Combat de Romagné

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Combat de Romagné
Informations générales
Date 22 juillet 1795
Lieu Romagné
Issue Victoire des Chouans
Belligérants
Chouans Républicains
Commandants
Aimé Picquet du Boisguy
Guy Picquet du Boisguy
Hay de Bonteville
inconnu
Forces en présence
900 hommes[1] 1 300 hommes[1]
Pertes
16 morts
15 blessés[1]
300 morts ou blessés[1]
Chouannerie
Chouannerie dans les pays de Fougères et de Vitré

La Brossinière — Mellé — Saint-Brice-en-Coglès — Les Houlettes — La Touche — Javené — La Selle — 1er La Chapelle-Saint-Aubert — Le Châtellier — La Chène — Argentré — La Bazouge-du-Désert — Pont de Cantache — 1erLa Gravelle — 1erRomagné — 1erRocher de La Piochais — Saint-Jean-sur-Vilaine — 1erLa Bataillère — 2e La Chapelle-Saint-Aubert — 2eLa Bataillère — 1erLa Croix-Avranchin — Carnet — Laignelet — Blanche-Lande — Fleurigné —Pocé — Saint-Marc-le-Blanc — Tremblay — Fougères — 2eLa Gravelle — Dourdain — 1erSaint M'Hervé — La Vieuxville — Bois-Rouland — Boucéel — 1erSaint-James — 2eRocher de La Piochais — 2eLa Croix-Avranchin — Lande d'Izé — 2eRomagné — Romazy — 1erLa Pèlerine — 2eSaint M'Hervé — Bréal — Bais — Cornillé — Juvigné — 2eLa Pèlerine — Saint-Hilaire-des-Landes — Valennes — Toucheneau — Le Bourgneuf — Maison-neuve — Saint-Aubin du Cormier — 2eSaint-James — Les Tombettes

Le combat de Romagné opposa Chouans et Républicains lors de la Chouannerie.

Sommaire

[modifier] Prélude

À Fougères, les patriotes demandaient continuellement des renforts. Le général Chérin qui commandait alors à Rennes était embarassé car le général Lazare Hoche lui avait ordonné d'envoyer toutes les forces disponibles à Quiberon afin de repousser les Émigrés et les Britanniques qui avaient débarqué. Cependant ayant reçut les instructions qu'il sollicitait, il consentit à envoyer une troupe de 500 hommes à Fougères.

Les frères Aimé et Guy du Boisguy se trouvaient au village de la Chène, dans la paroisse de Romagné, lorsqu'ils apprirent l'arrivée de cette troupe qui avait dormi à Saint-Aubin-du-Cormier. Ils hésitaient cependant à attaquer lorsqu'ils entendirent une fusillade à peu de distance. 8 à 10 chouans avaient été surpris et étaient poursuivis par l'avant-garde républicaine. Les frères du Boisguy se portèrent à leur secours et le combat s'engagea.

[modifier] Le combat

L'affrontement était indécis lorsque Gustave Hay de Bonteville arriva en renfort avec 600 hommes et prit les Républicains à revert. Ceux-ci prirent alors la fuite et déroutèrent vers Fougères, il croisèrent, sur la route, une colonne de 800 hommes qui arrivaient en renfort, mais ils ne se rallièrent pas et provoquèrent une véritable pagaille dans leurs rangs. Lorsque les Chouans leurs tombèrent dessus, ils ne purent opposer de résistance efficace et reculèrent. Le combat se poursuivit jusqu'à la nuit et jusque sous les mûrs du château de Fougères, mettant les Républiciains en déroute. Face à la muraille, les Chouans, ne pouvant plus avancer, se retirèrent.

[modifier] Bibliographie

  • Christian Le Boutellier, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, 1989
  • Toussaint Du Breil de Pontbriand, Mémoire du colonel de Pontbriand, 1897

[modifier] Note

  1. abcd Chiffres de Toussaint du Breil de Pontbriand (Chouan)