Gyumri
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 Գյումրի |
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| Administration | |
|---|---|
| Pays | Arménie |
| Région | Shirak |
| Maire Mandat en cours |
Vartan Ghukassian |
| Site | www.gyumri.am |
| Géographie | |
| Latitude Longitude |
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| Altitudes | moyenne : 1 546 m minimale : 1 470 m maximale : 1 590 m |
| Superficie | 3 626 ha = 36,26 km² |
| Démographie | |
| Population | 146 000 hab. |
| Densité | 4 026 hab./km² |
| Localisation | |
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Gyumri ou Gumri (en arménien : Գյումրի) est la deuxième ville de l'Arménie, le centre de la région de Shirak à 126 kilomètres au nord d'Erevan, la capitale.
Gyumri s'appelait auparavant Kumaïri, puis Gyumri. En 1837, elle est devenue Alexandropol sous l'empire russe puis, en 1924, Léninakan pendant la période soviétique. Après l'indépendance de l'Arménie elle a de nouveau été baptisée Gyumri dès 1991.
Le 7 décembre 1988, un séisme terrible a détruit la ville à 60%.
Sommaire |
[modifier] Histoire
[modifier] Antiquité et Moyen Âge
À l'emplacement actuel de la ville aurait été fondée une [colonisation grecque|colonie grecque]] au Ve siècle av. J.-C., plus précisément vers 401 av. J.-C. Une théorie alternative suggère que la ville aurait été fondée par les Cimmériens, théorie basée sur le fait que ces derniers ont occupé la région vers 720 av. J.-C. et que le nom original de la ville était Kumaïri. Les preuves d'habitations de cette époque sont nombreuses : en 1879 on a trouvé des objets en bronze datant du IIe siècle av. J.-C. En 1928, des couteaux et des bracelets en fer des Xe ‑ IXe siècle av. J.-C. ont été trouvés pendant les fouilles. Tout près de Gyumri, dans le village nommé Vahramaberd, sur une roche figure une inscription cunéiforme du roi urartéen Argishti Ier disant qu’il a envahi le pays d'Eriani (selon certains historiens, il s'agirait de Shirak, qui correspond à Kumaïri, précédemment citée).
Cette situation persista sporadiquement pendant les deux millénaires suivants, jusqu'à ce qu'une forteresse russe majeure ait été construite sur le site en 1837.
[modifier] XIXe siècle
Gyumri a commencé à se développer au XIXe siècle, quand, avec son environnement, elle est devenu russe en 1804, pendant la guerre russo-iranienne (1804 - 1813). Vingt-cinq ans avant, l'Arménie était unie. Pendant cette période, elle est devenue une des villes les plus célèbres du Caucase grâce à ses transactions. En 1829, environ trois mille familles des villes arméniennes occidentales de Kars, Erzurum, Dogubeyazit et d'autres endroits ont migré et se sont installées à Gyumri — un temps où la ville avait un « aspect » relativement entassé.
En 1837, le tsar russe Nicolas Ier est arrivé à Gyumri et a nommé la ville Alexandropol. Le nom a été choisi en hommage à la femme du tsar Nicolas Ier, la princesse Charlotte de Prusse, qui avait changé son nom et qui était devenue Alexandra Fyodorovna après sa conversion au christianisme orthodoxe. En 1840, la ville d'Alexandropol crut rapidement. C'était un avant-poste important pour l'armée russe impériale en Transcaucasie, où leurs petites maisons militaires ont été établies.
Alexandropol était considérée comme le troisième centre commercial et culturel du Caucase en transaction après Tiflis et Bakou. À la fin du XIXe siècle, la population d'Alexandropol a atteint 32 000 habitants. De 1858-1876, l'église Saint-Prkich (Saint-Sauveur) a été érigée, ressemblant à la cathédrale catholique d'Ani. Le premier chemin de fer d'Alexandropol est achevé en 1899, et baptisé du nom de chemin de fer Tiflis-Alexandropol ; un second le prolonge jusqu'à Erevan. En 1906 le chemin de fer atteint Djoulfa (Tabriz). La construction de ce chemin de fer a fait de la ville un lieu important.
[modifier] XXe siècle
Pendant la guerre russo-turque, les Arméniens habitant des villes comme Kars, Erzurum et d'autres étaient des sujets de l'empire ottoman, puis ont migrés vers Alexandropol, où les Russes avaient établi une forteresse. À l'époque, les gens considéraient Alexandropol comme plus importante qu'Erevan. Erevan fut « discrète » jusqu'à sa proclamation de capitale de la République indépendante de l'Arménie en 1918 puis celle de la République socialiste soviétique d'Arménie en 1920.
Pendant la guerre arméno-turque, la Turquie a attaqué Gyumri et a occupé la ville le 7 novembre 1920 après la victoire de la bataille d'Alexandropol. Après la bataille, les Turcs s'étaient basés dans Gyumri. Ces Turcs ont présenté aux Arméniens un ultimatum que l'Arménie a été forcée d'accepter - sous peine de voir la Turquie envahir Erevan, vu sa position à Gyumri. L'Arménie a donc signé le traité d'Alexandropol pour arrêter l'avancée des Turcs, mettant ainsi un terme à la guerre arméno-turque.
En 1924 le nom Alexandropol est devenu Leninakan après la mort du leader soviétique, Lénine. Leninakan était un centre industriel majeur pour la République socialiste soviétique arménienne et la deuxième ville de par la taille, après Erevan.
La ville a subi deux tremblements de terre en 1926 et en 1988. Ce dernier à été très dévasateur pour la ville, détruite à 60 %, et pour toute l'Arménie.
Le nom actuel de la ville a été choisi en 1991, à la fin de l'Union soviétique. Aujourd'hui, Gyumri est toujours la deuxième plus grande ville d'Arménie.
[modifier] Géographie
Gyumri est la deuxième ville d’Arménie par sa population, son industrie et son importance culturelle et scientifique. Occupant une surface de 3 626 hectares, Gyumri compte 146 000 habitants (2006). La ville se situe au nord-ouest de l’Arménie, sur la rive gauche de la rivière Akhurian, à une altitude moyenne de 1 500 mètres au-dessus du niveau de la mer.
La partie ouest est la plus haute, composée de deux hauts plateaux. Le relief est plat, peu séparé, couvert de 300 à 350 mètres de sédiments volcaniques et de lacs. Le climat est continental, avec des étés chauds et des hivers froids. La température moyenne annuelle est 10 °C, avec une moyenne de —8 °C en janvier (la température minimale ayant été de —35 °C) et de 27 °C en juillet (température maximale de 40 °C). La pluviométrie est de 500 millimètres. La ville se trouve dans une zone sismique de 8-9 degrés.
[modifier] Démographie
La population est composée à 98 % d'Arméniens, mais on y trouve aussi des Russes, des Kurdes et des Grecs.
| 1831 | 1914 | 1923 | 1977 | 2006 |
|---|---|---|---|---|
| 3 444 | 51 316 | 58 630 | 80 000 | 146 000 |
[modifier] Sports
La ville de Gyumri possède un club de football nommé Shirak FC Giumri, avec son stade, le Gyumri city stadium, construit en 1924.
[modifier] Monuments
Il y a cinq églises, un couvent et une chapelle russe dans Gyumri. Une des églises historiques qui figure parmi les plus importantes est l'église du Saint-Sauveur (Sourb Amenaprkich), ressemblant à la cathédrale d'Ani. Sa construction a débuté en 1859 et s'est achevée en 1873. Elle a été énormément endommagée par le tremblement de terre de 1988, mais elle est actuellement reconstruite.
[modifier] Jumelages
[modifier] Personnalités nées à Gyumri
- Anania de Shirak, savant (610-685)
- Avetik Issahakian, poète (1875-1957)
- Georges Gurdjieff, ésotériste (1877-1949)
- Hovannès Chiraz, poète (1915-1984)
- Levon Mkrtchyan, réalisateur (1953-)
- Robert Emmiyan, champion de saut en longueur (1965-)
[modifier] Galerie
[modifier] Sources et références
- Encyclopédie arménienne soviétique, article sur Leninakan, R. Hovesian.
- Leninakan, Vazgen Azatian, édition d'Erevan, 1989.
- Données démographiques : Institut pédagogique de Gumri Artaches
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
- (hy) (ru) (en) (fr) Site officiel de la ville.
- (en) Église Amenaprkich.
- (en) Musées de Gyumri.
