Joëlle Ceccaldi-Raynaud

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Joëlle Ceccaldi-Raynaud
Parlementaire français
Naissance 9 février 1951
Décès
Mandat Députée
Début du mandat juillet 2002
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription sixième circonscription des Hauts-de-Seine
Groupe parlementaire Union pour un mouvement populaire
Ve république

Joëlle Ceccaldi-Raynaud est une femme politique française, née le 9 février 1951 à Alger (Algérie).

Sommaire

[modifier] Biographie

Diplômée de l'École de notariat de Paris, après avoir passé une capacité en droit à Université Paris II. Elle est élue députée le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine Puteaux/Neuilly-sur-Seine. Elle fait partie du groupe UMP. Elle est la fille de Charles Ceccaldi-Raynaud, ancien maire de Puteaux, ancien sénateur, et toujours conseiller général UMP de Puteaux.

[modifier] Mandats

Elle démissionne de son mandat de députée le 31 décembre 2004 à la suite du départ du gouvernement de Nicolas Sarkozy qui vient d'accéder à la présidence de l'UMP. Celui-ci souhaitant se faire réélire député, elle redevient sa suppléante. En compensation, elle obtient un siège au Conseil économique et social. Mais quelques mois plus tard, à la suite du référendum du 29 mai 2005, Nicolas Sarkozy étant rappelé au gouvernement, Joëlle Ceccaldi, députée-suppléante, redevient une nouvelle fois députée.

Elle a été désignée maire de Puteaux par le conseil municipal en avril 2004, après la démission pour raison de santé de son père Charles Ceccaldi-Raynaud. Celui-ci devient 9ème maire adjoint et conseiller général de Puteaux.

Elle est la candidate de l'UMP à la législative des 10 et 17 juin 2007 sur la 6e circonscription des Hauts-de-Seine (Puteaux-Neuilly), qu'elle remporte avec 52,69% des voies exprimées. Son suppléant est Arnaud Teullé, candidat à la mairie de Neuilly.

Elle est par ailleurs candidate aux éléctions municipales de 2008 dans sa ville de Puteaux. Après un premier tour où elle recueille 48.9% des voix, elle remporte la mairie de Puteaux au second tour avec la majorité absolue des voix par 52.98% des suffrages exprimés.

[modifier] Mandats et autres fonctions en 2008

[modifier] Controverses

  • En septembre 2005, remis sur pied, Charles Ceccaldi-Raynaud demande à sa fille de démissionner pour se faire réélire maire. Cette dernière refuse considérant que son père n'a plus l'état mental et physique nécessaire pour assurer la fonction. Depuis, Charles Ceccaldi-Raynaud s'oppose à sa fille Joëlle. Cette bataille entre le père et la fille est baptisée "Guerre des Ceccaldi" par la Presse (notamment Le Parisien des Hauts-de-Seine)[1].
  • Une autre « guerre » est ouverte par Joëlle Ceccaldi-Raynaud contre Christophe Grébert, animateur d'un blog sur Puteaux où il réside et ancien militant du Parti socialiste. La maire de Puteaux multiplie les attaques et les procédures judiciaires contre le blogueur. Le mardi 5 septembre 2006, Joëlle Ceccaldi-Raynaud et Charles Ceccaldi-Raynaud, représentés au tribunal par l'avocat Jean-Marc Fédida, sont condamnés en première instance pour diffamation contre Christophe Grébert, après la publication d'un texte sur le site municipal de Puteaux laissant entendre que le blogueur avait des « penchants pédophiles ». Joëlle et Charles Ceccaldi-Raynaud doivent payer 2 500 euros d'amendes chacun, ainsi que 3 000 euros de dommages et intérêts solidairement. Une annonce judiciaire doit par ailleurs être publiée sur le site municipal, ainsi que dans Le Parisien. Cette condamnation a été confirmée par la Cour d'appel de Versailles en avril 2007.

[modifier] Notes et références