Discuter:Esclavage/Archive 1

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Sommaire

[modifier] Islam, encore une fois

Pour reprendre un sujet déjà discuté en 2005: sans parler de la justification de l'esclavage dans des sources islamiques, que je ne connais pas assez pour en dire quelque chose, il reste néanmoins que l'esclavage en pays musulmans a bel et bien existé, tout comme dans les pays chrétiens, au moins au cours du moyen âge. les essais d'effacer tout ce qui fait allusion à ce fait me semble donc une expression de la volonté d'auteur wiki anonymes (seulement avec IP) de changer l'histoire, ou bien de voiler des traits de l'Islam considérés aujourd'hui comme négatifs. Puisqu'il ne s'agit pas ici de juger l'Islam ou les musulmans, mais seulement d'une description de faits historiques, je ne vois aucune raison pour cse changements et les ai donc annulés, en ce qui concerne le moyen âge. A d'autres experts d'en faire autant pour d'autres époques. Wimpfel 29 mars 2007 à 15:43 (CEST)

[modifier] Terminologie

personnes transformées en esclaves l'expression est malheureuse : transformée = formée au travers de, au travers de quoi ? :-?Treanna 22 aoû 2003 à 13:03 (CEST)

ok, réduites en esclavage Didup

Je croyais qu'il n'y avait pas d'esclavage en egypte. Tella 19 nov 2004 à 20:06 (CET)

[modifier] Rôle de l'Europe dans les traites négrières

Bonjour,

Malgré le peu de connaissance que j'ai sur le sujet et avec tout le respect que je vous dois en tant qu'auteur, cet article me donne l'impression d'avoir été écrit de façon maladroite et en tout cas avec une désinvolture certaine.


Je cite (entres autres) : "Par conséquent la seule responsabilté européenne dans l'esclavage, mais elle a été de taille, a été l'achat, le transport, et la revente des esclaves"

S'il n'y a pas de volonté de minimiser ce rôle, pourquoi dire "la seule" alors que "les seules" (3 griefs : achat, transport et revente) aurait été plus adapté ? Je vous l'accorde : "Seules" devient alors un terme inapproprié car manifestement en totale contradiction avec le nombre des responsabilités.

En lisant cette phrase, nous apprenons également que les Européens n'ont eu qu'un rôle de fabuleux logisticiens, mais qui donc exploitaient ces esclaves ? J'ignorais que le Code Noir était un Code de Logistique.

Ne serait-ce donc pas plus exact d'écrire : "Par conséquent les seules responsabiltés européennes dans l'esclavage, mais elles ont été de taille, ont été l'achat, le transport, la revente des esclaves et l'exploitation des esclaves"

Autre point, dans votre article vous semblez laisser entendre que c'est l'offre (les négriers côtiers africains) qui a conditionné la demande (traite atlantique). Superbe contradiction économique lorsqu'on connaît la logique mercantile du commerce triangulaire ! En quelque sorte, les Européens n'ont fait que reprendre un systéme déjà existant : d'où le lapsus de la "seule resposabilité" citée pus haut ?

Quant au sort des esclaves déporté dans les conditions que vous avez vous même qualifiées d'horrible : "Quant à leur sort une fois vendu, il était surtout tragique dans les grandes plantations. Par contre les esclaves domestiques étaient généralement aussi correctement traités que s'ils étaient restés en Afrique avec leurs maîtres africains (puisque, de toutes façons, la majorité d'entre eux étaient nés esclaves)." Bravo pour ce commentaire pertinent et des plus rigoureux : esclave pour esclave... à part le voyage, ce n'était pas pire qu'ailleurs puisqu'ils étaient déjà condamnés !

J'espere que vous ne me qualifierez pas de "Révisioniste Tiers-Mondiste" !

[modifier] Données à conserver

En attente de modification de la page soupçonné de copyright, je sauvegarde ici une incise que j'avais écrite, légérement enrichie à l'occasion.

En 1789, les villages et villes de France eurent à rédiger leurs cahiers de doléances pour la convocation des Etats Généraux. Les habitants de Champagney incluent dans leur cahier un article unique en son genre (l'article 29), dit Vœu de Champagney qui condamne énergiquement la traite des Noirs et réclame fermement son abolition.

En France, la Convention abolit l'esclavage le 4 février 1794, mais il fut rétabli par Napoléon Bonaparte, le 20 mai 1802. L'abolition officielle de la traite date du 27 avril 1848 par un décret de Victor Schoelcher. L'abolition date du 18 décembre 1865 pour les États-Unis et du 2 mars 1807 pour l'Angleterre et du congrès de Vienne de 1815 pour les autres puissances européennes.

Le 10 mai 2001, le Parlement Français vote la loi Taubira qui reconnaît l'esclavage comme crime contre l'humanité. Elle prévoit que les programmes d'histoire lui accordent "la place qu'il mérite" et qu'une date de commémoration soit fixée. Un comité pour la mémoir de l'escalavage présidé par l'écrivaine Maryse Condé propose que cette date soit le 10 mai, à partir de 2006.

[modifier] Levé du scoupçon de copyright

J'ai fait sauter le chapitre copié sur un autre site qui concernait l'esclavage en terre d'islam. J'ai également essayé de lisser un peu l'article afin que soit levé le désaccord de neutralité. Clio64 22 avr 2005 à 19h09 cet

[modifier] Justifications de l'esclavage (était dans Commerce triangulaire, à récupérer pour esclavage)

Si pour justifier l'esclavage, les négriers utiliseront principalement des arguments économiques, il s'appuieront aussi sur la fable raciste de l'infériorité de la race nègre, à mi-chemin entre l'homme et l'animal, pour justifier leur exactions. Cette fable est raffinée puis pourvue de la crédibilité de la science et de la raison par les philosophes du XVIIIe siècle siècle, puis servira à ceux du Troisième Reich, de l'Apartheid et à de nombreux colons venus d'Occident. C'est ainsi que naitra l'anthropologie et les sciences sociales et naturelles modernes, et cette idéologie restera profondément ancrée dans les rapports des européens aux autres peuples, même de nos jours.

Montesquieu, extraits de l'esprit des lois, 15,1 et 15,7 :

« L'esclavage civil n'est pas bon par sa nature mais dans les pays despotiques où l'on est déjà dans l'esclavage politique, il est plus tolérable qu'ailleurs. »
« Il y a des pays où la chaleur énerve le corps et affaiblit si fort le courage, que les hommes ne sont portés à un devoir pénible que par la crainte du châtiment : l'esclavage y choque moins la raison. Mais comme tous les hommes naissent égaux, il faut dire que l'esclavage est contre nature, quoique dans certains pays il soit fondé sur une raison naturelle et il faut bien distinguer ces pays d'avec ceux où les raisons naturelles elles-mêmes les rejettent, comme les pays d'Europe où il a été si heureusement aboli. »

Voltaire, qui possédait des actions de compagnies de commerce triangulaire, dans Traité de Métaphysique (Cité dans Le Choc du mois n° 25, p. 31) :

« Les Blancs sont supérieurs à ces Nègres, comme les Nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres. »
puis dans Essai sur les mœurs* :
« La race des Nègres est une espèce d'hommes différente de la nôtre […] on peut dire que si leur intelligence n'est pas d'une autre espèce que notre entendement, elle est très inférieure. Ils ne sont pas capables d'une grande attention, ils combinent peu et ne paraissent faits ni pour les avantages, ni pour les abus de notre philosophie. Ils sont originaires de cette partie de l'Afrique comme les éléphants et les singes ; ils se croient nés en Guinée pour être vendus aux Blancs et pour les servir. »
Emmanuel Kant (1724-1804), d'ajouter (dans Essai sur les maladies de la tête, Observation sur le sentiment du beau et du sublime, éd. Flammarion, 1990) :
« La nature n’a doté le nègre d’Afrique d’aucun sentiment qui ne s’élève au-dessus de la niaiserie(…) Les Noirs (…) sont si bavards qu'il faut les séparer et les disperser à coups de bâton. »
* : Voltaire, Essai sur les mœurs, Genève, 1755, t. XVI, p. 269-270

[modifier] Sur le passage Dans le monde arabo musulman

Une partie a été supprimée sans justification par une ip anonyme (ce n'était pas moi) et rétabli par Werewindle. Je vois quantité de reproches à faire, et je ne sais pas trop quoi en garder. Voici les deux premiers paragraphe, seul le second avait été supprimé.

Si le christianisme a milité très tôt contre l'esclavage, sans pourvoir en interdire la pratique (Italie et Espagne, notamment), l'Islam maintient et développe cette pratique. L'esclavage des Noirs et la traite négrière existe dès les débuts de l'Islam, en Asie occidentale puis en Afrique du Nord ; il était alimenté par une traite musulmane qui se fournissait dans l'Afrique subsaharienne et orientale, mais également en Europe.

En principe, le Coran interdit seulement l'esclavage des musulmans, car il fait la différence entre les pays "des infidèles" et les pays de l'islam et par cela l'abolitionisme est presque anti-islamique, impossible a promouvoir par les bons musulmans. Cela explique aussi le fait que jusqu'au début du XXIe siècle, des pays musulmans comme l'Arabie saoudite, le Soudan ou la Mauritanie acceptaient l'esclavage des noirs chrétiens et animistes.

Le début de la première phrase, "Si le christinisme..." me semble être un exemple type de point de vue. Ce n'est même pas une liaison, puisque le paragraphe immédiatement précédent concerne Israël. On pourrait tout aussi bien commencer par "De même que les Aztèques" (ok, je caricature, la Chrétienté est une civilisation voisine de l'Islam, et la comparaison est donc plus pertinente; on s'en passe très bien quand même). Au passage, Asie occidentale n'est pas clair pour moi. Je suppose que ce n'est pas la Sibérie occidentale, et ce n'est clairement pas l'Anatolie sous domination byzantine. Si c'est pour dire dans toute l'aire de l'Islam au fur et à mesure de la conquête, la précision ne s'impose pas (ce point est mineur).

C'est avec le second paragraphe que ça se passe moins bien. En principe le Coran interdit seulement... Ok, c'est une affirmation aisément vérifiable. Je ne l'ai pas vérifié, mais je crois savoir qu'elle est vrai. Par cela, l'abolitionisme est presque anti-islamique, impossible à promouvoir pour les bons musulmans. Ah bon? Et wikipedia (parce que là, que je sache, on n'est pas en train de citer un auteur) sait identifier les bons en italique musulman ? Enfin, la phrase au début du XXIe siècle, des pays musulmans acceptaient est douteuse. Les pays en question l'interdisent. La chose peut être pratiquée, peut-être est elle plus ou moins tolérée par certaines autorités, peut-être est elle encouragée. En tout cas, la phrase en l'état ne passe pas. Didup 2 septembre 2005 à 14:38 (CEST)

D'accord avec toi, la phrase "de liaison" est mal tournée. Et pour les pays cités, on pourrait changer la fin de la phrase: je crois que les dates d'abolition sont 1960 pour l'Arabie Saoudite et 1980 pour la Mauritanie. Werewindle 5 septembre 2005 à 11:53 (CEST)

[modifier] Quelques remarques

  • J'ai déplacé l'éthymologie du mot "esclave" dans une section distincte, sa présence dans l'introduction me semblait inutile et disproportionnée par rapport à la taille de celle ci.
  • il serait bon de préciser les époques concernées par chaque §, notamment pour Sumer.
  • j'ai homogénéisé le temps utilisé dans l'article qui hésitait entre passé et présent. Conformément aux conventions de style pour les articles historiques, j'ai tout conjugué au présent.
  • esclavage dans la Grèce antique : « sans parler de la construction des monuments et autres pyramides » : les pyramides en Grèce ? j'ai supprimé ce qui me semble être une erreur !
  • Rome antique : il me semble curieux de commencer par parler des révoltes avant même de définir la forme de l'esclavage à Rome. Je change l'ordre de tout cela.
  • Dans le monde arabo-musulman : « En principe, le Coran interdit seulement l'esclavage des musulmans, car il fait la différence entre les pays « des infidèles » et les pays de l'islam et par cela l'abolitionisme est presque anti-islamique » J'ai bien lu là ?! Je supprime, c'est à la limite de l'islamophobie pure et dure.
  • Égypte : « L'Égypte a été dirigée par une caste d'esclaves-soldats » quand ça ? durant combien de temps ?
  • Code Noir : « Le recours à l'esclavage pour l'exploitation des terres nouvellement découvertes n'est pas, comme beaucoup le pensent, une décision de Louis XIV. » cette phrase me paraît superflue, la suite du paragraphe expliquant l'origine et les buts du code noir. commencer une section ainsi ne me semble pas très heureux.
  • Siècle des Lumières : « Certains auteurs « blancs » se réfugient derrière le fait que ces esclaves sont fourni par d'autres peuplades africaines ; on pourrait aussi retourner cet argument en disant que le « sale boulot » était laissé aux gens du cru... Mais cet argument est lui-même spécieux, puisque l'esclavage était de règle en Afrique, bien avant l'apparition des négriers européens, qui ne sont intervenus qu'au début du XVIe siècle. » je sabre. La forme est non encyclopédique et le fond est non neutre. La participation des africains à la traite tout comme la présence de l'esclavage avant la traite sont sujets à polémique, il faut donc revoir la formulation de tout cela.
  • Esclavage aujourd'hui : « Certains diplomates de certains pays du Tiers-Monde, en poste en Europe, abusent de leur protection diplomatique pour participer certains de ces trafics. » Très tendancieux. J'ai allégé la phrase afin d'éviter d'être infamant. Le cas échéant, il faudrait mentionner des cas avérés, sinon c'est à supprimer.
  • « La pratique des enfants soldats mobilisés en cas de besoin d'une « rebellion », financée par les gouvernements occidentaux représente une autre pratique encore plus atroce, car mettant en jeu une dépendance psychologique, maintenue grâce à la dépendance physiologique obtenue par l'usage de drogues dures. » Pardon ? De quoi on parle là ? Des exemples, des références ? Je ne touche pas parce que je ne vois pas de quoi il s'agit mais c'est à surveiller.

L'article me semble en outre largement incomplet puisqu'il présente essentiellement la perspective historique sans aborder véritablement la question légale ou les aspects philosophiques. La perspective sociologique effleurée dans "l'esclavage aujourd'hui" mériterait en outre probablement d'être approfondie (délocalisation avec conditions de travail insalubres, travail des enfants, traffic d'organes, etc.) La partie historique même gagnerait peut-être à être plus précise sur la condition d'esclave dans les différents contextes. Les différences de statut et de traitement sont rarement précisées or un esclave romain ne subit pas le même sort qu'un "bois d'ébène". --Emmanuel 22 septembre 2005 à 17:32 (CEST)

A propos de l'aspect philosophique de l'esclavage, il me semble important de mentionner que l'esclavage est moralement impossible s'il n'existe pas au préalable une idéologie qui autorise à rabaisser l'autre à un rang inférieur. Il est en effet moralement impossible de réduire son égal en esclave, et ce dans toutes les formes sociétés. L'esclavage a donc besoin, pour exister, d'une idéologie raciste qui le justifie. (Voir Svenskarnas religion d'Åke Ohlmarks et Berndt Gustafsson, ils expliquent cela très bien.) Dans un tel contexte, les camps de travail des nazis ne sont pas une exception de l'histoire mais bel et bien une ressurgence de l'esclavage. Personellement, j'irais même jusqu'à inclure les prisons privatisées des USA et d'autres pays, prisons où une main d'oeuvre abondante, la lie de la société, travaille à des prix défiants toute concurrence pour les multinationales de ces pays. Voir à ce sujet Eating The Chosen People Quand aux camps de travail des nazis, ceux-ci sont une réalité, et ils doivent être différencié des camps d'exterminations, lesquels ont aussi existé. Ce n'est pas en entretenat un amalgame et en assimilant tous les camps à des camps d'extermination que l'on rend l'histoire intelligible. Par exemple, des entreprises suisses établies en Allemagne firent travailler des prisionniers des nazis dans leurs usines allemandes. Cela ne faisaient pas de ces usines des camps d'extermination, mais bel et bien des camps de travail. Voir l'honneur perdu de la Suisse.--Dominique Michel 24 décembre 2006 à 23:59 (CET)
Attention à ne pas commettre d'anachronisme. L'esclavage préexistait aux théories raciales, cf l'esclavage dans la Rome antique. Werewindle 26 décembre 2006 à 11:07 (CET)

Concernant l'esclavage moderne, peut-on considérer que les camps de travail mis en oeuvre par les nazis ou par la suite par les communistes en URSS puis en Chine, sont une forme d'esclavage ? C'est peut-être un peu tiré par les cheveux mais les victimes de ces structures semblent répondre à la définition de l'introduction : « travailleur non libre et non rémunéré ». Qu'en pensez-vous ? --Emmanuel 23 septembre 2005 à 14:07 (CEST)

  • Cette question amène à approfondir la définition en tête de l'article et à distinguer esclave, captif et forçat. L'esclave est un bien, il peut s'acheter, et se vendre. Dans le cas ci-dessus, il y effectivement il y a perte de liberté et travail forcé, mais la dimension "bien négociable" est absente. Il s'agit pour ces cas de punir ou d'exterminer, or l'esclavage n'a pas ces objectifs. Ursus 23 sep 2005 à 17:37 (CEST)
A propos du goulag et des camps nazis : d'accord avec Ursus. On peut mentionner, mais il y a quand même une différence fondamentale entre un système --l'esclavage -- qui vise à fournir du travail gratuit (quitte à détruire l'homme ainsi transformé en machine) et deux systèmes qui visent à détruire l'homme (et à en obtenir un peu de travail, au passage, mais concrétement la quantité et la valeur du travail ainsi récolté était proche de zéro). On est plus en présence du travail forcé du criminel, avec comme seule différence que le crime n'est pas lié à un comportement mais à une nature propre. A noté que dans certains cas et pour les nazis, la dimension "bien négociable" a été présente. gem 26 septembre 2005 à 11:27 (CEST)

[modifier] époque moderne ?

  1. 4 Esclavage à l'époque moderne
   * 4.1 XVe et XVIe siècles
   * 4.2 Le commerce triangulaire
         o 4.2.1 Bois d'ébène
   * 4.3 Le Code Noir
   * 4.4 Siècle des Lumières

voilà le plan actuel. Le titre "Esclavage à l'époque moderne " n'est pas approprié, le XVème siècle est le début de la renaissance et non l'époque moderne...

Effectivement, le terme est inadéquat. Je vois deux solutions: soit on change le plan, soit on change le mot "moderne". Etant donné que ce plan me semble avoir une cohérence, il faudrait plutôt changer le titre. Que proposerais-tu à la place? Werewindle 14 novembre 2005 à 11:36 (CET)
Esclavage depuis la Renaissance pourrait aller non ? -Ash Crow - (ᚫ) 22 novembre 2005 à 20:04 (CET)
Ca me paraît pas mal. Ca n'intègre pas le fait que le chapitre n'inclut pas l'esclavage actuel (dit "moderne"), mais je ne vois pas mieux. Werewindle 23 novembre 2005 à 09:03 (CET)
Esclavage de la Renaissance aux Lumières alors ? -Ash Crow - (ᚫ) 23 novembre 2005 à 09:06 (CET)
Pas mal, simple, concis, précis. Je vote pour. Werewindle 24 novembre 2005 à 10:57 (CET)

[modifier] pour l'époque moderne

voir esclavage salarié. HDDTZUZDSQ 29 décembre 2005 à 02:37 (CET)

[modifier] Siècle des Lumières

Ce paragraphe n'est pas très cohérent. Que viennent faire ici ces deux ordres, et cet étrange "toujours en activité" qui ressemble à du prosélytisme ? Quel lien avec les lumières ? Globu 8 février 2006 18h55

- Quelle incohérence ? Il s'agit bien de traiter de l'esclavagisme au siècle des Lumières, non ? "Toujours en activité" signifie que ces deux ordres médiévaux destinés à racheter les esclaves chrétiens capturés en mer Méditerranée et sur les rivages européens puis déportés en Afrique du Nord ou au Proche-Orient sont toujours en activité au XVIIIe siècle, étant donné la continuité et l'ampleur de l'esclavagisme dans ces régions. Ils étaient effectivement très prosélytes contre l'esclavagisme, mais j'ignore s'ils existent encore.

ah pardon, je n'avais pas compris que c'était au XVIIIème. Je viens d'effacer cette remarque, mais je la remets changée. Par ailleurs j'ai rajouté une citation de l'époque concernant l'utilisaiton par d'autres ordres des esclaves. Globu 9 février 2006 à 21:34 (CET)

Votre citation est erronée. Après vérification dans le livre d'Emilien Petit, Droit public ou gouvernement des colonies francoises (accessible en ligne sur le site de la Bibliothèque nationale www.bnf.fr - dans le catalogue BN-Opale plus), non seulement ces passages n'y sont pas présents, mais on y trouve l'affirmation contraire. Ce n'étaient pas les ordres, mais spécifiquement les missionaires. Leurs avoirs étaient limités. P. 502 d'Emilien Petit : ils ne pouvaient pas "étendre leur habitation au-delà de ce qu'il faut de terre pour employer cent negres". P. 503 : "Le produit du travail de cent negres a dû et doit suffire à l'entretien des hospices de chaque mission." Est-ce que vous citez le livre de Sala-Molins ou le livre de 1771 ? Vous avez mis comme source le livre de 1771 qui ne contient pas ce texte. Je propose que vous mettiez la citation exacte de Sala-Molins (avec sa source exacte : Sala-Molins, titre du livre, 1986) pour y voir plus clair. J'ajouterai le texte du livre de 1771.

La citation que je donne est de Petit, et citée par Sala-Molins dans son livre "Le Code Noir ou le calvaire de Canaan", édition Puf quadrige, p 67 note 28. Je me suis effectivement trompé sur la date d'édition du livre de Petit (1771 plutôt que 1777). Je n'ai pas réussi à avoir accès au livre sur le site de la BNF (j'ai accès à une technologie informatique un peu vieillote), mais la citation est censée se trouver page 497 du livre de Petit. Je vous fais confiance, mais je trouve un peu dur de douter d'une référence dans un livre publié aux PUF. Cela dit votre citation est très bien, ce qui est important c'est de savoir que certains ordres missionnaires utilisaient des esclaves. Donc choisissez : ou bien vous ne doutez pas de la citation, ou bien vous l'effacez. Mais Sala-Molins ne "gonfle pas", ou alors sa citation est fausse, ce dont je doute très franchement.
Autant pour moi. Après vérification dans Emilien Petit, la citation est exacte. Je ne l'avais pas trouvé à la première lecture. Il semble donc que les missionnaires n'appliquaient pas les limitations. Je corrige l'article et rétablit votre citation. J'ai déjà lu une source du XVIIIe siècle assez intéressante qui montrait néanmoins que les missionnaires, s'ils ne militaient pas pour l'abolition, ont néanmoins beaucoup fait pour l'amélioration de leur traitement et que les propriétaires de plantation les voyaient d'un mauvais oeil. Dommage que je n'ai plus la référence. Même chose sous l'Empire romain, le clergé misait sur la reconnaissance de la dignité des esclaves et l'amélioration progressive de leurs conditions, plutôt que sur une abolition révolutionnaire.

[modifier] Code Noir

J'ai remodelé le paragraphe d'introduction, en remettant en situation la réalité de ce Code (cf. la réf de Sala-Molins).

- d'une part j'ai enlevé la phrase sur Louis XIV et sa prétendue esclavophobie (ou bien j'attends les références, et qu'on m'explique où elle se trouve dans le Code, notamment dans l'article 9 qui automatise en droit l'hérédité du statut d'esclave).

- d'autre part j'ai enlevé la comparaison entre sévices d'ici et sévices de là-bas : que la peine à perpétuité existe dans les démocraties n'enlève en rien l'horreur de la peine à perpétuité pour les opposants politiques dans les dictatures ; comparer des sévices ne doit pas se faire sans comparer les infractions au droit qui les a produits. En l'occurrence, refuser d'être esclave ici produit la peine de mort.Globu 9 février 2006 18h55


[modifier] Contribution problématique

Une contribution par une IP me semble délicate dans la mesure ou au delà de l'esclavage, elle me semble être un requisitoire contre le rôle de la France en Afrique :

« Les colonisateurs préfèrent, eux, condamner les populations locales au travail forcé et il faut noter que si l'esclavage fut aboli en théorie, il fut remplacé par le travail forcé dans les colonies. Dans les faits, le travail forcé constitue exactement les mêmes conditions pour les africains que dans les plantations: explpitation sans vergogne, torture physique, morale, négation de l'humanité, extermination au besoin, etc...

Aujourd'hui, les anciens négriers et colonisateurs maintiennent une situation de domination économique et politique officieuse sur l'Afrique, qui non seulement fut largement affaiblie, mais surtout réduite à l'état de réservoir à matières premières.

Cette nouvelle forme de servitude prolonge la négation de la liberté africaine, en ce sens qu'elle impose et maintient des conditions absolument opposées à l'émancipation et au bien être africain. Par exemple, lors des indépendances africaines, De Gaulle chargea Foccart de faire éliminer les leaders africains et d'écraser tout mouvement indépendantiste dans la violence la plus absolue (cf. "Foccart parle"). C'est ainsi que furent éliminés et déposés Um Nyobe (Cameroun), Kasa-Vubu (RDC, ex- Zaîre), Lumumba (RDC, ex-Zaîre), Nguabi (Rep. Congo) et bien d'autres pour êtres remplacés par des agents des services secrets occidentaux mais à la couleur locale (par ex. Eyadema au TOGO, Bongo au GABON, et tous les présidents dits "amis de la France").

Le même mécanisme fut employé pour imposer la traite aux africains et la maintenir (on se rappellera les coups d'état qui permirent à Mvemba Nzinga, Ghezzo etc, d'accéder au trône) contre leur gré. La différence fondamentale étant qu'à l'époque de la traite, les rois illégitimes ne partageaient pas toujours le paradigme de leurs maitres. »

Bien que je ne mette pas nécessairement en doute la véracité de ce qui est exposé, ça ne me semble pas du tout avoir sa place ici. L'auteur mélange la politique extérieure de la France, le colonialisme, le néo-colonialisme, etc. Encore une fois, on peut discuter de tous ces aspects mais ils rentrent à mon sens dans le cadre d'un article sur la politique africaine de la France et pas dans celui d'un article généraliste sur l'esclavage. Je pense donc qu'il faudrait supprimer ce paragraphe pour éventuellement l'intégrer dans un article plus à propos. Je ne vois en revanche aucun inconvénient à indiquer que la traite atlantique a eu des répercussions très lourdes sur le développement de l'Afrique, tant du point de vue démographique qu'économique et qu'au fur et à mesure que l'esclavage devenait moralement inacceptable pour les européens, elle s'est muée en colonialisme (avec les liens vers les articles idoines). --Emmanuel 20 février 2006 à 13:11 (CET)

Assez d'accord avec toi, Emmanuel. Il ne faut pas mélanger un article historique avec de la politique contemporaine. Werewindle 20 février 2006 à 15:48 (CET)

[modifier] "ou plutôt non-romain" ???

Un soldat romain préfère se suicider que de tomber en esclavage dans un peuple « barbare », ou plutôt non-romain. Que signifie cette distiction ? Je lis en effet dans le dictionnaire : Les Grecs appelaient barbares tous ceux qui ne parlaient pas leur langue, tous les étrangers; les Romains nommèrent aussi barbares tous les autres peuples, excepté les Grecs. Comme on n'a pas connaissance que les Grecs aient jamais menacé la liberté des Romains (bien que l'inverse, oui), il s'agit là d'une redondance. 81.65.26.186 12 mars 2006 à 10:55 (CET)

Pas vraiment, quelques autres peuples méditerranéens (dont les Perses il me semble, mais je n'en suis pas sûr) étaient considérés comme civilisés. -Ash Crow - (ᚫ) 1 mai 2006 à 15:08 (CEST)

[modifier] Définition de l'esclavage

"L'esclavage désigne la condition sociale de l'esclave, travailleur non libre et en général non rémunéré qui, au même titre qu'un objet, est juridiquement la propriété d'une autre personne donc « négociable ». Au sens large, il désigne le système social reposant sur cette pratique."

Je pense que cette définition peut être améliorée. Premièrement "généralement non rémunéré" n'est pas suffisemment précis ni même réaliste. En effet les esclaves ont toujours une "rémunération" minimum, à savoir de quoi se nourrir et se vêtir. Ensuite : l'expression "juridiquement propriétaire" laisse à penser que l'esclavage en France par exemple n'existe pas puisqu'il n'y a aucune loi qui l'autorise, or les esclavagistes ne sont pas toujours couverts par la loi.

Je propose donc cette définition : L'esclavage désigne le fait pour une personne ou un groupe de personnes de posséder un être humain. Du fait de cette possession, le fruit du travail de l'esclave appartient lui aussi au propriétaire de l'esclave. Il n'y a donc aucune contrepartie versée en rapport avec le travail réalisé, même si l'esclave est souvent entrenu par son propriétaire qui lui donnera la nourriture (ou l'argent correspondant à cette nourriture) nécessaire à sa survie pour qu'il puisse continuer à fournir un travail efficace.

Bon c'est une proposition que je fais, certainement largement améliorable (je l'écrit un peu en impro faut pas m'en vouloir). Mais je pense qu'il y a des éléments intéressants. Donnez votre avis, proposez d'autres définitions ou des modifications. Korr 10 avril 2006 à 12:56 (CEST)

Ca me semble un peu partiel, dans le sens où ça ne parle pas des droits que possède le maître sur l'esclave (légalement ou non), de la restriction des droits de l'esclave, ni de la "marchandisation" de l'esclave. Mais l'idée est bonne et la définition actuelle est effectivement un peu légère. Par contre, arriver à mettre toutes ces notions dans une phrase concise et lisible est une autre paire de manches. Werewindle 11 avril 2006 à 09:55 (CEST)
Tentative de nouvelle intro :
L'esclavage désigne la condition sociale de l'esclave, travailleur non libre qui, au même titre qu'un objet, est considéré comme la propriété d'une autre personne. Il n'est alors pas perçu comme un individu à part entière mais comme ayant une fonction utilitaire à travers son travail. Cette réification implique généralement la privation de libertés fondamentales et l’absence de rémunération (autre que l’entretien de l’esclave de manière à préserver sa capacité de travail : logement, habillement, nourriture). Au sens large, le terme esclavage désigne le système social reposant sur cette pratique.
La possibilité de négoce est indiquée dans la suite de l'introduction, il n'est donc pas indispensable de la mentionner dès le premier paragraphe. On pourra en outre préciser dans ce passage : En tant que propriété, l'esclave peut faire l'objet des transferts inhérents à la notion de propriété : on peut donc l'acheter, le vendre, et même le louer. Une activité commerciale spécialisée apparaît dans les sociétés esclavagiste : la traite.
--Emmanuel 21 avril 2006 à 15:34 (CEST)
Alors là, bravo. C'est beau... sniff. Enfin, c'est vraiment bien écrit, quoi. Werewindle 25 avril 2006 à 16:06 (CEST)

[modifier] Remaniement profond de l'article et de la catégorie esclavage

Nous sommes le 10 mai 2006... Un beau jour pour entamer de grands travaux. Priorités : - Clarifier, simplifier la navigation, scinder les articles trop volumineux. J'ai créé "Histoire de l'esclavage" (il faut maintenant créer un résumé sur l'article principal). - Il va falloir de même scinder ce nouvel article (déplacer certaines sections énormes, comme Rome, dans des articles distincts). Et compléter l'histoire par zone géographique. - Quelques articles à créer : Commerce des esclaves, Mémoire de l'esclavage. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues... Fred waldron 10 mai 2006 à 11:56 (CEST)

Pourquoi supprimes-tu des infos de la page sans les transférer ?--Bertrand GRONDIN 10 mai 2006 à 18:52 (CEST)
Tout ce qui a été supprimé jusqu'ici peut se retrouver sur Histoire de l'esclavage. À moins que j'aie loupé un transfert, à ce moment là merci de signaler quelle section est concernée. Fred waldron 10 mai 2006 à 19:21 (CEST)

[modifier] 10 mai 2006 : une première !...

C'est vrai que la date évoque de vieux souvenirs... Mais s'agissant de l'esclavage et de son abolition - abolition n'est pas suppression... - que pensez-vous de l'idée d'évoquer le 10 mai 2006 dans un article - lequel ? - en tant que 1ère date officielle de commémoration de l'abolition de l'esclavage ? Cette date, rappelons-le, avait été proposée dans un rapport du Comité de mémoire de l'esclavage pour faire un rappel symbolique de la loi du 10 mai 2001 par laquelle la France reconnaissait la traite négrière et l'esclavage comme crimes contre l'Humanité. -- DiagMan 10 mai 2006 à 22:30 (CEST)

Je pense que l'allusion doit être faite dans l'article (à créer) "Mémoire de l'esclavage". On peut également faire une allusion dans l'article principal et dans l'article "Traite des noirs". Enfin, si un article "Esclavage en France" (ou "dans les colonies françaises") est créé, l'allusion y sera aussi nécessaire. Mais il ne faut pas non plus créer trop d'articles... Enfin bon, sur le wikipédia francophone ça peut sembler normal, aussi. Bref, je me concentre pour l'instant sur le toilettage de l'article principal et des connexes directs, si quelqu'un veut s'occuper des indirects, pourquoi pas... Fred waldron 10 mai 2006 à 23:03 (CEST)
Il sera certainement nécessaire de reprendre la bibliographie, de développer ce point de la commémoration française, ouvrir vers un nouvel article sur la loi Taubira, etc. Dans l'immédiat, quelqu'un de plus compétent techniquement que moi pourrait-il (si c'est le souhait de la majorité) se débrouiller pour que le cadre de droite ne prenne pas autant de place? En l'état, un lecteur qui passerait rapidement pourrait penser que l'article ESCLAVAGE se limite à l'introduction : il faut vraiment aller chercher le sommaire (et la suite) loin en bas... Bien à tous, Guillaume Cingal 13 mai 2006 à 10:49 (CEST)
J'ai fait ce modèle un peu à la va-vite, on peut le modifier mais faut dire précisément quoi...Fred waldron 13 mai 2006 à 11:59 (CEST)

[modifier] Esclave et personnalité juridique

Bonjour,

A l'occasion d'un développement important de l'article juridique personne physique, j'ai dû parler de la personnalité juridique des esclaves romains, des serfs du Moyen-âge, et des esclaves de la Renaissance (il me reste à dvp les 2 dernières parties)... Je pense qu'en dire quelques mots serait intéressant sur cet article.. Erasoft24 contrib _talk_ 19 mai 2006 à 15:53 (CEST)

C'est même indispensable. N'hésite pas à contribuer, quitte à ce que le passage soit ensuite bougé selon les réorganisations qui restent à faire. Fred waldron 19 mai 2006 à 16:49 (CEST)

[modifier] Étymologie

Du pictogramme Cimmérien "Femmes des Montagnes". Sans doute poussées par l'incertitude des lendemains de la culture paléolithique pour aller échanger leurs "services" contre une espérance de vie prolongée, ou bien kidnappées lors de raids de représailles des sociétés néolithiques des plaines (bcp. plus puissantes et mieux équipées, car installées dans un environnement plus propice à la domestication et à l'agriculture, permettant d'écarter le spectre de la famine). "Car avant d'être les bergers menant la transhumance, nos ancêtres ont commencés par être les prédateurs suivant le gibier lors de ses migrations saisonnières, ne connaissant ni la propriété ni les frontières". Ainsi les mêmes mécanismes d'asservissement par la pauvreté articifiellement maintenue, grace au pillage des guerres tant économiques que militaires, permettent aujourd'hui encore de bénéficier d'une main d'oeuvre aussi abondante que bon marché.

[modifier] Source (livre)

à mon avis il ne faut surtout pas oublier de citer dans les sources Jacques Heeres, Esclaves et domestiques au Moyen Âge dans le monde méditerranéen, Hachette, 1996.

[modifier] Fin de travaux

J'ai terminé les travaux entamés il y a quelques mois (eh oui). Réorganisation de l'article, renforcement des connexes (notamment en histoire de l'esclavage), enrichissement. À vrai dire, cet article mérite encore d'être toiletté, amélioré, certaines sections manquent de contenu rédigé. Je laisse à d'autres le soin de poursuivre le travail. Fred waldron 9 janvier 2007 à 03:06 (CET)

[modifier] Sens de "mamelouk"

Bonjour, dans cet article vous écrivez : "le mot mamelouk qui veut simplement dire esclave blanc". C'est totalement faux. Mamelouk est le passé du verbe "yamlik", "il possède", et ce terme était donc employé pour désigner un esclave, soit "celui qui ne possède plus". Maintenant que ce terme désignait des esclaves blancs je veux bien vous croire, mais la traduction n'est pas celle que vous avez indiqué.

C'est vrai. Dans l'histoire de L'esclavage, "Mamelouks" sont principalement les esclaves militaires dans le monde musulman (médiéval), qui prennent même le pouvoir en Egypte pendant une période; qu'il soient majoritairement blancs me semble possible, mais c'est plutôt un hasard, si on peut dire, de leurs régions d'origine (Mer Noire, Espagne = Europe, voir Europe centrale: esclaves slaves).--Wimpfel 4 juin 2007 à 09:27 (CEST)

[modifier] commerce

J'ai enlevé le passage suivant qui me semble trop peu probable, ou bien trop contestable:

"Enfin l'esclavage devient une impasse car il est presqu'impossible pour une société esclavagiste de renoncer par elle même à ses esclaves. En effet, quel homme libre voudrait travailler au coté d'esclaves, surtout si ceux-ci sont considérés comme inférieurs?"

Parfois, les historiens ont même discuter si les esclaves ne prenaient pas l'emploi aux travailleurs libres, faisaient baisser les salaires pour ceux-ci et les empêchant de gagner leur vie sans se vendre eux-mêmes comme esclaves (voir les publications de Ch. Verlinden, et, plus récent, M. Boni/R.Delort:Des esclaves toscans, du milieu du XIVe au milieu du XVe siècle,in: Mélanges de l'École française de Rome: Moyen Âge 112 (2000), S. 1057-1077.

Mais le problème concerne aussi d'autres passages : L'absence totale de références pour les hypothèses les plus vagues (ex: esclavage en amérique du sud et autres). A ceux d'entre les derniers contributeurs qui ne signent ni leurs commentaires ni leurs contributions, et qui émettent des thèses intéressantes mais non prouvées et non vérifiables: veuillez relire les règles [[1]], particulièrement le passage "contenu des articles", et ajouter vos sources, SVP. Ce sera plus facile pour tous. Et signez SVP, on n'a rien à cacher ici. Merci! --Wimpfel 1 juin 2007 à 14:56 (CEST)

Bonjour,
Pourle passge enlvé, c'est du Tocqueville "De la Démocratie en Amérique tome 1", je recherche le chapitre exact
Voici les reférence que j'ai sous la main immédiatement, elle viennent d'articles Wikipédia
< ref>le dernier marché aux esclaves est fermé au Maroc en 1920 Catherine Golliau, La vérité sur l'esclavage dans Le Point web du 4 mai 2006, n°1755</ref>
< ref> http://parcoursciviques.cidem.org/journees/10_mai/chronologie.html </ref>]
< ref>La déclaration du 5 juillet 1980 proclame la volonté du gouvernement d’en finir avec l’esclavage et l’ordonnance 81 234, du 9 novembre 1981, prononce son abolition définitive par le gouvernement de l'époque . (…)L’ordonnance de novembre 1981, proclame bien que « l’esclavage sous toutes ses formes est aboli définitivement sur toute l’étendue du territoire de la République Islamique de Mauritanie » (article 1er). L’article 2 précise : « Cette abolition donnera lieu à une compensation au profit des ayants droit ». http://www.iabolish.com/sos/report-2001-French.rtf</ref>
< ref> L’esclavage fut légalement aboli en 1981 sous la présidence de Mohammed Khouna Ould Haidalla, à la suite d’un mouvement de grande ampleur déclenché en signe de protestation contre la vente publique d’une femme, Mme B’Barka, en 1980. Après le renversement du Président Haidalla en décembre 1984, l’attitude du gouvernement a surtout été caractérisée par l’obstruction à la mise en oeuvre de cette abolition officielle et par une certaine complaisance L’esclavage en Mauritanie, une question politique et juridique Amnesty Belgique </ref>
Ainsi, selon Karl Marx (Le Capital Livre 1 chapitre 8) [1],

« La découverte des contrées aurifères et argentifères de l'Amérique, la réduction des indigènes en esclavage, leur enfouissement dans les mines ou leur extermination, les commencements de conquête et de pillage aux Indes orientales, la transformation de l'Afrique en une sorte de garenne commerciale pour la chasse aux peaux noires, voilà les procédés idylliques d'accumulation primitive qui signalent l'ère capitaliste à son aurore.[...] Le capital arrive au monde, suant le sang et la boue par tous les pores. Les trésors directement extorqués hors de l’Europe par le travail forcé des indigènes réduits à l’esclavage, par la concussion, le pillage et le meurtre, refluaient à la mère patrie pour y fonctionner comme capital. Ce sont principalement les Africains – hommes, femmes et enfants – qui, dès le début du XVIe siècle et dans des conditions d’une indicible cruauté, ont payé de leur sang et de leur vie l’accumulation première du capital européen. »

]]
Civilisation maya
La coutume voulait que les prisonniers, les esclaves, surtout les enfants et notamment les orphelins et les enfants illégitimes que l’on achetait spécialement pour l’occasion, soient offerts en sacrifice.
Aztèques
L'esclavage existait chez les Aztèques. Certains esclaves, capturés à la guerre, étaient destinés à être sacrifiés. Les autres, appelés « tlatlacotin », pouvaient l'être devenus pour des raisons diverses : pour avoir commis un délit, ou encore parce qu'ils s'étaient vendus eux-mêmes ou avaient été vendus par leurs parents, lors d'une famine par exemple. Ils semblent avoir été bien traités. Ils pouvaient se marier et leurs enfants étaient libres.
Inca
L'Empire inca se composant d'une mosaïque de peuples qui n'ont pas forcément été détruits ou réduits en esclavage, certains cultes locaux ont pu perdurer sans pour autant que le peuple originaire de Cuzco ne les adopte.
D'accord. Quant à Tocqueville et Marx: nous devrions tout de même préciser dans l'article qu'il s'agit de leur opinion personnelle, qui émane d'une certaine époque et surtout d'une certaine doctrine, et n'est pas forcément à prendre comme fait historique. Pour les Mayas, Incas et Aztèques: Sans avoir regardé les articles Wiki cités, et sans m'y connaître personnellement, il faudrait quand même vérifier les références qu'ils donnent pour ces infos avant de les reprendre dans l'article "escalvage"; je vais dèjà mettre les liens. --Wimpfel 4 juin 2007 à 09:36 (CEST)
J'ai lu les articles sur les mayas, incas et aztèques. Les deux premiers ne sont pas des civilisations esclavagistes, d'après ce que nous en apprend wikipedia: Pour les mayas, la possessions d'esclaves n'est mentionnée qu'une fois, sans référence vérifiable, et pour les incas, seulement des esclaves africains, et ce dans le XVIe siècle(!) seulement. Les prisonniers de guerre, servant de sacrifices humains, ne sont pas forcément esclaves!!! On devrait donc dans ce contexte citer les Aztèques, et non pas "les civilisations précolombiennes" trop généralisées.--Wimpfel 4 juin 2007 à 09:48 (CEST)
Je pense que vous avez mal regardé. C'est dit explicitement dans chaque article (un peu moins pour les Inca) que ces civilisations étaient esclavagistes (comme d'ailleur la quasi totalité des grandes civilisations).

Je suis allé voir les quelques références prposer et sur internet. J'ai peu de références "indiscutables" mais tous sont d'accord sur la présence massive d'esclaves, même les site pro -repentance sud américain. On peut toujours discuter si le statut se rapproche plus du servage, ou si le fait d'être razzié pour être sacrifer ou jouer à cache-cache avec les lions du cirque plutot que le travail de forcat, est vraiment de l'esclavage. Mais l'important c'est la notion de propriété d'un homme à un autre homme.

Voici ce que j'ai trouvé

En raison de l'importance et du travail que requerrait la construction des édifices, on suppose que les Mayas avaient des esclaves, des prisonniers issus de batailles entre les villes, et qui eux-mêmes étaient aidés par les paysans. [2]

«En hommage aux seigneurs blancs, les chefs indiens leur offrent de la volaille, des galettes de maïs, des parures, du tissu d'or et vingt femmes, parmi lesquelles je me trouvais. Avant de nous admettre, les Espagnols nous baptisèrent et je devins Dona Marina et fut donnée à Alonso Hernandez Puerto Carrero, puis j'appartins ensuite à Hernan Cortés, auquel je donnai un fils».

Ce texte est attribué à "la Malinche", l'esclave aztèque devenue la concubine et conseillère de Cortés. Elle devait probablement tenir une sorte de journal intime. Etant donné qu'elle a été parmi les premiers Indiens entrés en contact avec Cortés, elle a dû être donnée à Cortés courant 1519 alors qu'elle était retenue comme esclave par les Mayas dans le Tabasco (région à sud du Mexique). Cet écrit nous renseigne sur le premier accueil qui a été fait par les populations indigènes impressionnées aux «seigneurs» blancs.

Description de Mexico par l'Espagnol Diaz del Castillo « Au sommet de ce temple maudit, on était si haut que l'on dominait tout parfaitement. Et de là-haut, nous vîmes les trois chaussées qui entrent à Mexico (...). Nous voyions l'aqueduc qui venait de Chapultepec pour fournir la ville en eau douce, et de place en place, sur ces trois chaussées, les ponts par où l'eau de la lagune entrait et sortait d'une partie à l'autre (...). En arrivant à la grand-place de Mexico, nous tombâmes en admiration devant l'immense quantité de monde et de marchandises qui s'y trouvait, non moins qu'à l'aspect de l'ordre et bonne réglementation que l'on observait en toute chose. Chaque sorte de marchandise était à part, dans les locaux qui lui étaient assignés. Commençons par les marchands d'or, d'argent, de pierres précieuses, de plumes, d'étoffes, de broderies et d'autres produits. Puis les esclaves (...). La plupart étaient attachés par le cou à de longues perches formant collier, pour qu'ils ne puissent pas prendre la fuite. »

Le marché de Tenochtitlan-Mexico

"Dans cette grande ville, les maisons ne communiquaient avec le dehors qu'avec de petits pont-levis, ou par des bateaux, et elles étaient construites avec des toits en terrasses. Nous avons aussi remarqué les temples ; ils sont bâtis en forme de tour et de forteresse et, d'autres, élevés sur la chaussée, sont blanchis à la chaux et extraordinairement éclatants. Le bruit et le tumulte du marché (...) pouvaient s'entendre à presque une lieue. En arrivant à la grande place de Mexico, nous tombâmes en admiration devant l'immense quantité de monde et de marchandises qui s'y trouvait. Commençons par les marchands d'or, d'argent, de pierres précieuses, de plumes, d'étoffes, de broderies et autres produits. Puis les esclaves, hommes et femmes. D'autres marchands se trouvaient là, vendant des étoffes ordinaires en coton, ainsi que divers ouvrages en fil tordu; on y voyait aussi des marchands de cacao (...) Il y avait encore le département de la poterie, faite de mille façons, depuis les jarres d'une taille gigantesque jusqu'aux plus petits pots."

Extrait de Diaz del Castillo, Histoire véridique de la conquête de la Nouvelle-Espagne, in COLL., Histoire-Géographie 5e, initiation économique, Paris, Nathan, 1987


[3]


TLATLACOTIN Dans la civilisation aztèque, se dit d'une personne esclave. La classe des tlatlacotin comportait également les serfs, appelés tlamaitl. Dans la société aztèque, les esclaves n'étaient pas traités de façon infâme ; ils étaient en principe des gens ayant perdu aux jeux, ou condamnés par la justice. Ils étaient protégés par les lois, pouvaient posséder des biens, épouser une femme libre et ils accomplissaient des tâches domestiques, comme les travaux dans les champs, la couture, le tissage, etc... Les esclaves n'étaient pas soumis ; ils étaient davantage considérés comme des gens faibles.

MAYA (CIVILISATION) Civilisation de la Méso-Amérique née vers le 3° siècle avant Jésus-Christ. Les mayas furent tout d'abord fortement influencés par la culture olmèque* (ère préclassique) puis ont fondé d'importantes cités durant toute l'ère dite classique s'échelonnant de 300 à 900 après J.C. Au XII° siècle, l'ère postclassique annonce un changement ; l'arrivée sur le territoire maya de guerriers toltèques*, indiens chassés de leur terre par les chichimèques*, développe les sacrifices humains et multiplie les activités guerrières. Il est très difficile d'avoir des précisions sur le déclin des mayas mais il semblerait que la fréquence des sacrifices aurait conduit à une diminution des naissances ; de plus, les mayas, comme les aztèques, laissaient les corps des sacrifiés à même le sol. L'abandon des corps auraient également provoqué une inévitable pollution de l'air et de nombreuses épidémies liées à des invasions de rats ou de moustiques. Cependant, il est important de signaler que la civilisation maya était très hierarchisée : chaque cité maya se composait d'un chef, le mah kina*, de prêtres qui présidaient les cérémonies de sacrifices, les esclaves, les artisans et commerçants, et les paysans (qui vivaient souvent en dehors des cités).

[4]


ESCLAVAGE, RACISME, MÉPRIS DES FEMMES A ce sujet, il convient de signaler ce que dit l'article “Yanas” sur ces derniers, à savoir qu'à l'époque inca, d'aucun prétendent qu'il n'y avait pas d'esclaves.. Les Incas avaient des Yanas et que le Yanas correspondait très exactement a la vision qu'avait [sic] les Romains au début du [premier] millénaire. Il convient aussi de signaler que le fait que l'Inca ait été, au nom du dieu-soleil, le propriétaire exclusif de la totalité des terres (l'immense de la population n'étant au mieux que le serf de l'Inca, pour ne pas dire son esclave de fait), cela fait de l'Empire inca, non un état socialiste, mais au contraire l'aboutissement final et le plus absolu de l'accumulation capitaliste des biens entre les mains d'un seul individu : De la vient principalement la tradition du grand propriétaire sud-américain qui préfère provoquer un coup d'état plutôt qu'accepter de partager ses immenses terres ou richesses avec les hordes de paysans sans terre écrasés par la plus extrême misère; de la vient en premier lieu, la tradition dictatoriale qui caractérise l'Amérique latine.[23]; on peut donc affirmer que si l'Empire a enseigné quelque chose à l'Europe au niveau social, c'est le Totalitarisme. En fait, le refus des Incas de se “souiller” avec les races “inférieures” est si grand que, de la fondation de l'Empire jusqu'à sa chute, l'Empereur se marie avec sa propre soeur; cela montre bien le racisme radical qui caractérise la société inca. Au Mexique, de même, on appelle “Chichimèques” ceux qui ne sont pas de la même ethnies, ce qui veut dire : “Race de Chiens”[24] Le Nouvel Observateur rapporte le caractère extrêmement esclavagiste des Mayas.[25] De même en est-il des Chiriguanos. Au niveau du traitement réservé au femmes, signalons chez les Incas entre autres que des l'âge de 8 ans, les plus belles petites filles sont destinées au harem de l'Inca qui les garde pour son plaisir personnel, les distribue aux nobles comme des objets ou les destine a être suppliciées pour les dieux; au moment de la conquête espagnole, l'Empereur Atahualpa en a plus de 700.[26]

[5]


Inca Serviteurs et prisonniers Les yanas faisaient partie d'une caste servile et n'avaient pas une situation déterminée dans la tradition andine: en perdant leur statut d'appartenance à leur groupe d'origine, même si leurs occupations n'étaient ni serviles ni subalternes (ils étaient au service de la noblesse), ils se retrouvaient en marge de l'Empire. Malgré tout, l'empereur les autorisait à conserver quelques biens. Les pinas, qui ne figurent pas dans l'organisation hiérarchique officielle de la société inca, se trouvent au bas de l'échelle sociale: ce sont les prisonniers de guerre, aux fonctions et au statut imprécis. [6]


La société maya L'organisation sociale A la simplicité de cette économie répondait une structure sociale complexe, fondée sur une organisation familiale patrilinéaire, une division sexuelle du travail et une répartition par secteurs d'activité. Les agriculteurs, c'est-à-dire la majeure partie de la population, se divisaient en paysans, serviteurs et esclaves. L'élite, de son côté, se répartissait en guerriers, prêtres, administrateurs et dirigeants. De plus, l'élite et le peuple ne formaient pas des catégories antagonistes, car des liens de parenté ou d'alliance unissaient dirigeants et serviteurs, chefs et paysans. [7]


[8]

« De la pierre sont tirés deux types d'objets caractéristiques: les petites sculptures en jade et les colossaux monuments en basalte. Or les cités olmèques sont implantées dans la plaine côtière du golfe du Mexique, où ne se trouve aucun de ces minéraux.(…) Les blocs de basalte, pesant chacun plusieurs tonnes, proviennent, quant à eux, de la chaîne volcanique de Tuxtla, tout au nord des sites olmèques. Si certains d'entre eux sont acheminés par radeau, ils sont le plus souvent transportés par voie terrestre, halés sur de longues distances par des bataillons de main-d'œuvre esclave. »

[9]


« Pour les indiens, la guerre doit servir à prendre des soldats adverses et de les faire travailler comme des esclaves, il ne viendrait jamais à l’idée des indiens de tuer pour rien les soldats adverses, alors que les européens agissent de cette façon » [10]


La fève de cacao, séchée, devint une monnaie d'échange. On pouvait aussi bien acheter un lapin à 10 fèves qu'un esclave à 100 fèves. Ayant en main une référence comptable acceptée par les différentes tribus, plusieurs grandes civilisations d'Amérique Centrale [11]


Les Premières Nations n'étaient toutefois pas parfaites. Elles étaient humains et donc elles avaient, et ont toujours, des inconsistances et des pratiques loin d'être positives. A titre d'exemples, citons les conflits armés entre les nations, dans toute l'Amérique. Ainsi que les pratiques d'esclavage entre les habitants de la côte nord-ouest du Pacifique et dans les régions méso-américaines. Toutefois, les façons de faire la guerre ici ont reflété des développements similaires à travers le monde et en aucun cas n'ont approché les méthodes de génocide inventées, en particulier en Europe. La guerre n'était qu'une pratique explicite des peuples guerriers. Le prétexte de l'esclavage, même si il est non justifiable, diffère nettement de celui des Européens qui n'est ni basé sur le racisme ni sur une caractéristique fondamentale qui forme les bases de l'économie de ces sociétés [12]

Ok, il y a des sites que je dirai "fiables". Mais les infos sont quand même peu détaillées... En plus, je pense qu'utiliser d'autres articles wiki comme sources n'est pas vraiment la bonne méthode. Mais si on arrive à intégrer les sources externes FIABLES, je suis tout à fait d'accord. Je doute cependant que des sites comme "saveurs du monde" soient les bonnes sources d'info sur l'histoire de l'esclavage.--Wimpfel 5 juin 2007 à 18:15 (CEST)

[modifier] Importance de l'article

Je propose que l'importance de l'article soit portée à "maximum" car il me semble qu'il correspond à un "sujet est très important au niveau universel ; il est traité par toutes les encyclopédies imprimées." pour des raisons pratiques, je le passe immédiatement en "maximum", si vous n'êtes pas d'accord vous pouvez (et devez) le replacer dans sa catégorie initiale en argumentant un minimum ci-dessous. Cordialement, Raziel {boudoir} 7 juin 2007 à 23:27 (CEST)