,311 Tunnel de Mousserolles (218 m)
199,133 Pont sur l'Adour (273 m)
197,756 Tunnel de Saint-Esprit (176 m)
197,555 Bayonne
vers Dax
 


La ligne Toulouse-Bayonne est une des principales lignes ferroviaires transversales du Sud-Ouest. Connue sous le nom de Transversale pyrénéenne , on lui associe généralement la ligne Puyoô - Dax, qui permet de la relier à la ligne Bordeaux - Irun. Les principales particularités de cette ligne sont une électrification précoce, due notamment à la forte déclivité de la ligne, et la grande quantité de trains de pèlerins se rendant à Lourdes y circulant.

Sommaire

[modifier] Historique

Cette ligne a été mise en service par la Compagnie du Midi au cours de 1860. La section orientale Toulouse - Montréjeau a été mise en service en 1861-1862, la section occidentale Pau - Bayonne en 1863-1864, et la section centrale Montréjeau - Tarbes - Pau en 1866-1867. Initialement construite à simple voie, une seconde voie sera progressivement ajoutée de 1869 à 1900 sur la section Toulouse - Puyoô. A cause des fortes pentes qui caractérisent la partie centrale de la ligne (33 ‰ de Capvern à Tournay), la Compagnie du Midi s'intéresse très vite à la traction électrique : la section Montréjeau - Pau est mise sous 12 kV 16 2/3 Hz en 1913-1914. La décision gouvernementale d'opter pour le 1500 V continu au lendemain de la Première Guerre mondiale oblige la Compagnie du Midi à revoir ses plans d'électrification et, de 1923 à 1925, la ligne est électrifiée de Toulouse à Puyoô. En 1930, c'est au tour de Puyoô - Bayonne, faisant ainsi de la transversale pyrénéenne une des premières lignes ferroviaires françaises entièrement électrifiées.

A partir de l'armistice de juin 1940, la ligne va se trouver coupée en deux entre la zone "libre" et la zone "occupée", avec un stationnement obligatoire d'une demie-heure de tous les trains en gare d'Orthez imposé par les armées hitlériennes. La ligne sort de la Seconde Guerre mondiale sans dommage important. La création du complexe pétro-chimique de Lacq-Artix va permettre de doper le trafic fret sur la ligne.

Si le trafic fret a tendance à diminuer sur cette ligne comme sur tout le réseau ferroviaire français, le trafic voyageurs est en augmentation, grâce notamment à l'arrivée du TGV dans les années 1990 à raison de quatre allers-retours Paris-Tarbes quotidiens. Les express reliants la ligne au sud-est (France) ont eux quasiment tous été supprimés.

[modifier] Les antennes pyrénéennes

A cette ligne avaient été greffées à la fin du XIXe siècle de nombreuses antennes remontant les vallées pyrénéennes :

Ces antennes seront toutes électrifiées en même temps que la ligne principale.

En juillet 1928, l'antenne d'Oloron-Sainte-Marie est prolongée jusqu'à Canfranc (Espagne), créant ainsi une nouvelle ligne transpyrénéenne dont le trafic ne sera jamais à la hauteur des espoirs qui avaient été portés sur elle.

Dans les années 60 à 80, presque toutes ces lignes seront fermées. En 1970, un grave incident d'exploitation sur la ligne Pau - Canfranc entraîne la fermeture de la ligne. De nombreuses associations demandent depuis sa réouverture.

[modifier] Les pélerinages à Lourdes

D'avril à octobre, les pélerinages à Lourdes représentent un des principaux trafics de la ligne. Déjà en 1908, cinquantenaire des apparitions supposées de Marie, 525 trains spéciaux avaient été organisés pour transporter les pélerins. En 2005, 440 trains spéciaux ont desservi Lourdes, dont 44 % en provenance des régions françaises et 33 % en provenance d'Italie.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes et sources