Élections régionales françaises de 2004
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Les élections régionales de 2004 en France ont eu lieu le 21 mars et le 28 mars.
1880 sièges étaient à pourvoir dans 26 régions (22 en métropole, 4 dans les départements d'Outre-mer) dont la population varie de 230 000 (Guyane) à 11,5 millions (Île-de-France) d'habitants.
En définitive, vingt régions sur vingt deux furent remportées par la gauche (en 1986 et 1992, la droite avait remportée vingt régions sur vingt-deux alors qu'en 1998, elle n'en avait concédé que 7 à la gauche en métropole).
Sommaire |
[modifier] Mode de scrutin
Le mode de scrutin pour les élections régionales de 2004 a été défini par la loi du 11 avril 2003. Il s'agit d'un scrutin proportionnel à deux tours avec prime majoritaire.
Contrairement aux élections de 1998, c'est désormais la région et non plus le département qui conduit une liste. Toutefois, afin de permettre aux électeurs d'identifier facilement les candidats de leur département, les listes comporteront des sections départementales.
Les principales dispositions du mode de scrutin sont :
- Les citoyens élisent les conseillers régionaux :
- pour six ans, au scrutin de liste,
- selon un système mixte combinant les règles des scrutins majoritaire et proportionnel, en un ou deux tours,
- sans panachage ou vote préférentiel, tout bulletin modifié en quoi que ce soit par un électeur étant déclaré nul.
- Les listes sont déposées au niveau régional, mais les candidats sont répartis entre les départements (on parle de sections départementales constituant la région.
- Le nombre de sièges à attribuer pour chaque liste est calculé globalement au niveau régional, puis réparti entre les sections départementales en fonction du nombre de suffrages obtenus dans chaque section.
- Lors du premier tour de scrutin,
- si une liste obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, elle obtient le quart des sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis à la représentation proportionnelle entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages.
- sinon, il est procédé à un second tour la semaine suivante.
- Seules les listes ayant obtenu plus de 10 % des suffrages exprimés au premier tour peuvent se maintenir au second tour de scrutin et éventuellement fusionner avec les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages.
- Au second tour, la liste qui arrive en tête obtient un quart des sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis à la représentation proportionnelle entre les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés au second tour.
[modifier] Contexte
Pour la première fois depuis 2002, les Français sont appelés aux urnes. Après le séisme électoral du 21 avril 2002 et la large victoire de la droite aux législatives, ce scrutin revêt trois enjeux importants. Le premier est de savoir si la politique menée par le gouvernement Raffarin séduit les Français. Ensuite, la capacité de la gauche, grande perdante des scrutins de 2002, à se relever. Enfin, la capacité d'arbitrage du Front national, renforcé par ses scores récents.
L'exécutif se présente aux élections dans une situation difficile. Le Président Jacques Chirac et le Premier ministre sont fortement impopulaires depuis plusieurs mois dans les sondages. La gauche, revenue dans l'opposition, a retenu les leçons du 21 avril 2002 et se présente unie. Le PS s'est allié dès le premier tour avec les Verts dans 14 régions, idem avec le Parti Communiste Français. La droite est plus divisée, notamment à cause de l'éloignement de l'UDF qui ne s'allie au premier tour avec l'UMP que dans 6 régions.
Quant au Front national, il souhaite confirmer un peu plus son enracinement local. Même si le nouveau mode de scrutin ne le favorise pas (à cause de la prime majoritaire), le parti de Jean-Marie Le Pen espère jouer les arbitres.
[modifier] Premier tour
Démentant les craintes d'abstention record, le taux de participation est de 62,1 %.
Au soir du premier tour, la gauche parlementaire arrive en tête avec 39% des suffrages. Net revers pour la majorité qui totalise moins de 34% des voix. Le Front national est en léger recul mais se maintient à près de 15%. Dans toutes les régions, la gauche est en ballotage favorable, à l'exception de l'Alsace, de la Corse et de l'Auvergne, où le second tour s'annonce serré. Si aucune région n'est emportée dès le premier tour, le score le plus retentissant est à mettre à l'actif de Ségolène Royal qui rassemble 46,29% des voix en Poitou-Charentes. Cette région ayant été dirigée par Jean-Pierre Raffarin jusqu'en 2002, le résultat est d'autant plus symbolique. La droite parle d'un "21 avril à l'envers", tandis que la gauche fait état d'un "vote sanction" à l'encontre du gouvernement.
Le Front national réussit son pari et se maintient au second tour dans 17 régions où le seuil des 10% est atteint par les listes d'extrême-droite. A droite et à gauche, l'heure est aux alliances. La droite porte ses espoirs sur l'Île-de-France où la fusion des listes de Jean-François Copé et d'André Santini peut permettre un succès. Le parti majoritaire ne conclut en revanche aucune alliance avec le FN, contrairement à 1998. Les listes de la gauche parlementaire fusionnent dans les régions où elle n'était pas encore unie. Les alliés du PS échouent dans leur entreprise de mettre à mal son hégémonie au sein de la gauche.
Avant le second tour, tous les bastions détenus par la droite sont menacés, à l'exception de l'Alsace.
[modifier] Second tour
Grosse surprise avec une France colorée : vingt régions sur les vingt-deux dont les résultats sont connus (21 de Métropole et la Réunion) passent ou restent à gauche, l'Alsace étant la seule à rester à droite. Le taux de participation, en baisse de 2,5 points à la mi-journée, a finalement atteint 65,7 %, améliorant ainsi le score du premier tour.
- Estimations à 20 heures pour les élections régionales :
- Selon TF1 : 49,8 % pour la gauche, 37 % pour la droite, 13,2 % pour le FN.
- Selon France 2 : 48,7 % pour la gauche, 35,6 % pour la droite, 15,7 % pour le FN.
La vague rose du premier tour s'est donc nettement amplifiée. La gauche progresse de onze points et frôle la majorité absolue des suffrages (49,9%). La droite progresse de 3% mais n'inverse pas la tendance et perd même largement l'Île-de-France puis l'Auvergne, détenue par Valéry Giscard d’Estaing depuis 18 ans. Le Front national enregistre 12% des voix, moins qu'au premier tour mais il faut signaler qu'il était éliminé dans 5 régions.
La droite minimise l'ampleur de la défaite par la voix de François Baroin, avançant comme argument le fait que la présence du FN au second tour a favorisé la gauche. Ce à quoi la gauche répliquera en notant que dans les régions où le Front national était éliminé, la droite s'incline malgré tout. Le report des voix et la participation à gauche ont été excellents. Par exemple, Ségolène Royal progresse entre les deux tours de dix points alors qu'elle ne disposait que de 4,5% de réserve de voix à l'extrême-gauche. Une petite partie l'électorat frontiste et centriste s'est même tourné vers les listes de gauche afin de favoriser une défaite de la majorité.
Il s'agit également des premières élections régionales où un nombre significatif (entre 42 et 59 en 2004, entre 5 et 10 en 1998) de candidats d'origine non-européenne (DOM-TOM, Maghreb, Afrique subsaharienne) entrent dans les conseils régionaux [1].
[modifier] Résultats nationaux
Listes | Principaux partis | Premier tour | Second tour | Sièges | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
# | % | # | % | # | % | |||
Gauche | PS - PCF - Les Verts - PRG - MRC | 9 485 169 | 39,11 | 12 896 820 | 49,92 |
|
|
|
Droite | UMP - UDF - MPF | 8 179 866 | 33,73 | 9 519 416 | 36,84 |
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|
Front national | FN | 3 564 059 | 14,70 | 3 199 392 | 12,38 |
|
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|
Extrême gauche | LO - LCR | 1 199 190 | 4,94 | |||||
Chasse, pêche, nature et traditions | CPNT | 397 024 | 1,64 | |||||
Écologiste | MEI - GE | 385 481 | 1,59 | |||||
Extrême droite | MNR - Alsace d'abord | 349 181 | 1,44 | |||||
Divers gauche | 252 620 | 1,04 | 111 720 | 0,43 |
|
|
||
Divers droite | 179 015 | 0,74 | 11 094 | 0,04 |
|
|
||
Divers | 164 397 | 0,68 | ||||||
Régionaliste | MIM | 94 351 | 0,39 | 99 512 | 0,39 |
|
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|
Inscrits | 40 976 244 | 100,00 | 40 973 784 | 100,00 | ||||
Abstention | 15 523 386 | 37,88 | 14 062 778 | 34,32 | ||||
Votants | 25 452 858 | 62,12 | 26 911 006 | 65,68 | ||||
Blancs et nuls | 1 202 505 | 4,72 | 1 073 052 | 3,99 | ||||
Exprimés | 24 250 353 | 95,28 | 25 837 954 | 96,01 |
[modifier] Résultats par région
[modifier] Alsace
Le premier tour eut lieu le 21 mars. Aucun candidat ne l'emporta et un deuxième tour eu lieu dans chaque région le 28 mars. Le deuxième tour n'est accessible qu'aux candidats ayant dépassé les 10% au premier tour (en Corse le seuil est de 5%).
ALSACE | |||||||||
Premier tour le 21 mars 2004 |
Second tour le 28 mars 2004 |
||||||||
Voix | % inscrits | Voix | % inscrits | ||||||
Votants | 698 211 | 59,50% | 714 798 | 60,91% | |||||
suffrages exprimés | 661 107 | 56,33% | 687 249 | 58,56% | |||||
bulletins blancs ou nuls | 37 104 | 3,16% | 27 549 | 2,35% | |||||
Abstention | 475 345 | 40,50% | 458 788 | 39,09% | |||||
Inscrits | 1 173 556 | 100,00% | 1 173 586 | 100,00% | |||||
Voix | Exprimés | Voix | Exprimés | Sièges | |||||
UMP UDF | Adrien Zeller* | 225 193 | 34,06% | 299 353 | 43,56% | 27 | |||
PS Verts | Jacques Bigot | 133 038 | 20,12% | 236 709 | 34,44% | 12 | |||
FN | Patrick Binder | 122 860 | 18,58% | 151 187 | 22,00% | 8 | |||
Alsace d'abord | Robert Spieler | 62 253 | 9,42% | ||||||
MEI | Antoine Waechter | 48 949 | 7,40% | ||||||
PCF PRG MRC | Alfred Wahl | 24 692 | 3,73% | ||||||
Divers | Patrick Merck | 23 540 | 3,56% | ||||||
LO LCR | Françoise Ruch | 20 004 | 3,03% | ||||||
PF | Pascale Grauss | 578 | 0,09% | ||||||
Total | 661 107 | 100,00% | 687 249 | 100,00% | 47 | ||||
DVD : divers droite ; DVG : divers gauche ; EXD : extrême-droite ; EXG : extrême-gauche |
|||||||||
Sources : Ministère de l'intérieur : Alsace |
* liste sortante
L'Alsace reste un bastion de la droite.
[modifier] Aquitaine
Candidat | Parti | Premier tour | % | Second tour | % | Sièges |
---|---|---|---|---|---|---|
François Bayrou | UDF | 215 796 | 16,1 | - | - | - |
Jacques Colombier | FN | 153 859 | 11,4 | 163 731 | 11,67 | 7 |
Xavier Darcos | UMP | 247 232 | 18,4 | 469 386 | 33,46 | 21 |
Alain Rousset* | PS-PRG-Verts | 516 392 | 38,4 | 769 893 | 54,87 | 57 |
Jean Saint-Josse | CPNT | 96 925 | 7,2 | - | - | - |
Autres | - | 113 700 | 8,5 | - | - | - |
Total | - | 1 343 904 | 100 | 1 403 010 | 100 | 85 |
[modifier] Île-de-France
Tête de liste |
Liste | Premier tour | Second tour | Sièges | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
# | % | # | % | # | % | |||
Jean-Paul Huchon | PS - Les Verts - MRC - PRG | 1 170 453 | 31,95 | 1 923 139 | 49,17 |
|
|
|
Jean-François Copé | UMP - MPF - CNIP - FRS | 908 265 | 24,79 | 1 592 988 | 40,72 |
|
|
|
André Santini | UDF - CAP 21 | 590 542 | 16,12 | |||||
Marine Le Pen | FN | 448 983 | 12,26 | 395 516 | 10,11 |
|
|
|
Marie-George Buffet | PCF | 263 915 | 7,20 | |||||
Arlette Laguiller | LO - LCR | 146 153 | 3,99 | |||||
Carine Pelegrin | GE | 91 875 | 2,51 | |||||
Nicolas Bay | MNR | 43 171 | 1,18 | |||||
Inscrits | 6 149 908 | 100,00 | 6 150 361 | 100,00 | ||||
Abstention | 2 383 527 | 38,76 | 2 134 044 | 34,70 | ||||
Votants | 3 766 381 | 61,24 | 4 016 317 | 65,30 | ||||
Blancs et nuls | 103 024 | 2,74 | 104 674 | 2,61 | ||||
Exprimés | 3 663 357 | 97,26 | 3 911 643 | 97,39 |
[modifier] Lorraine
LORRAINE | |||||||||
Premier tour le 21 mars 2004 |
Second tour le 28 mars 2004 |
||||||||
Voix | % | Voix | % | ||||||
Votants | 918 749 | 56,85% | 987 706 | 61,13% | |||||
suffrages exprimés | 868 092 | 94,49% | 942 745 | 95,45% | |||||
bulletins blancs ou nuls | 50 657 | 5,51% | 44 961 | 4,55% | |||||
Abstention | 697 306 | 43,15% | 628 159 | 38,87% | |||||
Inscrits | 1 616 055 | 100,00% | 1 615 865 | 100,00% | |||||
Voix | Exprimés | Voix | Exprimés | Sièges | |||||
PS PCF Les Verts | Jean-Pierre Masseret | 253 626 | 29,22% | 457 367 | 48,51% | 45 | |||
UMP | Gérard Longuet | 192 157 | 22,14% | 322 558 | 34,21% | 19 | |||
FN | Thierry Gourlot | 152 660 | 17,59% | 162 820 | 17,27% | 9 | |||
UDF | Nathalie Griesbeck | 75 609 | 8,71% | ||||||
DVD | Jean-Louis Masson | 58 080 | 6,69% | ||||||
LCR LO | Christiane Nimsgern | 40 688 | 4,69% | ||||||
DVG | Daniel Delrez | 40 684 | 4,69% | ||||||
MNR | Annick Martin | 17 344 | 2,00% | ||||||
DVD : divers droite ; DVG : divers gauche |
|||||||||
Sources : Ministère de l'intérieur |
La Lorraine bascule à gauche pour la première fois depuis l'élection des conseils régionaux au suffrage universel direct.
[modifier] Poitou-Charentes
Tête de liste |
Liste | Premier tour | Second tour | Sièges | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
# | % | # | % | # | % | |||
Ségolène Royal | PS - PCF - Les Verts - PRG | 350 466 | 46,29 | 448 950 | 55,10 |
|
|
|
Elisabeth Morin | UMP - UDF - MPF | 249 373 | 32,93 | 294 959 | 36,20 |
|
|
|
Jean-Romée Charbonneau | FN | 79 484 | 10,50 | 70 898 | 8,70 |
|
|
|
Gérard Fontenay | CPNT | 43 645 | 5,76 | |||||
Claude Quemar | LO - LCR | 34 221 | 4,52 | |||||
Inscrits | 1 230 436 | 100,00 | 1 230 361 | 100,00 | ||||
Abstention | 434 434 | 35,31 | 388 647 | 31,59 | ||||
Votants | 796 002 | 64,69 | 841 714 | 68,41 | ||||
Blancs et nuls | 38 813 | 4,88 | 26 907 | 3,20 | ||||
Exprimés | 757 189 | 95,12 | 814 807 | 96,80 |
Poitou-Charentes, terre de Jean-Pierre Raffarin, généralement à droite change de couleur politique.
[modifier] Provence-Alpes-Côte d'Azur
Candidat | Parti | Premier tour | % | Second tour | % | Sièges |
---|---|---|---|---|---|---|
Guy Macary | FN | 415 181 | 22,9 | 409 786 | 21,0 | 19 |
Renaud Muselier | UMP-UDF | 472 035 | 26,1 | 659 592 | 33,8 | 31 |
Michel Vauzelle* | PS-PCF-Verts-PRG | 633 268 | 35,0 | 881 350 | 45,2 | 73 |
Autres | - | 288 443 | 15,9 | - | - | - |
Total | - | 1 808 927 | 100 | 1 950 728 | 100 | 123 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur reste à gauche.
Jean-Marie Le Pen n'a pas pu se présenter à la candidature régionale. Il ne réside dans la région ni n'y paie d'impôts.
[modifier] Rhône-Alpes
Tête de liste |
Liste | Premier tour | Second tour | Sièges | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
# | % | # | % | # | % | |||
Jean-Jack Queyranne | PS - PCF - PRG | 688 718 | 32,19 | 1 083 755 | 46,52 |
|
|
|
Anne-Marie Comparini | UDF - UMP - CAP 21 - FRS | 667 856 | 31,22 | 889 815 | 38,20 |
|
|
|
Bruno Gollnisch | FN | 389 565 | 18,21 | 355 864 | 15,28 |
|
|
|
Gérard Leras | Les Verts | 215 783 | 10,09 | |||||
Roseline Vachetta | LCR - LO | 95 524 | 4,47 | |||||
Patrick Bertrand | GRAD - U2R | 46 611 | 2,18 | |||||
Norbert Chetail | MNR | 35 310 | 1,65 | |||||
Inscrits | 3 739 911 | 100,00 | 3 739 987 | 100,00 | ||||
Abstention | 1 501 327 | 40,14 | 1 333 227 | 35,65 | ||||
Votants | 2 238 584 | 59,86 | 2 406 760 | 64,35 | ||||
Blancs et nuls | 99 217 | 4,43 | 77 326 | 3,21 | ||||
Exprimés | 2 139 367 | 95,57 | 2 329 434 | 96,79 |
[modifier] Références
- ↑ Pierre-Yves Lambert, « Conseillers régionaux d'origine non-européenne (élus ou premiers suppléants) par régions », avril 2004
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
- Élections régionales en France
- Métropole :
- Conseil régional d'Alsace
- Conseil régional d'Aquitaine
- Conseil régional d'Auvergne
- Conseil régional de Basse-Normandie
- Conseil régional de Bretagne
- Conseil régional de Bourgogne
- Conseil régional du Centre
- Conseil régional de Champagne-Ardenne
- Assemblée de Corse
- Conseil régional de Franche-Comté
- Conseil régional de Haute-Normandie
- Conseil régional d'Ile-de-France
- Conseil régional de Languedoc-Roussillon
- Conseil régional du Limousin
- Conseil régional de Lorraine
- Conseil régional des Pays de la Loire
- Conseil régional de Picardie
- Conseil régional Midi-Pyrénées
- Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais
- Conseil régional de Poitou-Charentes
- Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Conseil régional de Rhône-Alpes
- Outre-mer :
[modifier] Lien externe
- Résultats des élections : Site du Ministère de l'Intérieur
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Présidentielles : | 1958 · 1965 · 1969 · 1974 · 1981 · 1988 · 1995 · 2002 · 2007 | |||
Législatives : | 1958 · 1962 · 1967 · 1968 · 1973 · 1978 · 1981 · 1986 · 1988 · 1993 · 1997 · 2002 · 2007 · Partielles | |||
Sénatoriales : | 1959 · 1962 · 1965 · 1968 · 1971 · 1974 · 1977 · 1980 · 1983 · 1986 · 1989 · 1992 · 1995 · 1998 · 2001 · 2004 · 2008 · Partielles | |||
Régionales : | 1986 · 1992 · 1998 · 2004 · 2010 | |||
Cantonales : | 1961 · 1964 · 1967 · 1970 · 1973 · 1976 · 1979 · 1982 · 1985 · 1988 · 1992 · 1994 · 1998 · 2001 · 2004 · 2008 · Partielles | |||
Municipales : | 1959 · 1965 · 1971 · 1977 · 1983 · 1989 · 1995 · 2001 · 2008 · Partielles | |||
Européennes : | 1979 en France · 1984 en France · 1989 en France · 1994 en France · 1999 en France · 2004 en France · 2009 en France | |||
Référendums : | 1958 · 1961 · 1962 · 1962 · 1969 · 1972 · 1988 · 1992 · 2000 · 2003local · 2005 |
Ces scrutins ont lieu en suivant les Procédures électorales françaises.