Amédée Grab
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Amédée Grab, (Antoine-Marie) évêque suisse, originaire de Schwyz, né le 3 février 1930 à Zurich [1].
[modifier] Biographie
Mgr Amédée Grab passe son enfance dans le quartier des Grottes à Genève avec ses trois frères. Sa mère, Germaine, était sténographe au BIT et son père, Joseph, comptable. Très jeune, il désire devenir prêtre et vers ses onze ans, il entre à l'École Saint-Louis de Genève. En 1947, il quitte sa famille pour l'Abbaye d'Einsiedeln où il passa son bac en allemand en 1949. Un an plus tard, il entre dans l'ordre des bénédictins et prend le nom d'Amédée. Après des études de théologie et de philosophie, il est ordonné prêtre en 1954. Dès lors, il enseigne au collège de l'abbaye puis de 1958 à 1978, au Collegio Papio à Ascona (Tessin) [2]. Jusqu'en 1983, il enseigne à nouveau au collège de l'abbaye d'Einsielden.
De 1983 à 1987, il est nommé à Fribourg, secrétaire de la conférence des évêques suisses (CES) puis évêque auxiliaire à Genève (février 1987), nomination qui suscite des protestations dans la Rome protestante [3]. Sa fonction se définit, entre autre, comme le lien entre l'évêque du diocèse (Lausanne, Genève et Fribourg) et le Conseil exécutif ou, pour Genève, le conseil pastoral de l'évêque. En 1995, il est nommé évêque du diocèse en remplacement de Mgr Pierre Mamie atteint par la limite d'âge. Mgr Pierre Farine le remplace comme évêque auxiliaire de Genève.
En 1998, il succède à Mgr Henri Salina, ancien abbé de l'abbaye de Saint-Maurice, à la tête de la Conférence des évêques suisses[4].
Suite à des problèmes entre l'évêque de Coire, Mgr Wolfgang Haas et ses diocésains, en particulier ceux de Zurich, Mgr Grab est nommé évêque de ce diocèse en 1998 [5].
A 75 ans, comme le veut la tradition dans l'Église catholique, Mgr Amédée Grab quitte ses fonctions après avoir passé huit ans et demi à la tête du diocèse. Le Pape Benoît XVI accepte sa démission mais le nomme administrateur apostolique du Diocèse de Coire en attendant la nomination de son successeur Mgr Vitus Huonder, intronisé le 4 septembre 2007. Le 12 septembre 2007, il quitte la présidence du Conseil des évêques suisses (CES).
