École normale supérieure (rue d'Ulm)

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École normale supérieure
rue d'Ulm — Paris


Logo de Normale sup'

Statut EPCSP dérogatoire
Création Décret de la Convention, 1794
Siège 45, rue d'Ulm — Paris
Directeur Monique Canto-Sperber
Élèves 900 normaliens[1], 1 100 doctorants, pensionnaires et étudiants
Enseignants 1 200[2] enseignants-chercheurs
Chercheurs 35 laboratoires CNRS, Inserm et Inria
Site internet www.ens.fr

L'École normale supérieure[3] (ENS ou ÉNS, parfois appelée Normale sup’, ENS Paris, ENS Ulm ou encore Ulm) est un établissement français d'enseignement supérieur public qui fait partie du réseau des Écoles normales supérieures et dont le siège est situé rue d'Ulm à Paris (5e arrondissement), placé sous l'autorité directe du ministre chargé de l'enseignement supérieur[4]. Sa directrice actuelle est la philosophe Monique Canto-Sperber[5].

Ses élèves, et anciens élèves ont le titre de normalien[6].

Aux termes du décret du 26 août 1987, elle « prépare, par une formation culturelle et scientifique de haut niveau, des élèves se destinant à la recherche scientifique fondamentale ou appliquée, à l'enseignement universitaire [...] et, plus généralement, au service des administrations [...] et des entreprises. »

L'École de la rue d'Ulm compte parmi les plus prestigieux établissements d'enseignement français et recrute ses élèves par l'un des concours nationaux les plus sélectifs, ainsi que, parallèlement, par une sélection Internationale[7].

Sommaire

[modifier] Histoire

Lunette de la porte d'entrée, sur laquelle figurent trois dates importantes pour l'établissement : sa fondation par le décret de la Convention du 9 brumaire an III, sa refondation par le décret du 17 mars 1808, et la loi du 24 avril 1841 qui décide de son installation rue d'Ulm
Lunette de la porte d'entrée, sur laquelle figurent trois dates importantes pour l'établissement : sa fondation par le décret de la Convention du 9 brumaire an III, sa refondation par le décret du 17 mars 1808, et la loi du 24 avril 1841 qui décide de son installation rue d'Ulm

L'École normale supérieure de la rue d'Ulm fait partie du réseau des écoles normales supérieures. Du fait de sa plus grande ancienneté, elle seule est qualifiée, dans les textes législatifs ou réglementaires, d'« École normale supérieure », sans mention supplémentaire.

L'École normale supérieure a été fondée le 9 brumaire an III (30 novembre 1794) par la Convention, qui voulait que fût établie à Paris « une École normale, où seraient appelés, de toutes les parties de la République, des citoyens déjà instruits dans les sciences utiles, pour apprendre, sous les professeurs les plus habiles dans tous les genres, l'art d'enseigner. »

L'École actuelle résulte de la fusion, en 1985, entre l'École normale supérieure (rue d'Ulm), et l'École normale supérieure de jeunes filles, dite de Sèvres (boulevard Jourdan). Il faut noter qu'avant 1940, les femmes avaient le droit de passer le concours de la rue d'Ulm. Deux exemples fameux sont Simone Weil, entrée à Ulm en 1928, et l'académicienne Jacqueline de Romilly, en 1933.

[modifier] Budget

Le budget de l'École normale supérieure s'élevait à 34 660 567 € pour l'exercice 2006.[8]

[modifier] Recherche et enseignement

L'École normale supérieure a la particularité parmi les grandes écoles d'accueillir en proportions semblables à la fois des lettres et des sciences. En raison de cela, elle est globalement divisée entre « lettres » (au sens large) et « sciences », chaque division étant dotée d'un directeur-adjoint et d'un directeur des études.

Section des sciences

  • Département de mathématiques et applications (DMA)
  • Département de physique
  • Département d'informatique (DI)
  • Département de biologie
  • Département de chimie
  • Département Terre-atmosphère-océan (TAO)
  • Département d'études cognitives (DEC)

Section des lettres

  • Espace des cultures et langues d'ailleurs (ECLA)

Membre de droit de la CPU et de la CGE, l'ENS se place à la charnière des grandes écoles, avec lesquelles elle partage le recrutement sélectif, et des universités : elle partage avec elles de nombreuses formations et activités de recherche de haut niveau. L'ENS est un établissement fondateur de l'association d'universités Paris Universitas.

[modifier] Études

[modifier] Entrée

L'ENS accueille rue d'Ulm, dans le 5e arrondissement de Paris, des élèves aussi bien scientifiques que littéraires. Différentes voies sont ouvertes. La principale est celle des Premiers concours, de niveau bac + 2. Ceux qui les préparent sont majoritairement issus de classes préparatoires. Il existe deux concours littéraires et quatre concours scientifiques :

  • A/L : lettres (français, philosophie, histoire, langue ancienne, langue vivante et épreuve à option)
  • B/L : lettres et sciences sociales (français, philosophie, histoire, mathématiques, sciences sociales, langue vivante et épreuve à option)
  • MPI, ex C/S (mathématiques, physique et informatique)
  • PC, ex D/S (mathématiques, physique et chimie)
  • INFO (mathématiques et informatique)
  • BCPST, ex E/S (mathématiques, physique, biologie, géologie, chimie)

Concours littéraires et concours scientifiques offrent 100 postes chacun chaque année. Chez les littéraires, A/L offre 75 postes, et B/L 25.

Il existe également un Deuxième concours (F/S) destiné aux étudiants en médecine ou biologie des universités, et une Sélection internationale, littéraire et scientifique, réservée aux étudiants étrangers.

[modifier] Scolarité

La scolarité y est de quatre années. Les élèves sont libres de choisir leur cursus une fois entrés. Les élèves reçoivent le statut d'élèves fonctionnaires-stagiaires, s'engagent à servir l'État pour une période de 10 ans (leur scolarité à l'ENS comprise) ; cette clause d'« engagement décennal » est diversement appliquée. Ils s'engagent également à passer l’agrégation ou un master recherche (ou, dans de rares cas, un master professionnel). En tant que fonctionnaires, ils perçoivent dès le début de leurs études à l'ENS un traitement d'environ 1 200 € par mois (1 350 € à partir de la deuxième année) et sont soumis au statut de la fonction publique. Chaque année, tous les élèves établissent, en accord avec la direction des études, leur programme d'études. Tout élève ne parvenant pas à valider les diplômes ou concours prévus dans ce programme d'études peut être mis en « congé sans traitement » (donc, perdant temporairement sa rémunération), voire être renvoyé, au bout de plusieurs échecs (en théorie du moins mais cette sanction n'est quasiment jamais appliquée).

Le régime normal est l'internat ; cependant, la clause du règlement rendant l'internat obligatoire pour les élèves non mariés n'est pas appliquée. Trois sites accueillent les internes : le site d'Ulm (au 45 et au 46), le site de Jourdan, dans le 14e arrondissement de Paris, et enfin celui de Montrouge, en proche banlieue parisienne (voir plus bas thurnage).

Il y a eu récemment une réforme de la scolarité et du régime des diplômes à l'ENS. L'ENS avait la particularité de ne délivrer aucun diplôme. Pour certaines disciplines existent des formations organisés par l'ENS en collaboration avec des universités de la région parisienne, dont les cours ont lieu à l'ENS avant le niveau M2 ; celles-ci étaient anciennement nommées magistères. Des étudiants admis à préparer le diplôme issus d'universités françaises ou étrangères ainsi que des classes préparatoires peuvent suivre ces cursus après une sélection sur dossier. Citons les exemples des mathématiques et de l'informatique (FIMFA) de la physique (Études prédoctorales de physique) et de la chimie (Formation en chimie). Bien que l'ENS ait réglementairement le pouvoir de délivrer des doctorats et d'autres diplômes, elle ne le faisait pas.

La formation à l'ENS suit le cursus européen LMD (Licence, Master, Doctorat).

Chez les scientifiques, usuellement en première année, les élèves valident leur L3, en seconde le M1 et un stage de 6 mois, en troisième leur M2 et/ou l'agrégation, en quatrième soit ils valident ce qu'ils n'ont pas fait auparavant, soit ils débutent leur thèse. Certains des magistères ont été partiellement ou totalement remplacés par des Masters.

Au long de leur scolarité, les élèves doivent valider une langue étrangère (deux semestres de cours hebdomadaires), et des cours dans une discipline autre que leur discipline principale s'ils veulent obtenir le diplôme de l'ENS, nouvellement créé.

[modifier] Débouchés

[modifier] Locaux

C'est le 4 novembre 1847 que l'ENS s'est installée dans ses locaux (prévus par la loi du 24 avril 1841) de la rue d'Ulm, construits par l'architecte de Gisors.

Les locaux actuels comportent :

  • Les bâtiments historiques du 45, rue d'Ulm. Ceux-ci sont organisés en carré autour de la cour centrale, dite « cour aux Ernests », carré auquel viennent s'accoler deux ailes plus récentes, au nord-est l'aile « Érasme » (du nom de la rue qui longe l'École au nord) et l'aile « Rataud » au sud-est (du nom de la rue qui longe l'École à l'est). Au sud du carré, une autre cour, dite « cour Pasteur » sépare l'École des immeubles d'habitation de la rue Claude Bernard. Enfin, un nouveau bâtiment, dit « (Nouvel) Immeuble Rataud » longe la rue Rataud et relie les ailes Érasme et Rataud des bâtiments principaux. Ces bâtiments renferment, outre la direction de l'École, de nombreux départements littéraires (philosophie, littérature et langage, études anciennes, archéologie…) et scientifiques (mathématiques, informatique…) ainsi que la très grande bibliothèque des lettres et la bibliothèque de mathématiques-informatique, des logements de fonction et des internats, des services administratifs, le restaurant (« pot »), etc.
  • Les bâtiments du 46 rue d'Ulm, appelés « annexe ». On y trouve les laboratoires de biologie ainsi que d'autres internats de l'École, et un parking souterrain.
  • Les bâtiments du 29 rue d'Ulm, utilisés essentiellement par des services administratifs.
  • Les bâtiments de physique, chimie et sciences de la Terre du 24 rue Lhomond.
  • Les bâtiments de Montrouge (1 rue Maurice Arnoux), principalement des internats.
  • Une station biologique à Foljuif, près de Nemours, laquelle accueille aussi des séminaires et autres manifestations.

[modifier] La cour aux Ernests

La cour aux Ernests.
La cour aux Ernests.

Le bâtiment historique de l'École est construit en carré autour d'une cour, véritable cloître que décrit Romain Rolland. Ces poissons sont surnommés « Ernest » (du nom d'un ancien directeur de l'École, Ernest Bersot) et sont un des symboles officieux de l'École. Par extension cette cour est appelée « cour aux Ernests », et le vestibule de l'École qui donne sur cette cour est appelé « Aquarium ».

Tout autour de la cour se trouvent les bustes de quarante grands hommes français (certains, mais pas tous, des normaliens) qui se sont illustrés dans des disciplines représentées à l'ENS : hommes de sciences dans la partie nord et hommes de lettres dans la partie sud. En tournant dans le sens des aiguilles d'une montre à partir de l'entrée ouest de la cour, ce sont :

Les noms figurent chacun sous le buste correspondant, ici reproduits tels qu'indiqués.

[modifier] Jargon

L'ENS utilise un riche jargon relatif aux particularités locales. On ne sait quand ce jargon s'est formé, sans doute aux alentours de 1900. Pour une raison aujourd'hui oubliée, beaucoup de termes sont inspirés par l'Amérique du Sud, comme « cacique », « tapir », « caïman »…

Une « turne » ou « thurne » est une chambre d'internat (on parle de « thurne de jour » pour des pièces d'études). Le « thurnage » est la procédure relativement complexe d'attribution des thurnes aux élèves à partir de la deuxième année (l'ENS dispose de chambres sur plusieurs sites et aménagées différemment, donc différemment prisées).

Du temps des chambres à deux occupants, le colocataire s'appelait le « co-turne ». Un « caïman » est un agrégé-préparateur, c'est-à-dire un enseignant titulaire de l'agrégation du secondaire et dont l'enseignement consiste essentiellement à préparer les élèves et les auditeurs libres à l'agrégation ; ce sont habituellement de jeunes chercheurs (moins de 30 ans). Par extension, plus particulièrement dans les études littéraires, un caïman est tout enseignant de l'ENS.

Un « cacique » est un major au concours d'entrée de l'ENS. Par extension, on nomme « cacique » toute personne classée première au concours d'entrée à une grande école, à l'agrégation, etc. À l'origine, « cacique » désignait un chef de tribu en Amérique centrale, c'est pourquoi « cacique » est aussi usité de nos jours dans le sens de leader, non sans ironie. À l'inverse, le dernier de la promotion est parfois désigné comme le « culal ». Un « archicube » est un ancien élève. L'annuaire des anciens élèves est l'« archicubier ».

Le « pot » désigne le restaurant de l'École, le service y est assuré midi et soir. Le petit-déjeuner est également proposé, sous le nom de « petit-pot ». Par extension, le mot pot désigne à peu près tout ce qui a un rapport proche ou lointain avec la nourriture. Par exemple, « il est pot » signifie qu'il est l'heure d'aller manger, le « pot » est également le surnom de l'intendant, etc. On parlait autrefois de « goimarder », ce qui consiste pour un archicube à toujours fréquenter le pot (le terme vient du nom de Jacques Goimard).

Le « deleuze » est le bruit que font les normaliens quand ils ont mal mangé au « pot » et que les renvois de nourriture se frayent péniblement un chemin dans l'œsophage. Le mot de « deleuze » vient donc du « bruit caractéristique de l’œsophage » (bruit fréquemment entendu en bibliothèque).

Les femmes de ménages et plus généralement tous les techniciens de service étaient jadis appelés sioux.

L'« ernestisation » consiste à jeter une personne dans le bassin.

Chaque année a lieu un week-end d'intégration des promotions entrantes, appelé communément WEI dans les autres écoles d'ingénieurs. À l'ENS, ce week-end s'appelle le « Méga » en référence à une antique tradition consistant à se prosterner devant un fossile du « Megatherium », conservé à la Bibliothèque des lettres. Ce fossile a depuis été cédé au Muséum national d'histoire naturelle. L'association des élèves, officiellement l'AEENS, est le plus souvent nommée COF (pour « Comité d'organisation des fêtes ») ; on ne parlera évidemment jamais de « bureau des élèves ».

Un « tapir » (référence au « petit animal à la chair fade mais nourrissante ») est un élève à qui un normalien donne des cours particuliers. « Tapirat » et « tapirer » en découlent.

Chaque année, sont désignés par les normaliens de confession catholique des « princes » et « princesses tala », du sobriquet que les élèves de l'école publique lançaient aux élèves du privé (les « tala », « ceux qui [von]t à la [messe] ») ; ceux-ci administrent et animent l'aumônerie catholique de l'ENS. Il en est de même pour les normaliens protestants qui désignent leur prince ou princesse « talo » (« qui [von]t à l'o[ffice] »). Depuis mars 1981, l'aumônerie tala est assumée par le père Jean-Robert Armogathe.

[modifier] Vie associative

Image:Aeens2.gif
Logo du COF, représentant les ernests

La vie associative s'organise autour du Comité d'organisation des fêtes (COF), nom usuel de l'Association des élèves (voir ci-dessus), et du Bureau des sports.

Les actions sociales des normaliens sont fédérées par l'Action sociale étudiante. On peut également noter l'action des normaliens en faveur de l'ouverture sociale des grandes écoles, notamment via l'Association Tremplin, Animath et le programme Entrer en prépa, entrer à l'ENS, c'est possible.

[modifier] Références

  1. Fonctionnaires-stagiaires recrutés par concours
  2. Ce chiffre recouvre enseignants-chercheurs et chercheurs statutaires et non-statutaires : cf. Yves Guldner, "La recherche comme exclusivité pédagogique", Le Journal des grandes écoles, n°45, février 2008
  3. Créée sous le nom de « École normale » en 1794, supprimée en 1822, réouverte en 1826 sous le nom de « École préparatoire de Paris » retrouve son nom d'origine en 1830, renommée en « École normale supérieure » en 1845.
  4. Aux termes du décret du 26 août 1987, ce dernier exerce à l'égard de l'établissement les compétences dévolues aux recteurs, assurant ainsi son indépendance vis-à-vis des universités
  5. Le directeur est nommé par le Président de la République sur proposition d'un comité composé des secrétaires perpétuels des Académies et de professeurs au Collège de France.
  6. Au sens strict, le terme normalien, sans précision supplémentaire, désigne les élèves fonctionnaires-stagiaires et anciens élèves de l'école (ou d'une autre école normale supérieure) . Mais il existe aussi des doctorants, des pensionnaires étrangers et des prédoctorants, étudiants qui ne sont pas recrutés sur concours. Un diplômé de l'ENS n'est pas nécessairement normalien (la plupart du temps les normaliens ne présentent pas le diplôme de l'établissement)
  7. Voir le site de la sélection Internationale
  8. Arrêté du 5 septembre 2006 relatif au budget 2006 de l'Ecole nationale supérieure (sic)
  9. Organisée conjointement avec l'Université Panthéon-Sorbonne depuis 2005. 11 normaliens (sur 40 postes) ont été admis au concours externe de l'ENA en 2007

[modifier] Voir aussi

  • Le 10 décembre 1923, dans la salle Tuillier, fut inauguré un monuments aux morts sculpté par Paul Landowski, sur les plans de l'architecte Guilbert, il comportait alors 239 noms. Selon les mots du directeur de l'école M. Gustave Lanson la figure nue symbolise «Le flambeau de l'énergie spirituelle et de la vérité scientifique.» Source: Art et décoration, 1924.

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

  • Collectif, Le livre du centenaire, Hachette, 1895
  • Collectif, Les Normaliens peints par eux-mêmes, Chamerot et Renouard, 1895
  • Collectif, Notre école normale, Belles lettres, 1994
  • Paul Dimoff, La Rue d’Ulm à la Belle époque (1899-1903), imp. G. Thomas, 1970
  • François Dufay et Pierre-Bertrand Dufort, Les normaliens. De Charles Péguy à Bernard-Henri Lévy, un siècle d'histoire, J.C. Lattès, 1993 (ASIN 2709613077) ;
  • Edouard Herriot, Normale, Société nouvelle d’édition, 1932
  • Michèle Ferrand, Françoise Imbert et Catherine Marry, L'Excellence scolaire : une affaire de famille. Le cas des normaliennes et normaliens scientifiques, L'Harmattan, coll. « Bibliothèque de l'éducation », 1999 (ISBN 2-7384-8221-X) ;
  • Pascale Hummel, Humanités normaliennes. L'enseignement classique et l'érudition philologique dans l'École normale supérieure au XIXe siècle, Belles Lettres, coll. « Études anciennes », n° 298, 1995 (ISBN 2-251-32645-6) ;
  • Pascale Hummel, Regards sur les études classiques au XIXe siècle. Catalogue du fonds Morante, Paris, Presses de l’École normale supérieure, 1990.
  • Pascale Hummel, Pour une histoire de l’École normale supérieure : sources d’archives (1794-1993), en collaboration avec A. Lejeune et D. Peyceré, Paris, Archives nationales – Presses de l’École normale supérieure, 1995.
  • Adoniram Judson Ladd, Ecole normale supérieure an historical sketch, Grand Forks, N.D. : Herald Pub. Co, 1907, lire en ligne
  • Gustave Lanson, « L'École normale supérieure », La Revue des Deux Mondes, 1926 lire en ligne
  • Nicole Masson, 'L'École normale supérieure : les chemins de la liberté, Gallimard, coll. « Découvertes », 1994 (ASIN 2070532844 ) ;
  • Alain Peyrefitte, Rue d'Ulm. Chroniques de la vie normalienne, Fayard, 1994 (réed.) ;
  • Robert Flacelière, Normale en péril, Presses universitaires de France, 1971
  • Romain Rolland, Le cloître de la rue d'Ulm, Albin Michel, 1952 ;
  • Clément Rosset, En ce temps-là, Minuit, 1992 ;
  • Jean-François Sirinelli, École normale supérieure : le livre du bicentenaire, PUF, 1994.

[modifier] Liens externes

[modifier] Sites liés à l'école

  • http://www.ens.fr/, site de l'ENS
  • http://www.diffusion.ens.fr/, portail de diffusion des savoirs de l'ENS, avec de nombreux enregistrements d'événements d'enseignement et de recherche en Sciences, Lettres et Sciences humaines.

[modifier] Sites des élèves

[modifier] Enquètes sur l'origine sociale des élèves

[modifier] Histoire de l'école

L’École Normale Supérieure : bientôt 208 ans de présence au Quartier latin, communication à l'ENS, 2003.

Le réseau des écoles normales supérieures
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