Culture en Yvelines

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Le département des Yvelines est une terre de tradition culturelle et littéraire.

Sommaire

[modifier] Patrimoine archéologique

[modifier] Patrimoine bâti

[modifier] Architecture civile

Le territoire des Yvelines, par son histoire et sa proximité de la Capitale est une terre de châteaux. Du Moyen Âge subsistent de rares vestiges des nombreux châteaux forts des seigneurs locaux, mais à partir du règne de Louis XIII, l'ouest de Paris a été recherché par les familles nobles et aisées, à commencer par la famille royale qui s'installa à Versailles. Cette tendance s'est poursuivie jusqu'à nos jours où les Yvelines sont la banlieue résidentielle par excellence et où des architectes renommés se sont illustrés dans la construction de villas ou de bâtiments industriels.

[modifier] Moyen Âge

Le château de la Madeleine
Le château de la Madeleine

Le château de la Madeleine à Chevreuse est la mieux conservée des anciennes forteresses des Yvelines. Il abrite actuellement le siège du parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse. Mais on peut voir encore plusieurs donjons, plus ou moins ruinés.

Le donjon de Houdan
Le donjon de Houdan

[modifier] Renaissance

[modifier] XVIIe et XVIIIe siècle

[modifier] XIXe siècle

[modifier] XXe siècle

Vue de la cité universitaire depuis le Parc des Sources de la Bièvre à Guyancourt
Vue de la cité universitaire depuis le Parc des Sources de la Bièvre à Guyancourt

La ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, regroupant actuellement sept communes (Élancourt, Guyancourt, La Verrière, Magny-les-Hameaux, Montigny-le-Bretonneux, Trappes et Voisins-le-Bretonneux) dans le cadre d'une communauté d'agglomération, a été le cadre d'un renouvellement de l'architecture. Elle a reçu le label ville d'art et d'histoire[2] attribué par le Ministère de la Culture. On y trouve notamment deux ensembles emblématiques :

A Trappes, se trouvent également Les Dents de Scie, cité ouvrière cheminote construite en 1931 par l'architecte Henri et André Gutton, inscrite aux monuments historiques en 1992[3].

Les Yvelines comptent un certains nombre de « villas » représentative de l'architecture mmoderne depuis les années 1930, dont :

[modifier] Architecture religieuse

Collégiale Notre-Dame de Mantes-la-Jolie
Collégiale Notre-Dame de Mantes-la-Jolie


[modifier] Vie culturelle : le livre et l'écrit

[modifier] Poètes

[modifier] Historiens

[modifier] Écrivains

[modifier] Bibliothèques-médiathèques et archives départementales

[modifier] Musique, danse, théatre

[modifier] Musique

[modifier] Théatre

[modifier] Danse

[modifier] Arts de la rue

[modifier] Dessins, peintures, sculptures, faïences

[modifier] Peintres

Icône de détail Article détaillé : Peintures sur les Yvelines.
Monet, La Grenouillère, 1869,  Metropolitan Museum of Art
Monet, La Grenouillère, 1869, Metropolitan Museum of Art
Sisley, Inondation au Port-Marly, 1876,  Musée des Beaux-Arts, Rouen
Sisley, Inondation au Port-Marly, 1876, Musée des Beaux-Arts, Rouen

De nombreux peintres se sont inspirés des paysages des Yvelines, en particulier la vallée de la Seine, et sont souvent venus y vivre, notamment avec le développement des chemins de fer à partir du milieu du XIXe siècle.

Corot, qui a commencé sa carrière de peintre à Ville-d'Avray où résidaient ses parents, a fréquenté Mantes-la-Jolie dont il a peint les monuments, le vieux pont et la Collégiale.

Dans les années 1830, William Turner fréquente la région des Yvelines où il réalise de nombreux croquis conservés au British Museum ou à la Tate Gallery. .

En 1845, Ernest Meissonnier, peintre académique, s'installe à Poissy et en devient maire par la suite.

L'école de Cernay, qui se rattache à l'école de Barbizon, rassemble des peintres paysagistes qui fréquentaient les Vaux-de-Cernay. Léon Germain Pelouse en est le chef de file.

Les Impressionnistes se sont illustrés tout au long de la Seine vers la fin du XIXe siècle. Claude Monet a d'abord peint à Bennecourt près de Bonnières qu'il fréquenta en compagnie d'Émile Zola. Il s'installe ensuite à Bougival pour se rapprocher de Renoir qui résidait à Louveciennes. Ils peignent à Marly-le-Roi et fréquentent la « Grenouillère », guinguette installée sur un ponton flottant dans l'île de la Chaussée à Croissy-sur-Seine. Par la suite il s'installera successivement à Argenteuil, puis à Vétheuil, à Poissy et enfin à Giverny, toutes localités riveraines de la Seine. Pissaro séjourne à Louveciennes, Sisley à Marly où il peint les inondations à Port-Marly en 1876.


André Derain et Vlaminck, qui ont séjourné à Chatou, se rattachent au Fauvisme.

Maurice Denis, chef de file des Nabis, fut le peintre de Saint-Germain-en-Laye où sa maison a été transformée en musée à l'initiative du Conseil général.

A partir de 1936, Maurice Utrillo, affecté par l'alcoolisme, vit dix-sept ans reclus au Vésinet où il continue à peindre sous la surveillance de son épouse, Lucie Valore.

Raymond Renefer, dessinateur, illustrateur de la première Guerre mondiale, est le peintre d'Andrésy.

Les peintres du Mantois sont Maximilien Luce qui connut une période pointilliste et Alfred Veillet, peintre impressionniste. Ils se sont tous deux installés à Rolleboise en 1927. De nombreuses toiles de Luce sont conservées au musée de l'Hôtel-Dieu à Mantes-la-Jolie. On peut aussi citer Georgette Agutte, peintre fauve, épouse de Marcel Sembat.

Certaines communes des Yvelines ont créé des « chemins des Impressionnistes » jalonnées de reproduction de tableaux des grands impressionnistes sur les lieux mêmes où ils ont été peints. c'est le cas à Louveciennes[5]. Neuf communes riveraines de la Seine, Carrières-sur-Seine, Chatou, Croissy-sur-Seine, Bougival, Louveciennes, Marly-le-Roi, Le Port-Marly, Le Pecq et Noisy-le-Roi, ont créé en 2001 le label « Pays des Impressionnistes[6] » pour entretenir l'héritage culturel laissé par les Impressionnistes. Entre Mantes-la-Jolie et Limetz-Villez, le « parcours des Impressionnistes[7] » suit les trace de Monet, Cézanne, Sisley et Renoir.

[modifier] Sculpteurs

Les jeux d'eau de Marta Pan devant le parc des Sources de la Bièvre (Août 2007)
Les jeux d'eau de Marta Pan devant le parc des Sources de la Bièvre (Août 2007)
  • Philolaos Tloupas a réalisé le jardin des Gogottes dans le quartier de Villaroy à Guyancourt. Les Gogottes sont des animaux imaginées par le sculpteur Tloupas Philolaos en s'inspirant d’un livre de Babar. Un fil d'acier inoxydable reliant les Gogottes permettent de déambuler dans le jardin. A proximité, les façades des bâtiments qui entourent une partie du jardin des Gogottes sont ornées de caryatides inspirées de la Vénus de Milo (architecte : Manolo Nunez-Yanowsky ).
  • Marta Pan a intégré ses sculptures monumentales, La Perspective, dans l'architecture des espaces publics situés Boulevard Vauban à Guyancourt. Avec ses arcs de cercle et ses jeux d’eau, La Perspective relie le quartier commercial de Saint Quentin avec le Parc des Sources de la Bièvre, dessiné par l’artiste Dani Karavan en 2000. Le parc des Sources est, quant à lui, le trait d'union vert des quartiers du Parc, des Saules et des Garennes.
    Icône de détail Article détaillé : Parc des Sources de la Bièvre.

[modifier] Musées

Musées nationaux

Autres musées

[modifier] Festivals

[modifier] Arts plastiques

[modifier] Notes et références de l'article

  1. Château fort dit Tour de Bethemont à Poissy (78) sur Patrimoine.org
  2. Source : Villes et Pays d'Art et d'Histoire
  3. Les « Dents de scie » sur Patrimoine de France
  4. Georges Lacour-Gayet, le château de Saint-Germain-en-Laye, Calmnann-Lévy, 1935.
  5. Le chemin des Impressionnistes à Louveciennes, site officiel de la commune
  6. Le Pays des Impressionnistes
  7. Maison du tourisme du Mantois

[modifier] Bibliographie

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes