Liechtenstein

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Fürstentum Liechtenstein (de)
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Principauté de Liechtenstein (fr)
Drapeau du Liechtenstein Armoiries du Liechtenstein
(Détails) (Détails)
Devise nationale : Für Gott, Fürst und Vaterland
(en allemand : « Pour Dieu, le Prince et la Patrie »)
Langues officielles Allemand
Capitale Vaduz
Plus grande ville Schaan
Forme de l’État
 - Prince
  Régent
 - Chef du gouvernement
Principauté
Hans-Adam II
son fils aîné Aloïs
Otmar Hasler
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 188e
160,5 km²
Négligeable
Population
 - Totale (2005)
 - Densité
Classé 187e
35 265 hab.
220 hab./km²
Indépendance
 - Date
Fin du Saint Empire romain germanique
12 juillet 1806
Pays limitrophes Autriche Autriche
Suisse Suisse
Gentilé Liechtensteinois
Monnaie Franc suisse (CHF)
Fuseau horaire UTC +1 (été +2)
Hymne national Oben am jungen Rhein
Domaine internet .li
Indicatif
téléphonique
+423

Le Liechtenstein, appelé principauté de Liechtenstein dans les usages officiels est un petit pays d'Europe de l'Ouest sans accès à la mer situé dans les Alpes, entre la Suisse et l'Autriche. Avec une superficie de seulement 160,5 km², c'est le quatrième plus petit État indépendant d'Europe après le Vatican, Monaco et Saint-Marin.

Sommaire

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire du Liechtenstein.

Le territoire actuel du Liechtenstein constituait autrefois une petite partie de la province romaine de Rhétie. Pendant des siècles, cette terre resta géographiquement éloignée des intérêts stratégiques européens. Avant l’avènement de la dynastie actuelle, la région était inféodée à une branche de la famille des Habsbourg.

La dynastie de Liechtenstein tire son nom du château de Liechtenstein, un édifice situé plus loin en Autriche et ayant appartenu à la famille de l’an 1140 au XIIIe siècle, avant de lui revenir définitivement en 1807. Au cours des siècles, les Liechtenstein entrèrent en possession de vastes domaines, notamment en Moravie, en Basse-Autriche et en Styrie, sans toutefois échapper à la tutelle de seigneurs supérieurs, pour la plupart des Habsbourg et auxquels les princes de Liechtenstein offraient leurs services de conseillers. Ainsi, sans aucun territoire détenu directement sous l’égide de l’Empereur, la dynastie de Liechtenstein ne put remplir les conditions requises pour siéger à la Diète.

La famille, désireuse d’accroître son pouvoir par l’obtention d’un siège, mit tout en œuvre pour acquérir des terres dites immédiates (unmittelbar), c’est-à-dire n’ayant d’autre suzerain que l’empereur lui-même. Les Liechtenstein, après de longues négociations, furent autorisés à acheter les deux minuscules comtés de Schellenberg et Vaduz aux Habsbourg, respectivement en 1699 et 1712.

Ces deux petites parcelles répondant aux critères requis, l’empereur Charles VI les unifia et les éleva le 23 janvier 1719 au rang de principauté, laquelle fut baptisée Liechtenstein en l’honneur de son nouveau prince, Anton Florian de Liechtenstein. C’est à cette date que le Liechtenstein devint un État souverain dans le cadre du Saint Empire. La transaction ayant été purement politique, les princes de Liechtenstein ne se rendraient pas sur leur nouvelle terre avant plusieurs décennies.

En 1806, le Saint Empire fut envahi par la France. Cet évènement eut d’importantes conséquences pour le Liechtenstein : les anciennes structures politiques et administratives se délitèrent rapidement suite à l’abdication de l’empereur, et l’empire lui-même fut dissout par Napoléon. De ce fait, le Liechtenstein fut délié de toute obligation d’obéissance à une puissance extérieure et devint véritablement indépendant. Dès lors, il aligna ses intérêts sur ceux de l’Autriche. Liechtenstein est l'une des deux principautés relevant du Saint Empire romain germanique (avec le Grand-Duché de Luxembourg) à subsister encore aujourd'hui. Reconversion : en 1917, les Allemands avaient projeté de faire du Liechtenstein un État pontifical, le pape abandonnant le Vatican ; le plan échoua.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Liechtenstein resta neutre et les biens familiaux se situant dans les zones de combat furent rapatriés dans la principauté ou à Londres, pour être conservés en lieu sûr. À la fin du conflit, la Tchécoslovaquie et la Pologne annexèrent plusieurs terres allemandes, ce qui eut pour conséquence d’exproprier les Liechtenstein de la totalité de leurs possessions héréditaires en Bohême, en Moravie (principalement à Lednice et Valtice dont les parcs et château sont inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO) et en Silésie (les princes de la famille ont vécu à Vienne jusqu’en 1938). Les expropriations portaient sur mille six cents kilomètres carrés de terres forestières et agricoles, ainsi que sur plusieurs châteaux et palais familiaux, et font encore aujourd’hui l’objet de négociations à la Cour internationale de justice. La tension à ce sujet était telle au cours de la guerre froide que les autorités tchécoslovaques interdirent l’entrée du territoire aux citoyens du Liechtenstein.

Le château de Vaduz, qui surplombe la ville, est toujours le lieu de résidence de la famille princière.
Le château de Vaduz, qui surplombe la ville, est toujours le lieu de résidence de la famille princière.

Les difficultés financières rencontrées par la famille après la guerre la contraignirent à se défaire de plusieurs trésors artistiques, notamment du Ginevra de Benci de Léonard de Vinci, acheté par le gouvernement des États-Unis. La dévastation économique infligée par le conflit mondial força par ailleurs le petit pays à se rapprocher de la Suisse, pour conclure avec elle une union monétaire et douanière.

Ces efforts furent récompensés, et le pays se développa dès lors avec une grande rapidité. Au cours des décennies suivantes, la principauté entra dans une ère de prospérité et de modernisation économique, grâce notamment à l’instauration de conditions fiscales avantageuses qui attirèrent de nombreuses entreprises. Le prince de Liechtenstein compte aujourd’hui parmi les chefs d’États les plus riches du monde, avec une fortune estimée à 3 milliards d'euros. La population du pays bénéficie également d’un des niveaux de vie les plus élevés de la planète.

[modifier] Politique

Icône de détail Article détaillé : Politique du Liechtenstein.

Le Liechtenstein est une démocratie parlementaire dirigée actuellement par le prince (Fürst) Hans-Adam II, qui est monté sur le trône à la mort de son père en 1989. Le Landtag, le parlement du Liechtenstein, est composé de 25 députés élus par les citoyens. Un gouvernement de cinq ministres assure la gestion des affaires courantes.

Lors d’un référendum organisé le 1er juillet 1984 et activement soutenu par le prince, les électeurs (jusque-là exclusivement masculins) se prononcèrent en faveur du droit de vote pour les femmes, mais uniquement pour les scrutins nationaux (et non locaux).

Contrairement à beaucoup d’autres monarchies constitutionnelles, la constitution du Liechtenstein accorde au prince plusieurs pouvoirs d’une réelle importance, ce qui suscite régulièrement des polémiques. Les critiques ont néanmoins perdu beaucoup de leur légitimité depuis qu’un référendum tenu en mars 2003 a confirmé la forte adhésion populaire aux modalités actuelles du régime. "Forte adhésion" il est vrai obtenue par le prince Hans-Adam au terme de ce que certains ont qualifié de "chantage", lui et sa famille s’étant dits prêts à partir pour Vienne si leur pouvoir était contesté, faisant ainsi planer la menace d'une déstabilisation de ce pays prospère.

Les élections parlementaires des 11 et 13 mars 2005 firent perdre au gouvernement de Otmar Hasler une part de sa majorité au Landtag.

Communes du Liechtenstein
Communes du Liechtenstein

[modifier] Communes

Icône de détail Article détaillé : Communes du Liechtenstein.

Le Liechtenstein est subdivisé en onze communes (Gemeinden en allemand, ou Gemeinde au singulier). La plupart correspondent à une seule ville :

  1. Vaduz
  2. Balzers
  3. Eschen
  4. Gamprin
  5. Mauren
  6. Planken
  7. Ruggell
  8. Schaan
  9. Schellenberg
  10. Triesen
  11. Triesenberg

[modifier] Géographie

Le centre-ville de Vaduz
Le centre-ville de Vaduz

Le Liechtenstein est situé dans les Alpes, le long de la vallée du Rhin. Le fleuve délimite la totalité de la frontière ouest du pays avec la Suisse. À l’est, les montagnes atteignent de hautes altitudes : le sommet le plus élevé est le mont Grauspitz, qui culmine à 2599 mètres. Les vents prédominants en provenance du sud, cependant, ont tendance à adoucir le climat de la principauté.

Le Liechtenstein est traversé du sud au nord par la Samina, un affluent de l'Ill.

En saison froide, les pentes neigeuses des montagnes sont très prisées par les adeptes des sports d'hiver.

Le Liechtenstein, en plus de n’avoir aucun accès à la mer, est entouré de pays n’y ayant eux-mêmes aucun accès, à savoir la Suisse et l’Autriche. Cela en fait, avec l'Ouzbékistan, un des deux seuls États au monde à être doublement enclavé, c'est-à-dire qu'il faut traverser au moins deux autres États pour avoir un accès à l'Océan mondial.

Les frontières de la principauté sont longues de 77,9 km, dont 41 km avec la Suisse et 35 km avec l'Autriche.

[modifier] Société

[modifier] Démographie

Icône de détail Article détaillé : Démographie du Liechtenstein.

Seuls deux tiers de la population environ (65,8%) sont d’origine liechtensteinoise. 20,1% des résidents proviennent de pays germanophones (10,8 % de Suisse, 5,9 % d’Autriche et 3,4 % d’Allemagne). Suivent de près les Italiens (3,3 %), les ressortissants de l’ex-Yougoslavie (3,3 %), les Turcs (2,6 %) et les autres nationalités (4,8 %).

[modifier] Langue

Icône de détail Article détaillé : Allemand.

Au Liechtenstein, tout comme dans la partie germanophone de la Suisse, la langue usuelle est un dialecte alémanique apparenté à l’allemand. L’allemand est néanmoins la langue officielle de l’administration. Le Liechtenstein est d’ailleurs le seul pays du monde à avoir adopté l’allemand comme seule et unique langue nationale (l’Allemagne et l’Autriche reconnaissent plusieurs dialectes minoritaires).

[modifier] Religion

Lors d’une enquête réalisée en juin 2003, 75,7 % de la population se déclara de confession catholique, contre 7 % de protestants et 4,2 % de musulmans. 10,9 % ne fournirent aucune réponse.

Le 2 décembre 1997, la tradition catholique fortement ancrée de la principauté fut récompensée par le pape Jean-Paul II, qui érigea la ville de Vaduz en évêché. Mais cette décision, prise par le Vatican sans avoir préalablement consulté ou informé le gouvernement du Liechtenstein, fut fortement contestée par la population. L’affaire incita certains catholiques liechtensteinois, au début de l’année 1998, à fonder une association militant pour une Église plus ouverte.

Le but de cette érection en archevêché était de donner une porte de sortie honorable à Mgr Haas, évêque de Coire, très contesté surtout à Zürich. La Constitution suisse n'autorisant (à cette époque) pas l'Église catholique à modifier les frontières des diocèses sur son territoire (reste des guerres de religion du XIXe siècle), le seul moyen de détacher un morceau de ce diocèse était de séparer le Liechtenstein, qui en était une toute petite partie. Et pour que ça ne ressemble pas à une sanction, Mgr Haas est à cette occasion monté en grade en devenant archevêque.

[modifier] Économie

Une entreprise de haute-technologie à Balzers.
Une entreprise de haute-technologie à Balzers.

Malgré sa petite taille et ses ressources naturelles limitées, le Liechtenstein bénéficie d’une économie prospère, fondée sur le marché libre et un haut niveau d’industrialisation (biens d'équipements industriels, outillages, etc.). Le secteur financier de la principauté, tout comme le niveau de vie de sa population, peuvent tout à fait se comparer aux régions urbaines les plus riches de ses grands voisins européens.

Un impôt sur les sociétés très avantageux (le taux maximum est de 18 %, la moyenne européenne s’élevant environ à 30 %) et diverses autres facilités ont incité près de 74000 multinationales à s’implanter au Liechtenstein, le plus souvent sous la forme d’une simple boîte postale. La principauté en tire 30 % de ses revenus. Mais à l’exemple d’autres paradis fiscaux comme Monaco, le Liechtenstein a récemment multiplié les efforts pour démentir sa réputation de centre international du blanchiment d’argent.

Le Liechtenstein, contraint d’importer plus de 90 % de ses besoins énergétiques, participe à une union douanière et monétaire avec la Suisse, et utilise donc le franc suisse comme monnaie nationale. La principauté est par ailleurs membre de l’Espace économique européen (EEE) depuis mai 1995, et le gouvernement cherche à harmoniser sa politique économique avec celle de l’Union européenne. Le chômage, bien qu’ayant doublé depuis l’an 2000, ne s’élève qu’à 2,2 % au troisième trimestre de 2004, ce qui constitue le taux le plus bas de tout l’EEE.

[modifier] Culture

Kunstmuseum Liechtenstein: Le Musée des Beaux-arts du Liechtenstein à Vaduz
Kunstmuseum Liechtenstein: Le Musée des Beaux-arts du Liechtenstein à Vaduz
La cour du château de Balzers sert à l'occasion de scène à ciel ouvert.
La cour du château de Balzers sert à l'occasion de scène à ciel ouvert.

La petite principauté offre une large gamme d’activités ou d’associations culturelles et artistiques. L’étroite proximité de traditions rurales vivantes et d’échanges internationaux intenses qui caractérise le Liechtenstein constitue le socle de la vie culturelle. Les concerts, le théâtre, la danse et le cabaret ainsi que les musées, les galeries et les ateliers forme un pôle d’attraction pour les amis de la culture de toute la région.

Le Kunstmuseum Liechtenstein (Musée des Beaux-arts du Liechtenstein) construit par les architectes suisses Morger, Degelo et Kerez et inauguré en 2000 est un véritable emblème architectonique. La façade, un béton teinté coulé sans joint et essentiellement constitué de pierre noire de basalte et de gravier de rivière coloré, a été traitée de manière à ce que sa surface réfléchissante produise des effets de matière et de lumière. En tant que musée d’art moderne et contemporain, il abrite la collection nationale d’art et offre régulièrement des expositions temporaires.

Il y a aussi un musée national (Landesmuseum), inauguré en novembre 2003, un musée du ski (Skimuseum), la musée de la poste (Postmuseum) ou encore celui de la machine à calculer avec notamment la Curta.

La culture populaire, notamment, est portée par une jeune génération ayant donné naissance à plusieurs groupes de rock ou de pop dont la renommée dépasse parfois les frontières locales.

L’unique théâtre de la principauté, le Théâtre de la Place de l’Église (Theater am Kirchplatz), se trouve à Schaan. Mais depuis octobre 2003, Vaduz abrite également le Kleintheater Schlösslekeller[1], qui propose des concerts, des numéros d'humoristes ou des représentations de petites pièces. La principauté compte plusieurs artistes locaux reconnus dans leur domaine, comme le sculpteur Georg Malin et les peintres Bruno Kaufmann et Martin Frommelt.

[modifier] Transports

Le réseau routier du Liechtenstein, bien entretenu, est long d’environ 140 km. Il n’existe aucune autoroute, et les règles de conduite, tout comme les panneaux de signalisation, sont à quelques exceptions près les mêmes qu’en Suisse. Ces exceptions concernent notamment l'alcoolémie toléré (0,8 pour mille contre 0,5 pour mille en Suisse).

Le Liechtenstein, bien qu’ayant conclu une union postale avec la Suisse, dispose de ses propres timbres et de son propre indicatif téléphonique international (+423).

La principauté ne compte que 9,5 km de voies ferrées, qui assurent en réalité la connexion entre la ville suisse de Buchs et la ville autrichienne de Feldkirch. Les voies, pour cette raison, sont entretenues et administrées par la compagnie nationale ferroviaire autrichienne, la ÖBB (Österreichische Bundesbahn). La compagnie publique Liechtenstein Bus (LBA), inspirée du car postal suisse, assure la desserte de l’ensemble des communautés du Liechtenstein. Les bus de la LBA relient également la principauté avec les communes suisses de Sargans, Buchs et Sevelen.

[modifier] Sports

Le skieur de fond Markus Hasler, aux JO d'hiver de Salt Lake City en 2002.
Le skieur de fond Markus Hasler, aux JO d'hiver de Salt Lake City en 2002.

Les équipes de football du Liechtenstein jouent au sein des ligues suisses. La Coupe du Liechtenstein permet tous les ans à la meilleure équipe du pays d'accéder à la Coupe UEFA : il s'agit le plus souvent du FC Vaduz, qui joue par ailleurs en seconde ligue suisse, et qui a connu son plus grand succès à l'occasion de la Ligue des Champions de 1996 en battant les Lettons du FC Universitate Riga par 4 buts à 2. Lors du tour suivants, ils rencontrèrent le Paris-Saint-Germain et se firent éliminer sur un score cumulé de 0 à 7 (0-4 à Vaduz et 3-0 à Paris).

L'équipe nationale de football du Liechtenstein est traditionnellement considérée comme une proie facile pour n'importe quel adversaire. Les Liechtensteinois connurent pourtant une semaine exceptionnelle en automne 2004 à l'occasion des matchs de qualification pour la Coupe du monde de 2006, en arrachant un nul de 2 à 2 face au Portugal (à Vaduz) avant de triompher du Luxembourg par 4 buts à 0. Il termina avant-dernier de son groupe de qualification avec 8 points (nul contre le Portugal, victoire contre le Luxembourg, nul contre la Slovaquie (0-0) (alors deuxième et sans oublier que le match aller s'était soldé par une défaite 7-0 du Liechtenstein) et une deuxième victoire contre le Luxembourg (3-0).

En tant que pays montagneux, le Liechtenstein réalise de bonnes performances dans le domaine des sports d'hiver, notamment le ski alpin : Hanni Wenzel a ainsi remporté deux médailles aux jeux olympiques d'hiver de Lake Placid (États-Unis États-Unis) en 1980. Au total, les sportifs du pays ont remporté neuf médailles olympiques (deux en or, deux en argent et cinq en bronze).


[modifier] Codes

Le Liechtenstein a pour codes :

[modifier] Voir aussi

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[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références


Autres langues