Combat de Carnet

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Combat de Carnet
Informations générales
Date fin septembre 1795
Lieu Près de Carnet
Issue Victoire des Chouans
Belligérants
Chouans Républicains
Commandants
Marie-Eugène Tuffin de La Rouërie,
Toussaint du Breil de Pontbriand,
Thomas Renou
inconnu
Forces en présence
600 à 700 hommes 500 hommes
Pertes
inconnues 28 morts
6 prisonniers[1]
Chouannerie
Chouannerie dans les pays de Fougères et de Vitré

La Brossinière — Mellé — Saint-Brice-en-Coglès — Les Houlettes — La Touche — Javené — La Selle — 1er La Chapelle-Saint-Aubert — Le Châtellier — La Chène — Argentré — La Bazouge-du-Désert — Pont de Cantache — 1erLa Gravelle — 1erRomagné — 1erRocher de La Piochais — Saint-Jean-sur-Vilaine — 1erLa Bataillère — 2e La Chapelle-Saint-Aubert — 2eLa Bataillère — 1erLa Croix-Avranchin — Carnet — Laignelet — Blanche-Lande — Fleurigné —Pocé — Saint-Marc-le-Blanc — Tremblay — Fougères — 2eLa Gravelle — Dourdain — 1erSaint M'Hervé — La Vieuxville — Bois-Rouland — Boucéel — 1erSaint-James — 2eRocher de La Piochais — 2eLa Croix-Avranchin — Lande d'Izé — 2eRomagné — Romazy — 1erLa Pèlerine — 2eSaint M'Hervé — Bréal — Bais — Cornillé — Juvigné — 2eLa Pèlerine — Saint-Hilaire-des-Landes — Valennes — Toucheneau — Le Bourgneuf — Maison-neuve — Saint-Aubin du Cormier — 2eSaint-James — Les Tombettes

Le combat de Carnet fut un affrontement opposant Chouans et Républicains en 1795.

Sommaire

[modifier] Prélude

A la fin du mois de septembre 1795, Marie-Eugène Tuffin de La Rouërie se trouvait dans une ferme, près de Carnet avec sa troupe pour y passer la nuit. Il avait été rejoint dans la soirée par Toussaint du Breil de Pontbriand, que le capitaine Thomas Renou, dit Alexandre, avait invité à l'accompagner en Normandie. Les Chouans passèrent la nuit dans les fermes des environs lorsque pendant la nuit, à 4 heures du matin, ils furent surpris par les Républicains[2]. L'alerte fut donnée et Tuffin rassembla rapidement sa troupe, essayant d'empêcher ses hommes de fuir face aux Républicains qui attaquaient de tous côtés, mais restaient à couvert derrière des fossés. Il fut bientôt rejoint par Pontbriand et Renou qui avaient été avertis par leurs hôtes. [3]

[modifier] Le combat

Un chouan, nommé Dufredo Duplantis, demanda alors à Tuffin lui confier 50 hommes, lui assurant qu'il pouvait décider de la victoire. Tuffin accepta et rassembla autant d'homme qu'il put à l'arrière. Duplantis manœuvra et parvint à charger les Bleus de flanc et quelques républicains prirent la fuite. Les gardes territoriaux de Saint-Georges-de-Reintembault arrivaient en renfort mais prirent la fuite dés le début du combat. Finalement ce qu'il restait de républicains fut attaqué de face par Tuffin et Dauguet, sur leur flanc gauche par Pontbriand et Renou et sur leur droite par Duplantis. Une partie prit la fuite du côté de Saint-Georges-de-Reintembault, l'autre, du côté de Pontorson. Tuffin, ne souhaitant pas disperser sa troupe ordonna de cesser la poursuite. Le combat avait duré deux heures, mais fut peu meurtrier, la plupart des combattants des deux camps étaient restés à couvert. De plus, 6 soldats républicains s'étaient rendus et demandèrent à combattre avec les chouans, ils furent alors incorporés dans une compagnie.

[modifier] Bibliographie

  • Christian Le Boutellier, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, 1989
  • Toussaint Du Breil de Pontbriand, Mémoire du colonel de Pontbriand, 1897

[modifier] Note

  1. Chiffres de Toussaint du Breil de Pontbriand (Chouan)
  2. Pontbriand écrivit que la veille de l'attaque, il avait choisi, avec Renou et quelques autres soldats, une ferme pour dormir mais que, une fois qu'ils furent installés, Renou eut un pressentiment et demanda à ce qu'ils aillent dormir ailleurs, déclarant « Je n'ai pas d'idée pour ici ».
  3. Pontbriand avait toutefois été ralenti, car, en fuyant, il avait marché pied nu sur des épines qu'il fallut lui retirer.