Alger

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Cet article concerne la capitale de l'Algérie. Pour les autres significations, voir Alger (homonymie).

Alger, (الجزائر) en (algérien : el-djazāʾir, Dzayer[réf. souhaitée][1] ; berbère : Lžayer), surnommée el Bahdja (« La Radieuse ») ou « la Blanche », tant par les Algériens que par les Français, est la capitale de l'Algérie et la plus grande ville du pays. Située au bord de la mer Méditerranée, la ville donne son nom à la wilaya dont elle est le chef-lieu. Alger est également une des principales métropoles d'Afrique, avec environ 2 030 000 habitants depuis 2002. L'agglomération entière en comporte environ 4 250 000, soit 12% de la population du pays.


Alger - al Jazāʼir - Dzayer
الجزائر - ⵍⴷⵥⴰⵢⴻⵔ
Pays Algérie Algérie
Wilaya d'Alger
Code postal 16000-16132
Longitude 03° 03' Est
Latitude 36° 46' Nord

Coordonnées : 36° 46′ N 3° 03′ E / 36.76, 3.05

Population 2 029 936 hab.
(2002)
Alger centre
Vue satellite


Sommaire

[modifier] Étymologie

Le nom d'« Alger » est une déformation française du catalan Alguère[2], lui-même tiré de Djezaïr du nom donné par Bologhine ibn Ziri[2], fondateur de la dynastie Zirides, lorsqu'il bâtit la ville en 960 sur les ruines de l'ancienne ville au nom romain Icosium ; Djezaïr Beni Mezghenna[3].

Plusieurs explications cependant sont données quant à la signification du nom donné par Bologhine ibn Ziri.
Une première explication voudrait que le nom soit donné en référence aux îles qui faisaient face au port d’Alger à l'époque et qui furent plus tard rattachées à sa jetée actuelle ; en arabe Al-Djaza’ir (الجزائر), « Les Îlots »[2], en français « Les Îles des Mezghenna (Djezaïr Beni Mezghenna). Le terme d'île pourrait selon des géographes musulmans du Moyen Âge également désigner la côte fertile de l’actuelle Algérie, coincée entre le vaste Sahara et la Méditerranée, apparaissant alors comme une île de vie, Al-Jaza’ir.
Une seconde explication voudrait que le nom soit donné en l'honneur du père de Bologhine, Ziri ibn Menad : Djezaïr viendrait alors de D'ziri, du berbère (Amazigh) Tiziri qui signifie « clair de lune »[4]. Mezghenna serait également une forme arabisée de Imezren, ou « Berbères », ce qui donnerait la forme originelle Tiziri n' at Imezran, « Ziri des berbères ». En outre, les Algérois se désignent eux-mêmes sous le vocable de Dziri; le langage populaire a conservé par ailleurs la formule Dzayer pour désigner Alger[4].

[modifier] Géographie

Vue sur Port d'Alger avec le Boulevard du front de mer (Boulevard Che Guevara) et de la Casbah en arrière plan.
Vue sur Port d'Alger avec le Boulevard du front de mer (Boulevard Che Guevara) et de la Casbah en arrière plan.

[modifier] Situation géographique

La baie d'Alger vue de l'ouest
La baie d'Alger vue de l'ouest
Localisation d'Alger
Localisation d'Alger
Vue satellitaire d'Alger
Vue satellitaire d'Alger
Icône de détail Article détaillé : Casbah d'Alger.

Alger est bâtie sur les contreforts des collines du Sahel algérois. Les 230 km² de la métropole s'étendent sur une trentaine de kilomètres. La ville est bordée au nord et à l'est par la mer Méditerranée, et dominée par la Casbah, la vieille ville.

La ville d'Alger (ou plutôt l'Alger précolonial, la Casbah) a six portes : Bab El-Oued, Bab Azzoun, Bab Dzira, Bab El Bhar, et Bab Jedid et Bab Sidi Abd Rahmane.

[modifier] Climat

Alger étant situé au bord de la Méditerranée, son climat est analogue aux villes de son pourtour.

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jui Aou Sep Oct Nov Déc Année
Moyenne des températures minimales (en °C) 1 3 5 14 14 17 18 20 11 6 3 0 11,5
Moyenne des températures maximales (en °C) 6 8 11 18 23 27 27 29 26 15 5 3 17,2
Température min. absolue (en °C) -5 -5 -5 3,8 3,8 9,4 13,4 13,8 11,6 7,2 1,6 -5 3
Température max. absolue (en °C) 24,4 30 28,8 37,2 38,8 41,6 41,1 42,2 44,4 37,7 31,1 24,4 35,1
Précipitations (en mm)[5] 112 84 74 41 46 15 0 5 41 79 130 137 63,6
Nombre de jours de pluie 5 3 3 4 1 0,5 0 0 1,5 0 3 3 52
Sauf indication contraire, sources : Météo France et Climate zone

[modifier] Démographie

La ville d'Alger compte 4 029 936 habitants[6]. L'agglomération d'Alger, avec ses 4 250 000 habitants [7], regroupe plus de 12% de la population algérienne et se place à la 1e place des agglomérations les plus peuplées du Maghreb.

[modifier] Histoire

Appelée à l'origine Ikosim, nom qui sera latinisé sous la forme Icosium (« l'île aux mouettes »), lorsqu'elle acquit le statut de comptoir phénicien d'importance, la fondation d'Alger est antérieure au IVe siècle av. J.-C.. Des débris de vases campiniens datant du IIIe siècle av. J.-C. y furent découverts dans un puits de vingt mètres de profondeur en 1940.

[modifier] Antiquité

Déjà au début du Ier  millénaire av. J.-C., Alger est un important comptoir phénicien. En 202 avant J.-C., la ville passe sous influence romaine suite à l'alliance scellée entre Massinissa et Scipion l'Africain contre Carthage. Le nom d'Ikosim prend sa forme romanisée, Icosium.

C'est vers le IVe siècle que le christianisme s'introduit à Icosium. En 429, la ville passe sous domination vandale, lors de leur conquête de l'Afrique du Nord. En 442, un traité entre Romains et Vandales permet aux Romains de récupérer Icosium et ce durant les cent ans de présence vandale en Algérie.
Après 533, la ville, à peine contrôlée par les Byzantins, est attaquée par des tribus Berbères

[modifier] Moyen Âge

En 711, la conquête musulmane convertit l'Afrique du Nord à l'islam. Les Zénètes particulièrement les Maghraouas contrôlaient la ville sous Ziri Ibn Attia. Puis la guerre éclata entre les Maghraouas alliés aux Omeyades et les Zirides alliés aux Fatimides. Les deux chefs avaient le nom commun de Ziri. Le vainqueur Bologhine Ibn Ziri reconstruira la ville après sa victoire. En 960, le fils de Ziri ibn Menad, reconstruit Icosium en fortifiant et agrandissant le site occupé par les Beni Mezghenna et la baptisa « El Djazair Beni Mezghenna ». En 1082, elle est prise par les Almoravides; la première grande mosquée du rite malékiste Djamaa El Kébir y est construite par Youssef Ibn Tachfin.
En 1152, les Almohades (El-Mouwahidine) prennent Alger. Par la suite, Alger fut rattachée aux capitales des dynasties Mérinides, Hafsides et Zianides. Longtemps elle fut dépendante de Tlemcen sous les dynasties Zénètes berbère.

[modifier] Époque moderne

Blason de la ville d'Alger
Blason de la ville d'Alger

En 1510, les Espagnols l'assiégèrent et bâtirent sur un îlot de la baie d'Alger une forteresse, le Peñón d'Alger, destinée à bombarder la ville et à empêcher son approvisionnement. En 1529, Barberousse détruisit cette forteresse et construisit la jetée Kheir-Eddine, reliant les îlots à la terre ferme et constituant ainsi le premier abri du port d'Alger. Cette date marque aussi le début de la Régence d'Alger, un régime politique d'inspiration ottomane, qui fit d'Alger la capitale d'une Algérie largement indépendante mais affiliée à la Sublime Porte. C'est ainsi que durant la période de la régence ottomane, les frontières Est (avec la Tunisie) et Ouest (avec le Maroc) furent définitivement tracées. En même temps, une double extrapolation vit le jour. La ville appelée El Djazaïr (Alger et Algérie s'écrivent de la même manière en arabe: El Djazaïr) donna son nom au pays entier et la citadelle perchée en haut de la ville ancienne, appelée la Casbah, donna son nom à la ville. De nos jours encore, Casbah désigne la ville précoloniale. Elle est aujourd'hui classée au patrimoine mondial de l'UNESCO[8].
Jardin d'essai: créé en 1832 par Auguste Hardy, sur une superficie de 48 hectares on y trouve des allées de platanes, de ficus, de dracoenas, de bambous, de chamaerops excelsa (trachycarpus fortunei), de lataniers et de superbes palmiers. Le jardin était surplombé par un Musée des Beaux Arts. Dans un enclos, était le parc zoologique.

[modifier] Colonisation française

Représentation des bombardements d'Alger en 1830
Représentation des bombardements d'Alger en 1830

En 1830, suite à l'affaire dite « de l'Éventail », Charles X envoie un corps expéditionnaire français prendre possession de la ville. Simple raid à l'origine, l'occupation française va se prolonger pendant plus de 130 ans, et marquer profondément la cité qui comptait à peine 30 000 habitants en 1830.

En effet, la ville devient la capitale de la nouvelle colonie d'Algérie, et à partir de 1848, préfecture du département de même nom. Elle se développe rapidement, se peuplant d'émigrants européens au cours de la deuxième partie du XIXe siècle, principalement d'origine française. Ceux-ci s'installent principalement dans les faubourgs, comme le quartier populaire de Bab El-Oued. La population locale se concentre plutôt dans une Casbah en voie de taudification.

Ville et port d'Alger (1921)
Ville et port d'Alger (1921)

La colonisation fait d'Alger une ville à majorité européenne. Bien que la population musulmane indigène commence à s'accroître de façon exponentielle à partir de la Première Guerre mondiale, avec l'accroissement naturel et l'exode rural.

[modifier] Seconde Guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Afrique du Nord voit débarquer les forces américano-britanniques, dans le cadre de l'Opération Torch. Mais le débarquement ne réussit d'abord qu'à Alger, grâce au Putsch du 8 novembre 1942, par lequel 400 patriotes français, dont les 2/3 sont juifs[réf. nécessaire], arrêtent les généraux vichystes (Juin, Darlan, etc.) et, sous la direction de José Aboulker et d'Henri d'Astier de La Vigerie, neutralisent à eux seuls le 19e Corps d'armée vichyste[réf. nécessaire], pendant 15 heures en occupant par surprise la plupart des points stratégiques. Ainsi permettent-ils aux Alliés de débarquer sans opposition, d'encercler Alger, et d'en obtenir la capitulation le jour même.

Débarquement américain près d’Alger, 1942
Débarquement américain près d’Alger, 1942

À Oran et au Maroc, où les putschs prévus ont échoué, les généraux vichystes accueillent partout les Alliés à coup de canon, jusqu'à ce que leurs chefs Darlan et Juin, prisonniers des Alliés à Alger finissent, sous la menace, par leur ordonner au bout de 3 jours le cessez-le-feu. Alger devient le siège du commandement Allié, chargé de préparer le débarquement en Italie sous la direction du général Eisenhower, futur président des États-Unis.

Elle devient surtout la capitale provisoire de la France, lorsque, après un maintien provisoire du régime de Vichy sous Darlan et Giraud (voir Régime de Vichy en Afrique libérée (1942-1943)), elle accueille le général de Gaulle qui y constitue, avec Giraud, le Comité français de la Libération nationale, y convoque l'Assemblée consultative provisoire, ce qui lui vaudra d'être décoré de la croix de la Légion d'honneur par le président français Jacques Chirac le 15 août 2004.

[modifier] Guerre d'Algérie

Semaine des barricades à Alger en 1960
Semaine des barricades à Alger en 1960

Alger joue aussi un rôle décisif durant la guerre d'Algérie (1954-1962), notamment pendant la bataille d'Alger, durant laquelle la 10e division parachutiste de l'armée française, à partir du 7 janvier 1957, mena la chasse aux indépendantistes algériens, sur ordre du garde des Sceaux François Mitterrand, qui lui donne tous pouvoirs pour « éliminer les insurgés ». La ville comptait alors 884 000 habitants.

Alger reste marquée par cet épisode caractérisé par une lutte sans merci entre les indépendantistes recourant aux attentats anti-français, et l'armée française menant une répression sanglante incluant l'usage quasi-systématique de la torture contre les contestataires de l'ordre colonial, tels que le jeune professeur de mathématiques Maurice Audin, ou le leader nationaliste Larbi Ben M'hidi, honorés depuis par la municipalité : des artères principales de la ville portent leurs noms.

Les manifestations du 13 mai 1958 lors de la crise de mai 1958 y consacrent la chute de la Quatrième République en France, ainsi que le retour du général de Gaulle aux affaires. Alger perdra, lors de l'exode de 1962, sa population d'origine européenne et juive (350 000 personnes).

[modifier] Indépendance

Hôtel militaire de Cheraga, Alger
Hôtel militaire de Cheraga, Alger

Les Algériens célèbrent dans une grande liesse populaire l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962. Dirigée par les militaires, Alger devient une capitale culturelle, politique et diplomatique[réf. nécessaire] du tiers monde ainsi qu'une ville phare[réf. nécessaire] du Mouvement des non-alignés pendant la Guerre froide.

En octobre 1988, soit un an avant la chute du Mur de Berlin, Alger est le théâtre de manifestations réclamant la fin du système de parti unique, une véritable démocratie baptisées « le Printemps d'Alger » (voir l'article : Émeutes d'octobre 1988 en Algérie). Elles sont réprimées par les autorités (plus de 300 morts), mais constituent un tournant dans l'histoire politique de l'Algérie moderne : en 1989, une nouvelle constitution est adoptée qui met fin au règne du parti unique et voit la création de plus de cinquante partis politiques, ainsi qu'une libération officiellement totale de la presse écrite.

[modifier] Crise des années 1990

Icône de détail Article détaillé : Guerre civile algérienne.

La ville devient alors jusqu'en 1992 le théâtre de nombreuses manifestations politiques de toutes tendances. En 1991, une formation politique dominée par des conservateurs religieux, le FIS, engage un bras de fer politique avec les autorités qui se solde par des élections législatives qu'elle est en passe de remporter en 1992, à la faveur d'une abstention massive des électeurs algériens désabusés par la tournure des événements. L'annulation du scrutin par les autorités marque le début d'une nouvelle période de violences opposant l'État aux ultraconservateurs religieux constitués en groupes armés, jusqu'en 1999.

L'activité économique sociale et culturelle reprend des couleurs à la faveur du calme revenu.

[modifier] Années 2000

De nos jours, en 2007, Alger veut redevenir une grande capitale africaine et méditerranéenne, envisageant d'avoir un niveau de développement des infrastructures comparable à celui qu'elle avait en 1962. Elle entreprend une ouverture vers le monde en organisant de nombreuses manifestations et colloques internationaux.

Alger attire ainsi depuis quelques années de grandes multinationales telles que Carrefour, Societe Generale, ou encore Siemens. De nombreux grands projets de réalisation d'infrastructures tels que le métro d'Alger, le tramway ainsi que divers projets de restructuration urbaine, de création de nouveaux centres urbains satellites, peinent à voir le jour, quoiqu'ils auraient dû être achevés il y a plus de 15 ans : Alger est en pleine expansion urbaine, motivée par un besoin d'affirmation au plan régional dans sa lutte pour concurrencer les autres villes nord-africaines de Tunisie et du Maroc.

Pour l'année 2007, Alger est capitale de la « culture arabe ». Le 11 avril 2007, un double attentat à la bombe vise le palais du gouvernement (où siège le premier ministre et le ministre de l’Intérieure) et le commissariat de Bab-Ezzouar.Ces attentats sont revendiqués par l'Organisation al-Qaïda au Maghreb islamique (ancien GSPC)[9]. Et le 11 decembre 2007, un double attentat cette fois ci visant le conseil constitutionnel et la Cour suprême à Ben Aknoun, puis devant les immeubles du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Hydra.

Cependant,comme le rapporte la presse algérienne, « Alger est la capitale la moins vivable dans le monde ». C’est ce qui ressort d’une étude publiée dernièrement par “The Economist Intelligence”, qui est une unité des enquêtes appartenant au groupe britannique “The Economist” (hebdomadaire spécialisé dans les affaires et les analyses économiques). Sur 132 villes sélectionnées, Alger a été classée à la dernière place de ce rapport élaboré en évaluant les conditions de vie de ces villes, selon 40 indicateurs. Ces derniers concernent cinq catégories : la stabilité, le service de santé, la culture et l’environnement, l’éducation et la disponibilité des infrastructures de base. L’évaluation d’Alger a été de 64,7% (alors que Vancouver, la première du classement, a eu 1,3%). En 2005, Alger « la Blanche » a été classée par le même organisme à la 101e place (sur 129). Cette fois, Alger a été considérée comme la moins attractive du monde se faisant distancer par Karachi (Pakistan), Tripoli (Libye), Abidjan (Côte d’Ivoire), ou encore Dhâkâ, la capitale du Bangladesh.

[modifier] Les Arrondissements périphériques

Daïras et Communes de la Wilaya d'Alger
Daïras et Communes de la Wilaya d'Alger

Les arrondissements périphériques d'Alger abritent aujourd'hui plus de la moitié des habitants de la wilaya d'Alger. On peut citer notamment El-Harrach (ex-Maison Carrée), Hussein-dey, Bab Ezzouar, Bouzareah, Chevalley et Kouba. On peut aussi y ajouter les banlieues de Chéraga, Bordj el Kiffan (ex- Fort de l'eau), Rouiba, Dély-Ibrahim, Draria, Aïn Benian (ex-Guyotville), Aïn Taya, Bordj El Bahri (ex- Cap Matifou) et Birkhadem.

[modifier] Quartiers d'Alger

La Casbah d'Alger vers 1900
La Casbah d'Alger vers 1900
  • La Casbah (de al Qasbah, « la Citadelle »), Ier Arrondissement d'Alger : surnommée Al-Djazaïr al Mahroussa (« Alger la Bien Gardée »), elle est fondée sur les ruines de l’ancienne Icosium.

C'est une petite ville qui, construite sur une colline, descend vers la mer, divisée en deux : la ville Haute et la ville Basse. On y trouve des bâtisses et des mosquées du XVIIe siècle ; mosquée Ketchaoua (bâtie en 1794 par le Dey Baba Hassan) flanquée de deux minarets, mosquée el Djedid (1660, à l'époque de la régence Turque) avec sa grande coupole ovoïde terminée en pointe et ses quatre coupolettes, mosquée El Kébir (la plus ancienne des mosquées, elle fut construite par l'almoravide Youssef Ibn Tachfin et plus tard reconstruite en 1794), mosquée Ali Betchnin (Raïs, 1623), Dar Aziza, palais de la Jénina. La Casbah, c'est aussi des labyrinthes de ruelles et de maisons pittoresques ; et si l'on s'y perd, il suffit de redescendre vers la mer pour se repositionner.

Le boulevard front de mer
Le boulevard front de mer
  • Le Centre-ville. La rue Didouche Mourad (ancienne rue Michelet) est située dans le 3e arrondissement d’Alger. Elle s'étend de la Grande Poste jusqu'au Palais du Peuple (ex Palais d'Eté). Elle traverse notamment la Place Audin, La Faculté d’Alger, Le Sacré Cœur et le Parc de La Liberté (ex de Galland). Elle est bordée de magasins et de restaurants chics sur une grande partie de sa longueur.
  • Front de mer : à partir de 1840, les architectes Pierre-Auguste Guiauchin et Frédéric Chasseriau installèrent de nouvelles constructions en dehors de la Casbah, hôtel de ville, palais de justice, bâtiments, théâtre, palais du Gouverneur, casino… pour former une élégante promenade bordée d'arcades qui est aujourd'hui le boulevard Che Guevara (ex-boulevard de la République).
  • Bab El-Oued : quartier populaire qui s’étend de la Casbah au-delà de « la porte de la rivière ».C'était au départ le quartier du petit peuple européen avant 1962. C'est le quartier le plus chouchouté et le plus aimé de tous les quartiers de la capitale. Célèbre par sa place « les trois horloges » et par son « marché Triolet », c'est aussi un quartier d'ateliers et de manufactures.
  • Kouba (daïra d'Hussein-dey) : Kouba est une ancienne bourgade qui a été phagocytée par l'expansion de la ville d'Alger. De bourgade, Kouba s'est rapidement développée sous l'ère coloniale française puis plus encore à la faveur de la formidable explosion démographique qu'Alger a connue après l'indépendance de l'Algérie en 1962. C'est aujourd'hui un quartier d'Alger à part entière constitué principalement de maisons, de villas et d'immeubles ne dépassant pas les cinq étages.
Batiment des Dunes
Batiment des Dunes
Ministère de l'énergie et des mines au Val d'Hydra
Ministère de l'énergie et des mines au Val d'Hydra
  • El Harrach, d'après le nom de l'oued (la rivière) qui traverse ce quartier. L'embouchure de cette rivière a joué un rôle très important dans la prise d'Alger et du Penon, ce rocher en face d'Alger occupé par les Espagnols. En effet, au début du XVIe siècle, à l'appel de l'un des dignitaires autochtones algérois qui voyait la perte progressive de l'autorité de la ville devant l'occupation du Penon par les Espagnols, l'un des frères Barberousse y cacha sa flotte avant de prendre Alger par surprise par le côté sud-est. Ce quartier d'Alger sera nommé Maison-Carrée par les français, qui en feront la zone industrielle de la ville. Ainsi, pendant la colonisation, aussi bien El-Harrach que Hussein-Dey seront des villes-satellites d'Alger où les algériens autochtones vont plus ou moins cohabiter avec les français, mais dans des zones clairement séparées. Cette ville sera un quartier résidentiel pour une couche aisée de Français, mais un véritable ghetto pour les Algériens, surtout ceux poussés par l'exode rural.
Commune d'El Biar
Commune d'El Biar

El-Harrach fut également une ville qui a écrit une grande page d'histoire sportive avec la boxe et le football. Après l'indépendance, El-Harrach deviendra progressivement un quartier d'Alger, et ultérieurement chef-lieu de Daira avec un nouveau découpage en quartiers, comme Mohammadia, Belfort, Bellevue, Le Parc, Oued-Smar, Cinq-Maisons, Les dunes, Les Pins-Maritimes, Beaulieu, etc.

  • Hydra, El-Biar, Ben Aknoun et Bouzaréah forment ce que les algérois nomment les hauteurs d'Alger. Ces communes, parfois réputées chics, abritent la plupart des ambassades étrangères d'Alger, de nombreux ministères et centres universitaires, ce qui en fait un des pôles administratifs et politique du pays.

[modifier] Monuments et Sites

« Monument des martyrs » de la guerre d'Algérie
« Monument des martyrs » de la guerre d'Algérie
  • Sanctuaire du Martyr (Maqam E'chahid) : Erigé à l'emplacement du monument aux morts indigènes de la seconde guerre mondiale, le monument, conçu à l'Ecole des Beaux-Arts sous la direction de B. Yellès[10], a été construit par une société canadienne (Lavalin) en 1982. Surplombant la ville, haut de 92 m, il est composé de trois palmes stylisées reposant sur une vaste esplanade où brûle la « flamme éternelle » et recouvrant une crypte, un amphithéâtre et un musée souterrains. C'est un lieu de rassemblement et de recueillement à la mémoire des martyrs de la guerre d'indépendance du pays. Maqam E'chahid fait partie d'un vaste ensemble socio-culturel; le Parc de la Victoire (Riadh El Feth).
  • La Grande Poste de Voinot et Tondoire : construction de type néo-mauresque (1913). C'est le coeur d'Alger.
  • Jardin d'Essai (El-Hamma) : situé à l’est d'Alger, il s'étend sur une superficie de 80 hectares. Il a été créé en 1832 par A. Hardy. On y trouve des plantes et jardins exotiques.
  • Grande Mosquée (Djamâa Kebir): C'est le plus ancien édifice de la ville. Date de la période almoravide au XIe siècle.
  • Basilique Notre Dame d'Afrique : Remarquable de par sa situation géograhique sur un promontoire qui domine le quartier de Bab El Oued, la basilique de style néo-byzantin de Fromageau fut édifiée de 1858 à 1872..
  • Place Émir Abdelkader (ex-place Bugeaud) : en mémoire de l'émir Abd El-Kader, résistant durant la conquête coloniale de l'Algérie.
  • Villa Abd-el-Tif : Magnifique demeure qui a inspiré nombre d'artites peintres. Durant la colonisation, de 1907 à 1962 y étaient logés les artistes lauréats du Prix Abd-el-Tif, notamment Maurice Boitel et André Hambourg.
  • Bibliothèque Nationale, à l'architecture moderne, se trouve dans le quartier d'El Hamma.
  • Le MaMa , Musée d'Art Moderne d'Alger, rue Larbi Ben M'Hidi qui a ouvert dans les locaux des ex Galeries Algériennes (anciennement Galeries de France : Petit en 1900)
  • Palais du Raïs ou Bastion 23 : Situé au quartier de la Marine (18ème S.). Un des pôles d'intérêt de l'histoire du vieil Alger.
  • Balcon Saint Raphaël: A El-Biar, belvédère avec vue magnifique sur la ville et la baie.
  • El-Aurassi (1975) l'imposant hôtel qui barre la perspective en accédant au centre-ville a partir du port depuis la rampe Tafourah.[11]

[modifier] Économie

Tours d'El-Hamma
Tours d'El-Hamma
Centre Commercial Al Qods
Centre Commercial Al Qods
Magasin de prêt à porter espagnol Mango, à Alger (Sidi-yahia)
Magasin de prêt à porter espagnol Mango, à Alger (Sidi-yahia)
Ministère des Finances à Alger
Ministère des Finances à Alger

Alger est le premier pôle économique et commercial d'Algérie et le seul pôle financier important du pays. Néanmoins Alger peine à s'imposer au niveau international, ou même encore à l'échelle régionale. Après 40 années de dirigisme et de centralisme acharné, la lenteur des réformes n'arrive toujours pas a donner a "la Blanche" des airs de grande Métropole. Sur le plan financier, le manque cruel de grandes banques privées de de banques d'affaires bâillonne le secteur des PME-PMI et globalement dégrade l'environnement économique qui est trop dépendant de la rente pétrolière et qui survit à peine lorsqu'il s'agit de domaines non-pétroliers ou non gaziers. De plus l'Etat de la Bourse des Valeurs d'Alger suffit a lui seul pour lever le voile sur un secteur privé souvent latent voire atonique sur certains domaines(services, assurances, banques, conseil, tourisme, industrie de pointe...). En effet cette bourse a enregistré une capitalisation dérisoire s'élevant a 67 Millions d'euros[12]contre 5 Milliards d'euros pour la bourse de Tunis et 61 Milliards d'euros pour la bourse de Casablanca, chiffre illustrant parfaitement le manque de dynamisme algerois par rapport aux deux autres capitales économiques des pays voisins. En ce qui concerne l'industrie des loisirs et du tourisme Alger ne fait guère mieux. Aujourd’hui l’Algérie présente une situation économique extrêmement favorable tant sur le plan interne qu’au niveau externe, suite notamment à l’augmentation très soutenue des prix du pétrole, la croissance économique du pays a suivi une progression constante et stable, passant de 2,1% en 2001 à 5,3% en 2005, avec un pic de 6,8% en 2003, les projections pluriannuelles associées à la loi de finances 2005 tablent sur un taux moyen de croissance de 5,3% par an pour la période 2005-2009. Malgré la présence de surliquidités liée à l’abondance des ressources pétrolières, l’inflation est maîtrisée grâce au strict contrôle qu’exerce la Banque d’Algérie, le taux d’inflation à la fin 2005 était de 1,5% contre 3,6% pour 2004. Sur le plan externe, l'Algérie est la deuxième puissance économique du continent africain avec un PIB de 135 milliards USD, derrière l'Afrique du Sud avec 255 milliards USD, le montant du PIB par tête d'habitant est estimé en 2007 à 3 968 USD.

[modifier] Logements

L'Algérie compte 553 000 logements précaires. L'annonce a été faite jeudi dernier par le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, M. Noureddine Moussa, à l'Assemblée populaire nationale. Le chiffre représente 8% du parc de logements en Algérie. Comment le gouvernement compte-il procéder pour trouver une solution à ce problème ?

Une des nombreuses cités de Bab Ezzouar
Une des nombreuses cités de Bab Ezzouar

Pour le ministre de l'Habitat, «l'Etat a pris les mesures nécessaires à même de permettre l'éradication des constructions précaires», comme le prouve la loi de finances 2008. Cette dernière consacre en effet une enveloppe financière à la réalisation de 70 000 logements. En termes de répartition géographique, Noureddine Moussa a indiqué que 15% de ces logements sont concentrés dans quatre villes principales : Alger, Annaba, Oran et Constantine. Ces quatre villes réunissent environ 85 000 logements précaires.

Bab El Oued vue depuis les hauteurs de Notre Dame d'Afrique
Bab El Oued vue depuis les hauteurs de Notre Dame d'Afrique

Le ministre ajoute que «le nombre des logements programmés dans ce cadre est de 164 000, dont 70 000 inscrits dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2007. En plus des 24 000 logements inscrits auparavant, 70 000 autres sont également inscrits au titre du budget 2008». Dans l'explication des contours du programme du gouvernement visant à l'éradication des habitations précaires, le premier responsable du secteur note que «des solutions progressives seront apportées. Il comporte 149 000 logements de type "socio-locatif" financés entièrement par l'Etat». Noureddine Moussa ajoute qu'une moyenne de 70 000 logements seront réalisés chaque année et ce, jusqu'à l'éradication totale de ce phénomène. Un objectif a priori très difficile à concrétiser quand on constate la prolifération de ces constructions à travers le territoire national. A propos des vieilles constructions ou de celles menaçant ruine, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme a annoncé que les pouvoirs publics ont réservé 840 millions de dinars pour effectuer des opérations d'expertise avant de passer à la phase de la restauration. La question liée à l'opération de distribution des logements a été également abordée par le ministre. Il a indiqué à ce sujet que «les présidents d'APC sont membres à part entière de ces commissions et de celles de recours et aucun membre n'a été mis à l'écart». La réponse de Noureddine Moussa fait suite au bruit ayant couru ces derniers temps quant à la mainmise des membres des daïras sur le dossier. La question est d'autant plus sensible que des mouvements de protestation sont signalés à chaque affichage des listes des bénéficiaires de logements. Le ministre de l'Habitat a rappelé par ailleurs que «le programme quinquennal 2005-2009 englobe toutes les catégories sociales», précisant que «480 000 logements locatifs ont été affectés aux citoyens dont le revenu ne dépasse pas 24 000 DA, dont 200 000 sont destinés à la résorption graduelle de l'habitat précaire. Quelque 980 000 logements ont été subventionnés par l'Etat, y compris ceux de type socio-participatif, location-vente et rural.

[modifier] Installations touristiques

Plage du club des pins à Alger
Plage du club des pins à Alger

À quelque 20 km à l'ouest d'Alger se trouvent des stations balnéaires telles que Sidi Fredj (ex-Sidi Ferruch), Palm Beach, Douaouda, Zéralda, le Club des Pins (résidence d'État) ; on y trouvera des complexes touristiques, des restaurants algériens et autres, des magasins de souvenirs, des plages surveillées, etc. La ville est également dotée d'importants complexes hôteliers tel que l'hôtel Hilton, El-Aurassi ou encore El Djazair.

Plage de Surcouf
Plage de Surcouf

Alger s'est aussi doté de 2 parcs aquatiques. Situés à dix minutes de la ville en allant vers l'Est, 2km de Fort-de-l'eau le (Kiffan Club) http://www.kiffanclub.com s'étend sur une superficie de 2 hectares. Grand bassin adulte, plusieurs bassins enfants ainsi que des grands toboggans, le site comprend plusieurs points de restauration et (l'Aquafortland) http://www.aquafortland.com 16000m2 hors parking comprend une rivière avec des toboggans, une pataugeoire très ludique, une grande piscine avec jacuzzi et des jeux pour enfants trampoline et élastique une restauration variée le tout dans un décors agréable. entre ces deux parcs aquatiques se trouve le Karting Evasion, qui est le nouveau Karting d'Alger, avec une piste longue de 700 mètres et disposant de trois catégories différentes de karts.

Le tourisme algérois est en plein essor mais n'est pas aussi développé que celui des grandes villes du Maroc ou de la Tunisie.

[modifier] Transports

Le grand carrefour de Chevalley dans la banlieue d'Alger
Le grand carrefour de Chevalley dans la banlieue d'Alger
  • Métro d'Alger, la première phase de la ligne 1 «Haï el Badr » - « Tafourah-Grande poste», 9 km, 10 stations, actuellement en construction, doit être mise en service août 2008.
  • L'ETUSA (Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger) dispose d'autobus ainsi que des mégabus depuis 2006 qui dessert la capitale ainsi que sa banlieue. 54 lignes sont opérationnelles actuellement et le service est assuré de 5h30 à 0h45.
  • La SNTF (Société nationale des transports ferroviaires) opère sur des lignes reliant la capitale à la banlieue algéroise à partir des gares algéroises.
  • L'aéroport d'Alger géré par l'EGSA (Entreprise de gestion des services aéroportuaires) est situé à 20 km. La plupart des compagnies aériennes avaient suspendu leur desserte vers Alger depuis la prise d'otages le 24 décembre 1994 du vol Air France Vol AF 8969 mais la plupart sont revenus depuis. L'aéroport dessert la plupart des villes européennes, l'Afrique de l'Ouest, le Moyen-Orient et depuis le 15 juin 2007 , l'Amérique du Nord avec un vol Alger-Montréal.
  • Inauguré le 5 juillet 2006 un nouvel aérogare international et un autre national est désormais en service. Ses infrastructures très modernes peuvent mieux gérer le flux des trafics internationaux. La société Aéroports de Paris, gère ces nouvelles grandes installations.

[modifier] Les projets quinquennaux de la wilaya d’Alger

Siège de la Wilaya d'Alger
Siège de la Wilaya d'Alger
  • La plage Colonel Abbès se situe à l’Ouest d’Alger, à environ 25 km du centre-ville. Le projet touristique comprendra une marina, des appartements hôteliers, des villas de luxe et un centre commercial sur une surface de 109 ha. L’autre projet d’Emaâr, situé sur la baie d’Alger se trouve à 3 km du centre-ville et s’étendra sur 260 ha, pour comprendre des villas de luxe, des appartements, des bureaux, un centre de conférences, une marina, un hôtel et deux grands centres commerciaux. La ville de la santé de Staouéli, à environ 20 km du centre d’Alger, comprend un hôpital privé, une école paramédicale, une école de médecine, un centre de recherche, des appartements meublés, un hôtel thalasso, des villas, des appartements, un campus pour étudiants, un centre commercial et des centres de sport. « Se basant sur la compétence principale d’Emaar en développement, nos projets à usage multiple ont un rôle socio-économique important pour l’Algérie. Emaar Proprieties PJSC est l'une des plus grandes sociétés immobilières du monde et est en pleine expansion pour devenir un fournisseur global de styles de vie de haut niveau. Motivée par sa vision 2010 pour devenir l'une des meilleures sociétés de valeur au monde, Emaar s'élance sur une nouvelle ligne de croissance avec une double stratégie d'expansion géographique et commerciale.
  • Pour combler l'énorme déficit que connaît la ville d'Alger en matière de transports, celle-ci sera équipée d'un tramway qui reliera le centre-ville à Dergana (opérationnel en 2009), d'une ligne de métro Tafourah-Grande Poste-El Harrach (opérationnelle en 2008) et de plusieurs lignes RER Alger-Agha-Thenia, Alger-Agha-Elafroun, Alger-Agha-Zeralda[13]. S'ajoute à tout ceci la restructuration de l'Etusa (Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger), la réalisation de trois nouveaux téléphériques d'ici 2009, la réhabilitation des quatre existants ainsi que le réaménagement de la voirie. Il est également question de la rénovation de la gare d'Alger (Agha) pour accueillir la future ligne LGV Annaba-Alger-Oran.
  • Par ailleurs, en réponse à l'augmentation toujours croissante du parc automobile, et parallèlement à l'aménagement de voies et ronds-points, des échangeurs et des tronçons d'autoroute ont d'ores et déjà été construits, et d'autres sont en cours de construction afin d'améliorer le trafic dans la métropole[13]. Une deuxième rocade est en cours de réalisation entre Zeralda et Boudouaou via Birtouta, et une troisième sera construite entre Nador, près de Tipaza, et Bordj Menaiel, non loin de Tizi Ouzou, sur une distance de 130 Kms. Ces deux nouvelles rocades permettrons de décongestionner l'actuelle rocade d'Alger, qui est le carrefour de toute l'Algérie.
  • L'un des projets les plus ambitieux est l'aménagement de la baie d'Alger qui comprendra une rue piétonne de deux kilomètres, l'hôtel Marriott Alger, des espaces de détente, un centre d'affaires avec centre commercial, et enfin, la future grande mosquée d'Alger. Face à la baie d'Alger, la 3e plus grande mosquée du monde après celles des lieux saints de l'islam, la Mecque et Médine, pouvant accueillir 120.000 fidèles, avec un minaret s'élevant à 300 mètres, le plus haut du monde, selon ses promoteurs. Les Algériens doivent découvrir dans les prochains jours la maquette et le style architectural de ce méga projet, dont le coût officiel n'a pas été révélé, mais qui pourrait flirter avec les 3 milliards de dollars, selon des architectes locaux. Le président Abdelaziz Bouteflika a relancé il y a quelques mois ce projet en souffrance depuis près de vingt ans. Il doit choisir lui-même parmi cinq finalistes, le lauréat d'un concours d'architecture auquel ont participé 17 bureaux d'études de 11 nationalités. Cette mosquée sera la deuxième plus grande au monde avec une capacité d'accueil de plus de 40 000 fidèles et dotée d’un minaret haut de plus de 300 mètres de hauteur[14]. Une école — à la fois école coranique et école des sciences — y sera rattachée, bordée d'espaces verts.
  • Construction de deux stations balnéaires sur le littoral algérois.
  • Parc des grands vents qui se situe à l'ouest d'Alger : grand d’une superficie de 650 ha ; de nombreuses espèces d'arbres et de plantes y seront plantées[15].
  • La nouvelle ville de Sidi Abdellah qui comprendra un pôle technologique et de recherche, ainsi que 20 000 logements[13].
  • Dans le cadre du projet d'un million de logements que l'état a lancé, Alger bénéficiera de 35 000 logements supplémentaires au programme de 2001 et 2004, afin de lutter efficacement contre l'actuelle crise du logement[13].

[modifier] Culture

maison de style néo-mauresque à Alger
maison de style néo-mauresque à Alger

[modifier] Musées

[modifier] Musée National des Beaux-Arts d'Alger[16]

Avec sa collection composée de plus de 8000 oeuvres et une superficie d'exposition de 4000 m2, c'est le plus important musée d'Afrique et du Moyen-Orient. Miniatures, peintures, sculptures, gravures, céramiques, mobilier, arts décoratifs, photographies constituent un fonds d'une richesse et d'une variété remarquables.

[modifier] Musée National des Antiquités et d'Art Musulman

Le musée des Antiquités Algériennes au Parc de la Liberté
Le musée des Antiquités Algériennes au Parc de la Liberté

Anciennement Musée Stéphane Gsell, il comprend deux sections. La section antique expose des objets retraçant l'histoire de l'Algérie depuis l'époque punique jusqu'à la pénétration Arabe. La section Art Musulman nous fait découvrir des éléments d'archéologie et d'artisanat du Maghreb, d'Andalousie musulmane et du Moyen-Orient.

[modifier] Musée National du Bardo

Ce musée, installé dans un djenan mauresque typique, est spécialisé en préhistoire et protohistoire, en ethnographie rurale, urbaine et saharienne. Le squelette de "Tin-Hinan", l'ancêtre des tribus nobles touarègues y est exposé avec son mobilier funéraire.

[modifier] Musée National des Arts et traditions populaires

Abrité par un ancien palais privé du XVIème S. de la Basse Casbah: "Dar Khdaouadj El 'Amia", il expose les produits de l'art traditionel algérien rural et citadin.

[modifier] Musée Central de l'Armée

Ce musée retrace les épopées du peuple algérien pour préserver son indépendance et sa liberté tout au long de son histoire tumultueuse.

[modifier] Musée du Moudjahid

Ce musée, dont l'entrée est située sous le monumental Sanctuaire du Martyr a pour mission l'acquisition, la récupération, la restauration, la conservation et l'exposition au public des objets et collections se rapportant à la lutte de libération nationale.

[modifier] Musée d'Art Moderne d'Alger

Le MaMa, dernier né des musées d'Alger dans son écrin néo-mauresque fait office, en attendant la constitution de ses collections, de méga-galerie d'art.

[modifier] Musique

[modifier] Salles de spectacle, discothèques

La ville d'Alger reste assez dépourvue d'infrastructures pour l'accueil de spectacles et évènements majeurs. Les plus importants sont le Théatre National Algérien (TNA) (700 personnes), La Coupole (15000 personnes), Théâtre des verdures (4000 personnes), Théâtre du Casif (5000 personnes). Toutefois plusieurs spectacles ont eu lieu dans des infrastructures privées appartenant le plus souvent aux hôtels de luxe tels : hôtel Safir à Mazafran (5000 personnes).

Plusieurs discothèques sont présentes en ville également. Les plus importantes sont le Hilton Club (700 personnes), Pacha Club (300 personnes), Stars Studio (500 personnes), Stars Studio Beach (500 personnes), La Veranda (100 personnes), le VIP Club.

[modifier] Principaux Festivals

  • Festival international de musique Andalouse et des musiques anciennes
  • Festival international de la musique Gnawi
  • Festival culturel national de la musique actuelle
  • JazzAyir


[modifier] Sports

Alger est le plus grand pôle sportif de l'Algérie. Comptant des clubs dans l'ensemble des disciplines, et qui ont conquis de nombreux titres nationaux et internationaux, elle compte également un énorme complexe sportif (Complexe de l'OCO - Mohamed Boudiaf), qui regroupe le stade olympique du 5 juillet (d'une capacité de 70 000 places), un stade annexe pour l'athlétisme, une piscine olympique, une salle multisports (la Coupole), un golf 18 trous, et plusieurs courts de tennis.

Alger à déjà accueilli les évènements sportifs suivants (liste non-exhaustive) :

[modifier] Clubs de football et omnisports

Les principaux clubs de football et omnisports de la ville (ayant déjà évolué en Division 1) :

[modifier] Jumelage et partenariats

Jumelage
Traité d'amitié et de coopération 

[modifier] Célébrités

[modifier] Personnalités algéroises

Palais de la culture d'Alger
Palais de la culture d'Alger

[modifier] Célébrités nées à Alger

Théâtre national d'Alger
Théâtre national d'Alger

[modifier] Films sur Alger

La Grande Poste et le Port en arrière-plan
La Grande Poste et le Port en arrière-plan

[20],[21],[22]

[modifier] Notes et références

  1. "Alger, 32 siècles d'Histoire" Hocine Mezali, ENAG/Synergie Ed., Alger 2000
  2. abc « Origines d'Alger » par Louis Leschi, conférence faite le 16 juin 1941 publié dans Feuillets d'El-Djezair, juillet 1941 [(fr) lire en ligne].
  3. Beni, pluriel de Ben qui signifie « fils », et suivi du nom de la tribus, est la forme pour désigner les gens d'une même tribu. Les Mezghenna étaient un ensemble de tribus berbères qui habitaient la région d'Alger.
  4. ab « Aux origines des cultures du peuple », par Tassadit Yacine, revue Awal, n°9.
  5. (fr) ADH.org
  6. (fr) Article du Quid consacré à l'Algérie, www.quid.fr
  7. (en) - http://www.citypopulation.de/ Thomas Brinkhoff : The Principal Agglomerations of the World.
  8. (fr) - « Casbah d'Alger » UNESCO Centre du patrimoine mondial
  9. « Al-Qaida au Maghreb revendique les deux attentats d'Alger », Le Monde, 11 avril 2007.
  10. " Importante réalisation à Alger " Lavalin Magazine août-septembre 1982
  11. Alger, Le Monde, 2-3 mars 2003
  12. allAfrica.com: Algérie: La COSOB plaide pour la privatisation partielle des grandes entreprises (Page 1 of 1)
  13. abcd (fr) - « Séance Consacrée à la Wilaya D'Alger : Auditions-Président-Gouvernement », site du Ministère Algérien des Affaires Etrangères, lundi 30 octobre 2006.
  14. « Construction de la grande mosquée d’Alger », El Watan, 7 février 2006.
  15. « Projet du parc des Grands vents », El Watan, 7 janvier 2007.
  16. Dalila Mahammed Orfali, Chefs d'oeuvres du Musée National des Beaux-Arts d'Alger, Musée National des Beaux-Arts d'Alger, 1999
  17. (fr) LISTE - Protocoles et ententes internationales impliquant la ville de Montréal, Montreal.qc.ca
  18. (en) Amman’s Relations with Other Cities, site officiel de la ville d'Amman.
  19. « Les pactes d'amitié et de coopération », site officiel de la ville de Paris.
  20. Fiche allociné Délice Paloma
  21. Galerie Photos
  22. Bande-Annonce

[modifier] Bibliographie

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Alger.

  • Nacéra Benseddik, « Chronique d’une cité antique », dans Alger. Lumières sur la ville, Actes du colloque de l’EPAU 4-6 mai 200l, Alger 2004, p. 29-34.

36° 46′ 35″ N 3° 03′ 31″ E / 36.7763, 3.0585