Vitrolles-en-Lubéron
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?) ; pour plus d'indications, visitez le projet Communes de France.
|
Vitrolles-en-Lubéron | |
Pays | France |
---|---|
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Département | Vaucluse |
Arrondissement | Apt |
Canton | Pertuis |
Code Insee | 84151 |
Code postal | 84240 |
Maire Mandat en cours |
Henri Allegre 2001-2007 |
Intercommunalité | Communauté de communes Luberon-Durance |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 345 m (mini) – 940 m (maxi) |
Superficie | 16,15 km² |
Population sans doubles comptes |
158 hab. (2004) |
Densité | 9 hab./km² |
Vitrolles-en-Lubéron est une commune française, située dans le département de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le village se nomme Vitroles-d'Aigues en 1793, puis devient Vitroles en 1801 pour finalement se renommer Vitrolles-en-Lubéron à partir de 1996.
Sur la D33, à 18 km au nord-est de Pertuis et 21 km de Manosque. Le village occupe un point stratégique puisqu'il est le point de passage entre le versant Sud et le versant Nord du Luberon, juste avant le col de Vitrolles à 697 m.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Le village est bâti sur les contreforts sud du Grand Luberon et se blotit au coeur d'un cirque montagneux.
croisées des GR5, GR9 et GR97.
[modifier] Accès
[modifier] Relief
[modifier] Géologie
[modifier] Hydrographie
[modifier] Histoire
[modifier] Antiquité
Le nom de cette commune trouve son origine dans le latin «vitrolea» (verrerie). Si ce site n’a pas été encore identifié, par contre, au pied du Castellas, la présence de nombreux restes de tegulæ (tuiles plates romaines) suggère qu’une villa devait se trouver à cet endroit. Le Mont Piégros devait, quant à lui, être consacré à Minerve. On y a découvert une belle tête de la déesse de la sagesse qui est maintenant déposée au Musée Borely de Marseille.
[modifier] Moyen-Âge
Au XIIe siècle, ce fief dépendait du comté de Provence[1]. Il fut revendiqué auprès d’Alphonse d’Aragon par son cousin Guillaume de Sabran, comte de Forcalquier. Le village médiéval se situait alors au pied du Castellas et l’église romane dédiée à Saint-Étienne fut bâtie à cette époque. De nos jours, elle n’est plus orientée à la suite des agrandissements faits au cours du XVII° siècle.
[modifier] Renaissance
Vitrolles, qui relevait de la Viguerie d’Apt, fut totalement abandonné par ses habitants entre le milieu du XIVe siècle et la fin du XVe, sans doute à cause des épidémies de peste et du passage des troupes de Raymond de Turenne.
La seigneurie déserte, fief de Jean de Forcalquier, passa par legs à son neveu Gaucher, évêque de Gap. En 1483, ce dernier en fait hériter le fils de sa sœur, Georges de Castellane, avec une clause testamentaire spécifiant qu’à la mort de son neveu elle reviendra à son filleul Gaucher de Brancas, seigneur de Maubec.
Pour augmenter ses revenus, le 20 mars 1504, il passe un acte d’habitation avec neuf chefs de famille, exceptionnellement ils ne sont pas Vaudois mais originaires du diocèse de Gap. Le village actuel et l’église Saint-Siméon - transformée en ferme de nos jours – sont construits par ces nouveaux arrivants.
Son fils, Gaucher II de Brancas, délaisse le Castellas pour s'installer au village neuf dans la « Grande Maison ». Elle ne sera pas du goût de Françoise de Brancas, née Cambis, qui la revendra en 1676 pour aménager dans sa nouvelle bastide des Ferrayes ou « Château du Grand Pré ».
[modifier] Époque moderne
Puis le fief est vendu, en 1753, par Louis II de Brancas à Jean d’Ailhaud, le riche médecin de Lourmarin. Le contrat prévoyait qu’il verserait 200 000 livres plus 6 000 livres d’épingles (!). C’est lui qui fera réaménager le «Château des Ferrayes». Il fut le dernier seigneur de Vitrolles.
[modifier] Héraldique
D'azur au lion d'or rampant contre un rocher d'argent à dextre[2] |
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2001 | 2008 | Henri Allegre | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
Le village fut repeuplé en 1504 par contrat d'habitation entre Gaucher de Brancas et neuf colons. Il se dévellope autour de l'église médiévale au pied de la colline du Castellas qui porte les ruines du village précédent Vitrolles d'Aigues.
développement faible et continu jusqu' à la fin du XVIIe siècle (environ 160 habitants en 1540, 180 en 1582, 315 en 1698) , stagnation au XVIIIe siècle (329 habitants en 1765) et au XIXe siècle ; Exode rural important ; 59 habitants en 1875 ; habitat saisonnier en voie de développement.
1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
88 | 65 | 69 | 59 | 61 | 50 | 59 | 72 | 137 | 145 |
Population sans doubles comptes |
[modifier] Économie
Vin AOC "côtes-du-Luberon".
Une seule industrie implantée au XIXe siécle qui à employée jusqu'à 100 ouvriers, celle destinée à fabriquer la fameuse poudre curative de Mr d'Ailhaud.
[modifier] Industrie
[modifier] Tourisme
[modifier] Agriculture
Vigne sur coteaux pour du raisin de table essentiellement (Muscat)
Vergers
Blé
Pomme de terre
Oliviers
Champs de colza
Amandiers (XIXe)
[modifier] Culture et patrimoine
[modifier] Culture
[modifier] Patrimoine civil
- Château du Grand Pré :Vaste bastide quadrangulaire du XVIIe et XVIIIe siècles de style Louis XV qui fut édifiée peu avant 1678 pour Françoise de Cambis, veuve d' Honnoré de Brancas Forcalquier. Le chateau et vendu en 1753 à l'illustre médecin chirurgien Jean-Gaspard d'Ailhaud. Celui-ci fit fortune et devint célèbre en ayant trouvé une poudre purgative miracle[3] qui lui valut sa renommée et lui fit acquérir une charge auprès du roi. Il devint alors conseiller et secrétaire du roi et fit également bâtir un hôtel particulier a Aix en Provence (Hôtel d'Ailhaud dans l'actuelle rue Mignet).
L'ensemble de la propriété est vaste et est constitué d' un corps de logis, d' une chapelle, de bâtiments d' exploitation agricole, d' une usine batit par le fils et le petit fils de Jean d'Ailhaud, d' un second corps de bâtiment (ruiné) , d' un colombier et d' un jardin.
L'entrèe principale face au village ainsi que l'entrée sud de la propriété sont bordées de deux pilliers en pierre du XVII et XVIIIe siècles [4].
Aujourd'hui le château est privé et ne se visite pas.
- Moulin à huile. Situé à l'étage de soubassement sous l'actuelle mairie du village. Ce batiment de forme triangulaire est issu de la destruction partielle de trois maisons figurées au cadastre de 1838. L'équipement d'origine constitué d'une meule à traction animale et d'un pressoir double daté de 1898 par inscription peinte sur ses montants, ont été conservés.[5]
[modifier] Patrimoine religieux
- Eglise paroissiale Saint-Etienne d'origine romane et son clocher-mur.
Mentionnée à partir de 1274, elle est composée d'une nef à deux travées et d'une abside rectangulaire voutée en berceau plein-cintre. Elle est abandonnée au XVe siécle et est en ruine en 1620.Elle est restaurée avant 1632 et est dotée d'une chapelle latérale (actuelle 1ere travée de nef) en 1661. En 1683 la nef primitive est détruite partiellement pour être remplacée par la nef actuelle avec le choeur et la sacristie (maçons : Jean brunet, Barthélemi, Etienne Ricard et André Eyriès).[6]
- Oratoire Sainte-Philomène.
Au lieu dit "le chemin neuf", l'oratoire est caché dans la végétation à l'entrée sud du chateau du grand pré. Datant du XVIIIe siécle, en molasse et pierre de taille, c'est un socle cubique portant une niche encadrée de pilastres et couverte d'un toit en batière surmonté d'une croix.
- calvaire Saint-Siméon.
Au niveau de l'entrée principale du chateau du grand pré sur la route de Céreste. Probablement croix de mission du XIXe siécle.
[modifier] Patrimoine environnemental
[modifier] Équipements ou Services
[modifier] Transports urbains
[modifier] Éducation
[modifier] Sports
A proximité du Col de Vitrolles ( 697m) ont été aménagé des boucles de randonnées faciles (1h30 chacune) accessibles aux familles.
Au départ du gîte d’étape de Vitrolles, randonnées pédestres ou V.T.T.
Centre équestre
[modifier] Santé
[modifier] Vie locale
[modifier] Culte
Catholique (église)
[modifier] Environnement
[modifier] Personnalités liées à la commune
Jean d'Ailhaud, baron de Castellet, (né à Lourmarin en 1674, mort en 1756 à Aix-en-Provence) médecin chirurgien, inventeur de la célèbre poudre purgative d'Ailhaud, et son fils, Jean-Gaspard d'Ailhaud (mort en 1800), auteur d'une série de 7 livres défendant les travaux de son père.
[modifier] Notes
- ↑ In Vitrola, 1193.
- ↑ Armorial des communes du Vaucluse
- ↑ La composition peut être trouvée en bas de page d'un extrait des oeuvres de Frédéric le Grand, doc en .PDF
- ↑ Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
- ↑ http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/ page de Vitrolles en luberon
- ↑ http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/ page de Vitrolles en Luberon
[modifier] Bibliographie
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Avignon, 1876.
- Louis Gap, Acte d’habitation de la terre de Vitrolles-lès-Luberon du 20 mars 1504, Mémoires de l’Académie du Vaucluse, T. XII, 1893.
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens Internes
[modifier] Liens externes
- Vitrolles-en-Lubéron sur le site de l'Institut géographique national
- Vitrolles-en-Lubéron sur le site de l'Insee