Comines (Belgique)
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Cet article est une ébauche concernant une localité de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut.
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Comines | |
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Armoiries | Drapeau |
Administration | |
Pays | Belgique |
Région | Région wallonne |
Communauté | Communauté française |
Province | Province de Hainaut |
Arrondissement | Mouscron |
Commune | Comines-Warneton |
Géographie | |
Coordonnées | |
Superficie | (inconnue) km² |
Population Densité |
(inconnue) (??/??/????) (inconnue) hab./km² |
Autres informations | |
Gentilé | Cominois(e) |
Code postal | 7780 |
Zone téléphonique | 056 |
Site officiel | (inconnu) |
Comines (en néerlandais Komen, en picard Cômâne, en wallon Cômene) est une section de la commune belge de Comines-Warneton située en Région wallonne dans la province de Hainaut.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La Lys, frontière d'État depuis les traités d'Utrecht (1713), sépare Comines de son homonyme française Comines.
[modifier] Étymologie
1096 Cumines
Propriétés de (suffixe -inas) Comius, anthroponyme gallo-roman[1] ou de la vallée (gaulois *cumma, variante de cumba)[2].
[modifier] Histoire
Commune du département de la Lys sous le régime français, elle fut transférée (à l'exception du hameau flamand de Kruiseik cédé à Wervik) de la province de Flandre-Occidentale à celle de Hainaut en 1963. Depuis cette date ses habitants néerlandophones minoritaires bénéficient de facilités administratives.
Comines a été longtemps défendue contre certaines prétentions flamandes ou encore certaines difficultés linguistiques comme, en 1988, le fait que (pour la première fois et contrairement à ce qui est souvent dit à tort de la frontière linguistique en 1963), en "échange" de l'entrée d'un échevin de l'opposition dans le Collège échevinal des Fourons, la même disposition a été prise pour Comines, soulevant une grande colère dans l'opinion locale.
Une publication comme Le Vrai Canton qui se proclamait Wallon Toudi é tout inti' (Wallon, toujours et entièrement) a illustré ce combat wallon.
Jean-Marie Duvosquel et Jean Milleville ont rendu un vibrant hommage à Henri Bourgeois ; cheville ouvrière du Vrai Canton l'un à l'historien, et l'autre au patoisant dans les termes suivants :
Tô qui as rindu l'vie à nou patô
In métant sés môts dins in leûfe d'Histôr,
Tô qui as fé conôte nou bé parlache
A tout Cômânes et s'n'intourache,
Tô qui as treuvé pour not' peutit tchun
L'méyieû dés médicamints,
Asteur que t'as sèré tin paraplu
In voudrô te d'minder ène saquô d'puk :
In sét bin qu' tertouss au gardin d'Sint-Pire
I parl'te les lanques de l'tère intire,
Més r'wète fok bin si qu'au paradis
Tous les saints et manme l'bon Dî
I connôt'te l'patô dés Côménôs.
In tous lés côs, Monsi Bourgeô,
Pour leû apprinte, in compte sur tô.
Akeur merceû. In t'oublie pôs!
Jean Milleville
tr. fr. : Toi qui as rendu vie à notre patois/En mettant ses mots dans un livre d'histoire/Toi qui as fait connaître notre beau langage/A tout Comines et environs/Toi qui as trouvé pour notre petit coin/ Le meilleur des remèdes/ Maintenant que tu as passé l'arme à gauche/ On voudrait te demander une chose de plus/On sait bien que tous au jardin de Saint-Pierre/Ils parlent toutes les langues de la terre. Mais regarde quand même bien si au paradis/Ils connaissent le patois de Comines./ En tout cas, Monsieur Bourgeois/ Pour le leur apprendre, ils comptent sur toi/ Encore merci. On ne t'oublie pas.
Extrait du "'Le vrai canton"' n°141 octobre - novembre - décembre 2001.
[modifier] Notes
[modifier] Lien externe
Voir lien externe [1]
Le site Internet de la ville de Comines-Warneton![2]