Combat de Mellé

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Combat de Mellé
Informations générales
Date 15 février 1794
Lieu Mellé
Issue Victoire des Chouans
Belligérants
Chouans Républicains
Commandants
Aimé Picquet du Boisguy inconnu
Forces en présence
200 hommes[1] 120 soldats de ligne
~30 Patriotes armés[2]
Pertes
inconnues 20 tués plus plusieurs patriotes[3]
Chouannerie
Chouannerie dans les pays de Fougères et de Vitré

La Brossinière — Mellé — Saint-Brice-en-Coglès — Les Houlettes — La Touche — Javené — La Selle — 1er La Chapelle-Saint-Aubert — Le Châtellier — La Chène — Argentré — La Bazouge-du-Désert — Pont de Cantache — 1erLa Gravelle — 1erRomagné — 1erRocher de La Piochais — Saint-Jean-sur-Vilaine — 1erLa Bataillère — 2e La Chapelle-Saint-Aubert — 2eLa Bataillère — 1erLa Croix-Avranchin — Carnet — Laignelet — Blanche-Lande — Fleurigné —Pocé — Saint-Marc-le-Blanc — Tremblay — Fougères — 2eLa Gravelle — Dourdain — 1erSaint M'Hervé — La Vieuxville — Bois-Rouland — Boucéel — 1erSaint-James — 2eRocher de La Piochais — 2eLa Croix-Avranchin — Lande d'Izé — 2eRomagné — Romazy — 1erLa Pèlerine — 2eSaint M'Hervé — Bréal — Bais — Cornillé — Juvigné — 2eLa Pèlerine — Saint-Hilaire-des-Landes — Valennes — Toucheneau — Le Bourgneuf — Maison-neuve — Saint-Aubin du Cormier — 2eSaint-James — Les Tombettes

Le combat de Mellé vit la prise de la commune de Mellé par les Chouans. Après la défaite des Vendéens lors de la Virée de Galerne, Aimé du Boisguy décida de reprendre le combat. Il convoqua ses hommes à un rassemblement pour la nuit du 14 au 15 février, entre Villamée et Parigné. 200 hommes, plutôt bien armés, furent au rendez-vous et choisirent de marcher sur Mellé, car des Gardes territoriaux de ce bourg avaient commis des pillages à Parigné au début de ce mois. À 6 heures du matin, les Chouans attaquèrent. Les Républicains croyaient les Blancs vaincus et ne soupçonnaient rien, seuls 5 hommes étaient de garde, la plupart des Gardes territoriaux étaient dans leurs maisons, dispersées dans les campagnes. L'un des factionnaires fut désarmé et les Chouans entrèrent dans le bourg. Un caporal les aperçut et tira un coup de feu pour donner l'alerte. Les Républicains éveillés, voyant les Chouans maîtres du terrain ne tentèrent pas de résister et s'enfuirent.

Rapidement des renforts arrivèrent depuis Fougères, Boisguy feignit alors de se retirer vers Parigné, puis se porta vers le bois du Châtllier où il fit reposer ses hommes, tandis que les Républicains le cherchaient à l'opposé.

[modifier] Carte

Carte des lieux

[modifier] Bibliographie

  • Christian Le Boutellier, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissemnet de Fougères, 1989
  • Toussaint Du Breil de Pontbriand, Mémoire du colonel de Pontbriand, 1897

[modifier] Note

  1. Chiffres de Pontbriand
  2. Chiffres de Pontbriand
  3. Chiffres de Pontbriand