Combat de La Bazouge-du-Désert

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Informations générales
Combat de La Bazouge-du-Désert
Date	27 juin 1795
Lieu	La Bazouge-du-Désert
Issue	Victoire des Chouans
Belligérants
Chouans	Républicains
Commandants
Aimé Picquet du Boisguy	Capitaine Jean Caillère †
Forces en présence
350 hommes^[1]	300 hommes^[1]
Pertes
inconnues	60 morts, blessés ou prisonniers^[1]
Chouannerie
Chouannerie dans les pays de Fougères et de Vitré La Brossinière — Mellé — Saint-Brice-en-Coglès — Les Houlettes — La Touche — Javené — La Selle — 1^er La Chapelle-Saint-Aubert — Le Châtellier — La Chène — Argentré — La Bazouge-du-Désert — Pont de Cantache — 1^erLa Gravelle — 1^erRomagné — 1^erRocher de La Piochais — Saint-Jean-sur-Vilaine — 1^erLa Bataillère — 2^e La Chapelle-Saint-Aubert — 2^eLa Bataillère — 1^erLa Croix-Avranchin — Carnet — Laignelet — Blanche-Lande — Fleurigné —Pocé — Saint-Marc-le-Blanc — Tremblay — Fougères — 2^eLa Gravelle — Dourdain — 1^erSaint M'Hervé — La Vieuxville — Bois-Rouland — Boucéel — 1^erSaint-James — 2^eRocher de La Piochais — 2^eLa Croix-Avranchin — Lande d'Izé — 2^eRomagné — Romazy — 1^erLa Pèlerine — 2^eSaint M'Hervé — Bréal — Bais — Cornillé — Juvigné — 2^eLa Pèlerine — Saint-Hilaire-des-Landes — Valennes — Toucheneau — Le Bourgneuf — Maison-neuve — Saint-Aubin du Cormier — 2^eSaint-James — Les Tombettes

Le Combat de La Bazouge-du-Désert opposa les Républicains aux Chouans pendant la Chouannerie.

Le 27 juin 1795, Aimé Picquet du Boisguy se trouvait à La Bazouge-du-Désert avec 350 de ses hommes. Les chouans s'étaient dispercés dans les fermes des alentours pour dîner lorsque une troupe de 300 républicains des garnisons et des gardes territoriales des communes de Pont-Dom-Guérin et du Loroux apparurent. Boisguy se replia alors et parvint à réunir rapidement 60 de ses hommes, il trouva un poste avantageux et y fixa les patriotes pendant un quart d'heure. Les reste des chouans, alertés par le bruit de la fusillade, rejoingnirent bientôt leur chef. Boisguy ayant réunit ses troupes contre-attaqua. De leur côté, les capitaines chouans François Poirier, dit Sans-Chagrin et Joseph Boismartel, dit Joli-Cœur attaquèrent les bleus de flanc. Cela provoqua la fuite immédiate des gardes territoriaux. Les soldats de ligne se voyant abandonnés par ceux-ci tentèrent alors d'opérer une retraite en bon ordre, mais poursuivis par les chouans ils déroutèrent jusqu'au Loroux.

Le capitaine des gardes territoriaux Jean Caillière fut capturé, ainsi que deux de ses cousins, ils avaient été les auteurs de l'arrestation du général vendéen Talmont dans la maison de Foubert Grandmoulin, le 31 décembre 1794. Talmont avait été exécuté le 27 janvier 1795, Boisguy avait servi sous ses ordres lors de la Virée de Galerne. Les Caillères ne furent donc pas épargnés et furent fusillés.