Aime

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Aime
Image:Logo commune Aime en Savoie.jpg


Vue panoramique de la commune d'Aime.
Pays
drapeau de la France
     France
Région Rhône Alpes Rhône-Alpes
Département Savoie Savoie           
Arrondissement Albertville
Canton Aime
Code Insee 73006
Code postal 73210
Maire
Mandat en cours
Jean-Pierre Chenu
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du canton d'Aime
Coordonnées
géographiques
45° 33′ 22″ Nord
         6° 39′ 03″ Est
/ 45.556022, 6.650833
Altitudes moyenne : 680 m
minimale : 596 m
maximale : 2589 m
Superficie 5 074 ha = 50,74 km²
Population sans
doubles comptes
3 229 hab.
(1999)
Densité 63 hab./km²
Gentilé Aimerains, Aimeraines
Site http://www.aimesavoie.com/
Carte de localisation de Aime

Aime est une commune française, située dans le département de la Savoie et la région Rhône-Alpes.

Sommaire

[modifier] Géographie

Commune située dans la vallée de la Tarentaise en contrebas du domaine skiable de La Plagne et de ses stations de ski,dont elle est une des composantes avec les sites de Aime la Plagne et Plagne-Montalbert. Chef lieu du canton d'Aime. Elle est composée, hormis la Commune de Aime proprement dite, de trois communes associées Villette, Tessens et Longefoy sur Aime.

[modifier] Communes Associées

Depuis 1972, trois communes du Canton ont fusionné avec Aime : Longefoy, Tessens et Villette. Une sur chaque versant, la 3ème au fond de la vallée. Chacune possède sa personnalité ...

  • Longefoy.

Petit village de 330 habitants, aux toits de tuiles rouges, Longefoy est situé à 1 250 mètres d’altitude. Village balcon sur la vallée, il est dominé par la chapelle de la Superga (reproduction du célèbre monument de Turin). Longefoy est blotti dans un écrin de verdure (pâtures, forêts…).

  • Tessens.

Accroché à flanc de coteaux (altitude 950 mètres) sur le versant du soleil, le village de Tessens compte 287 habitants. Ses deux hameaux sont Villaroland et le Breuil (altitude 800 mètres). L’activité agricole constitue la principale économie du village. L’architecture typiquement savoyarde, l’habitat, groupé autour de son église, garde un cachet ancien relié par ses ruelles étroites et pavées.

  • Villette.

Porte de la commune d’Aime, en remontant la vallée, le village de Villette (740 mètres d’altitude) compte 396 habitants. Il possède deux hameaux, Charves (1 300 mètres) et Plan Villard (hameau de montagne). Commune principalement résidentielle, surplombée par le Château de Sainte Anne, Villette s’est notamment développé avec sa carrière de marbre, appelé « Brèche de Tarentaise ». Un camping et une zone de loisirs, situés à l’orée de la forêt, accueillent les amoureux de la nature, toute l’année.

[modifier] Histoire

[modifier] Héraldique

Armes d'Aime

Les armes d'Aime se blasonnent ainsi :

D'azur au lion d'or cantonné de quatre écussons cousus de gueules chargés chacun d'une croix aussi d'or.

On sait très peu de chose sur ce blason...

[modifier] Toponymie

[modifier] Faits historiques

Cette bourgade bien installée dans son lit de verdure a une tradition de passage et d'accueil qui remonte à plus de 7000 ans. C'est vers 5000 ans avant Jésus-Christ que les premiers hommes choisirent de s'installer ici dans ce que l'on nomme "Le Berceau Tarin". Ils conclurent, sans se tromper, l'avenir le montrera, un vrai pacte de confiance avec la Montagne.

La Tarentaise, Le Beaufortain, Le Val d'Arly, Le Val Montjoie et Le Val de Chamonix gagnèrent face aux premières tentatives d'invasions romaines. Le deuxième assaut vers -14 avant Jésus-Christ frappa plus fort, et ces provinces rendirent les armes. L'empereur romain d'alors, Auguste, les réunit en une seule entité administrative et géographique sous le nom de "La Province des Alpes Graies". Il désigna Aime comme ville la plus importante et en fit la capitale sous le nom d'Axima, du dieu romain: Aximus, protecteur des sources. Un représentant de l'Empire, Le Procurateur, vint s'installer ici, tout d'abord avec une compagnie de 2000 soldats, et très vite des familles le suivirent.

Aime se trouvait sur la grande voie romaine, qui reliait Milan en Italie à Vienne en France. De fait sa réputation stratégique et la valeur de ses échanges commerciaux lui conférèrent une attention grandissante. Aujourd'hui encore de nombreuses fouilles nous révèlent un glorieux passé.

Plus tard, les bâtisseurs de l'an mil laissèrent au monde chrétien, un édifice remarquable : La Basilique Saint Martin, joyau du premier art roman, témoignage du renouveau de la foi à une époque charnière. Sa crypte et ses absides souterraines, non visibles de l'extérieur lui donne un mystère, que seules les pierres et les colonnes peuvent révéler. Ses fresques du XIIe siècle, de style byzantin nous rappellent que les artistes voyageaient déjà à travers le monde. Les seigneurs, eux, érigèrent des tours enserrées dans une fortification urbaine. Restaurés, le donjon du XIIIe siècle et le logis du XV/XVIe évoquent le nom des hauts dignitaires, dont les possessions s'étendaient au-delà de la région : Les Vicomtes de Tarentaise Sires de Montmayeur.

[modifier] Politique et administration

La Commune fait partie de la Communauté de communes du canton d'Aime dont le siège se trouve dans la ville d'Aime.

[modifier] Tendances politiques

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :

Élections référendaires :

[modifier] Administration municipale

Le conseil municipal d'Aime, ainsi que l'équipe municipale, est composé d'un maire (actuellement Jean-Pierre Chenu, en place depuis 1991), de 6 maires adjoints et de 16 conseillers municipaux dont un maire délégué pour Longefoy (Hubert Bolliet), un maire délégué pour Tessens (Christian Milleret) et un maire délégué pour Villette (Roger Chenu).

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal d'Aime :

Groupe Président Effectif Statut
SE Jean-Pierre Chenu 23 majorité

[modifier] Les maires d'Aime

Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie d'Aime:

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1991 ... Chenu Jean Pierre ... ...
1983 1991 Gal Gabriel ... ...
1982 1983 Patissier Sylvain ... ...
1971 1982 Jannot Max ... ...
1959 1971 Borrione Pierre ... ...
1947 1959 Brunet Alexandre ... ...
1945 1947 Cerruti Adrien ... ...
1945 1945 Guignard Alexis ... ...
1935 1945 Cerruti Adrien ... ...
1929 1935 Jovet Jean ... ...


[modifier] Population et société

[modifier] Démographie

Voici ci-dessous, l'évolution démographique de la ville d'Aime classés par date de recensement de 1793 à 1999.

Évolution démographique

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
781 826 838 931 abs. 1 191 abs. 1 218 abs.
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 040 1 080 1 026 1 033 1 057 1 044 1 030 964 960
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 052 1 068 1 015 1 197 1 069 1 189 1 165 1 223 1 355
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
1 328 1 522 2 454 2 615 2 963 3 229 3 369 - -
Nbre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini[1] et INSEE[2]

Voici ci-dessous, un tableau démographique du XXe siècle sur la ville d'Aime classé par date de recensement.

[modifier] Manifestations culturelles et festivités

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Paul Anxionnaz (1902-1997), homme politique
  • Le Docteur Pierre Borrione médecin et Maire de la Commune, fondat en 1963 le musée archéologique. « homme clairvoyant, connaissant bien ses administrés pour parler régulièrement avec eux lors de ses visites, a(vait) anticipé les fermetures des mines. » (Master DDTM Université de Savoie) « il s'est dit : Si nous ne faisons rien ces vallées vont être complètement désertées », d'après Gilbert Vivet Gros (cité par D. Droin, 1999). En mai 1959, Le Dr Borrrione fait sa première déclaration d'élu :« Nous habitons une région privilégiée, agréable, ou semble-t-il, il fait bon vivre. Et pourtant la vie s'étiole... Nos communes se dépeuplent nous allons tout doucement vers l'agonie » (in D.Droin, 1999). Il dresse un bilan désastreux de la situation économique devant les élus du canton et créé le Comité de Défense des Intérêts Économiques du canton d'Aime (CDIE) afin de trouver des solutions qui permettraient d'enrayer l'exode de la population active. Le rapport du CDIE est exemplaire, précis et alarmant :« le scandale de cette médiocrité médiévale... le vie agricole est souvent archaïque et le niveau de vie est faible », « le canton de Aime est riche mais habité d'habitants pauvres...». Il donne en exemple : « Une famille de 13 personnes qui vivait du produit de la terre, or malgré un travail acharné, cette famille ne bénéficiait pas des avantages de la vie moderne : l'eau courante est arrivée en 1956, et la famille ne possédait qu'une machine à coudre depuis 1925, c'était les seuls éléments du confort ... » (R. Knaffou, Les Stations intégrées de sport d'hiver des Alpes françaises, Masson, 1978). Pierre Borrione s'appuiera sur ses collègues voisins maires de Bellentre - Auguste Mudry - maire de Mâcot - Albert Perrière - et de Longefoy-sur-Aime - Maurice Loyet (Commune qui sera rattachée à Aime en 1973 avec celles de Villette et Tessens) pour créer en 1960 la station de La Plagne.

[modifier] Lieux et monuments

Vue générale de Peisey-Nancroix, en bas dans la vallée la commune d'Aime, un peu plus haut en face, de l'autre côté de la vallée, le village de Granier, sous le « Crêt du Rey » (2639 m), début du massif du Beaufortain.
Vue générale de Peisey-Nancroix, en bas dans la vallée la commune d'Aime, un peu plus haut en face, de l'autre côté de la vallée, le village de Granier, sous le « Crêt du Rey » (2639 m), début du massif du Beaufortain.

[modifier] Économie

Passagers attendant leur train en gare d' Aime - La Plagne un samedi de retour des vacances d'hiver.
Passagers attendant leur train en gare d' Aime - La Plagne un samedi de retour des vacances d'hiver.

[modifier] Notes et références

  1. Population avant le recensement de 1962
  2. INSEE : Population depuis le recensement de 1962

[modifier] Voir aussi

[modifier] Article connexe

[modifier] Liens externes

  • (fr) Voir - Site officiel de la mairie d'Aime.
  • (fr) Voir - Site officiel de la Maison du tourisme d'Aime.

[modifier] Plans et vues satellites