Bataille de Saalfeld

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Bataille de Saalfeld
Informations générales
Date 10 octobre 1806
Lieu Saalfeld
Issue Victoire française
Belligérants
Empire français  Royaume de Prusse
Commandants
Jean Lannes Louis Ferdinand de Prusse
Forces en présence
7 000 fantassins
2 000 cavaliers
Pertes
172 hommes 600 morts
1 000 prisonniers
30 canons
Quatrième coalition
Cap-Vert (navale) — San Domingo (navale)

Campagne de Dalmatie (1806-1807)
Raguse — Castel-Nuovo


Campagne de Prusse (1806)
Saafeld — Auerstaedt — Iéna — Golymin — Pułtusk


Campagne de Pologne (1807)
Eylau — Ostrołęka — Gdańsk — Heilsberg — Friedland

La bataille de Saalfeld eut lieu le 10 octobre 1806 entre la France, le Veme corps de la Grande Armée commandé par le maréchal Lannes et une coalition de la Prusse et la Saxe, l'avant-garde de l'armée du général Hohenlohe commandée par le prince Louis Ferdinand de Prusse.

Sommaire

[modifier] Cadre

Alors que les autres coalisés reconstituent leurs forces après les défaites infligées par la Grande Armée de Napoléon la Prusse, poussée par les aristocrates et la reine, déclare la guerre. Les forces sont égales numériquement mais celles de la France sont beaucoup mieux aguerries.

[modifier] Bataille

La division Suchet qui est devant les 41 000 hommes de la colonne est émoustillée lorsqu'elle descend du col par l'artillerie du poste de Saalfeld défendu par 2 000 cavaliers et 7 000 fantassins.

Lannes n'attend pas Augereau et donne immédiatement l'ordre d'attaquer. Suchet est envoyé à travers bois tourner le flanc gauche des Prussiens, pendant qu’une attaque de diversion est faite au centre. Le prince Louis de Prusse comprend à temps le danger, renforce son aile gauche et avance au centre pour prendre le contrôle du village de Schwarza.

Récit par Napoléon [1] :

« La canonnade n'a duré que deux heures ; la moitié de la division du général Suchet a seule donné ; la cavalerie prussienne a été culbutée par les 9e et 10e régiment de hussards ; l'infanterie prussienne n'a pu conserver aucun ordre dans sa retraite ; une partie a été culbutée dans un marais, une partie dispersée dans les bois. On a fait 1 000 prisonniers ; 600 hommes sont restés sur le champ de bataille ; trente pièces de canon sont tombées au pouvoir de l'armée. Voyant ainsi la déroute de ses gens, le prince Louis de Prusse, en brave et loyal soldat, se prit corps-à-corps avec un maréchal-des-logis (Guindet) du 10e régiment de hussards. “Rendez-vous, Colonel, lui dit le hussard ou vous êtes mort.” Le prince lui répondit par un coup de sabre ; le maréchal-des-logis riposta par un coup de pointe, et le prince tomba mort. Si les derniers instants de sa vie ont été ceux d'un mauvais citoyen, sa mort est glorieuse et digne de regret ; il est mort comme doit désirer de mourir tout bon soldat. Deux de ses aides de camp ont été tués à ses côtés. »

Les pertes françaises ne se montent qu'à 172 hommes.

[modifier] Notes et références

  1. 2e Bulletin de la Grande Armée - Auma - 12 octobre 1806

[modifier] Sources

  • Campagne de la Grande armée en Saxe, en Prusse et en Pologne, en l'an 1806 [1]
  • Histoire de France depuis 1799 jusqu'en 1812 - 1830 [2]

[modifier] Liens externes


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