Fret SNCF

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Fret SNCF est l'activité de fret de la SNCF en France.

Sommaire

[modifier] Histoire du fret ferroviaire en France

Au XIX ème siècle, on assiste à une révolution des transports : nécessaires pour le transports des marchandises, les réseaux ferroviaires vont se développer rapidement pour couvrir une grande partie de la France.En 1870, environ 17500 kilomètres de lignes de chemin de fer sont en service et en 1913 on compte 59000 kilomètres de voies ferrées. La densité du réseau ferré est alors la plus élevée d’Europe. La construction du réseau principal s'est fait à l'image des axes routiers, en étoile autour de Paris. Cela pose encore de nos jours des problèmes de congestion des relais de la Grande Ceinture de Paris.Le chemin de fer emploie 360000 personnes, dispose de 14000 locomotives et de 42000 wagons.

[modifier] La répartition par activités de la SNCF

[modifier] Le matériel roulant

[modifier] Des origines à la création de la SNCF

[modifier] De 1938 à 1998

[modifier] Depuis la répartition par activités

Au 1er janvier 1999, l’ensemble du parc moteur est réparti entre les différentes activités de la SNCF : Grande ligne (aujourd'hui VFE pour Voyageurs France Europe), Fret, TER(aujourd'hui SNCF Proximités), Infra et Transilien. Dans les premiers temps, en 1999, cette affectation reste surtout d’ordre administratif : il n’est pas rare, en effet, de voir des échanges, avec des machines Fret en tête de trains de voyageurs, notamment. Ces « échanges » sont régularisés entre activités de manière comptable sous forme de locations, appelée « demande d’assistance ».

La situation est néanmoins régularisée par un ajustement de la répartition du parc, en particulier début 2000, de façon à ajuster les affectations aux besoins réels.

L’ensemble des machines a été affublé d’un 4 devant son numéro, pour former un numéro à 6 chiffres : la BB 7206 est devenue BB 407206, la BB 26234 est devenue BB 426234.

Fret SNCF n’a que des locomotives, des séries suivantes :

[modifier] L’avenir du fret

Fret SNCF est une activité en difficulté depuis plusieurs années. Le trafic a représenté en 2004 environ 46 milliards de tonnes-kilomètres pour une part de marché estimée à 13 %. En 2004, elle a enregistré une perte de près de 400 millions d’euros. Un plan de recapitalisation, d’un montant de 1,5 milliard d’euros sur trois ans, a été engagé en 2005 avec l’accord de la Commission européenne. L’État français est autorisé à subventionner la SNCF à cet effet à hauteur de 800 millions tandis que l’entreprise financera par elle-même le solde de 700 millions. En contrepartie, les conditions posées par la Commission portent sur l’ouverture effective (car elle l’est en théorie depuis 1993) du marché du fret à la concurrence, pour les relations internationales au 31 Mars 2005 et pour le marché intérieur au 1er janvier 2007 et sur l’interdiction de toute autre subvention pendant dix ans, sauf si l’activité fret était filialisée.Finalement l'état Français a souhaité accélérer l'ouverture à la concurrence qui est devenue effective le 1er Avril 2006. L'opérateur historique a été surpris par le dynamisme et la réactivité des "nouveaux entrants" qui ont pris une partie des marchés rentables,les trains entiers (dont la composition n'est pas remaniée entre l'origine et la destination), lui laissant le soin d'opérer des trafics plus coûteux (trains de lotissement, crées par associations de wagons isolés, qui passent par les triages pour changer de train)dans des zones plus diffuses. Parallèlement, la SNCF a lancé un plan de restructuration de l’activité pour lui permettre de retrouver un équilibre économique stable. Ce plan, qui vise à améliorer la rentabilité en améliorant la régularité, la fiabilité et le taux de remplissage des trains, se traduit dans un premier temps par une contraction du trafic, du fait de l’abandon des flux insuffisamment rémunérateurs. Ce plan, dit "plan Véron", associé à une réorganisation du pilotage opérationnel de la production, n'a pas eu les effets escomptés. La nouvelle stratégie arrêtée en 2007 concentre les moyens sur des "hubs", gros triages où les wagons sont en correspondance, et vise à réduire les coûts en massifiant les fluxs: c'est l'idée de "haut débit" ferroviaire. Un retour à la croissance du trafic n’est pas envisagé avant 2010.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

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