Zeddour Mohamed Brahim Kacem

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Zeddour Mohammed Brahim Kacem, dit Si Kacem, né le 2 février 1923 à Oran au n° 5 de la rue Cambronne dans le quartier de Saint Antoine et décédé le 4 novembre 1954[1], jeune intellectuel formé à l’université égyptienne, licencié ès lettres, était un étudiant et militant nationaliste algérien, membre du mouvement national algérien, fils de Si Tayeb Al Mahaji (Alem Jalil), personnalité religieuse éminente d’Oran, le grand imam de la ville.

[modifier] Biographie

A sa sortie de prison, il a décida de suivre ses études à l'université de la Zitouna à Tunis. L'admission était subordonnée à un test préliminaire. Les résultats de Si Kacem furent tels que les responsables de l'université l'inscrivirent directement en troisième année. Deux ans après il obtient la Ahliya, diplôme sanctionnant les études de cette institution.

Le 2 novembre 1954 Zeddour Mohamed Brahim Kacem, l'un des "cerveaux" de la révolution algérienne, est arrêté par les autorités françaises à cause de son activisme révolutionnaire, quelques jours seulement après son retour d'Égypte, où il était étudiant et en même temps l'un des animateurs directs du mouvement nationaliste au Caire. C’est El Kacem, parti d’Algérie au Caire via Tunis après sa détention et sa libération à la suite des manifestations du 8 mai 1945 qu’il a dirigées à Oran, qui reçoit le jeune Mohamed Boukharouba, futur Houari Boumediène, à son arrivée au Caire après avoir accueilli Abdelhamid Mehri et Hocine Aït Ahmed. Il est un des délégués du PPA-MTLD en Egypte. Premier martyre étudiant de la révolution algérienne, il succombe deux jours plus tard à Alger sous la torture par les agents de la DST[1].

Selon les autorités, il aurait été transféré à Alger, d'où il se serait évadé. En janvier 1955, il est condamné par défaut à cinq ans d'emprisonnement, cinq ans d'interdiction de séjour et 150 000 francs d'amende[1].

Un corps a été retrouvé le 29 novembre 1954 à l'embouchure de l'Oued Hamiz puis enterré dans une fosse commune dans le cimetière chrétien de Fort de l'Eau. aujourd’hui appelé Bordj el Kiffan. Ce pourrait être celui de Si Kacem. Le 10 novembre 1955, un an après son arrestation, le journal L'Express dénonce son assassinat par la DST et la dissimulation du corps[1].

[modifier] Notes et références

  1. abcd (fr) « Il y a 50 ans était assassiné Kacem Zeddour » sur un site personnel consacré à Zeddour Mohamed Brahim Kacem