Boris Bergman

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Boris Bergman
Nom	Boris Bergman
Naissance	31 août 1944 Londres, Royaume-Uni
Pays d’origine	Royaume-Uni
Profession(s)	Parolier Acteur Réalisateur Scénariste Écrivain
Genre(s)	Chanson pop Rock
Années actives	1967 –

Boris Bergman, d'origine russe, né à Londres le 31 août 1944, est un auteur, parolier, écrivain et acteur.

Sommaire

1 Biographie
2 Discographie
- 2.1 Collaboration
3 Bibliographie
4 Filmographie
- 4.1 Acteur
- 4.2 Courts-métrages
5 Réalisateur/Scénariste
6 Lien externe

[modifier] Biographie

Il arrive en France avec ses parents à 14 ans déjà passionné par l'écriture. Il débute comme parolier en écrivant sa première chanson, Nocturne, pour Eva en 1967 et, dès 1968, le succès est au rendez-vous lorsqu'il écrit le texte anglais Rain and Tears pour les Aphrodite's child.

Il deviendra alors l'auteur d'une multitude de chansons pour les artistes les plus divers dont Richard Anthony (L’an 2005), Dalida (Darladirladada), France Gall (Les Années folles, La Manille et la révolution, Shakespeare et pire encore), Juliette Gréco (Les Feuilles de tabac, Le Roi Misère), Patrick Juvet (Sonia), Marie Laforêt (Pourquoi les hommes pleurent), Catherine Lara (Dernière édition), Herbert Léonard (Mon cœur est comme une rivière), Mireille Mathieu (Ma mélodie d'amour, 1976), Nana Mouskouri (Mon enfant) et surtout Nicoletta qui fera un tube avec Fio Maravilla (1973).

En 1973, Bergman écrit, sur une musique de Bernard Liamis, Un train qui part, que Marie défend pour Monaco au Concours Eurovision de la chanson où elle arrive 8^e. Il récidive à l'Eurovision en 1975 en écrivant, toujours pour Monaco, Une chanson c'est une lettre sur une musique d'André Popp et interprétée par Sophie qui se place en 13^e position. Il écrit aussi pour la chanteuse québécoise Nicole Martin la chanson Ce serait dommage en 1974. Représentant le Québec au Festival de la Rose d'Or d'Antibes cette année-là, Nicole Martin remporte d'ailleurs un premier prix d'interprétation avec ce titre de Bergman.

Son anglophilie le conduira naturellement, dans la mouvance de l'époque, à écrire les textes français de succès anglophones. On lui doit notamment sa célèbre adaptation de la chanson du film Le Parrain de Francis Ford Coppola devenue sous sa plume Parle plus bas.

Mais au fil de collaborations plus engagées avec des chanteurs comme Maurice Dulac et Christophe, c'est au début des années 1980, avec Alain Bashung, que son style trouvera sa plénitude au travers des succès que seront Gaby Oh ! Gaby et Vertige de l’amour.

Tout en continuant à écrire pour d'autres chanteurs (Paul Personne, Maxime Le Forestier, Venice, Rod Barthet, on le verra comme acteur à la télévision dans Au nom de tous les miens de Robert Enrico (1983) ou au cinéma dans des films comme Jésus de Montréal de Denys Arcand (1989) et Personne ne m'aime de Marion Vernoux (1994).

En 2006, en hommage à Serge Gainsbourg décédé le 2 mars 1991, Bergman adapte en anglais 14 de ses chansons interprétées, entre autres, par Marianne Faithfull, Franz Ferdinand, Placebo et Jane Birkin.

[modifier] Discographie

[modifier] Collaboration

PCV interprété par Yves Rénier (1986)
Monsieur Gainsbourg revisited - 14 Adaptations anglaises par Boris Bergman - Hommage à Serge Gainsbourg - Divers interprètes - 1 CD Barclay - 6 mars 2006.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Romans

Boris Bergman : Un tatami pour Mona Lisa, Éditions Le Castor Astral, 1999, (ISBN 2-85920-358-3).
Boris Bergman : Il a marché sur la queue du dragon, Éditions du Seuil, 2001, (ISBN 202048000X).
Boris Bergman : L'Infini... tout le monde descend, Éditions du Seuil, 2004, (ISBN 2020632861).

[modifier] Collaboration

Vincent Perrot (Préface de Boris Bergman) : B.O.F. Musiques et compositeurs du cinéma français, essai, Éditions Dreamland, 2002, (ISBN 2910027937).
Katya Legendre avec Yann Queffélec et Boris Bergman pour les légendes des photos de Katya Legendre : A.N.A.T.O.L.E, portraits de personnalités posant avec le poupon Anatole, Éditions Terrail, Paris, 2007, (ISBN 2879393426)

[modifier] Anecdotes

Boris Bergman a mal vécu sa "séparation" avec Bashung. Dans un documentaire sur la chanson française, réalisé par Philippe Manoeuvre et diffusé sur Canal +, le parolier affirme "Je n'ai jamais écrit AVEC Bashung, j'ai écrit POUR Bashung." Manière de signifier qu'il est l'auteur des succès de l'interprète de "Gaby" et "Vertige de l'amour".

La manière dont certaines critiques ont perçues sa collaboration avec Bashung suscite sa rancœur :

"Certains journalistes de ce que j’appelais « le triangle des bermudas », c’est-à-dire, des gens de chez Télérama, Libé et les Inrocks, m’ont un peu tué. Pour eux, j’étais l’auteur qui avait fait les vilaines chansons de Bashung. Pour les intégristes de Bashung, sa vie commence à partir de Play Blessures. Mais comme j’ai fait l’album Novices en 1989 (7 chansons en tout), ils sont bien emmerdés d’avouer que c’est le même homme qui a écrit ‘Gaby, Oh Gaby !’ et ‘Vertige De l’Amour’". (Interview au site "Zik Addict".)